[Mission] Les hymnes de l'Apocalypse (Azra&Phobos)

Parfois Azra se demandait si elle avait réellement changer de vie. D'existence. De mode. Car là alors qu'elle arpentait les plaines du vieux continent - Afrique son cerveau rappela narquoisement - elle ne sentait pas tant de différence de quand elle courait sur les plaines Ottomane. Échappant à un groupe mieux armés. Combattant des adversaires usant d'attaques-éclairs.
Bref.
Jamais, au grand jamais, elle ne pensait qu'en rejoignant les Berserker d'Arés (avait-elle réellement rejoint Arés et les siens ou bien vendait-elle ses compétences et présence au Dieu de la Guerre au prix de sa sécurité ? La question la hantait) elle devrait user de nouveaux de ses anciennes aptitudes. De vieux contacts. D'alliés perdus. D'ennemis sauvages et vieillissant.

Tout ça pour un cheval.

Enfin... Correction. Pas un simple cheval. Si ce n'était que ça, un tour en Mongolie aurait résolut l'affaire plus vite que Aria ne peut manger de petit gâteaux fait par Igor. Mais elle digresse mentalement - encore une mauvaise habitude. Dans tous les cas, comme elle le pensait, il ne s'agissait pas d'un simple cheval. Cela aurait été trop simple, trop amusant. Non.
Il s'agissait de la monture d'un des Quatre Cavalier de l'Apocalypse.
Rien que ça oui. Comme les Cuirasses et les Dieux certaines "entités" liés s'éveillaient aussi. Parfois avant leur Cuirasse. Parfois après. Parfois en même temps. Rien n'était moins sur. Mais dans tous les cas des quatre montures existante on lui avait demander de retrouver probablement celle avec qui elle avait le moins d'affinité.

Le Cheval Blanc. Monture de la Conquête.

Pourquoi elle ? Pourquoi la Conquête ? Elle l'ignorait. Peut-être s'agissait-il du dernier cheval manquant. Peut-être était-ce une façon de la tester. Peut-être était-ce simplement pour la voir échouer. Elle n'en savait rien. Elle n'avait pas besoin de le savoir. Son employé, le Seigneur Phobos - et elle ne s'était pas attendue à cette particulière apparence - lui avait donner un Ordre.
Elle n'étais pas assez folle pour refuser telle injonction.
De fait la Serpentaire Noire à passée le peu de temps qu'elle avait dans une journée à faire des recherches sur ce qu'elle devait chercher. Tombant à genou plus souvent que de raison en présence de grade supérieur. Demandant, quémandant accès à tel ou ou tel pièce contenant un bout d'information dont elle aurait besoin. A des récit d'antan parlant plus du Cheval en question.

Et ça ce n'était que au Royaume de la Guerre.

D'aucun dirait que chercher le canasson de la Conquête non loin du territoire de la Guerre serait facile. Ces gens sont des imbéciles. Elle aura passée un temps considérable à fouiller, chercher, envoyer des agents - civils bien sur - au quatre coin du Royaume pour trouver la moindre information sur un "Cheval Blanc".
Ce fut sa première erreur.
Des chevaux blanc ? Cela existe par paquet de cent. Et examiner chaque cheval un par un lui prendrait plus de vies qu'elle n'en possédait. Sans parler d'épuiser la patience du Dieu lui ayant donner son ordre. Du coup elle dut annuler sa demande de lui ramener la localisation de tout cheval blanc qu'ils croiseraient. Elle n'avait pas réfléchit. Elle avait agis, stupidement (elle est la première à le dire). Mais en se calmement et en refocalisant ses habitudes d'antan avec ses aptitudes actuelles...

Disons que les choses allaient aller mieux.

Et c'est ainsi que la Serpentaire Noire prit le temps de réunir ses informations. Elle ne cherchait pas n'importe quel canasson de course. Elle cherchait la monture, ou future monture, du Cavalier de l'Apocalypse de la Conquête. Elle avait obtenue les renseignements nécessaire. Le lore nécessaire. Le folklore important.
Mais elle ne l'avait pas utiliser intelligemment.
Dans chaque histoire, chaque lore, chaque folklore, les Cavaliers et leur montures arrivaient en même temps. Mais les temps actuels étaient trouble, chaotiques, incertain. Jamais autant de divinités ne foulaient autant le sol en même temps... Et cela avait visiblement eut un impact certains.

