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 Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)

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MessageSujet: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyJeu 15 Oct - 0:45

HRP: Se déroule à mon retour de ma mission chez les titans. S'il y a un truc qui cloche, Alessio, envoie moi un MP)

En route pour rentrer à Asgard, après le passage chez les titans. Amalthia rentrait au pays avec réticence, elle voulait s’attarder et si possible visiter un moment avant de retomber sur Alfrid. Ce dernier avait été injuste et cruel avec elle, il l’accusait presque de trahison. Il aurait une surprise de taille quand elle parlerait de Diana. Le bateau fit un arrêt à Constantinople et la guerrière en profita pour débarquer du navire et pour s’éclipser. Mais fallait qu’elle s’éloigne de la ville le plus vite possible avant qu’Albérick ne remarque son absence. Elle se joint rapidement à une caravane qui partait pour Bagdad. Elle se glissa facilement au milieu des badots et fit le voyage en silence. Ses yeux d’un bleu limpide attiraient un peu les regards, mais elle sut se faire discrète.

En arrivant dans la citée antique, la belle du nord s’éloigna de la caravane et décida d’explorer un peu. Elle s’attarda un moment devant les marchands qui vendaient des soieries, des fruits, des bijoux et toutes sortes de choses qu’elle ne voyait jamais à Asgard. Des odeurs variés d’épices et de parfums étranges lui parvenait au nez. Elle s’extasiait devant toute ses choses quand elle perçu quelque chose d’étrange. Elle sentit une énergie étrangère. C’était ténu et elle se trompait peut-être, mais elle devait en avoir le cœur net.

Elle s’éloigna des étalages des marchands et elle prit une ruelle déserte. Elle marcha durant un moment et elle entendit des voix étrangères. Elle les suivi à distance et elle remarqua un homme seul. Il tournait le dos à 3 hommes qui semblaient vouloir l’attaquer. Les malfrats étaient armés de couteau à la lame recourbé. 3 autres lui faisaient face, armés de la même façon. Il se trouvait seul contre 6 bandits armés jusqu’au dent. Elle sentait une émanation cosmique de l’étranger, mais même à cela, elle était certaine qu’il n’avait pas remarqué ceux qui étaient derrière lui.

Elle concentra son énergie et la température ambiante chuta rapidement. La chaleur étouffante fut remplacé par un froid mordant. Elle cria pour avertir l’étranger :

- ATTENTION, DERRIÈRE TOI!!

Au même moment elle envoya des boules de glaces aux malfrats et ces derniers tombèrent à la renverse. Elle resta immobile et observa l’étranger qu’elle venait d’aider, elle ne savait pas c’était qui. Mais elle n’avait jamais aimer les assauts en hypocrite.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMar 27 Oct - 7:13


Bagdad était une ville au passé tumultueux. Il fallait bien l'avouer, les derniers centenaires n'avaient pas été des plus cléments avec elle, entre les changements de régime controversés et les tentatives d'invasion successives. Si elle était parvenue à une relative stabilité depuis maintenant quelques années, la paix n'y avait jamais été durable - et cela se ressentait, ne serait-ce qu'au niveau de ses habitants.
Si ses heures les plus sombres étaient à priori derrière elle - l'on ferait difficilement pire que le génocide dont elle avait été le théâtre, il y a de cela seulement quelques siècles -, les deux sièges dont elle avait été frappée en moins de vingt ans ne prêtaient pas à se rasséréner. S'il n'y avait pas de menace immédiate à l'horizon, permettant à la vie de suivre son cours, il n'était pas rare d'apercevoir ici un regard anxieux, là une main fébrile.

Une crainte légitime, car depuis la mort de leur dernier gouverneur en 1747, la milice mise en place par celui-ci - et son père avant lui - avait repris le pouvoir, s'émancipant du même coup de l'empire ottoman dont ils étaient censés dépendre. Inutile de dire que ce n'était pas du goût de ce dernier, et que tout cela pourrait fort mal finir.

Alessio savait tout cela - était même très certainement mieux informé que la plupart des locaux. Non pas qu'il se soit découvert une passion pour la politique locale, mais avoir des intérêts dans la région rendait utile de la tenir à l’œil. Il aurait été fâcheux de n'y revenir que pour apprendre que son antenne sur places avait été réduite en cendres. Ce n'était peut-être qu'une propriété parmi d'autres, sans qu'il n'y ait d'attaches particulières, mais cela ne voulait pas dire qu'il apprécierait de la voir partir en fumée ; ce n'est pas en étant négligent que l'on entretient son patrimoine.

Il n'aurait su dire au juste depuis combien de temps il n'y était plus passé en personne. Quinze, vingt ans ; peut-être plus. Le temps se distord quand l'on a l'éternité devant soi.  Comme à son habitude, il avait pris des dispositions pour que l'on s'occupe de son pavillon en son absence, de sorte qu'il le retrouve comme il l'avait laissé - à moins que le domestique ne décède sans s'être trouvé de remplaçant ; cela arrivait quelquefois.
Ce n'était pas le cas ici, cependant.
Comme souvent, l'employé de maison jadis choisi par ses soins était certes décédé depuis un bon moment, mais avait eu la politesse de former son fils à le remplacer après sa mort. Quoique surpris de constater que le propriétaire des lieux existait bel et bien - et surtout paraisse si jeune -, le descendant en question avait somme toute semblé faire du bon travail. Le maître des lieux l'avait ainsi laissé à ses tâches pour ressortir faire un tour en ville, afin d'en prendre la température.

Cela n'avait pas manqué : il fallut moins d'une demi-heure de déambulation pour qu'il se sente suivi - sans doute se croyaient-ils discrets. Si, en d'autres temps, Bagdad avait pu être une cité prospère, ce n'était plus le cas, les troubles qu'elle avait traversé ayant considérablement appauvri sa populace. En conséquence, malgré les moyens militaires du nouveau régime, la criminalité demeurait forte - et c'est précisément là ce qu'Alessio avait souhaité éprouver.

S'il faisait généralement un effort lors de ses promenades sur Terre pour se fondre dans la masse, voir sans être vu, ce n'était pas le cas ici - pas du tout, même. Que ce soit le hâle de sa peau, la coupe occidentale de ses vêtements ou l'apparente opulence qui se dégageait de lui, l'on aurait pu croire que tout avait été fait pour qu'il sorte du lot - ce qui n'était pas loin d'être le cas. Il voulait être remarqué ; voir de plus près à quoi ressemblait la racaille indigène - et s'il y avait quelque chose à en faire.

Coopératif jusqu'au bout, il avait été jusqu'à s'enfoncer parmi les ombres dans une venelle à l'abri des regards - ou, sans surprise là encore, des amis de ses poursuivants l'attendaient déjà pour lui barrer la route. Trois devant et trois derrière, sans autre échappatoire ; une méthode éculée, mais qui avait fait ses preuves. Sans doute plus qu'il n'en faut pour détrousser le tout-venant - tel le touriste fortuné et sans défense qu'il était censé être.
Quelques traces vermeilles encore fraîches sur un pan de mur lui laissèrent à penser qu'il n'était le premier qu'ils emmenaient visiter ce recoin - et qu'ils ne comptaient pas le laisser en ressortir après lui avoir fait les poches, s'il subsistait un doute après avoir vu les armes dans leurs mains. Hélas pour eux, aussi bonne qu'ait pu être la pêche jusqu'alors, ils étaient cette fois tombés sur un trop gros poissons.

Les mains encore fermement enfoncées dans les poches de sa veste, il commença à former ses fidèles filins... Et n'eut finalement pas le temps de s'en servir ; alors même qu'il s'étonnait de voir le panache blanc que produisait soudain sa respiration, ses agresseurs s'effondrèrent, frappés de plein fouet par une masse de givre. Déconcerté, il regarda les bandits rescapés fuir sans demander leur reste avant de se tourner en direction de la voix féminine qui l'avait mis en garde - et était, supposait-il, à l'origine de cette frappe préventive.

C'est vous qui avez fait ça ? interrogea-t-il l'intéressée, le sourcil dressé et la mine perplexe. Outre son intervention impromptue, la jeune femme en elle-même, de par son physique, était une vue presque insolite en terre d'orient, avec sa chevelure blonde et sa peau de porcelaine ; manifestement, elle aussi était bien loin de chez elle. Du bout de la canne qu'il tenait à la main, il secoua l'un des brigands étalés au sol dans un amas de neige déjà à demi fondue, jusqu'à être certain de son inconscience. Et bien... Je ne sais pas où vous avez déniché des boules de neige, mais je suppose que je vous dois une fière chandelle.

Il lui adressa une révérence parfaite, faisant montre d'autant de manières que l'on pouvait en attendre de la part de quelqu'un d'aussi richement vêtu. Son regard se porta dans la direction où avait décampé le reste de la bande. Ceux-ci étaient déjà loin ; son petit projet allait devoir attendre. Bah ! Ce n'était que partie remise.

Je ne pense pas qu'il soit utile de les poursuivre... Ah, non que je vous le demande, entendons-nous bien ! Vous m'avez déjà bien assez rendu service. À ce sujet, comment pourrais-je vous remercier ?

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMar 10 Nov - 17:45

L’homme qu’elle venait de secourir avait le visage un peu étrange et la peau aussi blanche que la sienne. Elle n’avait pourtant jamais vu un visage comme le sien à Asgard. L’étranger était richement vêtu et portait une canne. Mais elle n’avait pas l’impression que c’était pour marcher. Elle avait senti une énergie puissante venant de l’étranger, au moment où elle avait frappé les brigands. L’étranger la questionna un peu et la remercia également :

- Oui, c’est moi qui a fais ça. Puis, ça fait du bien de rafraichir un peu l’atmosphère, il fait trop chaud ici. Je ne supporte pas les gens qui attaquent les autres par derrière.

Il la salua avec beaucoup de respect et de classe. Ce geste la fit légèrement sourire et elle reprit :

- Je me promenais un peu au hasard quand j’ai entendu des brides de discussions entre ces individus à l’aspect louche, alors je les ai suivis. C’est là que je vous ai aperçu en mauvaise posture.

Il se tourna vers l’endroit où les autres de la bande c’étaient sauvés. C’est bien ce qu’elle avait compris, c’était des lâches. Courageux en traitre, mais face à une sérieuse adversité, aussi peureux qu’une souris poursuivit par des chats.

