Azra | Sujet: Azra - Chevalier Noir du Serpentaire [Finit] Lun 9 Nov 2020 - 3:26 | |
| Azra de la magie Noire « Arès »
¤ Je suis né(e) un... Certain mois de l'année 1728 ¤ Dans le pays... De Turquie ¤ L'Armure que je porte... L'armure noir du Serpentaire ¤ Mon élément de base... l'Ombre ¤ Mes vertus... Je suis déterminée, pragmatique, déteste perdre ¤ Mes mauvais côtés... Je déteste perdre, cupide, peu croyante
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VOTRE HISTOIRE
Le passé d'Azra varie selon le degré d'affinité qu'elle a avec la personne qui lui demande. Parfois c'est une histoire simplé, née d'une prostituée et d'un père mercenaire, tout deux faisant partie de la même "compagnie" de mercenaires. Parfois c'est une extravagante histoire de démon ayant enfanté un bébé en trempant une flamme vivante dans l'âme d'une vierge. Parfois c'est un simple "pas tes affaires". La vérité est pourtant bien plus facile à deviner. Azra est née dans un camp de mercenaire. Elle ignore qui était son père, sa propre mère l'ignorait. Elle est née dans des plaines, sans villes, les étoiles pour seul toit. La pluie comme couverture. Le froid comme compagnon. Née femme dans un camp de mercenaires ne laissait guère de choix quant à sa vie future. Mais c'est en grandissant, en voyant le regard vitreux, absent des femmes du camp que, remplit d'horreur, elle décida de tout faire pour échapper à ce destin écrit dans les étoiles.
C'est ainsi qu'elle passa son enfance à s'entraîner. Plus que quiconque. Plus que de raisons.
Les femmes essayaient de la dissuader. Les hommes se moquaient. Les enfants l'insultaient. Mais c'est avec la peur au ventre, la bile remontant en gorge qu'elle continuait. Entendant les bruits venant des tentes. Entendant les rires gras, les pleurs, la terreur. Elle ne voulait pas ça. Elle ne le faisait pas pour sauver les autres. Elle s'en moquait des autres... Elle voulait se sauver. Du coup elle entreprit d'apprendre les armes. Le combat. La stratégie. Observant, apprenant, découvrant. Elle fit tout pour devenir "forte". Souvent sans succès - la biologie étant cruelle comme cela - et parfois avec quelques succès. C'est durant cette période qu'elle apprit aussi, en observant le rebouteux et autres du camp, a apprendre à soigner. Sachant pertinemment que la personne sachant soigner deviens indispensable.
Et ainsi les années passèrent.
Avec le temps vint sa croissance, son corps d'enfant devenant femme, les regards insistants et le temps lui manquant. C'est pourquoi, la peur au ventre malgré une attitude fière et dominante, elle se plaça devant le chef et exigea de faire partie des combattants, parlant plus fort sous les rires en disant qu'elle vaincrais tout guerrière en duel le jour suivant ! Une folie. Mais amusé, le chef et les mercenaires acceptèrent cette idée. En ignorant la sournoiserie d'Azra. Jamais la mercenaire en herbe ne voulut un combat "honorable". Elle profita de la nuit pour empoisonné, juste assez, les boissons et plats de son futur adversaire. Juste assez pour l'affaiblir mais pas assez pour le rendre incapable de se battre. Jouant sur sa fierté de la remettre à sa place que son désir de ne pas combattre.. Et son plan marcha ! A la perfection ! Enfin presque... Malgré ses efforts, entraînements et désirs... Elle restait une adolescente. Face à un guerrier adulte vétéran...
Ce fut une victoire difficile.
