Rencontre dans le colisée

Sujet: Rencontre dans le colisée Dim 20 Oct 2024 - 22:41

==> La maison du bélier

Athéna était partie, le chevalier d'or des Gémeaux aussi, tout comme le chevalier du loup et le chevalier du Capricorne aussi. J'étais resté un peu près de la maison du Bélier en repensant à tout ce qu'il y avait eu. Entre ma gaffe avec Athéna et le regard du Gémeau quand elle avait parlée d'une façon un peu... trop franche? à la Déesse du Sanctuaire.

Une fois que j'étais seule, j'avais eu envie de m'isoler un peu. En plus, j'avais découvert que ma moto ne pouvait pas aller très loin dans le Sanctuaire. Dès qu'on allait un peu trop loin, paf, elle tombait en panne mais redémarrait directement.

- Donc, il y a pas de wifi et en plus, ma moto fonctionne pas ici ? je rageais intérieurement. Comment c'est possible ça ?

J'arrivais pas à comprendre comment fonctionnait le Sanctuaire. Et surtout, j'étais censé faire quoi ? Car là, a part essayé de trouver un moyen de faire bouger ma moto le plus loin possible dans le Sanctuaire, je ne voyais pas quoi faire.

Je garais ma moto dans un coin à l'ombre, histoire qu'elle ne soit pas brûlante quand je remonterais dessus après une balade.

Marchant un peu dans un coin, je découvris un endroit assez singulier. Un colisée, comme j'avais vu des photos du géant qui se trouvait en Italie. C'était assez étrange d'en trouver un ici.

Je descendis les marches pour arriver dans l'arène. Je me sentais encore plus petite que je ne l'étais. C'était quelque chose d'incroyable de se trouver dans cet endroit. J'avais le sentiment d'être entouré de l'histoire du Sanctuaire. Combien de personnes étaient venues ici et avait combattus dans cette endroit ?

Je restais à regarder autour de moi avant de faire disparaitre mon armure pour qu'elle reprenne sa forme totémique près de moi.

- Bon, ben tant que je suis là, autant en profiter pour s'entrainer un peu.

Je retirais mon haut pour me retrouver en top. Je n'avais jamais été pudique. Entre l'Orphelina de Bruxelles, la prison et la fondation Graad, j'avais depuis longtemps envoyé ma pudeur à la poubelle. Le dernier qui avait essayé de s'amuser avec moi avait eu trois dents en moins et le nez cassé. Et quand ce fut une fille, elle eut un bras cassé.

Sans attendre, je commençais à faire des tours de l'arène, une quinzaine me semblait bien avant de monter les marches quatre à quatre. J'avais besoin de me défouler. Et puis, au moins j'étais tranquille dans ce Colisée.

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Lun 21 Oct 2024 - 19:28

Rencontre au colisée Je me faufilais à travers les ruelles du Sanctuaire, un peu comme une souris. C’était toujours comme ça avec moi, être discrète, observer sans être vue. C’était mon truc, ma manière de survivre, surtout dans le contexte actuel où les chevaliers d'Athéna devaient se montrer très discret. C'était assez ironique venant du porteur de l'armure du Caméléon. Quand tu passes la majeure partie de ta vie à t’adapter, à changer de forme et de visage selon les circonstances, ça finit par devenir une seconde nature.

J'étais passée au colisée pour dire bonjour à mon maitre Albiort, mais celui-ci n'était pas là aujourd'hui. J'en avais profité pour m'exercer un peu, pas de grandes démonstrations de force , des mouvements rapides, précis. Je trouvais un coin tranquille, loin des regards curieux. Je fis apparaître mon armure, sa lueur verte et subtile effleurant ma peau comme une seconde peau . Je pris une grande inspiration, puis je me mis en mouvement. Après quelques minutes, je m'installais sur une estrade, j’observais la grandeur de l'endroit en contrebas. Je plissais les yeux en voyant la blondinette sautait dans les escaliers à côté de moi.

"Tiens, en voilà une qui a de l'énergie à revendre...je t'avais déjà repérée avant que tu n'arrives ici, avec tout le bruit que tu fais. Toujours en train de foncer dans le tas, hein ?"

Je me relevais pour m'approcher de Lydia qui semblait concentré sur son exercice, une véritable force brute.

