Dans le tourbillon de marbre, pas de lézard - 2015 - Sanctuaire (Pv: Damian)
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Egil
Chevalier d'Argent du Lézard
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Sujet: Dans le tourbillon de marbre, pas de lézard - 2015 - Sanctuaire (Pv: Damian) Mar 8 Oct 2024 - 16:25
Retour dans l'histoire Printemps 2015 en Grèce, au sein de la fondation Graad, je venais à peine de recevoir mon armure d'argent, et déjà, mes pas résonnaient sur les marches sacrées du Sanctuaire. L'air était chargé était doux et ensoleillée, c'était agréable de recevoir les éclats chauds du soleil sur mon visage. C'était la première fois que j'allais fouler les marches du sanctuaire depuis mon arrivée ici.
J'étais devenu le magnifique chevalier d'argent du Lézard. Bien sûr, je ne devais ma place qu'à mes talents. Mes maîtres à la fondation Graad l'avaient vu, dès mes premiers combats, j'étais supérieur aux autres. Rien ne pouvait entraver ma route, car j'avais une certitude en tête, ma force ne faisait aucun doute.
Je pouvais apercevoir les marches du Sanctuaire qui s'étendaient devant moi comme une invitation, un tapis rouge. Athéna régnait ici, mais elle n'avait pas encore vu toute la beauté de ceux qui étaient prêts à la servir. J'allais lui montrer ce que pouvait accomplir un chevalier déterminé et dévoué à sa cause.
Je m'arrêtais un instant pour contempler mon reflet dans l'armure que je portais. Une œuvre d'art, aussi parfaite que moi. "Il est presque injuste", murmurais-je en caressant le métal, "que de simples mortels ne puissent contempler ma splendeur sans en être écrasés." Et c'était bien là tout le paradoxe, même si je jurais fidélité à Athéna, il serait difficile pour quiconque de la surpasser. Mais je pouvais être ce chevalier dont elle avait besoin.
Mes pensées furent interrompues par une ombre sur le chemin, un novice, tremblant sans doute à l'idée de gravir ces marches derrière moi. Pauvre âme. Il n'avait aucune idée de la puissance des chevaliers d'Athéna. Je ne pris même pas la peine de le saluer. Pourquoi perdre mon temps avec quelqu'un qui ne survivrait probablement pas aux souffrances des premiers combats ? La pitié n'était pas de mise dans notre monde. Seuls les plus forts méritaient de porter une armure.
En m’approchant du sommet, je serrais les poings. J’étais prêt à jurer fidélité, je m'avançais, le visage illuminé devant le temple du Bélier et ses vestiges de l'histoire. Je ressentais une forme de fierté et d'un profond respect pour cet endroit sacré qui avait traversé les temps mythologiques. Je me sentais petit, tout petit...