Elle avait saignée, souffert, tremblée et autres saletés... Mais elle avait gagnée. Usant de tout ce qu'elle pouvait, elle avait finit debout et son adversaire au sol. Le désir de vomir montant, la peur d'être attaquée par les autres grandissait... Mais finalement le chef la déclara vainqueur et, comme décider par les règles, guerrière égale aux mercenaires. Sans surprise cela ne rassura pas Azra. Sa victoire fut difficile face à un mercenaire affaiblis ne la prenant pas au sérieux. Un vrai adversaire l'aurais ravager avant de la ravagée. Elle devait faire mieux et, jusqu'à ce qu'elle puisse se défendre seule, ne pas faire confiance à ses "camarades". C'était une question de vie ou de mort a son niveau... Et c'est ainsi que les années qui suivirent se passèrent.
De combats en combats, de victoires en victoires. Devenant plus forte, plus sournoise, plus maligne pour rester en vie. Participant à des conflits menés par des monstres lâchant des chiens. Observant des humains s'entredévorer pour un quignon de pain. Voyant mort, maladies, souffrances, noircissant son corps, son cœur et son âme. Cela n'était pas aider par les rumeurs de légendes. De Dieux et de Monstres. De combats dépassant la raison et les lois mortelles. Tout cela était beaucoup trop pour ce groupe de mercenaires plus ou moins... Résistants. Jusqu'à ce que le Destin les rattrape. Une mission normale. Un combat, un pillage, peut être de l'action en prime. Le groupe devait juste massacré un village. Pourquoi ? Qui s'en souciait. Sûrement pas elle en tout cas. Ils étaient payés, ils pourraient donc survivre. C'était ça qui était important. Peut être, avec le recul, reconnait elle son arrogance. Devenant trop habituée à vaincre et ne pas être vaincue qu'elle ne vit pas le danger. Ou la peur de leur commanditaire. Ou qu'elle pensait le groupe capable de tout. Sauf de vaincre un Chevalier. Elle saurait incapable de dire ce qu'il était. Tout ce qu'elle savait c'est que, d'un geste de ses mains, des flammes venaient dévorés ses camarades. Que leur arme de métal ne savait égratigner son armure sombre. Que l'ont pouvait lire la pitié et l'absence de remord dans son regard alors qu'il fauchait encore et encore ses camarades... Jusqu'à ce que ce soit son tour. Elle ne vit rien. Juste un flash ardent avant que son corps ne soit envelopper de flammes et projeter avec violence en arrière. Tombant dans un ravin quelconque d'un monde quelconque.
Une fin classique n'êtes vous pas d'accord ?
Néanmoins Azra ne s'avoua pas vaincue immédiatement. Blessée, mourante vraiment, affaiblie, affolée... Elle ne pouvait que ramper dans la boue et son propre sang. Les yeux fou alors qu'elle cherchait à s'éloigner de... De... Qu'est-ce que c'était ? Un Dieu ? Un Diable ? Les deux ? Elle n'en savait rien. Elle savait qu'elle en avait peur. Qu'elle fuyait, qu'elle voulait vivre. Rampant dans un marécage sans fin, accompagnée par les battements de son cœur dans ses tympans, les insectes grouillant pour se nourrir de son sang chaud. Guidée juste par les étoiles et son propre instinct embrumé par la douleur, la terreur et le besoin de survivre. Aujourd'hui encore elle ne sait pas comment elle a échappée aux doigts glacés de la mort. Elle ne sait combien de temps elle a rampé dans la boue et le sang. Le temps s'était dilaté pour elle. Peut-être est-ce que cela n'a durer que quelques minutes. Quelques heures. Quelques années... Elle ne saurait le dire. Elle ne savait plus si le jour ou la nuit était au dessus de sa tête. Elle ne savait même pas si elle avançait réellement ou si son subconscient la forçait à croire cela.
Jusqu'à l'armure.