"Je suis contente de croiser la route d'une autre femme dans les rangs d'Athéna, chevalier de l'ours"

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Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Mar 22 Oct 2024 - 22:18

==> Palais du Grand Pope

Profiter d'un moment de répit. Il aimerait tellement en avoir un seul de ce petit instant de pause. À peine arrivé au Sanctuaire, le tout nouveau Chevalier de Bronze s'est retrouvé perdu, à chercher une personne susceptible de le renseigner sur cet endroit et il tombe nez à nez avec Ahina ... Athéna. La déesse de la guerre et de la Sagesse. C'est tout un rêve, nourri par des espoirs vieux de plusieurs années, qui s'est réalisé. Non seulement, il a rencontré celle au centre de toutes les histoires qu'on a pu lui raconter, l'incarnation qui apportera le changement sur ce monde, mais en plus elle l'a "adoubé", confirmant qu'il a bel et bien été choisi par la constellation du Toucan. Surprenant ? Pas tant que ça, sourit silencieusement le jeune homme.

Avelino doit absolument contacter sa famille et leur raconter toutes ses aventures. Le voyage en bateau, avec ses hauts et ses ... bas... Mal de mer, forcément. Mais aussi les rencontres qu'il a faite et qu'il compte bien encore en faire. Car ce Sanctuaire doit déjà avoir bons nombres de porteur et porteuses d'armures, non ? Ah... Et peut-être qu'il évitera de raconter sa boulette avec le Grand Pope à sa mère, pour éviter de lui faire honte...
C'est seulement une fois à l'extérieur du temple et en sortant de sa poche son téléphone portable qu'Avelino constate ... qu'il ne fonctionne pas. « Mais ... ? » Pas de réseau ? Rien du tout ... Oh non... Sa petite soeur va le tuer s'il ne répond pas à ses centaines de messages qu'elle a déjà dû lui envoyer. « Il doit bien y avoir un endroit sur l'île avec une barre de réseau ... ? »

... Ou possiblement un autre moyen de communiquer avec l'extérieur ? Il ne reste plus qu'à chercher ... Dans cet endroit gigantesque. Inutile de prendre les paris, Ano sait déjà qu'il va se perdre...
Il pousse un long soupir, résigné, et finit par prendre une direction, un peu au hasard.

Après de longues minutes, ses pas le mènent vers un colisée massif et impressionnant. Le jeune homme a rarement vu des bâtiments à l'architecture ancienne qui soient encore dans un si bon état. Ebahi tel un enfant, il entre par le couloir où ont dû passer de nombreux guerriers pour se retrouver dans l'arène. Des bruits de pas de course résonnent, venant s'engouffrer dans l'ouverture depuis laquelle Avelino sort. Tout en bas des escaliers, il se met à chercher d'où peut provenir le bruit jusqu'à ce qu'il aperçoive une silhouette. Il se concentre pour essayer de d'identifier la personne, mais il se fait prendre de vitesse par une seconde silhouette. Est-ce que les troupes viennent ici pour s'entraîner ? Ne risque t-il pas de les déranger ... ?
Il va probablement passer beaucoup de temps sur cette île... alors...
« Buenos días ! »

... Dans la vie, il faut savoir se lancer vers les nouvelles rencontres. C'est avec le sourire et l'enthousiasme que le Chevalier du Toucan s'approche tranquillement des deux Chevalières. Le sont-elles, d'ailleurs ? Il espère ne pas avoir une nouvelle fois gaffé en interpellant aussi chaleureusement deux hautes autorités du Sanctuaires. Il va finir par s'attirer les foudres de la déesse ...
« Je suis content de croiser du monde. J'étais perdu... et je commençais à me demander si j'allais rencontrer d'autres chevaliers ! »

Il sourit, un peu intimidé. Ce n'est pas dans ses habitudes d'arriver dans un endroit et de ne rien connaître. Rajouter à cela le fait qu'il vient d'obtenir son armure dont il ne connaît pas encore son fonctionnement... Forcément, n'importe qui se sentirait paumé ! Mais Avelino semble réellement ravis de faire de nouvelles rencontres ! « ... Je devrais peut-être commencer par le début ! Je m'appelle Avelino. Je viens de la région parisienne, en République Latine. »

Habillé avec ses vêtements plutôt originaux, un élément se détache du reste. Pendant à son cou, l'amulette totémique semble représenter l'oiseau du Toucan.« Et vous ? »

L'une des deux jeunes femmes porte son armure mais Avelino ne saurait dire qu'elle est sa représentation. La seconde est en vêtement civil mais dégage une force dans le regard qui mettrait à terre n'importe quelle personne passant les portes du colisée ! Cela promet d'être une journée riche et intéressante ... !

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Jeu 24 Oct 2024 - 23:37

Je ne savais pas depuis combien de temps je m'entrainais. Ma Cloth était toujours plus bas dans l'arène, à m'attendre. Mais j'avais trop besoin de me défouler. Impossible de continuer de réfléchir à la situation avec le stress et le reste qui tournait dans la tête. Et vu que ma moto ne fonctionnait pas ici, ben il ne me restait plus que l'entrainement.