Alors elle a dut reprendre tout depuis le début.

Premièrement elle étenda sa recherche. Allant au delà du territoire contrôlé par Arés. Allant au delà des frontières, des pays. Notant chaque informations, chaque troupeau, chaque détails sur une large carte. Ciblant, affinant. Déterminée à trouver le point qui lui permettrait de dire "ce cheval est la future monture du cavalier de la Conquête".
Alors elle devais chercher autant avec les récits du monde qu'avec le Cosmos.

Et sa détermination fut, plus ou moins, récompensée.

Après un temps indéterminable elle avait une piste solide. Sur les terres du vieux continent (Afrique, lui rappela une fois encore son cerveau) se trouvait une rumeur. Une légende de guerriers tribal conquérant. Rien d'étonnant dans ce pays remplit de tribus guerrière plus ou moins puissante... Mais ce qui revenait souvent dans ce récit était la présence d'un cheval blanc. Monture des chefs guerriers allant conquérir les tribu annexe.
Et souvent ce cheval disparaissait et la tribu venait à perdre jusqu'à disparaître.
Mais jamais ce canasson ne disparaissait. Toujours ils réapparaissait. Généralement quand un guerrier avait besoin de gagner. De vaincre. Comme si le Cosmos du Cavalier de la Conquête s'infusait a travers ces chairs mortelles pour les aider dans leur désirs de guerre et de victoire.

Et c'est pour cela qu'elle était désormais à arpenter les plaines de ce pays. Ayant relayer les informations à son Seigneur. Déterminée à réussir cette mission comme elle réussit ses contrats.

Attendant ses ordres.

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Armure du Serpentaire Noir

Spoiler:

Le temps presse, plus ce maudit cheval restait en liberté, plus les conséquences sur le monde ne pouvaient être désastreuses. Une monture sans son cavalier pouvait faire des dégâts et il serait dommage que cela affecte les territoires des Berserkirs. Vous vous souvenez de la grande épidémie de peste ? Exactement, on avait égaré le maudit cheval du cavalier pâle. Il serait dommage d’avoir d’autres problèmes sur le monde en ce moment par la faute du clan d’Arès. Ou alors contrôlé ce problème pour en faire un avantage et pour cela, il faut vite découvrir le canasson blanc.

Tu as donné les premières recherches à la petite serpentaire noire qui vient de rejoindre le rang. Pourquoi tu as été moins méprisant avec cette petite que l’ancien chevalier d’or de la vierge. Elle a juste réussi à te faire une meilleure impression que lui. Après tout Athéna et Arès sont les deux faces de la même pièce de la guerre. Et par moment des brebis s’égarent de chemin et pensent trouver la rédemption dans les bras de la Sagesse. Sauf que ces discours ne sont finalement qu’hypocrisie. Ceux qui finissent par ouvrir les yeux se retrouvent souvent chez Hadès ou Arès. Tu as entendu dire que certains étaient même passés chez Poséidon. La rivalité entre Athéna et le dieu de la mer est bien connu de tous, rien d’étonnant qu’ils se piquent leur chevalier entre eux. Finalement c’est un peu le Mercato des chevaliers.

Ainsi l’affreuse monture était en Afrique semble-t-il a prêté sa « force » a des guerriers pour mieux conquérir les autres clans. Pour l’instant, rien de dramatique à première vue. Aisément tu pourrais mettre à genou chaque tribu pour retrouver le cheval, mais cela prendrait beaucoup trop de temps. Et malgré ton immortalité, du temps, tu n’en disposes pas assez en ce moment. Il faut faire vite.

Tu apparais au côté du petit serpent, la toisant de toute ta hauteur divine. Ta main passe dans ces longs cheveux noirs, et tu scrutes son visage, sans un mot. Elle est moins vilaine que dans tes souvenirs, passable pour un amuse-gueule, pour plus tard, car le canasson est la priorité.

"Alors la suite ?"

Tu aimes laisser tes hommes prendre les commandes, tu peux ainsi voir leur plein potentiel, ainsi, si une erreur est faite, tu n’en es pas le responsable.