- Ça serait sympa d’aller prendre un verre? Je ne serai pas contre un rafraichissement. Je ne sais pas comment vous trouvez ce climat, mais moi je le trouve un peu chaud.

Elle ignorait d’où venait cet étranger trop bien vêtue pour se promener dans ce genre d’endroit. Mais elle était certaine qu’il n’était pas natif des environs. À l’instar d’elle-même , il était un étranger dans cette ville étrange. :

- Au fait, noble étranger je n’ai pas saisi votre nom? Moi c’est Amalthia.

Fallait bien faire un peu la discussion et ce présenter officiellement. Tu n’aides pas une personne pour agir ensuite comme un voleur et te sauver en le laissant seul. Elle lui sourit et attendis un geste de sa part. Elle espérait que l’idée d’un verre lui plaisait et il n’avait pas s’inquiéter, si ce n’était pas asser froid le breuvage, elle y verrait.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyDim 15 Nov - 9:01


Je suppose que je dois vous féliciter pour votre sens de l'héroïsme, dans ce cas. dit-il en rajustant la bordure de son haut-de-forme. Ce n'est pas tout le monde qui aurait volé à mon secours.

Que ce soit parce qu'ils craignaient déjà assez pour leurs propres vies pour ne pas les risquer à sauver celle d'un autre, ou parce que ces agressions étaient devenues d'une effroyable banalité. À quoi bon en stopper une quand dix autres pouvaient avoir lieu au même moment ?
Malgré l'heure, la ville était densément peuplée, et ils n'étaient qu'à quelques minutes de marche du centre-ville : se pouvait-il vraiment que personne, à part elle, ne se soit rendu compte de quoi que ce soit ? Soit ils n'avaient rien vu, soit ils avaient choisi de ne rien voir ; le résultat était le même.

Non qu'il n'aurait pu s'en sortir si on ne lui en avait pas volé la primeur, dans son cas - contrairement à tant d'autres qu'on n'aurait retrouvé que la gorge tranchée, ou pas du tout -, mais puisqu'on lui épargnait cette peine, il n'allait pas s'en plaindre.
Il profita de ce qu'elle inspectait la scène pour la détailler plus avant. Toute beauté slave qu'elle soit, sa tenue - qui n'était  pas d'ici non plus - ne faisait rien pour la mettre en valeur pour la mettre en valeur. Il y avait dans son allure et son maintien quelque chose d'un peu rustre, comme si elle ne côtoyait pas le monde civilisé aussi souvent qu'elle le devrait.

De l'expérience - notable - qu'il en avait, ce n'était pas le profil d'un Saint, mais il se gardait de tout jugement hâtif ; le syncrétisme donnait parfois lieu à de bien étranges associations... Quand bien même le physique de la demoiselle laissait dès le départ peu de place au doute. Oh, il se pouvait aussi que ce soit une éveillée naturelle, sans protection ni allégeance - mais en ce cas, pourquoi serait-elle venue se perdre si loin de sa présumée terre natale ?

Pour ma part, je n'ai rien contre un peu de chaleur, dit-il en lui adressant un sourire éclatant, mais ce n'est pas ce qui me fera manquer l'occasion d'un verre en votre compagnie. Et puis, je vous dois bien ça.

Précautionneusement, il enjamba les corps inertes de ses assaillants pour se rapprocher d'elle, non sans flanquer un dernier coup de canne à l'un d'entre eux au passage pour vérifier qu'ils étaient bel et bien inconscients - n'obtenant qu'un grognement plaintif pour toute réponse. Ils n'étaient effectivement pas près d'émerger de leur sieste forcée.

Comme vous y allez ! Noble, noble, n'exagérons rien, répliqua-t-il en pivotant pour lui faire face à nouveau avec une grâce saisissante. Je suis quelqu'un d'aisé, voilà tout. Enchanté de faire votre connaissance, chère Amalthia. Vous pouvez m'appeler Angelo. Ne sachant si la coutume a cours là d'où vous venez, je vais m'abstenir de vous offrir un baise-main, mais si l'envie devait vous en prendre, faites-le moi savoir.

Il la gratifia d'un clin d’œil charmeur, avant de porter son attention sur l'issue de la ruelle - et, au-delà, les façades encore éclairées des commerces divers et variés. L'heure n'était pas encore si avancée ; il devrait bien être possible de dénicher une place quelque part.

Quant à ce verre... J'ai bien quelques liqueurs chez moi, mais je ne voudrais pas vous brusquer. Nous devrions bien pouvoir trouver une taverne encore ouverte. Si vous voulez bien me suivre... dit-il en lui présentant galamment son bras, sans encore savoir si elle daignerait s'y accrocher.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyDim 22 Nov - 18:01

( HRP: C'est un peu court, j'espère que c'est correct)

La belle du nord observa l’étranger avec un intérêt grandissant. De l’héroïsme, elle avait juste agit selon sa conscience, c’était tout. La chaleur ne semblait pas trop le déranger non plus. :

- Je viens des pays nordique, je ne suis pas habitué à cette chaleur. Et vous? Vous êtes natif de loin?

Elle voulait en savoir un peu plus. Il se présenta sous le nom d’Angelo, curieux comme nom :

- Mais si je ne suis pas trop curieuse, que faisiez- vous dans ces ruelles? Seul, c’est dangereux…

Il lui avoua qu’il était quelqu’un d’aisé, monétairement parlant. Mais semblait trouvé curieux le thème de noble :

- Ah, d’où je viens, seul les nobles sont aisés. C’est  aussi une marque de politesse. Angelo, c’est un nom intéressant, c’est la première fois que je croise quelqu’un avec ce nom. J’ignore si vous avez déjà posé les pieds à Asgard?

Elle s’approcha de lui et observa les bandits qui étaient encore dans les vapes. Un vent étrange soufflait de l’est et elle ne tenait pas à rester dans cette ruelle. Il semblait être d’accord pour aller prendre un verre. Ah, il semblait connaitre les alentours. :

- Ah, vous connaissez un endroit pour se restaurer, je vous suis. Alors vous connaissez un peu cette ville. Moi, c’est la première fois que je viens.

Elle le gratifia d’un sourire aussi charmeur qu’il lui avait offert. Elle sentait une grande puissance de lui, d’où venait t’il? Elle le suivit dans la ruelle et accepta de lui prendre le bras, même si elle trouvait cette coutume un peu curieuse. Ils débouchèrent sur la ruelle près des commerces. Soudain une douce odeur de cannelle et de citron leurs parvinrent aux narines. Il devait avoir une auberge tout près :

- Et bien, si vous connaissez cette ville des sables, je vous fais confiance. Allons nous restaurer et prendre un verre. Et ne vous en faites pas, si le breuvage est trop chaud, je peux le rafraichir.

Elle lui fit un clin d’œil amusé. Cet étranger était un vent de fraicheur dans cette fournaise.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptySam 12 Déc - 7:14


J'étais un peu distrait et ai oublié que ces rues pouvaient être si mal fréquentées, pour tout vous dire. expliqua-t-il, un rien penaud. Je vous promettrais bien d'être plus vigilant,si mes imprudences me permettent de si jolies rencontres.

Des pays nordiques, hein ? Voilà qui confirmait ses soupçons. Il n'eut même pas besoin de poser plus de questions : elle confirma d'elle-même venir d'Asgard dans les instants qui suivirent. Ces origines devaient être chez elle la source d'une certaine fierté, pour à ce point les mettre en avant - que ce soit l'une des premières choses qu'elle dise à en étranger. Oh, cela ne le dérangeait pas, bien au contraire. Qu'elle soit aussi loquace l'arrangeait bien : il n'en saurait que plus vite à qui il avait affaire.

Vraiment ? Comme c'est étrange ! s'exclama-t-il d'un air abasourdi. Je viens d'Europe, moi aussi, figurez-vous. D'Italie, pour être exact, même si je dois admettre que cela fait bien longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Il est amusant que nous nous rencontrions si loin de nos racines respectives, vous ne trouvez pas ?  L'on pourrait presque croire que c'est fait exprès. Rassurez-moi, vous n'en avez pas après moi, si ?

Par facétie, il fit semblant de la suspecter un bref instant, avant de reprendre sa mine enjouée.

Et... Je dois dire n'avoir pas encore eu le plaisir de visiter vos contrées, non. Pour être tout à fait honnête, et j'espère ne pas vous vexer en disant cela, je crois bien n'en avoir jamais entendu parler. Mais je ne demande qu'à apprendre : peut-être voudrez-vous m'en dire plus à leur sujet ?

Bras-dessus bras-dessous, ils s'en furent donc à la recherche d'un établissement susceptible de les accueillir ; il avait bien quelques adresses en tête, mais aucune n'était assez convenable pour y emmener une dame. Heureusement, ce n'était pas le choix qui manquait.
Ses doigts gantés se posèrent sur ceux de la jeune femme dès qu'elle se fut accrochée à lui, comme une précaution supplémentaire pour s'assurer qu'ils ne soient pas séparés. Non qu'il y ait foule dans les rues, mais mieux valait ne prendre aucun risque ; il aurait été dommage d'être privé si vite de sa présence, surtout avant d'avoir pu prendre ce fameux verre.

Je saurai m'en rappeler si cela s'avère nécessaire, alors. Même si, comme je vous le disais... Il se pencha sur son oreille et, taquin, lui glissa d'un ton de confidence : ...Un peu de chaleur ne me fait pas peur.

Sans lui laisser le temps d'y réagir, il poussa la porte la plus proche - celle d'une auberge qu'il avait repéré du coin de l’œil. Sans être du plus haut standing, celle-ci était mieux entretenue que la plupart de celles qu'ils avaient croisé sur leur chemin. Ils y seraient tranquilles, la salle n'étant peuplée que de quelques clients épars.  
Ayant repéré une table pour deux dans un recoin, il se paya l'audace de la prendre par la main pour l'y emmener ; sur place, il tira galamment l'une des chaises pour qu'elle puisse s'y poser avant de s'asseoir à son tour. D'une main levée, il se signala à ce qui tenait lieu de serveur dans cet estaminet et attendit qu'il daigne s'intéresser à eux.

Ce ne devrait pas être long, dit-il en finissant de s'installer, rabattant les pans de son long manteau pour lui éviter de prendre la poussière. Cela fait, ses yeux pleins d'intérêt revinrent aussitôt se planter dans ceux de son interlocutrice. Et donc, où en étions-nous ?