Gravir les marches étaient faciles les dx premières fois mais après la trentième fois, ça piquait un peu. Mes cuisses me brûlaient, mes cheveux blonds et long me collaient au front et même ma cicatrice me piquait, chose rare.

Après un moment de course, je me rendis compte qu'il y avait une blondinette pas loin. Elle me parla mais j'étais trop occupée à dévaler les marches rapidement. Une fois en bas, je remontais près d'elle. Elle semblait contente d'avoir une autre femme comme camarade, dans les rangs de la Déesse Athéna.

-Salut ! Lançais-je en m'arrêtant à sa hauteur. Pourquoi tu portes ce truc sur ton visage ? Je venais de remarquer qu'elle avait un masque et je me demandais bien pourquoi. Si c'est a cause d'une cicatrice, faut pas t'en faire, ça rajoute souvent de l'intimidation.

Je montrais ma propre cicatrice en souriant. Il y avait quelque chose chez cette blondinette qui me disait quelque chose mais impossible de savoir où je l'avais déjà vu. J'aurais sans doute plus facile si elle ne portait pas ce truc sur le visage.

- Tu es ici depuis longtemps ? Moi je suis arrivé il y a quelques heures.

Alors que j'avais réussi à me changer les idées, parler de mon arrivée me fit y repenser. J'essais de repousser certains passages de mon entrevu avec notre Déesse. Pourquoi mon cerveau me faisait ça ? Il pouvait pas juste profiter de rencontrer une autre Sainte ?

- Tu veux t'entrainer aussi?

Puis, une voix masculine s'éleva dans le colisée. Je me tournais pour voir un type arrivé vers nous. Il semblait un peu nerveux et au vu de comment il nous avait parlé, il devait être brésilien ou un truc du genre. S'il parlait qu'en Espagnol, ça allait être bien... j'aurais du regarder plus de stupides séries culcul la praline, les novél ou un truc du genre.

L'homme pourtant parla d'une voix que je pus comprendre. Ouf, c'était déjà une bonne nouvelle ça. Et quand il se présenta, j'eu dur à ne pas rigoler.

- T'es un Parisien ? Tu n'as pas l'air si grognon que ça ! Je souris. A moins que ça ne soit que quand vous êtes en voitures sur votre périf de fou ? Je levais les yeux aux ciel. Je suis Maëlys de l'ours, dis-je en regardant mon armure dans l'arène. Et je viens de Bruxelles, enfin, originairement. Je soupirais un peu en repensant à ma ville natale. Et je suis ici depuis quelques heures, envoyé par la fondation Graad.

Je me tournais la blondinette. Etait-elle aussi originaire d'un pays de République Latine? Je regardais du coin de l'oeil le Toucan. Je réalisais que s'il était fan de foot ou trop chauvin, les débats allaient être animé.

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Lun 28 Oct 2024 - 14:27

Autre part.

Une grande inspiration. Voilà ce que fit Altia au moment de poser le pied sur l'île où se situe le Sanctuaire Sacré.

Cinq ans. Cela faisait cinq ans qu'il n'avait plus mis les pieds sur cette île, depuis son départ au moment de la sortie de la distorsion. Cinq ans qu'il n'avait tenu au courant personne de ses allés et venus au Sanctuaire. Cinq ans qu'il n'avait pas vu Ahina. Les retrouvailles promettaient d'être animés.

Après quelques heures, Altia pu enfin d'abord regagner Rodorio. Maintenant qu'il va mieux et qu'il est prêt à reprendre du service, il voulait passer une tête au service de la Fondation Graad à Rodorio pour les remercier de leur aide, lorsqu'il est venu les voir pour la première fois il y a cinq ans. Ils en profitèrent pour mettre au courant le rouquin des restrictions lié au domaine divin: les téléphones, notamment, n'y fonctionne pas. Un soupir plus tard ainsi qu'un grattage de tignasse et il acquiesça la nouvelle. Tanya allait le tuer s'il ne répondait pas à ses messages.

Mais il était temps d'avancer, et de rentrer dans le vif du sujet. Il voulait bien repousser encore un peu ce moment, mais il allait falloir y faire face et maintenant, il était prêt. Cinq ans pendant lesquels il était passé par des états d'esprit sombre. Cinq ans où il n'était présent pour personne au Sanctuaire, ça allait forcément se payer. Il ne serait même pas étonnant qu'il eut été paint comme un déserteur par Athéna, cela paraîtrait même être la logique des choses. Il allait vite le découvrir.

Altia posa son pied pour la première fois dans le Sanctuaire Sacré, cinq ans après.

D'un coup, c'est comme un premier poid qui s'envola des épaules du Saint. Il était finalement revenu, prêt à faire face aux conséquences. Le roux prit une première grande inspiration, laissant ses sens se développer et son cosmos s'écoulé comme il le faisait autrefois.

