Dikaio Kajiya - Légion des dactyles (jade)

Dikaio Kajiya

« Shintoisme »

   

J'ai beaucoup de mal à parler de moi. D'ailleurs je pense que la meilleure chose à faire est de se présenter, je me nomme Dikaio Kajiya, pour les plus linguistes d'entre vous, vous aurez sans doute remarqué que je suis d'origine gréco-japonaise.

Ma mère est arrivée sur notre île en 1735, elle était, fait rare pour l'époque juriste, éprise de justice elle accompagnait un navire de commerce afin de vérifier la validité des contrats qui seront conclus.
Hélas pour elle, son voyage fut mis à mal par une tempête qui précipita le navire la transportant avec ses compagnons.

Le bateau fut naufrage, aux abords des îles d'Innoshima, plus précisément aux abords d'un petit village peut encore touché par l'ère moderne qui soufflait doucement au Japon. Vous vous en doutez, il s'agissait du village de mon père, il était et est encore le forgeron de celui-ci. Ancien ashigaru, il est apprécié tant par les gens du peuple que par les nobles.

Je ne saurais réellement-vous conter, comment mes parents commencèrent à se fréquenter mais leur amour ne fait aucun doute à mes yeux. Tant et s'y bien que je naquisse un an après la grande famine de 1740 qui toucha lourdement mon pays natal.

Elevée de manière de manière peu orthodoxe, je m'amusais souvent follement à jouer au soldat avec le naginata de mon père, il faut dire que le village ayant subi de lourdes pertes suite à la famine, les parents choyaient leurs progénitures qui avaient survécus après cette terrible affliction.

Ma mère aimait aussi me parler des très puissants kami (les titans) qui sur sa terre natale avait régner et selon injustement enfermés par leurs propres enfants du fait de leur incompréhension. Elle m'expliquait régulièrement que ma tante Kanona œuvrait pour que ceux-ci soient réhabilités.
Toute ses histoires me donnèrent l'envie de voir son pays, de comprendre mieux mes racines maternelles mais j'étais à l’époque encore trop jeune.

Tout bascula, il y a environ 6 mois, un énorme tsunami frappa mon village ; j'avais bien ressenti une perturbation dans le chi (au fait, ma mère appelait ça cosmos, mais qu'importe le nom) mais je ne pus rien faire.
Mon père et ma mère essayèrent de sauver le plus de gens possibles mais la vague était trop forte, je dirais même surnaturelle. Ma mère décéda lors de ce tragique événement.
Après les rites appropriés, j’implorais mon père de me laisser rencontrer ma tante afin qu’elle soit au courant de la mort de sa sœur. Celui-ci bien que fort peiné accepta ma requête et ses ainsi que commença mon voyage vers mon destin.

Vous voulez en savoir plus, et bien cela devra attendre un peu car je suis maintenant fatiguée d’avoir tant parlé mais je continuerai à vous raconter cela demain.

MES INFOS +

Souvent pleine d’entrain Dikaio est parfois sujette à des moments plus mélancoloiques mais en tout cas rien ne l’empêche d’accomplir ce qu’elle croit être juste.  Par contre, il parait qu’elle serait non la fille d’un simple forgeron mais celle d’un samurai et qu’elle serait fiancée sans le savoir à un noble influent du Japon, mais ce n’est qu’une rumeur, non ?