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMer 23 Déc - 0:56

Alessio lui avoua avoir été imprudent en ce promenant dans les rues et que sur le coup il avait oublié qu’elles étaient dangereuses. Ensuite il lui apprit aussi qu’il était d’Italie :

- Ah, là je connais, je suis allé 2 fois en Italie. C’est beau comme pays et le climat est plus clément que dans mon pays. Sinon, mais non j’en n’ai pas après vous, sinon j’aurai laissé les malfrats vous mettre à mal sans bouger le petit doigt.

Elle fit un sourire amusé, lui faisant comprendre qu’elle avait saisi qu’il n’était pas sérieux. Bien, cet Angelo semblait avoir plus d’humour que son cher Eths. Il lui avoua également n’être jamais allé à Asgard. :

- Attendons d’être dans un lieu plus approprié pour la causette avant de discuter un peu plus. C’est avec plaisir que je vous suis et je vous fais confiance. Ne me le faites pas regretté.

Elle lui fit un clin d’œil complice et le suivit dans les rues désertiques. Arrivant sur une rue plus commerçante, elle sentit une douce odeur de citron. Son étrange compagnon du moment la taquina un moment et il l’entraina dans une auberge tout près. C’était de là que venait les douces odeurs de cannelle et de citronnelle. Il se dirigea vers une table tranquille. Il y avait que quelques clients isolés. Elle remarqua avec un sourire qu’ils avaient tous la barbe, mais pas des belles barbes bien garnis et propre comme à Asgard.

Alessio se montra galant et lui tira même une chaise, elle leva un sourcil surprise, mais obtempéra de bonne grâce. On c’était presque jamais montré galant avec elle, ça lui faisait bizarre. Il signala un serveur, tiens tant qu’a être rendu là, elle mangerait bien un petit quelque chose aussi. S’il était aussi galant, il lui paierait peut-être plus qu’un verre. :

- On n’est rendu dans une auberge où des bonnes odeurs alléchantes me parviennent aux nez. Des odeurs de mets exotiques que j’ai jamais eu la chance de goûter. Je sais que j’avais dit un verre, mais un petit quelque chose à se mettre sous la dent serait sympa aussi.

Elle lui fit un sourire amusée et reprit :

- Comment dire, Asgard c’est beau mais faut aimer le froid et la neige. Des sapins enneigés et une faune particulière. Des ours, des loups et d’autres bêtes habitent ses bois. Mais vous, de quel coin d’Italie vous venez?

Le serveur vint les voir et elle se prit un thé à la cannelle et au citron. Hum, elle froissa les yeux et interrogea son charmant compagnon :

- J’aimerai goûter un truc, vous pouvez me conseiller?

Elle avait hâte d’entendre ses propositions à ce sujet.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyDim 14 Fév - 13:11


Attention, à être aussi pressée que l'on s'isole, je vais finir par croire que vous voulez me garder rien que pour vous... avait-il plaisanté en chemin, clin d’œil à l'appui.

Ce qu'ils avaient donc fini par faire en venant s'installer dans l'un des réfectoires que la ville avait à leur proposer. Qu'il avait pratiquement choisi au hasard, malgré les quelques critères qu'il y avait appliqué ; aussi se réjouit-il de constater qu'il semblait convenir à celle qui, selon toute vraisemblance, serait sa compagne pour la soirée - quand bien même celle-ci ne faisait encore que commencer.

Vous n'avez pas l'air d'être habituée aux petites attentions que les hommes devraient avoir pour vous, observa-t-il. Si cela n'avait pas duré, il lui aurait été difficile de rater l'incompréhension qui avait traversé son minois. Se posant une main sur le torse, il prit un air contrit et proclama, solennel : Permettez-moi de m'en excuser au nom de tous ceux qui ne vous ont pas offert de siège quand ils l'auraient dû. Je tâcherai de pallier à leurs déficiences au mieux de mes moyens au long de cette soirée. Il lui sourit une nouvelle fois. Et je vais bien sûr commencer en payant pour tout ce que vous pourriez vouloir consommer ce soir, c'est la moindre des choses.

Ce qui tombait plutôt bien, semble-t-il, puisqu'en plus de la soif, son invitée se découvrait un appétit naissant. Ce qui n'avait rien d'étonnant : s'il n'y était pour sa part plus aussi sensible, les odeurs d'épice qui emplissaient l'air avaient de quoi mettre l'eau à la bouche. S'appuyant contre le dossier de sa chaise, il se caressa pensivement le menton.

Voyons... Si vous n'avez jamais encore eu l'occasion d'expérimenter la cuisine locale, je dirais que le harees ou le quzi sont ce que vous trouverez de plus typique. L'un comme l'autre sont généralement préparés avec de la viande de mouton, au cas où cela vous incommoderait. Il s'abstint toutefois de préciser que si c'était le cas, elle risquait d'avoir du mal à trouver quelque chose à son goût ; elle s'en rendrait compte d'elle-même bien assez vite. Et bien sûr, un verre d'arak pour accompagner.

Voilà qui devrait lui permettre de se faire rapidement une idée de sa tolérance à l'alcool, si tant est qu'elle accepte cette invitation. Peut-être pourrait-elle détecter le zeste de provocation qui s'était glissé dans sa voix au moment de le lui proposer ; il ne cachait pas sa curiosité quant à la réaction qu'elle pourrait avoir à cette redoutable eau-de-vie. Et puis, n'étaient-ils pas venus pour boire à la base ? Il s'était engagé à financer tous ses appétits : ce qu'elle en ferait ne tenait qu'à elle. Lui laissant le temps de la réflexion, il revint à l'autre sujet de leur échange.

Pour ce qui est de votre pays... Ça m'a l'air dangereux, présenté ainsi. Vous n'avez pas peur, quand vous sortez ? Je n'aimerais pas avoir à me demander à chaque fois que j'ouvre ma porte si je vais tomber sur un grizzly. Même si je suppose que vous avez les moyens de vous défendre, dit-il en baissant les yeux sur ses mains, songeant bien sûr à la glace qu'il l'avait vue en projeter. Pendant un instant, leur vue parut le laisser songeur - à moins qu'il les trouvât particulièrement jolies, tout simplement ; il finit néanmoins par relever la tête, replantant les yeux dans les siens. Quant à moi, je viens de Sicile... Même si, comme je vous le disais tout à l'heure, ça ne date pas d'hier. Bien sûr, je pourrais tout de même vous en parler, mais je ne suis certainement plus très à jour. Pour tout dire, je doute en avoir encore ne serait-ce que l'accent !

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyDim 28 Fév - 0:43

La relation qu’elle avait avec cet étranger était plutôt amusante. Ils c’étaient promener dans les rues de cette ville désertique comme s’ils se connaissaient depuis des années. En rentrant dans cette auberge, une bonne odeur d’épice et de miel leurs étaient parvenu aux narines. L’atmosphère feutrer et intime de l’endroit encourageait à la détende et aux confidences.

Des excuses, il n’avait pas besoin d’en faire. Elle lui fit un sourire amusée en réponse à ces excuses :

- Ce n’est pas grave, la vie a été très dur avec moi et j’ai pas eu le luxe de grandir dans une ville comme celle-ci. Je n’ai rien contre les hommes, je vous rassure toute suite. C’est juste que j’ai pas vraiment eu la chance d’avoir des relations personnel avec eux. Je suis une guerrière et la galanterie n’a pas vraiment sa place à Asgard. Il y en n’a, mais pas souvent.

Durant un court moment, elle resongea à la manière très cruelle qu’avait eu Alfrid avec elle avant son départ pour la mission chez les titans. Il avait été très injuste avec elle et elle n’était pas trop presser de retourner là-bas et retomber nez à nez avec lui. Elle soupira et reporta son attention sur son nouvel ami. Elle sourit ravit quand il confirma qu’elle pouvait gouter ce qu’elle voulait :

- Ah, super…j’espère ne pas ambitionner sur vos finances avec cette demande.

Il lui conseilla quelques spécialité local, hum du mouton…

- J’ai jamais manger de mouton, c’est pas trop courant comme viande chez moi. C’est considérer comme du luxe. Je vais me laisser tenter je pense, pour satisfaire ma curiosité. Sinon pour le niveau d’alcool, bah je suis habitué à l’hydromel et j’ai bu de la bière à 3-4 reprises. Ce truc, le arak est-ce que c’est très fort?

Il tourna aussi la discussion sur son pays :

- Dangereux? Non pas vraiment, ça dépend pour qui. Il faut juste être prudent et de toute façon les hommes sont souvent plus dangereux et imprévisible que les bêtes.  Hum, la Sicile? Je croyais que vous étiez de l’Italie? Je suis un peu confuse. Pardonner mon ignorance.

Elle lui sourit quand même, sa galanterie et sa patience étaient les bienvenus. Ça lui faisait du bien de se reposer ainsi sans se tracasser pour rien. De se vider la tête et d’apprécier un moment aussi serein. Qui sait, elle lui ferait peut-être d’autres démonstrations de ces talents après le repas, pour l’amuser. Justement, elle lui fit un sourire amusée et proposa :

- Au fait, on pourrait se tutoyer? Moi et les convenances, ça fais 2.  Je serais plus à mon aise ainsi, pourquoi suivre à la lettre l’étiquette? Nous sommes pas dans un palais ni dans une réunion officielle?

Elle lui fit un clin d’œil complice, elle espérait qu’il serait d’accord.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyVen 23 Avr - 14:02


Voilà qui me rassure, en effet. Je n'aurais pas voulu vous incommoder par ma présence. s'amusa-t-il lorsqu'elle s'empressa de lui signifier son absence de grief pour la gent masculine. J'espère ne pas manquer de respect à vos mœurs en le disant, mais j'avoue trouver navrant qu'une demoiselle telle que vous ne soit pas traitée avec les égards qui lui sont dus. Ses doigts frôlèrent les siens en une caresse subtile, peut-être pour lui signifier son soutien face à la grossièreté de ses pairs. Sa mine se fit contrite, comme si son seul genre suffisait à le faire se sentir coupable des manquements qu'elle avait décrit. J'ai bien peur qu'il soit difficile même pour moi de vous faire oublier tant de muflerie en l'espace d'une seule soirée... Mais je vais faire ce que je peux.

À ces mots, ses traits s'éclairèrent d'un sourire aussi charmeur que charmant alors qu'il rompait le contact entre eux - physique, du moins, ses yeux dorés n'ayant pas quitté les siens.