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"These violent delights have violent ends"

[Mission] Les hymnes de l'Apocalypse (Azra&Phobos) Signph10

[Mission] Les hymnes de l'Apocalypse (Azra&Phobos) Banare11

Ne pas frisonner. Ne pas trembler. Ne pas reculer. Habituellement ces conseils sont, relativement, facile à suivre. Même face à des adversaires plus fort qu'elle, elle sait combattre et usée de sa stratégie pour s'en sortie. De son bagou pour endormir ou, tout simplement, de sa lâcheté pour vaincre sans gagner.
Mais c'est plus délicat à faire face au Dieu de la Peur.
Encore maintenant elle est perturbée par la différence entre son apparence et sa nature. La forme charnelle semble si... Douce. D'apparence. Mais ses gestes. Ses mots. Son aura ne laisse aucun doute quant à sa nature profonde.

Il est Phobos. Dieu de la Peur.

Alors immobile devant lui, elle se laisse caressée comme le jouet que tous les mortels sont pour les Dieux. Forcée d'avoir dut prendre soin de son apparence. Ses cheveux, habituellement laisser à l'abandon, ayant été shampooignée et coiffés. Sa peau rendue moins sèche.
Le Dieu Phobos aime ses poupées propres et "belle".
Elle n'est pourtant pas belle mais tant que sa nature et apparence arrivent à plaire au goûts du Seigneur de la Peur alors elle se contentera de suivre les ordres et les instructions demandés sans proférer le moindre mot.

Et un ordre c'était.

La phrase du Seigneur Phobos n'était pourtant pas dure. Elle n'était pas violente. Ni stricte. Et pourtant Azra put sentir tout le poids de cette commande. Le Seigneur Phobos ne demandait pas. Il exigeait. Et la réponse qu'elle allait lui fournir avait intérêt à avoir son intérêt et ne pas lui faire perdre son temps.
Il y avait longtemps que Azra ne s'était pas sentie autant en danger de mort.
Lentement mais avec détermination, la Serpentaire Noire pose lentement son genou à terre. Démasquée - une préférence du Seigneur Phobos - et ses cheveux noir tombant en cascade sur son dos et autour d'elle. Tête baissé. Elle déglutit. Une fois. Deux fois.

"Seigneur Phobos. Des renseignements obtenus, Conquête semble disparaître aussitôt après qu'un "chef" finit de perdre ses désirs de conquêtes et se satisfait de sa place et de son territoire." Une information qui l'avait surprise... Alors que cela n'aurait pas dut. Conquêtes aimait les conflits. Si vous deveniez paresseux vous perdez alors tout son intérêt. "Nous pourrions attendre qu'une nouvelle tribu ait des désirs de conquête assez grande pour le faire réapparaître... Ou le provoquer."

C'était le moment. Présenter son idée, son plan. Conquête, sans son cavalier, avait la désagréable habitude de disparaître du Cosmos sans vrai "défi". Du coup le retrouver était toujours... Délicat. Bien sur avec de la patience c'était possible mais...

"Créer un conquérant parmi les tribus locales Seigneur Phobos. J'ai déjà déterminé trois tribus... Potentielles." Potentielles oui... Simplement car en suivant l'ordre des conquêtes, des batailles, de défis et autres victoires et défaites il était "probable" qu'un conquérant émerge de l'une de ces régions. Probable mais pas certain. Donc il valait mieux créer ce conquérant. Ce futur "cavalier" pour Conquête. "Il suffirait de choisir le chef d'une de ses tribu et, accepter mes excuses pour mon arrogance Seigneur Phobos, l'infuser d'une minuscule part de votre puissance divine pour lui faire croire "invincible" et destiné à vaincre." C'était le moment... Si jamais son idée offensait le Seigneur Phobos alors sa tête roulerait au sol avant que le pays ne devienne rouge du sang de ces tribus. "Et... Pendant ce temps là... Créer des conflits aux frontières de la tribu que l'on aura choisit. Pour accélérer le processus de bataille. De conquêtes. De victoire."

Sa gorge était sèche. Sa transpiration coulait au sol dans un mélange de peur primale et de détermination.

"Bien sur une fois Conquête trouver... Alors il ne me suffiras que de tuer ce chef de guerre pour ensuite vous présenter Conquête. Nul doute que votre Cosmos éveilleras le sien encore à moitié endormis Seigneur Phobos."