Avant d'affronter les remontrances, il eut d'abord un coup de nostalgie. Altia se dirigea donc immédiatement vers le Colisée. Il voulait absolument revoir cet endroit, avant de potentiellement ne plus pouvoir y retourner pour toujours. D'un pas rapide, il parcoura la distance qui le séparait de là où s'entraîne les Saints et les apprentis Saints. Il s'attend du coup à ce que cela soit plutôt vide, les apprentis se faisant rare, les Saints étant obligé de vivre caché. Mais lorsqu'il passa l'entrée, qu'elle ne fut pas sa surprise de le voir non pas rempli, mais au moins pas vide.

Sourire sur les lèvres, une lègère brise balayant les mèches rousses du Saint, il se pencha sur la barrière metallique installé devant l'entrée et donnant droit sur l'arène, tout en haut des tribunes. Sac à dos juché sur une épaule, sneakers blanche aux pieds, jean noir, t-shirt blanc surmonté d'une veste en cuir cintrée noire, Altia ne put s'empêcher d'être heureux de voir une nouvelle génération de Saint s'entraîné ici. Lui qui a l'époque de la Balance était responsable de l'entraînement des jeunes pousses, cela lui réchauffait le coeur de voir cet endroit perpétué la tradition.

Perdu dans ses pensées, Altia remarqua par la suite qu'il avait attiré l'attention des jeunes Saints. Dans un geste de bras qu'il voulait rassurant, il s'exprima.

Oh, je ne voulais pas dérangé. Ne vous souciez pas de moi, je ne suis qu'un simple spectateur ici !

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Spoiler:

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Lun 28 Oct 2024 - 22:00

Rencontre au colisée Face à la question de Maëlys, je retirais mon masque pour laisser apparaitre mon visage. Je laissais un sourire en coin s’étirer sur mes lèvres, observant la petite troupe qui se formait dans l’arène. J’étais montée pour m’entraîner tranquillement, mais l’endroit se remplissait vite de nouveaux visages. Il fallait croire que le Sanctuaire attirait encore quelques âmes audacieuses. Et en plus, ils semblaient tous plus atypiques les uns que les autres.

Alors que je m'approchais, la première chose qui m'accrocha fut la remarque directe de Maëlys sur mon masque, elle avait l'air aussi brute qu'un ours. Ça collait plutôt bien, vu son armure. Elle désigna fièrement sa propre cicatrice en pensant sans doute que c’était une question d'intimidation. Moi, je haussais juste un sourcil, un peu amusée par son assurance.

"Le masque, c’est pas pour cacher une cicatrice" je répondis, amusée, "c’est plus… comment dire ? Traditionnel, c'est un accesoire que je porte afin de dissimuler mes émotions, face à un adversaire, l'absence d'émotion peut intimider

Sans oublier que cela permet de cacher nos identités, comme si ça allait dissuader un ennemi de nous attaquer. J’avais appris à m’en accommoder, puis arriva un nouveau personnage arrive, Avelino. Je lui jetais un coup d’œil, curieuse. Le Chevalier du Toucan à priori, j'allais potentiellement le découvrir en tout cas. Je lui faisais un signe de la main pour le saluer, à priori il avait plus de similarité avec Maëlys étant donné la proximité de leurs nationalités. Je hochais la tête, croisant les bras et laissant mon regard se poser tour à tour sur chacun d'eux, ils étaient en pleine conversation sur le trafic parisien.

"June, chevalier de bronze du caméléon, je suis contente de te rencontrer, tu es donc toi aussi un chevalier? tu sembles avoir fait une longue route, je me trompe?"

Avelino me fixa un instant, l’air de se demander à quoi ressemblait mon armure, mais je lui fis juste un clin d'œil pour brouiller les pistes. Pourquoi répondre à toutes les questions, après tout ? Mieux valait les laisser dans le mystère. Ils allaient vite comprendre que le Caméléon n’aime pas tout dévoiler. Je jetais un coup d'œil à Maëlys, puis à l'arène. Tout ce monde-là semblait d’humeur à s’entraîner, un sourire espiègle s'étira sur mon visage.

"On dirait que nous venons de rejoindre les rangs d'Athéna quasiment en même temps, c'est l'occasion d'apprendre à se connaitre un peu plus, qu'en dites-vous? haha, mais une question m'intrigue, vous portez quelles armures? on a tendance à dire que l'armure est le reflet de notre personnalité"

Je levais les yeux vers la tribune et aperçus un homme, accoudé nonchalamment à la barrière, il portait une veste en cuir et son sac à dos. Il nous observait avec ce petit sourire qui, malgré lui, trahissait un brin de nostalgie. Je m’avançais de quelques pas, posant mes mains sur mes hanches avec un sourire en coin.