Ne vous embarrassez pas de tels détails, vous êtes mon invitée ce soir. Mangez et buvez tout ce qu'il vous plaira sans vous soucier de rien, ce n'est pas ça qui me mettra sur la paille ! dit-il en écartant les bras, comme pour lui présenter la salle toute entière - ou, à tout le moins, tout ce qui lui plairait en son sein. Taquin, il ajouta : Enfin, si bien sûr vous voulez bien me faire l'honneur d'être le premier homme à vous inviter au restaurant. N'étant pas rompue à cette pratique, il y avait peu de chances qu'elle saisisse la signification que pouvait avoir une pareille occasion, mais cela n'avait pas grande importance. Et puis, ce n'est pas tous les jours que l'on visite Bagdad. Il serait dommage de ne pas en profiter pour essayer les spécialités locales. Je me doute effectivement que l'on ne doit pas souvent voir de mouton là d'où vous venez, alors c'est le moment où jamais. Quant à la boisson, et bien... Il se para d'un air mutin. Je vous invite à vous faire votre propre avis !

S'il se pouvait que celui produit en Asgard diffère de la norme - peut-être était-il distillé par quelque moyen mystique, lui aussi ? -, l'hydromel n'était d'ordinaire pas un breuvage très alcoolisé. L'arak, en revanche, c'était une autre histoire ; au jugé, il l'aurait dit presque trois fois plus fort. À l'entendre, une chope occasionnelle ne lui faisait pas peur, mais ce défi éthylique était-il de ceux qu'elle oserait relever ? Quant à sa terre natale...

Ah, c'est un sujet délicat, dit-il, sans toutefois s'en offusquer - elle ne pouvait pas savoir. La Sicile appartient à l'Italie à l'origine, et beaucoup considèrent que c'est encore le cas malgré son passage aux mains de puissances étrangères au cours des siècles derniers. J'y suis bien né, mais ai passé la plupart de mes jeunes années en Italie, notamment à Rome. Il parut gêné. Enfin, je ne vais pas vous ennuyer avec une leçon d'histoire.

Dans l'intervalle, le propriétaire vint s'enquérir de leurs besoins en personne, ayant sans doute remarqué sa tenue un rien plus sophistiquée que celles  de sa clientèle habituelle - et espérant sans doute de sa part un pourboire en conséquence. Il se fit donc fort de passer commande dans le dialecte local.

J'ai présumé que vous ne connaissiez pas la langue et me suis permis de commander pour deux, expliqua-t-il en se retournant vers elle. J'espère que vous n'y verrez pas d'inconvénient. Par ailleurs, la bienséance m'interdirait normalement de tutoyer une jeune femme que je viens de rencontrer... Mais ma foi, si on me le demande, je dois pouvoir faire une exception. lui répondit-il en se caressant le menton après un moment de pensive hésitation.

Alors que les plats étaient encore en pleine préparation, on vint d'ores et déjà leur porter leurs verres, emplis tout deux de cette fameuse eau-de-vie dont il lui avait vanté les mérites. Serviable, il lui remit son verre avant de se saisir du sien - là encore, une politesse à laquelle elle ne devait être que trop peu habituée, certainement.

Et bien, Amalthia, fit-il, prononçant son prénom pour la première fois, à quoi penses-tu que nous devrions trinquer, dis-moi ? À nouveau, il plongea son regard dans le sien avec intensité. J'aurais bien dit « à une agréable rencontre et à une soirée qui s'annonce tout aussi délicieuse », mais j'aimerais ton avis sur la question.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMar 11 Mai - 18:10

L’atmosphère feutrer et intime de l’endroit portait à la confidence. Les yeux sombre de son cavalier l’épiait un peu. Il avait la parole facile et exprima son ravissement qu’elle se montre pas méfiante envers la gente masculine. Il mentionna aussi son étonnement pour le manque d’égard qu’on avait eu envers elle. Durant un moment la belle du nord saisi qu’il devait la trouver belle. Cette pensée la fit sourire et elle répondit :

- Ce n’est pas grave, au moins tu sais faire preuve de la galanterie. C’est juste que ce n’est pas une chose courante dans les pays du nord.

Il se permit même de lui toucher la main légèrement, elle n’était pas habitué à ce genre de contact, mais ce laissa faire avec un sourira amusé. Il lui conseilla en effet de tenter une des spécialités local et le doux fumet donnait faim. Lorsqu’on vint prendre leur commande, il se permit de commander pour les 2, en effet elle ne comprenait pas grand-chose au dialecte local.  Les commandes passées elle le questionna un peu sur son pays. Il répondit vaguement et elle se demanda si ce n’était pas un sujet épineux. Elle opta pour ne pas insister, après tout ce n’était pas de ses affaires. Il sembla également étonner qu’elle lui demande de la tutoyer et pourquoi pas. :

- Ça vous semble curieux cette demande, mais il y a rien de mal là-dedans. Pourquoi s’enliser dans des formules de politesse et faire des ronds de jambe à ne plus finir. Les amis peuvent se parler simplement , surtout que nous ne sommes pas dans un palais ni à une foutue rencontre diplomatique. J’ai eu mon contant de formule de politesse et j’ai envie d’envoyer valser tout ça au fin fond des enfers.

Son regard s’assombrit un cours moment. La dernière rencontre officiel avait mal terminé pour elle. Elle savait que les choses se tasserai rapidement, mais pour le moment elle l’avait encore sur le cœur.

Elle retrouva son sourire rapidement quand on vint leur servir leur boisson. Il se permit de la servir en premier et ce geste lui fit vraiment plaisir. Ça lui était pas arrivé souvent ce genre de galanterie envers elle. La belle du nord devait avouer qu’elle commençait à apprécier ce genre de comportement. Il proposa de porter un toast, à oui c’était une bonne idée :

- Oh, oui je suis très d’accord. À une rencontre surprenante et très agréable. Espérons aussi qu’après cette rencontre que nos chemins se croisent à nouveau. Mais pour le moment, savourons ce moment avec douceur et délicatesse.

Elle cogna légèrement son verre contre le sien et goûta la boisson. Oh, là elle s’étouffa presque. Ouf, c’était un peu fort ce truc et trop tiède. :

- Oh, là c’est un peu corsé ce truc. Je crois que je ne serais pas trop forte sur cette boisson. Une bière est plus agréable pour les palets. Ainsi que du bon vin.

Peu de temps plus tard on vint leur servir leurs plats. C’était vraiment savoureux et elle était ravit de son mets. Elle refroidit légèrement la boisson, la rendit un peu plus consommable. Elle fit un sourire amusé vers son hôte :

- Après le repas, tu veux  faire quoi. Moi, je veux un autre truc à boire.

Elle venait de parler quand elle remarqua des musiciens qui commençaient à jouer quelque chose :

- Hum, aurons- nous le droit à un spectacle? Angelo, tu sais danser?? Moi non!!

Voilà, elle venait d’avouer un certain manque d’éducation. Elle espérait qu’il là regarderait pas avec mépris après cet aveu.

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Dernière édition par Amalthia le Sam 31 Juil - 0:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptySam 24 Juil - 20:20


Les manières, cela s'apprend. Peut-être devriez-vous faire leur éducation. plaisanta-t-il, complice. La perspective de la voir domestiquer ses compatriotes barbares alors qu'elle-même n'avait - de son propre aveu - qu'une vague notion de l'étiquette ne manquait pas de piquant. Il la gratifia d'une nouvelle œillade entendue. Enfin, tu sauras qu'il y a au moins une personne prête à te donner le respect que tu mérites en attendant.

S'il n'avait jamais nié avoir quelques défauts - qui n'en a pas ? -, l'inconvenance n'en faisait assurément pas partie ; avec ces dames encore moins. Bien qu'il eût cédé à sa demande, elle crut bon d'expliciter davantage le pourquoi de celle-ci, étant apparemment lasse de se conformer elle-même à de tels protocoles. Preuve était faite qu'elle n'en était guère coutumière, sans quoi elle n'aurait pas été si prompte à s'en défausser. En aurait-elle fait de même avec n'importe qui, cependant ?

Oh, je n'ai pas dit que c'était une mauvaise chose ! C'est inattendu, voilà tout. Les sphères dans lesquelles j'évolue font que je n'ai plus l'habitude de m'en passer, mais côtoyer quelqu'un d'aussi direct a quelque chose de... Rafraîchissant, si tu me permets cette pointe d'humour. S'éloignant du dossier, il se pencha en avant pour mieux lui faire face. Mais je serais curieux de savoir quelles mésaventures ont pu te les faire détester à ce point.

À l'entendre, on aurait pu croire qu'elle avait tenu un rôle d'ambassadeur ou d'émissaire, sans doute récemment - et que ça s'était mal passé. Bien qu'elle ait rapidement écarté le sujet, peut-être ressentait-elle le besoin d'en parler, auquel cas il pouvait bien lui prêter une oreille attentive. En attendant, l'arrivée des boissons se chargea de lui redonner le sourire.

Savourons, oui.

Les coupes entrechoquées, ils burent en même temps - mais contrairement à elle, il savait à quoi s'attendre ; aussi eut-il tout le loisir de s'amuser de sa réaction lorsque l'alcool enflamma ses papilles.

Ce n'est pas pour tout le monde, c'est certain. convint-il en agitant doucement ce qu'il en restait au fond de son propre récipient.  Peut-être l'as-tu bu un peu trop vite pour vraiment l'apprécier. Mais oui, l'on peut toujours commander autre chose... Même si je dois te prévenir que le vin et la bière ne sont pas vraiment des spécialités locales.

Oh, ce serait mentir que de dire qu'il n'en existait aucune production en Irak, évidemment, mais l'alcool et la religion musulmane faisaient mauvais ménage. Or, cette dernière était largement dominante dans le pays, qui n'avait dès lors d'autre choix que de se mettre au diapason.
S'il n'était pas illégal à proprement parler, son commerce - et plus encore sa fabrication - étaient étroitement surveillés. Autant de détails qu'il garda pour lui plutôt que de l'en assommer alors qu'elle était, de toute évidence, plutôt d'humeur à se changer les idées.

Heureusement pour elle, l'amateur de bonnes choses qu'il était s'était fait un devoir de goûter les produits locaux avant de juger. Si aucun n'avait su convaincre son palais de fin connaisseur, à tout le moins pourrait-il donc l'orienter vers les plus passables d'entre eux, d'autant qu'elle ne partageait peut-être pas son niveau d'exigence.
Attentif à ses besoins, il héla donc le premier serveur passant à portée de table, toujours dans la langue adaptée - les chances qu'il en parle d'autres étant assez minces - pour lui réclamer une bouteille. Sans doute motivé par l'idée d'un généreux pourboire, le bougre s'empressa de partir à sa recherche.