Ou tout du moins le chevalier "dans" l'armure. Elle ignorait totalement si elle devenait folle, si la terreur ressentie en combattant ce monstre était "vrai" ou bien si jamais dans sa douleur, fièvre et dépit elle voyait sa mort prochaine arriver avec le visage d'un chevalier ayant massacré elle et les siennes. C'est donc couverte de son sang, de boue, de terreur qu'elle regarda, une dernière fois son esprit cynique lui rappela, le visage de sa fin et de sa destruction. Trop faible pour gémir, supplier ou même cracher au visage de son bourreau. Elle était presque prête à acceptée la mort. Néanmoins rien n'est simple dans un monde chaotique. Ce n'était pas sa mort qui venait d'arriver et, aujourd'hui, elle n'est pas certaine qu'elle considérerait cela comme étant sa libération aussi. Oh la personne l'ayant sauver était un chevalier. Le Chevalier d'Argent de l'Autel pour être exact... Un servant de la Déesse Athéna... Un combattant pour la paix et les Hommes... Un naif fou la mercenaire ne put s'empêcher de pensée.
Les Hommes étaient les pires monstres après tout... Non ?
Néanmoins le chevalier prit le temps de lui expliquer les choses. Que le chevalier qui avait tuer ses amis - elle s'empêcha de dire qu'il ne s'agissait pas de ses amis - était un chevalier ennemis cherchant la ruine. Servant d'autres Dieux et raisons que ceux du Sanctuaire... Et il entreprit alors de tout lui expliquer. A propos des guerres saintes. Des Chevaliers. Des luttes pour la paix et la beauté et autres stupidités qu'elle n'avait pas retenue. Il lui expliqua tout. Tout était vrai. Les légendes. Les Monstres. Les Dieux. Les batailles. Et elle l'aurait prit pour un fou si elle n'avait pas vu de ses propres yeux un de ces fameux chevaliers massacrés tout ce qu'elle savait. C'était trop, elle ne pouvait que rire. Rire à gorge déployé. Et si ses éclats ressemblaient à des sanglots jamais le chevalier ne le dis. Pendant plusieurs jours, semaines vraiment, elle accompagna le chevalier de l'Autel. Elle n'avait rien d'autres, vraiment, a faire. Son groupe de mercenaires était massacré, le camp avait fuit... Elle ne sait où. Elle était seule. Terrorisée et, surtout, avait été touchée par a quel pont elle était incroyablement petite devant le grand cosmos... Heh. Cosmos. Pour elle les étoiles n'étaient qu'un moyen de se guider la nuit. D'inventer des histoires au coin du feu... Mais ces étoiles existaient, vivaient, massacraient... Et cela mettait en perspective à quel point ses désirs d'être reconnue comme mercenaire et pas suivre le chemin de devenir une catin insignifiant.
Simplifiant sa décision.
C'est à genoux et front au sol qu'elle supplia le chevalier de l'Autel (elle n'apprit jamais son nom maintenant qu'elle y réfléchit; Il fut toujours "chevalier" ou "Maître" aussi longtemps qu'elle se souviens) de l'entraîner. De l'aider à ne plus ressentir cette terreur. De se battre afin de déployée une force équivalent à la sienne - ayant put assister à sa toute puissance durant leur voyage. Et elle fit cela des jours entiers durant devant sa réticence. Compréhensible. Elle était une mercenaire, vivant pas l’appât du gain. Et même maintenant en suppliant elle ne demandait pas pour désir de protéger le monde mais pour ne pas être faible. Une raison ridicule à ses yeux... Mais à cotés elle était déterminée. Savait ce qu'était de souffrir. Était revenue des tréfonds de la Mort. Elle avait la passion nécessaire mais pas nécessairement les bonnes raisons. Il était, clairement, indéterminé de la décision à suivre.
Alors il accepta de laisser les tests et épreuves décider.
