«Le changement arrive dans le monde. Beaucoup ont peur du changement et le combattront avec chaque fibre de leur être. Mais parfois, le changement est ce dont ils ont le plus besoin. Parfois, le changement est ce qui les libère. "
Née en 1734, l'année ou l'Ukraine fut annexé de façon définitive à l'empire Russe. Je suis donc née Ukrainienne, mais j'ai reçu une éducation somme toute particulière. Inutile de vous mentir sur un quelconque souvenir des mes parents ou même de ma famille biologique, je n'en ait pas. Mes parents, sont mort de famine, après que l'Ukraine ait été annexé à la Russie. Et dans un hiver glacial que seule la Sibérie octroie, dans une cabane d'infortune. Mes cris de nourrissons ont alerter ce qui aller devenir ma mère adoptive. Mes premiers souvenirs, me limbe de sentiments affectueux à l'égard de la femme qui ma recueilli. J'eusse reçu, une éducation à l'écart de toute civilisation, et ce mode de vie eusse pour effet, de me voir attribuer, et ma mère. Bon nombre de qualificatif, une sorcière de la nature, ved'ma, sorceleuse, Roussalka ... Toute mon enfance fut joncher de petit conflit avec les rares colonies juxtaposant la forêt qui me vu grandir. Tous et toutes me voyant comme une paria, un monstre, alors qu'il n'était rien de tout cela.
Flemeth, le nom de ma mère adoptive, m'a instillé une méfiance à l'égard des Russes, m'interdisant strictement de m'aventurer dans les colonies. En tant que tel, j'ai longtemps cherchait du réconfort parmi la nature et les animaux des plaines Ukrainiennes. Et ayant appris à les contrôler sur de courtes distances par mon esprit. La forme que j'affectionnait et le corbeau. Un animal répandu un peu partout et qui passe inaperçu. Lorsque j'eusse atteint un âge suffisant, j'aidais occasionnellement ma mère adoptive et le reste des colonies Ukrainiennes à éliminer les menaces qui pèsent sur eux. Cela m'arranger bien, car j'étoffais mes propres enseignements avec Flemeth et je pouvais gagner mon contrôle sur les animaux.
Grâce aux corbeaux, je voyageais plus loin, toujours plus. Ne bougeant pas d'un iota de ma forêt, j'avais une connaissance géographique sans pareil de la Sibérie orientale. En esprit de la forêt, j'avais atteint une quintessence dans le lien mental avec les corbeaux. Et lorsque mes pouvoirs se sont réellement manifester, j'ai ressenti le besoin de découvrir le monde, autrement que par la projection mental par mes corbeaux. En 1752, je me décida donc de m'immiscer dans les ultimes frontières de cette Sibérie orientale. Les conditions de vie y sont extrême, aucune vie, qu'elle soit végétale ou animal, ou alors, en trop peu nombre. Jusqu'à finalement trouver un peuple en nombre pas très important, mais à l'importance capital : Blue Graad.
Des semaines durant à voyager, j'avais besoin d'un certain repos et réconfort. Que se soit pour me réchauffer, que pour tout simplement me nourrir. Réticente de nature, je n'eusse besoin que de quelques petits jours pour me décider à aller à l'encontre des habitants de Blue Graad. Les civils, y compris les gardes usèrent de méfiance à mon égard, quant à moi, j'avais jauger à minima leurs comportement pour me décider ou pas, à aller à leurs rencontre. Et ce qui devait-être qu'une étape à mon voyage devenu comme un nouveau foyer.
Autrefois protéger par Flemeth, je suis à présent protéger par les guerriers de Blue Graad portant des protections ressemblant à des Cloths. M'étant habituer à une vie beaucoup plus facile que ce que j'ai toujours connu, j'eusse tout le temps d'arpenter la bibliothèque immense qui se situe dans le centre de Blue Graad. Elle contient un nombre incroyable d'ouvrages réunissant les connaissances du monde depuis les temps anciens. Rapidement au fait de la mythologie Grec. Mes connaissances et mon intérêt pour la cause des guerriers de Blue Graad, m'ont permise au bout de deux années à vivre dans cette cité, de débuter un entrainement avec les Blue Warriors. J'étais au fait de certaines choses, un petit groupe de Saints se vit autrefois confier la garde de l'âme de Poséidon suite à sa défaite lors de la première Guerre Sainte. Et ces hommes choisirent de s'établir ici-même, où ils fondèrent une petite nation nommée Blue Graad. Et ce sont leurs descendant que je côtoie.