"Un simple spectateur, hein ?" Je laissais un petit rire m’échapper. "Je parie que tu n'as pas résisté à l’envie de venir te perdre un peu ici. Ce colisée attire toujours les anciens, je me trompe? à moins que tu sois toi aussi un nouveau chevalier d'Athéna? que dirais-tu de nous rejoindre?"

Je jetais un coup d'œil à mes camarades, Maëlys et Avelino qui devaient vraisemblablement se demander eux aussi qui était cet homme.

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Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Mer 30 Oct 2024 - 18:51

Rencontre dans le colisée

Ils étaient arrivés en Grèce. Empruntant divers moyens de locomotions, les voilà dans la capitale de ce pays. Errki observait cette ville silencieusement tandis qu'Annika , sa petite main serrant celle de son père, regardait tout autour d'elle avec un mélange de curiosité et d'excitation. Errki maîtrisait, de mieux en mieux, la dissimulation de son cosmos: on ne pourrait le repérer facilement. Il était comme aspiré par un endroit qu'il voyait de plus en plus en vision. Une jeune femme, avec de longs cheveux violets des yeux aussi verts que les plus belles émeraudes, semblaient l'appeler. Elle portait une longue robe blanche et ce qui s'apparentait à un sceptre. Il ne la connaissait pas, il ne l'avait jamais vu. Et pourtant, il y avait un nom qui revenait sans cesse: Athéna... Comme celle que Tulla ne cessait de vénérer...

Le Nouveau Saint d'Athéna... S'il pouvait se permettre de prétendre à ce titre pour le moment... Observait loin devant lui un horizon à la fois indéchiffrable et lisible. Il baissa la tête vers sa fille: elle se tenait sagement à ses côtés mais ne parvenait pas à dissimuler une certaine agitation typique des enfants de son âge. Tout est neuf, tout est beau, tout est matière à découvrir. Il lui envie cette innocence, tout autant qu'il cherche à la préserver.

Ce monde n'est pas un conte pour enfant: les fées ne dansent pas sur une terre peuplée de beaux arbres et de majestueux palais blanc. C'est un monde qu'il connaît bien et la parenthèse enchantée est terminée. Il le sait et elle le sait: pourtant, cette candeur est sa lumière bienfaitrice.

" Veux-tu que nous déjeunions avant de poursuivre notre chemin ? " Proposa-t-il.

Annika se gratta le menton en poussant des petits " hum"... Comme elle... Comme sa mère qui n'était pas sa mère... Elle lui ressemblait... Perdu dans ses réflexions, il ne perçut pas immédiatement le délicat tirage de la manche de son manteau: c'était Annika qui tentait d'attirer son attention.

" J'ai pas faim mais j'ai un peu soif. " Répondit-elle en souriant.

" Alors, allons chercher une bouteille d'eau fraîche. " Proposa Errki.

" Oui ! Oh oui !! " S'exclama la petite fille, toute heureuse.

Après avoir quitté la capitale, ils se dirigèrent lentement mais sûrement vers leur unique objectif: le Sanctuaire. Ils parvinrent à un village non loin du Sanctuaire. Annika commençait à fatiguer, elle avait soif et elle avait faim. Cependant, elle refusait toujours de le montrer à son Père... Son Père qui se demandait toujours s'il faisait bien de ce rendre en ce lieu " saint"... Après tout, ça n 'avait pas été à lui de devenir un Soldat d'Athéna: c'était à Tuula de l'être. Ainsi va la vie: la nature et le destin sont des adversaires bien plus puissants qu'on ne le pense. Errki parvint, grâce à la générosité de quelques habitants, à obtenir de quoi boire et manger pour sa fille. Lui n'en aurait pas besoin: il avait de la ressource, il avait vécu et connu bien pire...

Ils empruntèrent un bateau pour se rendre au Sanctuaire, qui se trouvait sur une île. Ils débarquèrent et continuèrent leurs chemins jusqu'à observer de loin un Colisée. Errki s'arrêta brusquement: il sentait des présences. Cela ne pouvait signifier qu'une chose...

" Nous sommes arrivés Annika... " Déclara-t-il en baissant la tête vers elle, souriant paisiblement.

" Ouais ! " S'exclama la Petite Fille en levant les bras.

Ils continuèrent leurs chemins: silencieusement, Errki aurait voulu manifester sa présence pour s'annoncer et pour être assuré de ne pas s'être trompé d'endroit. Hélas, à part ce que lui avait dit Tuula, il ne savait pas grand chose du Sanctuaire: moins elle en disait, mieux elle se portait et ce lieu était un paradis secret dont personne ne devait en connaître l'existence. Tout au plus, savait-il le strict minimum: Athéna, la hiérarchie de son armée et son devoir. À présent, ils entrent dans le Colisée et observent silencieusement la présence de plusieurs personnes: cette fois-ci, paisiblement, comme si on le lui avait dit, il manifesta sa présence en faisant briller temporairement son cosmos.