Le trajet jusqu'au Sanctuaire se fit à la fois long et rapide. Les explications lentes et mesuré du chevalier de l'Autel sur la hiérarchie locale et les objectifs du Sanctuaire. Sur leurs ennemis. Sur les Hommes. Les Chevaliers, le devoir, etc. Et... Lui comme elle le savaient... Elle n'écoutait que d'une oreille. Elle était trop terre-à-terre. Trop pragmatique. Trop "hérétiques" pour réellement donner tout son cœur dans les croyances et convictions du chevalier de l'Autel. Sachant que, au final, seul les aptitudes décideront si elle mérite ou non sa place parmis les Chevaliers. Oh elle savait qu'il espérait qu'elle "changerait" en suivant l'entraînement. Et une partie d'elle était terrifiée à l'idée de changer aussi. Elle n'avait rien contre le chevalier de l'Autel. Ou ses valeurs et convictions. Mais elles ne résonnaient rien en elle. Elle ne voyait rien dans ses valeurs qu'elle pourrait potentiellement appeler "siennes". Peut être était-ce encore le trauma de sa défaite. La peur au ventre d'entrer dans un univers si différent ou juste qu'elle n'était qu'une garce au plus profond d'elle.
Mais dans tous les cas le Sanctuaire arriva bien vite et avec lui une nouvelle forme de terreur.
Du matin au soir elle s'entraînait avec les autres, forcée à portée un masque pour cachée son visage féminin, forcée de combattre jusqu'à ce que le sang ne jaillisse de ses mains meurtris. obligée à combattre, souffrir, être torturée... Ce n'était pas des tests et épreuves, c'était juste une élimination du plus faible pour laisser les plus forts. Les perdants étaients morts et seul le fort avait raison. Un monde bien loin de celui parfait du chevalier de l'Autel... Mais peut être que ce moment était si terrible car les forts voulaient un tel monde ? Elle ne saura jamais la réponse. C'était sa détermination qui la fit persévérer. Là où des apprentie plus forte, plus "juste" qu'elle furent laissées de coté, dans le meilleur des cas. Elle persévérait. Refusant d'admettre sa défaite. S'entraînant à vomir, affrontant ses épreuves avec une peur profonde. Une détermination (folie ?) qui lui fit découvrir l'étrange énergie avec laquelle le Monstre avait décimée les siens. Avec laquelle le chevalier de l'Autel semblait si imposant. Si... Insurmontable. La Cosmos Energy. Une puissance lui semblant ne faire qu'une avec les étoiles et l'univers. Une énergie lui semblant capable de surmonter toute les montagnes. Une énergie lui indique qu'elle ne devait que réussir.
Et, miraculeusement, c'est ce qu'il se passa.
Pour une raison ou une autre, elle avait réussit les épreuves, toutes les épreuves. Survivante là où d'autres sont mortes. Elle était assez réaliste pour savoir qu'elle n'avait réussit que parce qu'elle avait été plus têtue que les autres... Et chanceuse. N'oublions pas chanceuse. Mais elle l'avait fait. Elle avait réussit à le faire... A portée une armure. La seule armure qui l'avait "appeler" depuis qu'elle était arrivée. Le Serpentaire. A voir si sa personnalité était vraiment aussi sournoise qu'un serpent ou si il y avait un message cachée qu'elle ne pouvait voir. Et pourtant, en acceptant l'armure, les honneurs, les acclamations de ses "camarades" elle se sentait toujours aussi... Vide. Une imposteur parmi des fanatiques. Les observant en souriante sans parvenir néanmoins à ajuster ses expressions avec ses émotions. Elle pensait, espérait même, que ces épreuves, ces douleurs, cette peine elle finirait par découvrir ce même sentiments de fierté qu'ils avaient tous. Cette même foi envers Athéna et ses valeurs.
Elle n'arrivait qu'à ne croire toujours qu'en l'ignoble nature de l'Homme, la guerre et l'argent.
Du coup la nouvelle chevalier du Serpentaire passa son temps... A essayer de trouver sa place. Essayer. Elle tenta de s'approcher des autres mais à chaque fois qu'elle commençait à faire un pas... Elle poursuivait sans s'arrêter. Restant isolée, cachée derrière son masque. Observant son corps meurtris par les épreuves et la peine. Se sentant entraîner par le désespoir et la colère. Envers Athéna. Envers le chevalier de l'Autel. Envers elle-même. Elle ne se sentait pas à sa place. Elle n'avait pas sa place. Elle était enfant du conflit, de la mort et de la malveillance. Observant cet environnement jusqu'à le faire siens. A baigner dans le sang des combats et des victoires plus aisément qu'il n'est sain. Et plus le temps passait et plus elle s'isolait, restant de plus à plus à ruminée ses pensées.