Son plan était détailler. Si le Seigneur Phobos refusait, et qu'elle ne mourrait pas pour son affront, alors elle devrait passer au plan B. Probablement plus simple. Mais dont la réussite était réellement incertaine.

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Armure du Serpentaire Noir

Spoiler:

Elle semble plus maligne qu’elle n’en a l’air. Démaquée, tu l’écoutes, tu avais pensé quelques choses de plus basique, mais ce côté jeu de guerre, te plait énormément. Devant ce plan, tu la trouve un peu plus désirable. Tu saisi son masque, symbole du sanctuaire, de cette détestable Athéna pour mieux humilier les femmes de ton point de vue.

Tu me montres ton visage, je dois t’épouser ou tu dois me tuer ?

Tu en ferras bien un petit encas, de début d’orgie pour t’ouvrir la faim. A voir si elle est capable de subir tes désirs et tes travers. Tu tiens le masque dans le creux de ta main, et le brise en mille morceaux.

Ne te caches plus jamais

Le ton de ta voix est beaucoup plus sec et dur, elle porte déjà un totem de la lignée d’Athéna, il est ordre de question de subir les frasques débiles de ta tante. Ton doigt caresse sa joue, comme pour lui montrer qu’elle ne doit pas avoir honte de sa condition. Même si tu méprises encore les armures noires. Tu tournes autour d’elle. Tes doigts se posent sur ses épaules.

Les hommes sont faibles, leur donner un peu de ma divine personne c’est trop d’honneur. En revanche, il est facile de gonflé l’orgueil d’un homme.

La flatterie est la même arme. Ajoutez cela quelques conflits naissants, même si tu ne retrouves pas le canasson, le jeu en vaut la chandelle. Il faut commencer par créer des tensions. Tes bras entourent le corps frêle de la jeune femme, tu sens la fragilité de l’humanité à travers elle et ton souffle chaud, lorsque tu parles, frôle la peau fine de son cou. Profites tu de cette proximité pour mieux découvrir ces courbes nul ne le sait.

Commençons la partie

Et vous vous retrouvez nous loin d’un puits, lieu de rencontre hautement stratégique dans ces contrées. Par un sort d’illusion qui berne le commun des mortels, vous apparaissez aux yeux des habitants de cette région comme des locaux, mais nullement attachée à une tribu. Ainsi vous êtes « les autres ». Ceux qui ne sont pas comme vous, et sans connaitre, vous avez peur. Cette peau ébène est charmante, tu devrais te déguiser plus souvent. Il est temps de jouer.

Pour trouver un chef, il faut insuffler la peur dans le cœur des foules

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"These violent delights have violent ends"

[Mission] Les hymnes de l'Apocalypse (Azra&Phobos) Signph10

Comprendre les Dieux n'a jamais été quelque chose qu'Azra ait jamais sut faire. Elle doutais, d'ailleurs, que quiconque puisse comprendre ces être aux pouvoirs cosmique invincible et aux temps éternel. Pourtant certains y arrivaient... Enfin en tout cas ils semblaient plus en écho, en relation, avec les désirs, les natures des Dieux qu'ils servaient.
Elle l'avait vu souvent au Sanctuaire.
Mais elle ? La mercenaire ? La renégat ? Elle ne comprenait pas les Dieux. Elle ne cherchait pas non plus à les comprendre mais elle s'était forcée. D'abord avec Athéna. Ensuite avec Arés et maintenant avec Phobos. Et à chaque fois elle semblait avoir deux univers alternatif de retard sur eux.

Comme maintenant.

Son masque, seul vrai reliquat de sa vie au Sanctuaire, glissa de ses doigts pour que Phobos puisse le prendre. Clignante des yeux de curiosité alors qu'elle observait le Seigneur Phobos observer son masque. Se demandant si elle (il) voyait quelque chose qu'elle-même la Serpentaire ignorait. Ou si bien il (elle) envisageait autre chose.
Elle ne s'attendait néanmoins pas à la remarque du Dieu.
Etait-ce une plaisanterie ? Des propos sérieux ? Une insulte aux enseignements du Sanctuaire ? Autre chose ? Azra était complètement perdue face aux multiples possibilités. Et un peu surprise - bien qu'elle n'aurait pas dut l'être - que le Seigneur Phobos sache aussi cette règle si... Absurde du Sanctuaire et d'Athéna.