Voilà qui devrait répondre à tes besoins. Attention tout de même à ne pas abuser des bonnes choses ! fit-il mine de la mettre en garde, quoique son sourire taquin rendît difficile de prendre au sérieux. Pour ce qui est de la danse, et bien...

Prestement, il quitta son siège pour venir la chercher au niveau du sien, s'emparant de sa main avec la plus grande délicatesse pour l'inciter à le rejoindre. Avant qu'elle ait pu se lever, néanmoins, il se pencha à son oreille pour y susurrer quelques mots, s'assurant qu'elle l'entende malgré la musique.

Je peux toujours t'apprendre.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMar 24 Aoû - 0:43

Son nouvel ami ne manquait pas de mystère et dégageait un certain charme. Elle n’était pas habituée avec ce genre de personnage, mais elle devait avouer qu’elle appréciait son style. Ça lui faisait du bien après ce qu’elle avait traversé. Ce dernier semblait un peu curieux de ces dernières mésaventures :

- C’est un sujet un peu désagréable, mon cher. Disons pour faire court qu’à la dernière réunion officielle auquel j’ai assisté on m’a accusé de chose qui ne sont pas vrai et je l’ai très mal pris.

Elle laissa le sujet en suspens et dégusta la boisson qu’elle trouva trop fort. Oh, là elle était certaine que son compagnon devait trouver sa réaction amusante. Lui semblait un habitué de ce genre de boisson. À sa demande pour le vin et la bière, il lui précisa que c’était pas des spécialités local :

- Ce n’est pas grave, ça doit sûrement ce boire plus facilement que ce truc. J’avoue volontiers mon ignorance dans ce domaine, mais je préfère quand même les trucs plus doux.

Il fut asser aimable pour lui commander un autre truc, qui était bien plus doux. Elle le remercia avec un petit sourire :

- Je te remercie…et ne t’en fais pas, je vais me débrouiller pour ne pas te faire honte.

Elle sourit et ensuite elle remarqua les musiciens. Elle osa lui demander s’il savait danser et elle était un peu embarrassé de lui avouer qu’elle ne le savait pas.

Pour toute réponse il se leva, vint près d’elle et lui prit la main en douceur. Elle eue un étrange frisson à ce contact, mais elle se leva et le suivit sans crainte. Il lui proposa de lui apprendre. Elle hocha la tête avec un léger sourire.

Ce montrant très gauche aux premiers pas, elle se montra rapidement plutôt agile et apprenait très vite. :

- Hé bien, cette rencontre est vraiment très agréable. Je vais en garder un souvenir excellent.

Il était mystérieux et dégageait un magnétisme qu’elle n’avait pas croisé souvent. Il avait aussi ce petit quelque chose sur lequel elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus. Mais pour le moment, elle profitait du moment présent et savourait cet instant à pleine dent. Vers la fin de la danse, elle lui demanda :

- Demain je vais devoir rentrée à Asgard. Mes vacances seront finis et toi? Vas-tu t’attarder dans cette ville?

Elle ne voulait pas que la musique s’arrête, elle aurait bien danser encore avec son mystérieux nouvel ami. En retournant s’asseoir elle osa lui demander :

- Je ne dois pas être la première jeune femme que tu fais danser ainsi. J’espère m’en être bien sortit? Je serai d’accord pour en faire une autre.

Elle lui gratifia un sourire amical et espéra faire un autre tour.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyJeu 14 Oct - 4:22


Ah. Tu m'en vois désolé, fit-il, son air perplexe trahissant qu'il n'avait aucune idée du genre de réunion dont il pouvait être question - et comment l'aurait-il pu ? Cela ne remettait pas en cause son soutien, cependant. Et bien, si c'est un sujet sensible, je ne vais pas insister, mais si tu ressens l'envie d'en parler...

Son sourire s'agrandit légèrement, pour mieux la réconforter. C'était à prendre ou à laisser : il ne lui en tiendrait pas rigueur si elle préférait ne pas revenir sur ce qui, de toute évidence, était encore pour elle un souvenir douloureux. Sans doute ne lui serait-il de toute façon pas d'un grand secours, ne pouvant se prononcer sans connaître la teneur et les enjeux, mais peut-être avait-elle juste besoin de vider son sac. C'était à elle d'en décider.

Ne t'inquiète pas pour ça. L'important, c'est d'essayer. fit-il lorsqu'elle exprima la crainte de ne pas être à la hauteur. Il fallait bien commencer quelque part.

Glissant les doigts entre les siens, il passa le bras autour de sa taille - et, sans lui laisser le temps d'être gagnée par la nervosité, l'entraîna dans la danse de la façon la plus littérale qui soit. Malgré la proximité imposée par la valse, il veilla à lui laisser de l'espace, et avec lui le choix de venir ou non s'appuyer contre son torse.  Tout au long de ces premiers pas, il s'assura que ses yeux restent rivés dans les siens, la fixant toujours plus intensément.

Ne regarde pas tes pieds,  conseilla-t-il. Le volume de la musique l'obligeait à se pencher pour être entendu, malgré leur proximité. Pour continuer leur conversation sans avoir à quitter la piste, ils avaient le choix entre hausser le ton ou se chuchoter mutuellement à l'oreille ; il ne pensait pas se tromper en partant du principe qu'elle préférerait, comme lui, la deuxième solution. En la rassurant ici d'un regard, là d'un sourire, il espérait la faire gagner en assurance, lui faire comprendre qu'elle était sur la bonne voie. Détends-toi et laisse-toi porter.

Il dispensa bien quelques autres conseils du même acabit, mais ceux-ci s'avérèrent rapidement superflus, sa souplesse naturelle l'aidant à acquérir rapidement les bases de la discipline. Qui plus est, elle semblait lui faire suffisamment confiance pour suivre ses consignes -  physiques comme verbales - à la lettre, sans se poser de question ; à aucun moment ne la sentit-il se raidir entre ses bras.
S'il faisait évidemment de son mieux pour qu'elle n'ait rien à craindre, prenant son temps à chaque geste pou qu'elle comprenne où il l'emmenait, il était bon de voir que cela portait ses fruits. Si frayeur il y eut, à tout le moins avait-elle eu la politesse de n'en rien montrer, mais il n'en avait pas l'impression.

Nous serons deux, lui souffla-t-il à l'oreille sur un ton de confidence alors que le morceau touchait à sa fin, et avec lui cette première leçon. Oui ; il y avait de quoi en faire un beau souvenir. Il ajouta, avec un brin de malice : Mais la soirée n'est pas encore finie.

Avec un clin d’œil, il la libéra de son étreinte - la laissa reprendre son souffle si elle en avait besoin. D'un signe de main, il intima à l'orchestre de se tenir prêt à reprendre du service à son signal. Ainsi, Amalthia n'eut-elle pas le temps de se rasseoir ; tout au plus de prendre une gorgée de ce verre qu'il avait commandé pour elle, et qui semblait déjà plus à son goût.

Pourquoi attendre ? Il faut battre le fer tant qu'il est chaud.

Profitant de se trouver dans son dos, il posa les mains sur ses hanches et, adroitement, la fit pivoter pour qu'ils soient à nouveau face à face. N'attendant sans doute que cela, les musiciens se remirent aussitôt au travail, interprétant pour eux un nouveau morceau - plus langoureux, cette fois.
Si le précédent avait été ponctué de quelques légères fausses notes - sans doute inaudibles pour une oreille profane, mais qui, dans son cas, n'avaient pas manqués de le faire tiquer -, tout se passa cette fois pour le mieux ; peut-être que cette ambiance leur convenait davantage.

Tu t'en sors très bien, ne t'en fais pas. crut-il bon de la rassurer ; elle ne s'était apparemment pas aperçue de ses propres prouesses.  Tant mieux, en un sens : cela repoussait le moment où elle estimerait n'avoir plus rien à apprendre de lui.  Et pour répondre à ta question... Je ne sais pas encore. À vrai dire, je prévois rarement mes voyages à l'avance : ils se décident souvent sur un caprice.

Un luxe rare à cette époque, il en avait bien conscience. En revanche, pour elle qui découvrait encore le monde par-delà la froideur de sa contrée natale, ce n'était pas nécessairement une évidence. N'était-elle pas elle-même arrivée ici par des méthodes peu communes ? Savait-elle à quel point cela lui facilitait la vie ? Non qu'il lui en tienne rigueur : l'on oublie parfois facilement à quel point on est privilégié. Cela lui arrivait aussi à l'occasion.

J'ai la chance de pouvoir aller n'importe où tant que personne n'a besoin de moi, je ne me gêne pas pour en profiter.

Calmement, il inclina la tête pour venir appuyer son front contre celui d'Amalthia, leurs corps continuant de tourner au gré de la musique, de suivre le rythme dicté par les instruments.

Demain, donc, tu dis ? Et... As-tu déjà un endroit où passer la nuit ?

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyLun 10 Jan - 0:10

( HRP: Désolé pour le gros retard. )


Angelo eu la délicatesse de ne pas insister sur les raisons de ces frustrations personnels. Elle avait pas envie de l’ennuyer avec ça et les réunions avec les membres important d’Asgard ne le regardait pas non-plus. La seconde boisson avait un bien meilleur gout et était plus agréable pour les palets.

Il se montra très bon professeur et n’était pas dénuer d’un certain charme. En fait, elle était certaine que ça devait faire drôle de les voir danser ensemble. Mais elle était contente de ce montrer pas trop gauche. La danse avait un côté intime qui obligeait les corps à être proche. Cette situation lui faisait un peu bizarre, elle espérait secrètement d’être capable de contrôler son tempérament bestial. Ayant grandi en partie avec des léopards, il lui arrivait des fois que les instincts de ces amis à fourrure prennent le dessus.

La danse termina juste au bon moment. Elle avait une drôle de sensation qui avait commencé à lui piquer la nuque. À la question sur ces prochains voyages, il lui précisa qu’ils se décidaient un peu au hasard et qu’il pouvait souvent aller où il le voulait.

- Tu es chanceux, si tu es aussi libre que ça. Moi, je me suis déjà attarder et je dois vraiment partir demain. Mais profitons encore de ces moments ensemble, mon cher.