Ce qui provoqua, ironiquement, sa chute au sein de ses "alliés".
Elle n'était pas agressive. Insultante. Méprisante... Mais elle n'était pas non plus pieuse ou dévouée. Elle avait tendance à ne pas... Toujours obéir les ordres de la façon dont ses supérieurs le voulait. Combattre de la façon qu'il était digne pour un Chevalier d'Athéna de le faire. Se présenter du port altier et noble que les servant de la Déesse de la Sagesse et de la Stratégie militaire - deux qualité que Azra pensait avoir mais qui, avec le temps, fut clair qu'elle n'avait pas réellement. Elle était une simple "soldat". Un rouage de plus dans une machine inadaptée pour elle. Et plus elle essayait de se fondre dans la masse et plus différente elle s'affichait et se présentait. Elle se promettait de changer, d'essayer et pourtant chaque jour elle ne fit rien. Oui elle a, aujourd'hui, le recul pour admettre qu'il s'agissait de sa faute. Ainsi ce qui devait arriver arriva. Une remontrance de plus. Une insubordination de plus. Une "insulte" à l'ordre de la chevalerie d'Athéna de plus. Encore, encore, encore. Elle avait plus de temps genou à terre devant ses supérieurs que quiconque parmi les siens et la patience de l'Ordre venait de disparaître.
Une partie d'elle est encore surprise d'être vivante.
Elle ne se souviens plus vraiment de la faute de trop qui a conduis à son châtiment. Elle pense que ce fut des insultes à un supérieur (ou alors ignorer les besoins des civils en combattants. C'était l'une ou l'autre raisons avec elle). Mais elle sait qu'elle passa devant ses supérieurs, pairs et Maîtres. Ceux portant les armures pouvant les juger. Ceux suivant la volonté d'Athéna directement sans restrictions, sans peur, sans contraintes. Tout ce qu'elle n'était pas. Au final elle fut déchue de son rang de chevalier. Son armure arrachée à son corps alors qu'elle sentait le lien entre elle et le Serpentaire s'étioler - lui faisant monter des larmes aux yeux pour la première fois depuis longtemps. Ses crimes énoncés aux oreilles de tous et son châtiment sans appel. Sans espoir. Sans revendication. Elle serait bannie de l'ordre des chevaliers. Bannie des terres d'Athéna. Bannie de son rang, avantage, Armure et terres et serait chassée hors du Sanctuaire pour que le monde se débrouille avec elle.
Une simple et tragique décision n'est-il pas ?
L'on aurait put s'attendre à quelque chose de dramatique. Un gong sinistre résonant dans le vent pendant des semaines durant, une pluie terrible pour accompagner la "traitresse" hors de ce qui fut sa maison pendant des années... Mais il n'en fut rien. Il s'agissait là d'une situation particulièrement "paisible". Hors de la colère dans la voix de ceux la jugeant bien sur. Ce n'était pas aux yeux de tout et tous. Ce n'était pas avec elle en chaînes et trainée par les pieds. Ce fut elle, avançant en armure et écoutant ses crimes. Acceptant en silence son jugement. Perdant son armure, ses droits, sa vie... Avant de repartir un simple sac de voyage sur les épaules. La voilà passée de mercenaire à chevalier à traitresse. Et pendant longtemps elle ne sut ce qu'elle devait faire. L'entraînement subit (souffert) pour acquérir (mériter) son armure fut si intense, si violent que même après la perte du Serpentaire elle ne perdit entièrement son lien avec le Cosmos. Elle était encore "forte" selon les standards mortels. Mais devenue si faible comparés aux Chevaliers. Elle n'avait pas de demeure. Pas de raisons de vivre. Pas d'objectifs. Elle n'avait que son passé, ses compétences et... Ses habitudes.