"Je... N'ai pas de bonnes réponses à offrir Seigneur Phobos." La vérité était, parfois, la meilleure des solutions. "Je n'ai pas la prétention d'avoir la moindre possibilité d'attenter à votre existence charnelle... Et quant à la seconde règle... Hrm..." C'était rare. Mais il arrivait aussi à la Serpentaire Noire d'être gênée. "Il me faudrait alors épouser la moitié de la Grèce si je suivait cette loi."

Le Seigneur Phobos avait décidé, clairement, de jouer avec elle. Ou d'essayer de la mettre le plus mal à l'aise possible... Dans tous les cas c'est avec une certaine anticipation que la mercenaire laissera sa peau malmené par des années de vie en extérieur être caressée. De sentir le corps étranger dans lequel repose le Dieu glisser dans son dos.
Avant de se figée de terreur à ses mots.
Était-ce le moment ? Venait-elle d'outrepasser son rang en proposant d'user de l'énergie divine du Seigneur Phobos ? Allait-il arracher son cœur de son dos ? L'esprit de la Serpentaire allait dans toutes les directions sinistre alors qu'elle écoutait les mots du Seigneur. Laissant son corps devenir le jouet du Dieu tandis que son esprit analysait. Habituée à cela. Laissant son simple enveloppe charnelle être utilisée comme elle dut le faire souvent. Replaçait les pièces du puzzle. Ajustait ses idées.

Elle n'allait pas mourir de suite visiblement.

L'idée de jeu de guerre semblait plaire au Seigneur Phobos. User de ses pouvoirs pour l'accomplir... Nettement moins. Problématique mais ajustable. Et alors que son corps était explorer, envelopper par le dieu de la Peur, elle ajustait ses plans pour y mettre ces nouvelles informations. Ces nouvelles données.

"J'enteeeeeeends !" C'était rare. Très... Mais voilà que la Serpentaire rougissait. Elle était habituée à utilisée son corps. De par son passé et ensuite lors de son exploration solitaire du monde... Malgré tout cela ne l'avait pas préparer à sentir le souffle chaud du corps physique du Dieu de la Peur. "Hrmpf... J-J'entends bien Seigneur Phobos."

Elle rougissait. Était surprise par l'attitude du Seigneur Phobos - bien qu'elle ne devrait pas si elle croyait les rumeurs - et, surtout, n'étais plus habituée à ce que son corps soit... Utilisé ainsi. Néanmoins les ordres du Dieu de la Peur était clair. Et ses gestes semblaient aller en concordance avec ses mots.
Elle ne devait plus se cachée.
Exhalante lentement. Une fois. Deux fois. Se laissant aller dans l'enlacement sombre du Dieu de la Peur. Ajustant son souffle au sien pour rendre cette étreinte unique pour la renégate, la Serpentaire Noir se mit alors à s'éxilée dans son propre esprit. Laissant le pouvoir du Dieu de la Peur l'enveloppée, fermant une partie de ses sens pour en éveiller d'autres.

Oubliant, un bref instant, sa nature de mercenaire pour ressortir celle plus ancienne. Le premier rôle qu'on lui voulait.

Jamais elle n'aurait pensée que l'insistance des catins, de son groupe mercenaire originel, a lui enseigner leur "art" lui servirait un jour. En tout cas pas pour une mission au nom d'un Dieu de la Guerre brutale et de son enfant le Dieu de la Peur. Mais la voilà, métamorphosée par la magie des Dieux pour ressembler à une habitante locale, et pourtant étrangère, des lieux. Affichant une mine de vraie peur sur son expression alors qu'elle ignorait sa nature de chevalier.
Pour afficher une nature plus... Servile.
C'était subtil. Un regard voilà par ici. Une tendance à montrer sa chair. Une posture réservée. Docile. A la voix chaude et mielleuse. Aidée par l'illusion du Dieu Phobos... Azra se retrouvait donc au centre de l'attention. Observée de manière curieuse et méfiante. Quelques personnes, sans doute avec une meilleure empathie, les regardaient avec compassion. Sentant la "peur" qui émanaient des deux étrangères jouer par la Serpentaire Noire et le Dieu de la Peur.

Il était temps de commencer la partie en effet.