La danse suivante avait un rythme plus lent et plus langoureux, ça éveillait en elle des choses un peu étrange. Elle aurait tellement aimé vivre des moments aussi intenses avec son cher Eths ou même avec Thor, pour qui elle avait aussi une certaine attirance. Mais contrairement à eux, lui semblait réellement sensible à son charme. C’était un changement qui était le bienvenu. En étant aussi proche de lui, elle sentait qu’il dégageait une certaine forme d’énergie sombre. En fait, ça lui faisait un peu pensée à la même style d’énergie sombre que Eths dégageait. Il avait une aura dans le même style, tout en étant totalement différent.

Elle osa approcher son visage du sien et elle lui lécha même une oreille avec beaucoup de sensualité. Pour répondre à sa dernière question, elle lui murmura d’une voix chaude :

- Non, je n’ai aucun endroit pour dormir cette nuit.

À la fin de la danse elle reprit toute convenance et fit un sourire énigmatique :

- Mais ne t’en fais pas, moi je peux dormir presque n’importe où, même dans une grange. De la bonne paille et ça dors comme faut.

Elle se demandait s’il était comme elle, à pouvoir dormir partout :

- Et toi, tu es capable de dormir partout, mon cher prof de danse.

Elle termina son verre, elle l’observa un moment à la dérober et osa une invitation :

- On pourrait finir la soirée ailleur??

Elle en avait asser de cet endroit et elle avait envie de prendre de l’air. Il faisait trop chaud et elle avait besoin d’être dehors. Mais elle voulait aussi qu’il l’accompagne, elle lui désigna la porte…elle espérait qu’il comprendrait

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMar 17 Mai - 0:13

Chanceux ? On peut dire ça, je suppose. fit-il sans plus s'étendre sur le sujet de sa profession - qui, de toute façon, ne semblait pas tant la fasciner que leurs présentes activités. Je t'aurais bien proposé de t'emmener, mais si tu as d'autres engagements, ça risque d'être compliqué. Qui sait, peut-être une prochaine fois.

Si prochaine fois il y avait, et comment cela se pourrait-il ? C'était un vaste monde ; garder le contact sur de longues distances - et de longues périodes - était indubitablement compliqué. D'autant que son étrange pays, à la manière qu'elle avait de le décrire, paraissait fort peu hospitalier ; ce n'était pas comme s'il pouvait venir l'y retrouver, avec son aversion pour le froid encore moins. Et le voudrait-elle seulement ? Tout le charme de cette rencontre n'était-il pas de la savoir éphémère ? Selon toute vraisemblance, après cette soirée, aussi magique qu'elle puisse être, ils ne se reverraient plus, à moins de vraiment le vouloir ; mais comme elle le disait elle-même, la nuit était encore longue.

Et de toute évidence, elle avait bien l'intention d'en profiter pleinement, puisqu'elle laissa entendre sitôt valse achevée qu'elle souhaiterait une autre danse - privée, cette fois. Si le léger frisson qui le traversa au contact de sa langue sur son oreille ne suffisait pas à lui indiquer qu'il n'y était pas contraire, l'étincelle avide qu'elle trouverait dans son regard au moment de le croiser devrait s'en charger.

Ma foi, pourquoi pas ? répliqua-t-il donc à cette invitation pour le moins attrayante. Et si elle pourrait déplorer cette réponse peut-être un peu trop sobre, qu'il lui relève le menton du bout des doigts pour effleurer ses lèvres des siennes l'aiderait très certainement à patienter. Attends-moi là.

Quelques piécettes posées sur la table plus tard - incluant un généreux pourboire -, ils s'en retournèrent vers l'extérieur. Néanmoins, si Amalthia espérait se rafraîchir les idées - ce dont il doutait, quoi qu'elle en dise ; il aurait même plutôt présumé du contraire -, elle risquait d'être déçue. Bien souvent, les nuits d'orient n'étaient qu'à peine moins étouffantes que les jours. Tout au plus avaient-ils droit à une brise timide pour tempérer les ardeurs du climat - et les leurs, par la même occasion ; encore qu'avec l'alcool pour lui tenir au corps, il était probable qu'elle n'en ressente qu'à peine les effets. Plutôt que de lui prendre la main, il préféra poser la sienne au creux de ses reins, non sans longer son échine d'une caresse au passage. Au vu de ce qu'elle s'était permis elle-même, il osait croire qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur ; après tout, ça n'avait pas paru la déranger lorsqu'elle ballait entre ses bras.

Et donc, où en étions-nous ? reprit-il tout en la guidant, avant qu'elle ait pu ne serait-ce qu'envisager de se diriger vers l'étable où elle avait peut-être déjà prévu de passer la nuit. Ah, oui. Et bien... Au gré de mes errances, j'ai parfois dû m'accommoder de ce que je pouvais trouver. J'avoue préférer un certain confort, mais je peux m'adapter. Ses doigts gantés glissèrent le long de sa taille fine pour mieux se river à sa hanche. Mais mes manières m'interdisent de laisser une jeune femme sans même un toit pour s'abriter, même si elle n'est pas sans défense. Ce ne serait pas correct.

Ce fut cette fois à son tour de se pencher pour lui frôler l'oreille du bout des dents, tel un juste retour des choses ; peut-être fallait-il y voir une invitation à confirmer ses paroles. À ce qu'elle montre les griffes - pourvu qu'elle sache se modérer dans leur usage. Finir couvert de plaies, non merci, mais quelques égratignures bien placées pouvaient avoir leur intérêt... Aussi distraits l'un par l'autre qu'ils puissent être, cela ne l'empêcha apparemment pas de s'orienter dans les rues de la ville, ne mettant que quelques minutes à atteindre leur destination : une grande bâtisse légèrement à l'écart des autres habitations, là où il était possible d'aller et venir sans attirer les regards.

L'heure avancée emmenant avec elle les derniers bruits de vie, l'on pouvait entendre non-loin les clapotis du fleuve Tigris. Ce n'est qu'alors que, récupérant d'une main le trousseau dans sa poche, il la fit pivoter de l'autre, daignant enfin plaquer un baiser sur sa bouche - et langoureux, encore bien ; de quoi lui couper le souffle, si alcoolisé qu'il soit. Que sa bouche ait toujours le goût de ses consommations n'eut pas l'air de le déranger ; à l'inverse, peut-être même. Sans doute s'en remettait-elle encore quand elle put entendre le cliquetis de la clef dans la serrure et put voir la porte s'entrouvrir à la périphérie de son champ de vision.

Je t'en prie, fais comme chez toi, fit-il avec un sourire aguicheur. Je n'ai pas de paille, mais on devrait pouvoir trouver quelque chose pour toi...

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyLun 30 Mai - 18:10

En réponse  à son commentaire sur sa chance d’être pas mal libre pour son horaire il lui proposa presque de l’accompagné. À regret elle secoua la tête :

- Je ne te mentirai pas, mais ça aurait été sympa de m’attarder plus longtemps dans cette ville. Mais je dois vraiment rentré demain, on m’attend dans mon pays glacial.

Elle lui fit un clin d’œil amusée à cette remarque. Elle compléta la discussion et lui fit remarquer qu’elle avait aucun endroit pour dormir et elle lui laissa un sous-entendu que ça serait sympa qu’ils terminent la soirée ailleur. Il répondit un petit « pourquoi pas» et accompagna ses paroles par un petit baiser donner furtivement sur le bout des lèvres. Elle eu un léger frisson qui lui parcouru l’échine à ce contact et fit un petit sourire ravit. Cette rencontre fortuite lui promettait des moments interessants. Elle attendit patiemment qu’il paie ce qu’ils devaient à l’auberge et le suivit sans regrets dehors.

Ouais, dehors il faisait à peine moins chaud que dans l’auberge mais il y avait tout de même un vent léger. Elle accorda rapidement ces pas aux siens et lui demanda :

- Et maintenant? On va où? Tu me permettras de légèrement rafraichir l’atmosphère. Ce qui est amusant avec moi, mon cher c’est que je peux rafraichir la température n’importe quand.

Elle lui fit un autre clin d’œil complice et ce concentra légèrement. La brise qui soufflait se fit plus forte et plus froide. On pouvait presque sentir l’odeur des vents du pôle. :
- Bon, tu vas devoir me réchauffer maintenant.

Elle rit légèrement à son audace.

En chemin il lui parla qu’il aimait avoir un certain confort et lui glissa une main dans son dos. À ce geste, elle eu un autre frisson, mais c’était un contact très agréable. En discutant il lui fit aussi remarquer que ce n’était pas correct de laisser une femme seule. Elle rit aussi à ce commentaire et il osa lui mordiller légèrement l’oreille à son tour. Elle ne fit aucun geste pour le repousser et trouva amusant cette façon de ce faire un peu de charme tout en gardant un côté chaste. Il dégageait tellement ce magnétisme un peu sombre qu’elle avait tellement trouvé attirant chez le Berz. Mais lui, il lui rendait très bien ces penchants sensuelles. S’il savait ce qu’elle cachait comme passion à fleur de peau.


Ils approchèrent d’une grande bâtisse un peu à l’écart de la ville et elle entendait nettement le bruit de l’eau. Hum, les berges d’un cours d’eau sous la lune et un magnifique ciel étoilé, voilà qui pourrait émoustiller ces sens. Elle avait toujours apprécier la sensation de l’eau sur ces pieds nu, mais elle n’avait pas souvent la chance d’en profiter à Asgard. Un peu perdu dans ces pensées, elle fut surprise qu’il l’embrasse subitement sur le pas de sa porte. Mais elle lui rendit quand même son baiser avec un sourire complice.
La belle guerrière du nord rentra dans la grande bâtisse, très décontract elle ne sentait aucune menace planer en ces lieux. Mais elle trouva qu’il faisait chaud à l’intérieur. Chaud et très sombre. Elle ouvrit l’une des lucarnes et entrevit un court d’eau à proximité. Une saucette, avant de passé à autre chose. Mais comment persuader son mystérieux ami?