En bonnes comme en mauvaises elle ne pouvait qu'avancer... Ou se suicider.
De fait la première chose qu'elle se décida à faire une fois "libérée" du Sanctuaire fut de se servir des multiples connaissances qu'on lui a forcer à apprendre. Que ce soit de l'art du combat que celui de l'art (sérieusement ? Qui a besoin de savoir comment bien écrire ?!) les sujets étaient vastes et variés. Soumis à de nombreux sous-sujets. Et si une chose n'a pas changée quand elle était jeune, faible et déterminée fut son désir d'engloutir des connaissances. Car qui sait quand un savoir pourrait servir ses intérêts. De fait elle fit appel à ses souvenirs pour traquer les "fausses armures". Elle avait changée finalement. Se liée à Serpentaire avait eut un impact plus "lourd" qu'elle ne l'aurait crut et en l'absence du port confortable de l'armure sa première décision, consciente et inconsciente, fut de traquer des alchimistes mercenaires. D'ex-chevalier, des traitres et autres... Pour récupérer "son" armure (bien qu'elle sait qu'elle ne sera jamais "son" armure. Serpentaire appartenait au Sanctuaire et à Athéna. Elle serait l'ombre et le souvenir de cette armure). La traque et obtention prit un temps... Plus long qu'elle ne l'aurait crut. Ces organisations étant ennemis de tous et alliés de tous avaient acquis un véritable talent pour disparaître et ne pas être trouvés. Aujourd'hui elle serait bien incapable de retrouver le groupe ayant forger son armure.
Mais là voilà. Elle était prête. Revêtant l'armure noire du Serpentaire. Se sentant pleine de confiance, d'espoir et du monde entier à explorer.
Le reste de son histoire est une époque chaotique et, probablement, dépravée. Réutilisant ses connaissances d'avant et après le Sanctuaire pour reprendre sa vie de mercenaire. Rejoignant les horreurs des batailles et des guerres. Retournant, au final, chez elle. Usant de ses pouvoirs et armures pour prendre l'ascendant sur les mortels sans armures et fuyant aussitôt qu'elle sentait l'odeur d'autres chevaliers approchés. Et ses fuites devenaient de plus en plus courante. Le monde changeait, devenait chaotique. Dieux marchaient avec Hommes et parlaient la même langue. La même pensée. Les combats semblaient plus ceux de Rois et Reines cherchant le contrôle que de guerres incontrôlés et chaotiques. Et elle continuait à penser à ce monde dont elle avait été chassée (qu'elle avait abandonnée). Il y avait de plus en plus de chevaliers "actifs". Sortant de leur temples, Sanctuaire, lieux sacré, terrain de chasse, maison close... Peu importe leur lieux de culte, le fait était que, désormais, les Chevaliers remarchaient parmi les mortels.
Qu'était-elle alors ?
La réponse était aussi simple que difficile à avaler pour elle. Elle était une Chevalier. Après des années d'errance à jouer les mercenaires elle pouvait le reconnaître. L'entraînement, l'acquisition de son armure l'avait bel et bien brisée. Broyant la mercenaire qu'elle était pour la reforgée. Elle était une Chevalier. Renégate. Elle n'avait aucuns clans. Aucuns groupes. Et si Dieux et Chevaliers devenaient de plus en plus actif elle savait, de son expérience, que cela rendrait les prochains affrontements - peu importe la raison - bien plus violent et dangereux. En tant qu'indépendante elle était en danger. Une partie d'elle émis l'idée de retourner sur ses mains et pieds auprès du Sanctuaire. De quémander pardon. De supplier à Ahéna de la reprendre... Mais si elle pouvait apprécier la Déesse de la Sagesse... Elle ne pouvait accepter ses valeurs et visions. Alors à qui "vendre" ses services ?
Comme si elle avait un choix.