Cet entrainement d'abord rudimentaire auprès des guerriers, gagna rapidement en intérêt. Flemeth m'avait permise d'ouvrir mon esprit, bien au-delà de ce que les humains font habituellement. Et mon entrainement à Blue Graad ne fit qu'accentuer mes compétences martiales, mais surtout de l'esprit. Reconnu finalement comme l'égale, ou presque des guerriers de Blue Graad, je me suis pour autant refuser à porter les même armure. Je ne m'en sentais pas encore pleinement digne. Il y a des hommes et ou des femmes qui luttent contre le destin, et pourtant n'atteignent qu'une tombe précoce. Il y a ceux et celles qui fuient le destin, pour le faire avaler tout entier. Et il y a en finalité, ceux et celles qui embrassent le destin et ne montrent pas leur peur. Ce sont eux qui changent le monde pour toujours. Et intérieurement, j'avais encore une sorte de peur, une crainte du monde des hommes.
Et dans une nouvelle maitrise de mon pouvoir, de mon cosmos selon les Blue Warriors. Je me décida, pendant de longs mois, à arpenter le monde, telle une ombre. Décidée à devenir bien plus qu'une guerrière de Blue Graad, je prie la décision de partir vers le sud, là ou la nature foisonne. Du fait que je puisse maitriser le Sixième Sens, je pût utiliser les animaux pour communiquer avec les gens mais aussi, parfaire d'autre technique. Et en l'année 1756, mon cosmos ayant proliférée grâce à une utilisation accrue, je décide de revenir à Blue Graad, désireuse de confronter mes progrès à l'élite des guerriers de cette cité.
Au sein de cette citée, loin de l'agitation des grandes villes, j'ai trouvé la paix et la sérénité. Et dans cette sérénité, j'entendais comme un appel. Une voix intérieur que je ne savais pas décrire à cette époque. J'effectua donc quelque mission, jusqu'à être un jour. Désignée pour assistée Alexer, le leader des Blue Warriros. Dans le but d'évaluer la nécessité d'une marche pour mettre fin à des agissements apparentées à des monstres. Nous nous dirigions des jours durant, dans la baie d'Avatcha, au sud de la péninsule du Kamtchatka. Des colonies humaines auraient fait part de géants ayant surgi de volcans en éruptions, d'autres auraient évoquer des titans. Quoiqu'il en soit, nous devons vérifier la teneur de ses rumeurs.
Et après de minutieuses investigations, nous nous rendîmes compte, qu'après avoir arpenté de village joncher par des gravats de pierres et de morceaux de corps pourrissant au gré du vent, que les rumeurs peuvent avoir été fonder. Une longue série de péripéties nous obligea, moi et Alexer, à devoir éclaircir avec exactitude, la cause de ses méfaits. Et c'est au gré de nos recherches, que nous fîmes confronter à notre antagoniste. Un géant de huit mètre, voir plus, si grand qu'il couvre les étoiles, apparaît avec une voix épaisse. La luminosité de son armure lourde, avec des clous exposés sur la surface, symbolise clairement sa nature agressive. Sous le casque à cornes, la créature nous faisait face avec un sourire malicieux. Vêtus par de simples armures, nous devions, moie et Alexer, user au maximum de nos compétences. Mais celles-ci finirent par s'exposer à la force, vitesse et à l'endurance sans pareil du colosse.
Le combat déjà déloyal prie une autre tourneur, lorsque d'une main de fer, le colosse écrasa la partie inférieure d'Alexer, et de son autre main, m'envoya telle une gifle, valdinguer à plusieurs mètres en arrière. Complètement grogi n'est pas encore consciente qu'Alexer venait de mourir, sous les assauts du géant. J'alète, comme pour reprendre un tant soit peu mon souffle. Dos au sol, mon regard balaie le ciel, sans raison apparente. Finalement, le Croisement des corbeaux, volant dans le ciel, me ramène un peu à une réalité morbide. La suite du combat, bien que me corps n'en a qu'aucun souvenir, mis à part un foudroiement à la vue des corbeaux. Mon esprit, lui, se rappelle de la suite comme d'un rêve, une illusion, ou d'une réalité alternative. Je me vois, vêtu d'une armure sacré, celle du chevalier d'argent du corbeau, que j'avais aperçu dans les ouvrages de la bibliothèque de Blue Graad, et du colosse mort, tout près de moi.
Athéna m'avait-elle jugé digne d'être sa protectrice ? Ou est-ce une autre signification ?
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