Et ainsi Azra passa son temps. Se laissant être recueillie par les membres de la première tribu la plus à même de voir s'élever un "conquérant" parmi eux. Jouant le rôle de la réfugiée terrifiée. Parlant de raid venu de tribus alentours. De guerriers prêt à tuer, piller, violer, ravager les "tribu faibles". Jouant le rôle, aider par la magie du Seigneur Phobos et des illusions de la Peur pour infuser le sentiment de "peur primale" en eux. Une peur ancienne. Une peur ordonnant de "tuer avant d'être tuer".
Il était bon d'avoir l'aide d'une entité supérieure quand même.
Elle usait de tous les artifices apprit, contre son gré, durant son enfance par les prostituées du groupe de mercenaires. Les yeux larmoyants, lèvres tremblantes, poitrine en valeur, etc., etc. Attirant l'attention sur ses propos. Sur ses gestes. Sur sa "peur". Assurant que son corps attire l’œil des guerriers locaux avant que ses mots et aura ne finisse le travail.

Enfin rien n'est aussi rapide.

Bien sur convaincre une tribu de s'élancer au combat "sans raisons" est délicat. Difficile d'aucun dirait. Des paroles et une paire de fesses ne sauraient suffirent à convaincre des guerriers fier de s'élancer dans une bataille à mort. Alors Azra n'insistait pas. Pas trop. Pas au début. Se réfugiant dans le camp aussi longtemps que le Seigneur Phobos ne soit pas ennuyé par la situation. Continuant son rôle sournois de convaincre les guerriers et cette tribu de l'arriver prochaine de leur adversaires. Qui tueraient. Massacrerait les leurs.
Et la nuit ?
La nuit l'infiltrée abandonnait son rôle de jeune fille epleurée pour endossée, une fois encore, son armure noire. Redevenant le serpent dans la nuit. Glissante dans les hautes herbes. Trouvant une personne innocente du village et isolé... Pour la tuer. S'assurant de faire en sorte de rendre cette mort identique aux descriptions qu'elle à donner. S'assurant de faire naître la Peur primaire enfouis en tout un chacun. "Ils arrivent. Ils vont nous tuer."

"Alors nous devons les tuer les premiers".

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Armure du Serpentaire Noir

Spoiler:

Tu laisses la petite à cette tribu, pendant ce temps, tu vas aux abords de la frontière pour insuffler la peur. Et lorsque la peur est ancrée dans les cœurs, elle conduit à la haine. Celle de l’ignorance et la peur des autres est l’une des peurs les plus faciles distillés dans l’âme des humains. Tu brules un champ et tu laisses des traces pour montrer que c’est bien un crime intentionnel, sans qu’on puisse remonter à toi. Tu brutalises un groupe de jeune sans défense en portant les symboles d’une autre tribu, et au marché tu répandes les rumeurs à qui ceux qui veulent bien les entendre, déversant ton poison, attisant la haine et la violence. C’est ainsi qu’on prépare une guerre, il suffit d’aider les humaines et ils tombent facilement dans le piège. Ils chercheront à se cacher derrière le plus violent et le plus fort, même si ces méthodes ne sont pas morale, ils accepteront contre une bonne promesse de sécurité et de vie sauf. C’est dans ces temps tyranniques que les héros naissent, mais tu ne veux pas de bellâtre au cœur pure, tu veux un sauvage brutale sans foi ni loi. Et petit à petit les tribus se replient sur elle-même, échangeant de moins en moins en informations et en commerces, l’isolement commence, et elles se tournent toujours vers un homme, parfois le plus maligne, le plus fort ou le plus intelligent. Un seul t’intéresse, celui qui a l’envie de prendre sans demander. D’imposer sa marque, et de laisser une trace dans l’histoire, bref de conquérir le monde. Tu en as besoin que d’un pour retrouver une saloperie de canasson, si cher au cœur de papa. Et pour cela tu es prêt à mettre la région à feu et à sang.

Tu rejoins la black saint, s’occupant d’une seule tribu, elle a pu créer une plus grande angoisse, et au crépuscule tu diffuses ton cosmos telle un brouillard pour qu’elle répondre à l’appel, pour te faire son rapport.

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"These violent delights have violent ends"

[Mission] Les hymnes de l'Apocalypse (Azra&Phobos) Signph10