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 Apotelesmatika

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Damian
Chevalier d'or des Gémeaux
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Damian
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MessageSujet: Apotelesmatika   Apotelesmatika EmptyMer 13 Juil 2022 - 14:13


HRP : Vu avec Fiburce et Ahina (en qualité de référente PNJ) pour pouvoir poster plus tôt


La route n'est pas particulière simple – elle ne l'a jamais été. L'ancien prétendant au rôle de Grand Pope connaissait cette route, il ne l'a jamais oublié – même après tout ce temps. Un soupir traverse ses lèvres, alors qu'il arrive doucement dans la direction souhaitée : le plus haut sommet de la région du Sanctuaire. Qui veut aller en ces lieux ne doit jamais oublier la dangerosité du terrain. Qui veut aller en ces lieux ne doit jamais oublier, aussi, que seuls certaines personnes foulent ces pics. Il en fait partie. Un honneur à ses yeux. Honneur.

Honneur. Un mot déclamé par beaucoup. Qui a perdu de sa substance. Et qui doit être pensé. Réfléchi. Jamais Damian n'a fait grand cas de l'honneur en combat – et pourtant, on ne peut dire de lui qu'il n'est ni protocolaire, ni droit. Le mot honneur est utilisé à toutes les conversations, sans pour autant lui donner un véritable sens. Que signifie être honorable en combat ? Cela doit-il signifier de faire passer des valeurs personnelles avant le devoir ? Pour beaucoup, cette définition est juste.
Non. Je ne tuerai pas plus faible. Non. Je ne profiterai pas d'une faiblesse. Non. Je considère qu'il y a d'autres moyens. Parfois, il n'y en a pas. Bien entendu, ils demanderaient alors, mais qu'elle est la différence entre les Guerres d'Arès et celles d'Athéna. Mais là, chacun possède sa réponse. Celle de Damian ? Sa dernière rencontre avec un Berserker ne date guère d'il y a très longtemps. Des propos poussés par une folie animale, bestiale, même. Un instinct personnel. Sans doute est-ce l'une des différences.

Mais, finalement, elles sont minimes. Floues. Les frontières difficiles à définir. Et il semble nécessaire parfois de rechercher non pas dans le simple comportement des soldats de cette armée, mais de ceux qui dictent les lois – et les vieilles traditions des cités liées à ces forces. Athènes et Spartes.

Enfin arrivé à destination, le Saint de l'Autel fait légèrement craquer sa nuque. « Après tout ce temps. Tu ne changes pas. » Sa voix est un murmure, en direction de l'architecture qui domine ce territoire. Avançant doucement jusqu'aux portes, quelques mots glissent hors de ses lèvres, psaumes d'un autre âge. Avant de s'en détourner, simplement. Pour retourner au cœur du plateau rocheux. Pendant un instant, il observe. Ce ciel. Cette mer de nuage. Ces lueurs, lointaines et proches – celles du Sanctuaire, du Colisée, des Douze Maisons. Il n'avait pas encore pris le temps de faire cette ascension. Cet instant. Pour sentir, à nouveau. Tout cette globalité. S'installant tranquillement – laissant tomber un petit sac sur sa gauche – le Saint de l'Autel ferme alors tranquillement les yeux.
Lentement, une vibration d'énergie. En réponse à celle-ci, l'Armure de l'Autel se détache de l'espace dans lequel elle réside, lévitant sous sa forme totémique au-dessus de son porteur. Glissant ses mains, paumes face à face, il tourne lentement celles-ci et au rythme de mes mouvements, le miroir central de l'Armure se détache. Lentement. Pour arriver entre les doigts du Saint.

Une morsure. Un sang coule. Le sien. Au milieu de ce cercle réfléchissant. Il coule, lentement. Au rythme de psaumes – d'un autre âge, là encore. L'Armure vibre. Tout comme le cosmos du Saint, alors que son sang coule. Encore. Imprègne le miroir. Nombreuses sont les divinités qui gouvernent aux étoiles, à l'univers, à la lune, aux galaxies et à l'art de la divination. Dans ces psaumes, même les Anciens Titans sont respectés. Par leur importance dans la construction de ce monde. Ce château de cartes. Il pourrait être brisé d'un simple souffle, si les dieux décidaient de ne plus en assurer la sauvegarde. Si le Tartare venait à disparaître, les piliers abyssaux s'effondreraient. Si les divinités liés aux mers et aux océans décidaient, d'une même voix – Titan comme divinités d'autres époques, d'autres régions – d'abandonner leur palais, ces eaux viendraient briser la roche au rythme de violentes tempêtes. Un étrange château de cartes, oui … Ouvrant ses paupières, le Saint – ou plutôt Prêtre, en cet instant – observe la paroi réfléchissante du miroir, tournée vers les cieux. En cet endroit, les constellations lui apparaissent.