Que pouvaient voir les autres ? Un homme d'un certain âge, approchant la cinquantaine, vêtu d'un long manteau et d'un pantalon marron où on pouvait deviner une chemise blanche et une cravate kaki. Il avait de longs cheveux blonds attachés en une queue de cheval et ses yeux dorés, dissimulés derrière une pair de lunette, les regardaient avec respect. À ses côtés, une petite fille lui tenait la main: a peu près sept ou huit ans, des cheveux marrons qui lui retombaient au niveau de son cou, elle portait un petit haut blanc encadré par un manteau léger marron clair et une petite robe verte. Un sac attaché derrière son dos, elle jetait des regards partout, mélange d'émerveillement et de curiosité. Puis, elle se concentre et les regarde en souriant et en agitant la main pour les saluer.

Errki se rapprocha du groupe, ne pouvant s'empêcher de les observer avec l’œil du soldat qu'il était: chassez le naturel, il revient toujours au galop... Puis, lorsqu'ils sont proches d'eux, Il lâche la main d'Annika et prend un air sérieux. Annika, voyant son père agir ainsi, fait de même et...

" Bonjour à vous toutes et vous tous, mon nom est Errki..." Se présenta-t-il en mettant sa main droite sur son cœur et en inclinant doucement la tête.

" Bonjour Mesdames. Bonjour Messieurs. Je m'appelle Annika..." Se fit-elle connaître en mettant sa main gauche sur son cœur et en inclinant, elle aussi, la tête jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle s'était trompé de main.

Elle rougit légèrement, change de main et recommence à incliner doucement la tête. Cette fois-ci, elle jette un bref regard à son Père.

" Je me suis trompé Papa..." Annonça-t-elle, l'air bien ennuyé.

Errki se redressa et caressa doucement la tête de la petite fille en souriant paisiblement, se montrant doux et rassurant.

" Ce n'est pas grave ma petite... Ce n'est pas grave... " Chuchota-t-il sur un ton calme et rassurant.

Il sortit un pendentif avec la tête d'une hydre et le montra brièvement aux autres avant de le remettre sous sa chemise.

" Je suis le porteur de l'armure de bronze de l'Hydre Femelle. Je suis l'héritier de la volonté de Tuula Laitinen. Je ne pense pas m'être trompé mais pourriez-vous confirmer que je me trouve bien sur les terres de son Excellence Athéna ? " Se renseigna-t-il.

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Na&Na

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Lun 4 Nov 2024 - 14:23

Le sourire amical d’Avelino s’élargit lorsque la première chevalière à lui répondre fait une remarque sur la capacité qu’ont les citoyens d’être les meilleurs râleurs du pays, voire du monde entier ! Malgré son apparence joviale, même lui peut parfois se montrer très grognon… « Ma soeur te dirait que je ne suis pas du matin, haha ! » La présentation l’intrigue. « Enchanté, Maëlys de l’ours ! »

Alors… Les chevaliers présentent leur armure aussi ? Il n’a guère encore pris le pas par manque d’habitude. Jetant un rapide coup d'œil à son amulette totem autour du coup, il se pose bêtement la question si la présence de celui-ci suffit à signifier aux autres résidants du Sanctuaire ce qu’il est… Pour peu, avec sa capacité hallucinante de se perdre, on pourrait le prendre pour un touriste … « C’est la fondation Graad qui m’a aussi aidé à arriver jusqu’ici ! » Au moins, elles ne pourront pas se dire qu’il sort de nulle part. La seconde chevalière du nom de June se présente aussi avec le nom de son armure, le Caméléon, ce qui intrigue d’autant plus le jeune homme : « Enchanté June ! » Elle est bien plus mystérieuse que Maëlys dont les émotions sont moins dissimulées. Une technique pour tromper l’adversaire ? Bon sang, elles ont toutes les deux à leur manière l’air bien plus expérimentées que lui ! « On dirait bien oui ! Je visitais justement le Sanctuaire pour commencer à prendre mes marques et … Bon, je me suis perdu encore une fois ! »

Rosa se moque beaucoup de son grand frère dont le sens de l’orientation frôle le zéro … La suite de la remarque de June rappelle à Avelino qu’il est le seul à ne pas avoir présenter le totem autour de son cou : « L’armure reflète notre personnalité ? J’ai reçu celle du Toucan pour ma part. »