Amalthia remarqua aussi une autre porte, qui devait conduire directement au cours d’eau. Hum…parfait. Opération charme et chasse, ça serait inoubliable. Pas de paille, il en avait des drôles lui. C’était plus confortable pour dormir qu’un foutu lit moelleux dans lequel elle avait souvent l’impression d’étouffer. Elle se dénuda légèrement et marcha avec assurance vers Angelo. Il voulait lui faire du charme, mais elle était une chasseresse et elle avait l’habitude de prendre les devants. C’était pas pour rien que Thor lui avait déjà fait du charme. Avec une audace frôlant l’arrogance , elle l’enlaça subitement et l’embrassa avec une passion aussi brulante qu’une fournaise. Ensuite elle le relâcha presque aussi rapidement qu’elle  l’avait embrasser. Elle devait l’avoir suffisamment émoustiller pour qu’il la suive. :

- Que dirais-tu d’un bain nocturne, ensemble? Avec la chaleur qu’il faisait aujourd’hui, l’eau doit être chaude. Ça va tellement me faire du bien, après les émotions d’aujourd’hui.

Elle ouvrit la porte et marcha vers le cour d’eau. Il s’écoulait doucement et le courant ne semblait pas trop fort, parfait. Elle se dénuda sans gêne, et presque nu elle entra en douceur dans l’eau. La température de l’eau était fortement agréable :

- Alors…tu me rejoins??

Elle savait qu’il là suivrait…là ça serait vraiment intéressant.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyVen 17 Juin - 2:30


Quoique de son propre aveu peu au fait des us et coutumes du monde civilisé, trop habituée à une terre enneigée en retard sur son temps, Amalthia parut n'avoir aucun mal à prendre ses aises en sa demeure. Enfin, « sa » ; l'une de ses serait plus exact, mais il n'y aurait pas d'intérêt à le rappeler, si ce n'est pour s'en vanter. Il n'était pas de ces gens-là.
À peine entrée, la nordique ne se gêna apparemment pas pour explorer les différentes pièces ; à croire qu'elle se sentait déjà chez elle, à une paillasse près. Était-elle toujours aussi aventureuse, ou fallait-il y voir un autre effet de l'alcol ? Il ne s'en formalisa cependant pas, appréciant de la voir exprimer un tel entrain à l'idée de rester pour la nuit - non sans espérer que sa présence y soit pour au moins autant que les installations qui semblaient tant la captiver. La fièvre qu'elle mettait dans chaque baiser tendait à en donner l'impression, mais sait-on jamais.

Enfin rentré, il entreprit de se mettre à l'aise, tombant la veste et retroussant ses manches une fois la porte enfermée. Il ne saurait tolérer que le reste du monde le voie sous un jour aussi négligé ; ce soir, ce privilège était réservé à son invitée - quand bien même ce n'était encore qu'un début.

Les émotions ? Quelque chose t'a troublée, très chère ? s'enquit-il avec une sollicitude teintée d'innocence, sourire aux lèvres. Je vais te chercher de quoi te rafraîchir. Rien d'alcoolisé, je te rassure : je pense que tu eu ce qu'il te fallait de ce côté. Ne t'éloigne pas trop, je n'en ai pas encore fini avec toi.

Sans savoir si elle verrait le clin d’œil qu'il lui adressait dans la pénombre, trop occupée à ouvrir portes et fenêtres, il se dirigea vers la cuisine pour y quérir un grand verre d'eau fraîche. Par cette chaleur, ce ne serait sans doute pas de refus, même sans prendre en compte l'état d'ivresse.
Le temps de revenir - une minute tout au plus -, il constata qu'elle avait disparu. Fort heureusement, aussi discrète qu'elle puisse être en temps normal, elle ne l'était de toute évidence pas tant une fois éméchée - à moins que ce soit volontaire.

Toujours était-il qu'elle avait laissée ouverte la porte par laquelle elle s'était échappée, d'où provenaient désormais des bruits liquides - ceux qu'elle produisait elle-même en entrant dans l'eau, incapable d'y résister plus longtemps. Quant à savoir si la faute en revenait exclusivement à la température...
Ainsi donc, elle ne l'avait pas attendu. Sans doute pouvait-elle s'estimer heureuse que l'heure tardive la protège des regards indiscrets ; tous n'auraient pas nécessairement apprécié de voir une étrangère prendre ses aises dans le fleuve local, surtout dans une tenue aussi légère et toute plaisante à l’œil qu'elle soit.

Posant le verre qu'il lui destinait sur le meuble le plus proche, le maître des lieux enjamba avec précaution les frusques qu'elle avait disséminé sur son passage pour s'approcher d'elle. Si les sons produits par cette baignade n'avaient suffi à l'alerter, au moins n'aurait-il eu aucun mal à la suivre à la trace ; eut-elle été plus sobre, il aurait pu croire à un jeu de pistes.

Si c'est un bain que tu voulais, il suffisait de le dire. J'aurais pu t'en faire couler un. commenta-t-il avec amusement, n'étant pas sans se douter que l'idée de le prendre en extérieur - aussi « proche de la nature » que faire se peut en milieu urbain - était pour beaucoup dans son enthousiasme.

S'accroupissant à ses côtés, il trempa les doigts dans l'eau, constatant qu'elle était en effet loin d'être froide même en pleine nuit. Si elle avait certes l'air d'y être parfaitement à son aise, il préférait toutefois s'en assurer avant de s'y risquer lui-même - leur tolérance au froid n'ayant manifestement rien en commun.

Ma foi, si tu insistes...

Se relevant, il s'employa à son dévêtir à son tour avec mille et une précautions, veillant à ne pas froisser ses vêtements - et faisant donc preuve d'une certaine lenteur, ce faisant, au point de porter à croire qu'il le faisait exprès.
Non qu'il ne soit pas un rien pressé lui aussi, mais il était curieux de connaître les limites de sa patience, surtout après avoir été ainsi mise en condition. Et s'il devait trop se faire attendre, et bien, il ne tenait qu'à elle de lui venir en aide.

Une fois prêt, il se glissa à son tour parmi les flots pour l'aider à se débarrasser du peu qu'il lui restait encore sur le dos, se pressant contre celui-ci pour se faire.

Au point où tu en es, il serait dommage de ne pas aller jusqu'au bout. lui souffla-t-il alors, sans qu'il ne soit forcément question que de vêtements, achevant de dévoiler sa peau pâle à la lueur du clair de lune.

Cela fait, et les tissus importuns mis à l'écart, il fut libre de poser les mains sur sa taille pour les rapprocher, sans que rien n'y fasse plus obstacle désormais. Bien qu'elle n'ait pas fait mystère de ses tendances animales, c'est lui qui, le premier, porta les lèvres à son cou pour feindre de la dévorer, d'autant de baisers et de morsures qu'il en faudrait pour l'en faire soupirer.

Quel dommage que tu sois si pressée. Nous avons à peine le temps d'en profiter. lui glissa-t-il à l'oreille une nouvelle fois, après avoir écarté les mèches blondes qui lui cachaient cette dernière - et son lobe, qu'il ne tarda pas à croquer. Qu'y a-t-il de si urgent, pour que tu ne puisses pas t'attarder ? Qu'est-ce qui t'attend là-bas ?

Il la pressa contre lui un peu plus fermement, confondant leurs silhouettes. Au vu de la façon dont elle disait être traitée, elle pouvait bien se permettre de prendre congé - un peu plus qu'elle ne l'avait déjà fait, quand bien même il préféra ne pas le mentionner pour ne pas retourner le couteau dans la plaie. Ses doigts glissèrent sur son ventre, faisant le tour de son nombril.

Es-tu si importante, pour qu'ils ne puissent pas se passer de toi ?

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyVen 8 Juil - 17:48

Elle avait prit le temps d’explorer un peu sa demeure et elle l’avait sentit légèrement surprit par son audace. Pourquoi ce serait ’elle gêner, il était son ami après tout. Et la suite de cette soirée promettait des moments inoubliable. Ce genre d’aventure n’avait pas de place pour la gêne et elle lui avait montrer d’une façon fulgurante qu’elle en avait pas, en acceptant son invitation à venir chez lui. Après son baiser passionnée, il lui proposa de lui servir un rafraichissement.

Amalthia se sauva vers le cours d’eau, un rafraichissement. Un bon bain nocturne, cacher des regards par le voile de la nuit. C’était le meilleur des rafraichissement et de plus dans un cours d’eau suffisamment chaud pour pouvoir s’y baigner. La sensation de l’eau tiède sur sa peau l’avait légèrement émoustillé, bien plus que la boisson alcoolisée de l’auberge. Angelo la rejoint et le regard qu’il lui posa était à la fois étrange et amusé. Il lui fit la remarque qu’il aurait pu lui préparer un bain à l’intérieur. :

- Ah non, j’aime bien mieux ça ici. Le luxe incroyable de pouvoir se baigner dans un cours d’eau sans risquer de mourir de froid au bout de 10 minutes. Asgard, impossible de se baigner dans une eau limpide. Pardonner mon audace, mon ami mais l’occasion était trop belle. On veut tous ce baigner dans nos belles rivières, dans mon pays. Mais personnes ne peut le faire, l’eau est trop froide. Et même dans la courte saison printanière, l’eau des rivières reste trop froide pour la baignade.

Elle avait parler avec sincérité, un bain. Ah non…dans un cours d’eau naturel, c’était mieux.  

Il hésita un cours moment, en touchant légèrement l’eau, il pensait quoi, qu’elle était glacé. Elle fit un sourire amusée et soudain elle le regarda se dévêtir en douceur. Oh là, ça devenait très intéressant. Elle s’en mettait plein les mirettes et elle savourait le spectacle. Oh, quel élégance dans ces mouvements et elle se demandait s’il ne faisait pas exprès. Mais il ignorait surement qu’elle avait une excellente vision nocturne et qu’elle le voyait presque aussi bien qu’en plein jour. Mais elle savait aussi que ces yeux miroitaient légèrement dans l’obscurité comme des saphirs. Il pourrait se vanter d’avoir capter son attention. Il était aussi élancé que son amour passé, Eths, mais il semblait plus athlétique. Elle aurait pu aller l’aider, mais elle préféra l’observer.

Une fois dans l’eau, il vint près d’elle et lui glissa ces lèvres dans le cou. Il la caressa et la mordilla légèrement, la faisant frissonner comme elle l’avait toujours espérer. Elle laissa aller sa tête par en arrière et savourait avec délice ce moment. Elle lui caressa le dos et un peu les fesses avec un sourire amusé. Mais il la questionna quand même, sur le fait qu’elle devait partir le lendemain et lui faisant remarquer qu’elle devrait s’attarder d’avantage. Il mentionnait des regrets à peine voiler. Sur le coup, elle ne répondit pas, le laissant la caresser comme il le désirait. Ensuite elle s’éloigna légèrement et fit le tour de lui. Elle lui passa ses bras autour de la taille et s’appuya complètement contre son dos. Collant ces seins et tout son corps contre le sien. Elle lui mordilla en douceur une oreille et répondit dans un souffle :

- J’ai commise des imprudences avec des ennemis d’Asgard et je dois faire un rapport sur une mission. Mais il y en n’avait un autre avec moi et il pourra faire un début de rapport. Mais je ne peux pas m’attarder, sinon ça va sembler bizarre. Mais tu pourrais m’accompagner sur un bout de chemin. On pourrait partir à la fin de l'avant-midi de demain. Il y a une caravane qui part pour Constantinople. On pourrait toujours passé une journée ensemble là-bas.