Que se passerait-il, si celui qui gouverne à l'architecture complexe de cette beauté céleste vient à totalement disparaître ou abandonner son rôle ? Les Constellations se briseraient-elles ? Les objets célestes viendraient-ils s'écraser sur les différentes planètes qui composent le cosmos ? Sans doute ces planètes elles-mêmes – et donc Gaïa elle-même – viendraient à perdre en stabilité.

Tout ceci est un étrange château de cartes.
Mais sans doute ne tombera-t-il pas avant plusieurs années.

Ou peut-être … Que finalement ceci n'a rien à voir avec les dieux ? Peut-être que ceci n'est qu'une vaste entité, complexe. Naturelle. Qui fonctionne avec des règles que les dieux ne dictent pas, mais qu'ils subissent aussi, par leur nature liées à ces essences. Peut-être ?
Ce n'est aucunement cette réponse qu'il cherche en cet exercice de divination. En fait. Ce n'est même pas une réponse qu'il cherche en cet instant. Car la divination n'est pas seulement comprendre l'avenir. C'est comprendre le Temps. Comme lors de son échappée de la caserne de la milice urbaine pour rejoindre un Temple d'Apollon, qui a fini en des terres inconnues, aux côtés d'un Fleuve au visage d'une enfant désabusée, désintéressée, sensible à la Haine qui l'habite. Qui habite le monde – qui l'habitait à cette époque, qui l'habite toujours. Une pensée, pour elle.

Bientôt, il ira trouver ces terres inconnues, qu'il a visité par le passé. Peut-être s'y trouvera-t-elle ?

Dans sa prière, donc, aucune divination envers la compréhension de l'avenir. Sa découverte. Mais plutôt quelque chose de singulier. Fermant alors doucement ses yeux, il laisse son esprit se glisser dans cette surface. Plonger dans ce qui semble être un lac sans fond. Le cosmos – non pas dans le sens énergie, mais bien dans cette idée d'espace. Oui. Ceci, il ne l'a pas fait depuis longtemps. Cette union entre Terre et Ciel. Ce sentiment d'exister pleinement, à travers cet ensemble. Le ressentir, à travers le corps. À travers l'âme. Au plus près de l'esprit. Entendre les chants des étoiles, autant qu'entendre la respiration de la roche. Le craquellement de cette pierre ancienne.

Aussi, comprendre ce froid. Cette partie absence. Ce vide. Prendre pleinement consciente de cette demi-vie. De cette dualité. Ne plus entendre son cœur battre comme il battait par le passé. Ne plus voir comme il pouvait admirer avant. Ouvrir. Fermer les doigts de sa main morte. Se sentir soi et … observateur de soi-même.
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Damian
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MessageSujet: Re: Apotelesmatika   Apotelesmatika EmptyMar 2 Aoû 2022 - 8:18


La respiration du Saint est tranquille. Ses paupières, fermées. Le mouvement de l'air accompagne sa concentration. Un rythme régulier. Une inspiration … L'air glisse dans ses poumons, venant les gonfler avant de nourrir son sang. Il circule. Vient abreuver ce corps. Lui fournir ce bien essentiel à tous. À travers sa concentration, il ressent ce voyage. Comme participant et observateur de celui-ci. Puis. Lentement. Le froid qui vient s'ajouter à cette danse du vivant. Qui caresse le sang. Qui caresse le souffle inspiré. Qui accompagne, cette expiration – régulière, calme. Un air plus froid. Qui porte une poussière froide lorsqu'elle entre en contact avec l'atmosphère. Doucement, donc, le Troyen ouvre les yeux.

L'armure de l'Autel lévite toujours au-dessus de lui. Le miroir continue de trôner entre ses mains. Alors que la nuit se reflète, simplement, dans sa paroi réfléchissante. Un soupir traverse lentement ses lèvres. Les doigts lâchent l'objet. Qui lentement se soulève. C'est donc ainsi. C'est donc ainsi qu'il faut maintenant vivre.
Portant ses paumes l'une face à l'autre, sa voix porte alors quelques mots. Elle roule, sous l'aspect ancien de cette langue. Elle accompagne, une lueur qui apparaît entre les mains du Saint. Lentement, de nouvelles lumières apparaissent. Autour de lui, une carte du ciel commence à se dessiner. Des liens de glace venant lentement danser depuis l'armure jusqu'à chacune de ces étoiles – non de ces constellations – avant de s'y accrocher. Dans son regard, une simple mélancolie – la sienne, qu'il conserve. Qui, pour une fois, accepte de se manifester hors de sa poitrine.