L'idée trottait dans sa tête depuis que le Sanctuaire l'avait trahie (qu'elle avait trahie le Sanctuaire). En entendant la première fois le nom de cette Divinité. Le nom que nombre de ses anciens camarades et adversaires chantaient en plein combats. Que nombre de sacrifices ont été fait en son Nom et celui de ses enfants. Le Nom dont elle à suivit les pas depuis toujours. Ares. Dieu de la Guerre. C'était folie. C'était stupidité. C'était... Parfait pour elle au final. Elle n'était pas un des siens mais avait marché sur le sentier de la guerre plus longtemps que quiconque elle a put croisée. Elle est née du conflit, a vécue dans les batailles et été façonnée par la guerre. C'était peut être ce qui lui manquait au Sanctuaire. La sensation d'appartenir à un "conflit" ambulant. A un groupe vivant de la guerre car ayant été élevée ainsi. Si c'était cela... C'était triste.
Dans tous les cas sa destination était trouvée. Sparte. Terres des guerriers et de la Guerre.
MES INFOS + Azra n'est guère du genre à faire cas des états d'âme des gens autour d'eux sauf si cela peut l'affecter d'une manière ou d'une autre - comme accomplir une mission ou bien pour une question de vie et de mort, préférablement quand ça concernant sa vie ou sa mort. Habituée à vivre dans un monde où sa voix n'a pas cas même en parlant fort elle a pris l'habitude de murmurée, soupirée, chuchotée ses idées à ceux ayant le poids, la voix, le courage d'amener ces idées sur place. Parfois cela fonctionne, parfois cela échoue mais rarement elle se laisse aller à abandonner de tenter sa chance de cette façon.
Cette manière de vie effacée se retranscrit partout. Préférant suivre que diriger, préférant garder les arrières qu'être l'avant-garde, elle semble toujours dans un coin, non loin de ses groupes, apparaissant quand on a besoin d'elle ou quand elle sent la nécessité d'être protégée par un plus large groupe... C'est aussi pour cela qu'elle à apprit le plus vite possible à soigner les autres. Pendant longtemps, trop, elle était faible. Devant compter sur les autres pour survivre. Et dans ce monde cruel ceux inutiles sont abandonnés, tués ou pire. Elle ne souhaitait aucun de ces scénarios et à donc pousser au maximum pour se rendre "indispensable". Un fort sentiment de peur a l'idée d'être éliminée comme un simple bandit restant toujours dans son cœur.
De manière générale Azra est plutôt paisible. Ne cherchant pas le conflit d'elle-même mais sachant qu'en étant née dedans ses choix étaient, fortement, limités. De fait paisible, oui, mais il est facile de trouver des rumeurs de ses combats. Avant et après l'acquisition de son armure. Avant elle faisait preuve d'une précision froide pour éliminer ou incapacité ses adversaires le plus rapidement possible... Après par ses capacités ayant tendance à dévorés la vie de ses ennemis en la laissant en sécurité à distance. Au final Azra est une personne reconnue comme étant froide pensant, avant tout, a sa survie. Non étrangère à la camaraderie mais ayant tendance à voir cela comme des alliances de fortunes et des outils à l'aider pour sa survie. Bien entendue tout ceci peut changer et nombre de rapport, pour ceux ayant eut du temps à perdre à chercher, pourront faire état d'une certaine chaleur de la mercenaire envers d'autres personnes. Plus tôt rare et souvent génée par ce fait il prouve, néanmoins, que sa froideur est plus une cuirasse pour survivre que sa vraie nature profonde.
Au final elle reste humaine mais sait qu'il s'agit de la pire insulte qu'on peut faire au vu de la cruauté humaine.
¤ Votre avatar : Je... Ne me souviens plus. Je crois que c'était un jeu de cartes à échanger mais vraiment je ne sais plus, mes excuses. ¤ Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? Oui ¤ Le mot de la fin ? Kamoulox
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Dernière édition par Azra le Ven 13 Nov 2020 - 0:40, édité 7 fois |
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