Yukiko Toshiso, spectre du Serval de l'étoile terrestre du Carnage

¤ Je suis né(e) un... beau matin ensoleillé dans la ville de Kôchi ( île de Shikoku).   ¤ Dans le pays... Au Japon ¤ L'Armure que je porte... Spectre du Serval de l'étoile Terrestre du Carnage. ¤ Mon élément de base... est la Mort ¤ Mes vertus... Je sers loyalement et respectueusement les Enfers. ¤ Mes mauvais côtés... Sous ses airs de fille accueillante et calme, se cache une personnalité hostile. Elle fait preuve d'une cruauté sans bornes en devenant une tueuse sanguinaire dès qu'elle affronte un ennemi.

Yukiko est née le 14 avril 1757, un beau matin ensoleillé dans la ville portuaire de Kôchi, localisée au sud de l’île de Shikoku. Issue d’une ancienne famille japonaise, Takeda était un père remarquable et un samouraï hors pair qui faisait partie de la garde personnelle du Daïmio. Propriétaire d’un Ryokan fastueux à Matsuyama, il était difficile pour Nanako de concilier une vie familiale bien remplie et un travail exigeant.

Cette existence effrénée avait  des répercutions sur son état de santé précaire, car elle ne lui laissait guère le temps de se reposer. Attristée, elle ne parvenait pas à mener à terme sa grossesse, cependant elle finit par se ressaisir grâce au soutien de son mari et un heureux évènement lui redonna espoir. Caressant la joue de sa femme, alors qu’elle venait de mettre au monde leur deuxième fille, il plongea son regard tendre dans celui de sa bien-aimée :

" Ma chérie, ce n’est rien si je n’ai pas de fils. Yukiko sera mon héritière, elle deviendra une onna Bugeisha pour préserver l’honneur de notre clan"

Q[font=Times New Roman]uand la fillette arriva au chevet de sa mère, le samouraï prit avec délicatesse la main du nouveau-né en réfléchissant à la situation quelque peu délicate. Ensuite il se tourna vers l’enfant, ébouriffa doucement sa chevelure d’ébène en lui parlant sur un ton calme :

"Ce que je m’apprête à te dire va bouleverser ton avenir, écoute moi bien. Comme tu le sais, nous n’avons pas de garçon dans la famille, ainsi ai-je décidé de faire de toi mon successeur."

"C’est une sacré responsabilité, mais n’aie crainte ma fille, je suis sûre que tu feras ma fierté ."

Takeda reprit une grande inspiration en poursuivant son discours :

"Si tu es assidu dans ton apprentissage, tu pourras peut-être m’accompagner dans les déplacements du Daïmio."

Malgré son jeune âge, elle comprit vite l’importance des propos de son père en voyant une lueur de détermination dans ses yeux noirs. Une certaine pression pesait sur les épaules frêles de l’enfant qui espérait du fond du cœur acquérir une volonté de fer et un courage sans faille à l'âge adulte, elle ne voulait vraiment pas décevoir son paternel.  

C'est dans cette optique qu'elle entreprit sa formation. Tandis que sa petite sœur grandissait dans le confort de la demeure familiale, Yukiko devait se lever aux premières lueurs de l'aube et partir vers les terrains d'entrainement pour ne pas faillir à la promesse faite à son père. Afin de s'exercer au tir à l'arc traditionnel et gagner en confiance, elle parcourait les sentiers escarpés des forêts de conifères alpins pendant des heures pour chasser des petites proies. Redoutant l'avenir sombre qui l'attendait, la jeune guerrière  s'efforça à ne revenir chez elle qu' à la tombée de la nuit, un grand sac en toile rempli de perdrix posée sur son dos meurtri.

De plus, Takeda emmenait régulièrement sa fille dans les hautes montagnes culminant à plus de 1000 mètres dans le but d'endurcir son corps chétif. Escalader des paroies rocheuses abruptes était un exercice particulièrement éprouvant pour cette enfant qui s'écorchait les mains sur des rochers coupant comme des lames de rasoirs. Il faisait endurer cette épreuve ardue à Yukiko, car il voulait qu'elle devienne résistante à la douleur, au froid et à une fatigue intense. Donc, le samouraï patienta plusieurs années avant d' enseigner à son élève l'art martial, le "Tanto jutsu."
Dans un premier temps, elle appris le "Tanto no kata "qui regroupait les huit frappes élémentaires avec une dague japonaise , dans le but d'améliorer sa coordination motrice et de connaitre le danger réel inhérent à l'usage de cette arme.
Consciente que ce n'était pas un jouet, elle la maniait avec la plus grande prudence en reproduisant les mouvements précis de son sensei.

Même si l'élève  faisait beaucoup preuve d'ardeur dans son travail, il lui restait tant à apprendre afin d'acquérir la dextérité d'un combattant chevronné. Le samouraï eut un pincement au cœur en voyant son héritière tremblait comme une feuille quand le poignard glissa de sa main et se planta à quelques millimètres de son pied . Inquiet, son père intervint sur le champ en prenant le couteau, il la serra un court instant dans ses bras pour l'apaiser et fixa son regard bienveillant dans le sien:

Ma fille, je ne peux pas te laisser continuer ton apprentissage dans cette état, te tuer à l'entrainement ne servira pas  notre famille. Reviens- moi en pleine forme.

Dès qu'il prononça ses paroles rassurantes, le cœur de la combattante arrêta de battre la chamade, elle atteignit lentement sa chambre, puis tomba mollement sur son lit. Tout le stress accumulé durant des semaines harassantes s'envola, elle s'endormit aussitôt. Après trois jours de repos, elle reprit le cours de sa vie rigoureuse affairée à s'instruire auprès d'un précepteur et à étudier l'art du combat. Un évènement fatidique troubla son existence quand l'alarme tonitruante de la ville vrilla les tympans de la guerrière qui lâcha immédiatement un bokken et se rua vers la chambre de Yukari. Il était impensable pour Yukiko de la laisser sans défense dans cette grande demeure.

Elle rentra en trombe, prit la main de sa petite sœur complètement effarée puis passa par l'armurerie pour revêtir une cuirasse renforcée, des kaikens à sa ceinture et empoigna une nagitana. Elle sortit prestement de la maison armée jusqu'au dent, s'avança vers l'écurie, aida la gamine à monter sur l'étalon noir fougueux et s'installa derrière. Lorsque l'Onna Bugeisha
éperonna sa monture, elle partit au galop afin d'arriver au plus vite dans la ville pour prête main fore à son père. Lors de cette chevauchée frénétique, elle s'inquiéta vivement pour sa famille en voyant des soldats blessés grièvement sur le bord de la route.


 

¤ Votre avatar : La mutante x-23 de la série X-Men Evolution ¤ Avez-vous pensé à lire et signer les règles ?  oui ¤ Le mot de la fin ? La mort n'est que le commencement !