Aucun … Aucun n'a vécu ce miracle. Ils dorment. Elles dorment. Ces enfants d'une époque lointaine. Ces héros. Ces champions. Ces observateurs et témoins de temps que certains appellent mythologiques. Oui. Il est finalement le seul rescapé. Témoin de ce qu'est devenu ce monde. D'ailleurs … Lui aussi n'a guère changé – du moins, radicalement. De nouveaux visages sont apparus. De nouvelles frontières se sont dressées – vestiges de conflits et d'ingérences des civilisations les plus avancées, les plus puissantes. Mais, ce qui l'habite, ce qui l'accompagne, est-ce que cela a finalement réellement changé ? Même au fil des révolutions de cette planète, elle ne change finalement guère. A-t-il réellement eu l'idée, le souhait, que le monde des vivants soit différent au moment de son réveil ?

Sans honte, il confesse que oui.
Sans honte, il confesse que cela était stupide. Mais, sans honte, il accepte de dire qu'il a espéré.

« Un fol espoir. » Cela lui arrache un sourire. Froid. Alors que la carte stellaire s'efface peu à peu. Alors que son corps se redresse. Combien d'heures se sont écoulées ? Son regard se pose sur le ciel. Sur cette lune. Sur ces étoiles. Cette toile infinie, capable de définir l'espace et le temps pour celui qui sait lire. Qui sait se placer. Qui sait comprendre. Le jeu de la lumière. Le jeu des ombres. Qu'il fini par observer. Autant de temps, hein. Haussant un peu les épaules, Damian commence à approcher du bord de cette montagne.

Toi aussi, finalement … Tu ne change pas réellement.

Le Troyen s'arrête. Alors qu'il observe le sol. Alors que les mots s'inscrivent dans son esprit, portés par une voix silencieuse. Les ombres bougent légèrement, alors qu'un bruit feutré résonne dans cette ambiance. Derrière lui se dresse sa propre armure. Portée par un fantôme sans visage. Qui observe. Qui fixe. L'Autel – l'armure – est là, debout. Derrière l'Autel – le porteur –, lui aussi debout. Qui se tourne. Pour observer. Cette silhouette sans traits. Ce vide étoilé qui observe.
Un instant, il pense à ce dont il a été témoin. Les Cuirasses, traversées par une pulsion de vie. Par une palpitation d'existence mouvante. Un instant, il pense que cette affliction a touché son armure suite à son combat contre la Bête. Mais cette pensée fini par disparaître, lorsqu'il ressent dans cette Armure, le fragment d'une énergie cosmique jusque là disparue. Le souvenir d'une autre époque.

Tu es toujours aussi désespérant.

Les mots continuent d'apparaître dans son esprit. Alors que l'Armure ne bouge pas. Alors que le fantôme reste calme. Éthéré. Et Damian continue de regarder. Surpris. Par ce phénomène. Un frisson traverse son dos. Alors qu'il croit ressentir quelque chose réagir. Dans les tréfonds de son corps, de son âme. Comme un chant qui résonne. Lointain. Une musique à corde. Antique. Puis. Un mouvement. De la part de l'Armure. Qui avance, tout en s'observant pendant un court instant. Comme si le fantôme se redécouvrait – et sans doute n'apprécie-t-il pas ce qu'il observe. Combien d'années se sont écoulées depuis qu'il n'a plus porté d'armure ? Combien d'années se sont écoulées depuis qu'il ne foule plus cette terre ? Ce sol ?

J'imagine que si je suis là … C'est que j'ai encore quelque chose à transmettre … ? Cette fois … la voix semble moins intrusive. Un murmure, qui résonne. Sans pour autant se faire entendre. Mais au moins les mots ne sont plus marqués à même son esprit … Au moins … Peut-il affirmer que c'est bien lui. Son souvenir. Face à lui. Qui emprunte cette armure – comme si elle continuait de lui obéir.
L'Autel – l'Armure portée par ce fantôme sans visage – avance une dernière fois … Avant de tendre la main. « Attendez … » Lui aussi, tente de tendre sa main. Comme pour approcher de quelques pas. À son premier mouvement, une bourrasque se manifeste.

Il tente. D'avancer. Un pas … Avant de sentir son corps être soulevé. Il accompagne le vent levé. Qui le guide non pas très loin. Mais dans le vide.
Car c'est bien la chute la plus longue de toute son existence qui semble commencer, en cet instant. Alors qu'il observe ultimement ce fantôme en armure – tandis que la mer de nuages l'avale.

Tu ne changes vraiment pas. Apprenti.
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