Un Toucan. Lorsqu’il était avec Ahina, cet oiseau emblématique d’Amérique du Sud est venu directement à eux, ayant probablement attendu un bon moment avant de choisir son nouveau chevalier. Que représente-t-il et qu’est-ce que ça révèle de la personnalité du jeune homme ? Ce ne sont peut-être pas des réponses très difficiles à trouver, pourtant, il ne saurait pas y répondre. D’ailleurs, il sait encore très peu de choses concernant l’armure et son fonctionnement. Il est fort probable que ses camarades sachent déjà manipuler les leurs.
Le rire de June tourné vers les tribunes fait tourner le regard d’Avelino vers un homme resté à l’écart. Un simple spectateur observant trois personnes qui se trouvent dans un endroit idéal pour s’entraîner… À en croire le calme qu’il dégage, cet homme a l’air bien plus habitué qu’eux à aller et venir dans le Sanctuaire. Une simple intuition du Toucan. Ont-ils juste de penser qu’il s'agit d’un ancien chevalier ?

Dans le doute… Vaut mieux éviter, au cas où son statut est équivalent à celui d’un Grand Pope, de le saluer familièrement, hein Ano…
« Bonjour ! Elle a raison, ne restez pas à l’écart ! »

Ce colisée a l’air d’attirer les foules parce qu’il n’est pas le seul à fouler son sol sableux. Une personne approche. Avelino ne saurait pas dire comment il l’a su avant de le voir de ses propres yeux… Encore une étrange sensation qu’il ne parvient pas encore à expliquer. L’homme semble plus âgé et marche calmement dans leur direction accompagné d’une petite fille. Elle semble assez jeune, peut-être plus que son propre petit frère Antonio. À leur approche, le chevalier du Toucan reprend un faciès naturellement amical et s’incline à son tour. « Bonjour Errki, Annika. Vous êtes bien arrivés au Sanctuaire ! »

Sur les terres de son Excellence Athéna… Il y a encore bien des éléments nouveaux qui doivent faire leur chemin dans la tête du novice. Errki semble être destiné à porter cette armure d’après ce qu’il dit, celle de l’Hydre Femelle. N’est-ce pas une créature mythologique ? Rien que le nom est assez intimidant. Toutes les armures ont l’air impressionnantes. Qu’est-ce qu’elles donnent en action ? À quoi peut bien ressembler un toucan en action, d’ailleurs … ?
« Enfin, ici spécifiquement, vous vous trouvez dans le colisée. Le Sanctuaire est un peu plus loin, par là-bas. » Avelino montre une direction d’où il est venu, alors qu’il est sorti de ce dit Sanctuaire suite à sa rencontre assez particulière avec le Grand Pope… « J’étais en train de chercher un moyen d’envoyer un mot à ma famille, parce que mon portable ne fonctionne pas lorsque je suis tombée sur Maëlys et June. »

Il ne pensait pas qu’un jour il serait obligé de passer par un autre moyen de communication pour pouvoir donner des nouvelles à sa sœur, qui doit décidément s’impatienter du manque de nouvelles de son grand dadé de frangin. En se tournant vers les filles, il se souvient que Maëlys était justement en train de s’entraîner… « J'imagine que nos armures savent faire probablement plus de choses que refléter nos personnalités ? Vous en savez peut-être plus que moi ? »

En voilà une sacrée question ! Et c’est même ce qui s’appelle se jeter tête la première une situation qui peut s’apparenter à un danger imminent. Si les entraînements en ce lieu sont aussi musclés que ceux qu’il avait chez lui en compagnie de son grand-père, ce sera une journée qu’il n’est pas prêt d’oublier !

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Sujet: Re: Rencontre dans le colisée Mar 5 Nov 2024 - 1:29

Le colissée qui était vide au début de mon entrainement se remplis rapidement. Entre la belle blonde et le Parisien, ça faisait déjà beaucoup. Je n'étais clairement pas habituée à avoir autant de monde en une seule journée, sans que cela se termine par un match de boxe.

Tout d'abord, je fus surprise de voir que June ne portais pas de marque sur son visage. Au contraire, elle était même plutôt mignonne. C'est alors qu'elle m'expliqua la raison de son masque, j'eu envie d'hausser un sourcil. Cacher ses émotions étaient facile, il suffisait que seul l'émotion de colère ou l'envie de tuer soit sur le visage. Cela marchait aussi et intimidait tout autant. Mais soit, chacun son truc après tout.

- Ok, lançais-je en souriant. Mais sincèrement, tu devrais laisser ton visage découvert, c'est mieux.

Je ne sais pas si June voulais s'entrainer aussi car Avelino, apparu près de nous, sans que je sache d'où il sortait. Ou alors il était là depuis un moment et je n'avais pas fais attention ? Il allait falloir que je travail sur cela rapidement.