C’était la meilleure idée pour qu’ils puissent passé une autre journée ensemble. Il n’avait qu’à l’accompagner jusqu’à la cité de Constantinople.

Sur ces paroles, ces bras ce firent plus insistants et elle reprit ces caresses avec plus d’insistance. Elle lui embrassa une épaule avec beaucoup d’avidité et lui caressa les fesses avec douceur. Elle n’attendait qu’une chose, qu’il la retourne et la possède complètement.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyDim 23 Oct - 18:44


Je vois, répondit-il, sourcil levé par la stupeur, visiblement perplexe à l'idée qu'un simple bain, fût-il dans une rivière, puisse être fatal - et bien heureux de n'avoir pas à prendre les siens dans des conditions aussi extrêmes. Dans ce cas oui, je suppose que c'est une rare opportunité.

Tout comme l'aurait été le fait de le prendre dans une baignoire, au vu de ce qu'elle décrivait de son mode de vie, mais peut-être en était-ce justement un peu trop éloigné cette fois. Sans compter que leur niveau de civilisation ne s'y prêtait peut-être pas, de telles aménités restant encore réservées à une certaine élite.
Il ne se risquerait pas à s'avancer sur ce sujet ; elle lui en avait déjà beaucoup dit et, pour peu qu'elle y soit sensible, les inégalités sociales dont elle pouvait être victime n'étaient peut-être pas quelque chose dont elle souhaitait discuter pendant ses « vacances ».

Et puis oui, il supposait qu'il pouvait y avoir un certain charme à se débarrasser des codes instaurés par la société moderne pour renouer avec la nature. Lui-même était plus à sa place dans les villes, à n'en pas douter, mais qui était-il pour refuser ces plaisirs simples à quelqu'un qui ne partageait pas ses appétences ?
De ce côté-là, du moins.
Car s'agissant d'autres penchants, il avait bien l'impression qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes - à moins qu'il n'interprète mal le fait qu'elle s'évertue à lover son corps nu contre le sien. Et à en juger par ce qu'elle lui disait de sa résistance aux climats extrêmes, il doutait que ce rapprochement ne soit motivé que par le désir de se réchauffer.
Ou plutôt, il était bien question d'un besoin - mais la température n'avait rien à y voir.

Féline jusque dans ses gestes, jusque dans l'expression de ses envies, elle le contourna et il ne fit rien pour l'en empêcher - tout contre-indiqué que puisse paraître de laisser un fauve dans son dos sans surveillance. Il avait dans l'idée qu'il n'avait rien à en craindre, bien au contraire, et les caresses qu'elle s'appliqua à lui dispenser lui donnèrent raison.
Et s'il lui arriva bien de concéder un soupir ou un frisson au contact de ses doigts, de ses lèvres, elle pouvait sentir qu'il n'était pas étranger au toucher d'une femme - eut-il eu autant d'assurance si c'était le cas ? - et ne serait donc pas une proie aussi facile à dévorer qu'elle pouvait en avoir l'habitude. Quel plaisir pouvait-il y avoir dans la chasse, si le gibier se laisse prendre trop facilement ?

Des imprudences ? J'espère que ce n'est rien de trop grave, reprit-il leur conversation comme si de rien n'était, non sans glisser une main distraite le long de la cuisse pâle qu'il pouvait entrevoir du coin de l'œil. Mais oui, ça pourrait être une idée. Je n'ai pas vraiment de raison de rester ici plus longtemps et... Qui sait, peut-être te rendrai-je le trajet un peu moins monotone.

L'affaire entendue, il se retourna vers elle et, portant une main à son charmant minois, scella leur accord d'un baiser fiévreux. Le premier d'une longue série...


* * *

Comme de bien entendu, il se réveilla le premier ; tout fatigué qu'il puisse être, son sommeil - celui dont il avait véritablement besoin - était rarement de longue durée.
À en juger par les faibles rayons qui filtraient à travers les rideaux de la chambre à coucher, le soleil devait n'être levé que depuis quelques dizaines de minutes tout au plus ; pourtant, la chaleur typique du pays commençait déjà s'infiltrer par la fenêtre entrebâillée. Il ne faudrait pas longtemps pour qu'elle redevienne aussi étouffante qu'elle l'avait été la veille.
Du bout des doigts, il effleura les boucles blondes éparpillées à côté de lui. Profitant qu'elle soit dans un état second - pour ne pas dire ivre de fatigue - quand ils avaient convenu d'aller dormir, il s'était permis d'emmener Amalthia jusqu'au lit ; une nuit dans un minimum de confort ne saurait la tuer.
Les convenances auraient évidemment voulu qu'il lui en prête un autre, mais ils n'étaient plus à ça près - et il avait dans l'idée qu'il valait mieux qu'elle ne soit pas seule à son réveil, tant cela risquait déjà de la laisser désemparée.
Il avait cependant veillé à ne lui infliger aucune couverture dans laquelle elle n'aurait elle-même choisi de s'enrouler, laissant celles-ci à sa portée sans les lui imposer. Pas plus, d'ailleurs, qu'il n'avait cherché à la mettre dans une posture conventionnelle, la laissant se mouvoir sur le matelas comme bon lui semblait, au risque des bousculades qui pourraient en découler.
Resté dans le plus simple appareil au moment du coucher, il avait, pour sa part, tout de même fait l'effort de se glisser sous les draps avant de sombrer pour de bon dans l'inconscience. Ne restait qu'à espérer que sa tenue de la veille soit encore en état d'être portée, malgré le cruel manque de soin avec lequel il s'en était débarrassé. Non qu'il le regrette, évidemment : les bains de minuit n'étaient, il en avait eu la preuve, pas la pire des idées.
Avant longtemps, la clarté du jour naissant commença à la sortir de sa torpeur également. Il tâcha de lui laisser toute la place nécessaire pour la laisser émerger à son rythme, ne sachant rien des habitudes qu'elle pouvait avoir au réveil.

Bonjour, finit-il néanmoins par dire quand il estima qu'elle était en état de déchiffrer ses paroles. Puis-je te proposer quelque chose à manger ? Je ne sais pas s'il me reste grand chose, mais je dois pouvoir trouver de quoi te nourrir un minimum. Enfin, s'il t'en reste encore le temps.

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MessageSujet: Re: Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia)   Une escale à Bagdad ( FB Alessio/ Amalthia) EmptyMer 15 Fév - 17:55

( HRP: Désolé pour le gros retard. )

L’eau de cette rivière était tellement agréable que c’était indescriptible. Elle avait sentit son ami légèrement hésitant, mais finalement il se décida enfin :

- Je t’assure une chose, mon cher. Tous les guerriers divins donnerai cher pour avoir le luxe de se baigner le soir dans une eau aussi agréable. Et de plus, on n’est un peu à la sortit de la ville, il y a pas de quoi se privé.

Elle ne se priva pas de lui montrer son corps nu et le caressa avec une certaine avidité :

- Admire toi-même mon cher ce corps sculpté dans les régions du nord. On grandi dans le froid et la nature. Mais on n’est tous des passionnés.

Elle arrêta de parler et subit avec un plaisir non simuler ses caresses et le gout de ces lèvres sur sa peau. À la question de son départ pour le lendemain, elle lui proposa qu’il l’accompagne jusqu’à Constantinople. Il répondit qu’il était d’accord et se retournant vers elle, il lui saisit ces lèvres et l’embrassa subitement avec passion.  

                         
*        *
                             

Après un moment de passion brulante comme des braises, il la prit subitement dans ces bras et la porta jusque dans la maison. Entièrement nu, il la monta jusqu’au second et la laissa tomber sur le lit. Amalthia rit un moment et se releva toute suite. Elle l’enlaça de ces bras blanc et pressa ses lèvres sur les siennes :

- J’en n’es pas encore fini avec toi, mon cher.

Amalthia sourit et lui prouva qu’elle avait encore beaucoup d’énergie.
                     
*           *
                         


Elle avait très bien dormit malgré tout et trouvait la situation très bizarre. C’était la première fois qu’elle dormait avec quelqu’un. À l’aube, un peu avant le lever du soleil, elle c’était légèrement réveiller. Mais après un moment d’attention sur son charmant amant, elle c’était presque lover sur lui et avait de nouveau dormit un moment. Oui, c’était une situation très agréable et il avait eu la délicatesse de ne pas lui mettre de couverture. C’était très aimable de sa par, surtout qu’elle trouvait qu’il faisait suffisamment chaud comme ça. Au bout d’un petit moment, elle entendit sa voix. Elle fit un sourire amusé de l’entendre lui parler de manger quelque chose. Ah, oui c’était une bonne idée, elle était affamée :

- Bonjour, mon cher, j’ai bien dormi. C’est gentil de ne pas m’avoir couverte. Ah, je ne suis pas presser.

Elle se mit sur le côté et le caressa un moment avec une douceur infini. Ça avait vraiment été une expérience intéressante. :

- Oh, oui, j’aimerai bien manger un morceau, si tu es d’accord. Moi, je vais aller récupérer nos vêtements qui sont rester près de la rivière.

Elle s’étira et se leva, de la manière la plus féline possible. Elle marcha sans pudeur jusqu’à sa fenêtre et l’ouvrit un peu. C’était encore très tôt et il y avait personne encore près de la rivière. :

- J’espère qu’on gardera contact même quand je serai partit pour le nord. Bon, je suis mieux de me dépêcher, mon chou. Avant que le voisinage m’admire un peu trop.

La belle Asgardienne lui fit un clin d’œil complice et sortit de la chambre. Complètement nu, elle courra jusqu’à la rivière. Par chance, ces vêtements étaient en bonne état. Elle ramassa le tout, les vêtements de son mystérieux amant également. Bon, il avait un peu déchirer sa veste. Elle s’assura d’avoir tout et regagna la maison en 4e vitesse, les bras bien chargés.

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