Quand il annonça qu'il était Français, je n'ai pas pu résisté à le charier un peu. C'était plus fort que moi. J'avais déjà rencontré des Français et à chaque fois, je m'étais bien entendue avec eux. J'espérais que ça serait pareil avec le nouveau venu, qui se présenta comme le Saint du Toucan. Pour ma part, mon armure était clairement visible au centre de l'arène donc bon, il était impossible de la rater mais je me présentais quand même.

L'ambiance avec ses deux-là était assez agréable mine de rien. June résuma assez bien la situation. Nous étions tous arrivés il y a quelques heures et envoyé par la fondation Graad. Comme quoi, nous avions tous vraisemblablement le même passé ou du moins, beaucoup d'élément en commun. Tout les Saints étaient ils comme nous ? Une question à creuser plus tard. J'eu un petit pincement au coeur quand Avelino évoqua sa soeur. Mon propre passé me poussais à être un peu jalouse de lui et de cette relation qu'il avait avec.

Quand June évoqua le lien entre l'armure et le porteur, je jetais un oeil vers l'armure de l'ours.

- Ben je ne sais pas comment le prendre alors car mon armure est massive, résistante et semble un mur contre tout... ça voudrait dire quoi? Je levais un sourcil vers June. Avec toi, le caméléon signifie quoi? Que tu peux changer de couleur ? Une blague stupide mais j'espérais que la blondinette ne le prendrais pas mal. Et pour toi, Avelino, tu penses que ça correspond à quel trait de ta personnalité?

Mais avant que j'arrive à avoir une réponse, un nouvel arrivant pointa le bout de son nez. Un type plutôt grand, musclé, habillé avec un certain style, allant bien avec ses cheveux roux en bataille. J'aurais cru qu'il s'agissait d'un saint mais il ne dégageait pas de cosmos. Néanmoins, je me demandais s'il était réellement un simple visiteur. Mes deux nouveaux camarades l'invitèrent à venir près d'eux. June lui demanda s'il était un ancien ou un nouveau, comme eux. Et Avelino, lui fit signe de venir près d'eux.

- Ne panique pas, personne ne mord ici, lançais-je en essayant de paraitre décontracté. Qu'est-ce qui amène un voyageur par ici ? Tu veux aussi t'entrainer avec nous? Je venais de proposer a mes deux camarades de se joindre à moi pour une petite séance. Quand il s'agissait d'entrainement, j'étais au moins en terrain connu car là, je pataugeais dans le social et... j'avais très très dur.

Et alors que nous étions déjà quatre, voilà que notre nombre passait à six. Un type blond avec une barbe venait nous accoster. Et il était avec... une gamine ? Qu'est-ce qu'il foutait avec une gamine là ? Je restais sans voix. Il se présenta spontanément en nous annonçant qu'il était le Saint de l'hydre femelle et que c'était sa fille. Ok, donc les gamines étaient autorisés au Sanctuaire... Il était fou ou quoi ? Purée mais en cas de Guerre contre Hadès? On ferait quoi d'elle? Car bon, notre déesse avait clairement dit que nous allions partir à un moment où l'autre en guerre contre lui pour sauver la terre donc là, j'étais perplexe. Mais bon, je venais à peine de débarquer alors j'allais pas faire de vague.

- Salut ! Je suis Maëlys de l'ours. Je fis un signe de la tête avant de jeter un oeil de nouveau vers mon armure qui n'avait pas bougé. Et l'armure là-bas, c'est la mienne mais vu que je m'entrainais, je l'ai retirée.

Avelino indiqua au père de famille la direction du Sanctuaire, avant qu'il nous dise qu'il n'avait plus de réseau sur son téléphone et que c'est comme ça, qu'il était tombé sur June et moi.

- Ma moto non plus ne fonctionne pas. J'ai du pousser mon bébé jusqu'ici. J'haussais les épaules. J'ai l'impression que rien ne fonctionne correctement par ici.

J'espérais vraiment pouvoir refaire marcher ma moto bientôt car faire des pointes de vitesses me permettrait d'évacuer le stress. Pourquoi il y avait tant de monde ici ? J'entendis à peine Avelino parler du fait que nos armures étaient un reflet de nos personnalités, comme tantôt avec June.

- Aucune idée Avelino, je fis une petite moue. Et vous, voyageur ? Vous avez aussi une armure caché dans votre beau blouson en cuir ?

Ok donc quand j'étais stressée, je me mettais à faire des compliments à la con... je pouvais pas faire pire comme première journée au Sanctuaire. J'avais pas reconnu la déesse Athéna, manqué de respect à ma déesse devant son grand pope... manquais plus que June prenne mal ma blague de tantôt, que le rouquin soit un haut gradé alors que je venais de le draguer et que je sois nommée baby-sitter de la gamine... combo complet là...

Sujet: Re: Rencontre dans le colisée