Daphnée, de l'ecaille de Charybde

Daphnée

« Poseidon »

VOTRE HISTOIRE

Fille de marin Grecque qui faisait les liens commerciaux entre la Grèce, l’Espagne et l’Italie et d’une navigatrice-cartographe italienne. Daphnée a vu littéralement le jour sur le pont du bateau du père, lors du passage du Détroit d’où les légendes racontes que vivent Charybdes et Scylla. Certains marins d’ailleurs, pensaient que c’était un mauvais présage et quittèrent l’équipage de son père dès le premier port venu. A leur infortune, sa mère quitta le bateau aussi, afin de récupérer et de vivre chez des parents, le temps de pouvoir faire le voyage de retour.

Dès son plus jeune âge, Daphnée reçu une éducation très stricte, étant une enfant obéissante envers sa mère et ses grands-parents. Sa mère lui apprit rapidement à lire, écrire le minimum pour son âge et surtout, la discipline à avoir.

Lors d’une de grande fête en ville, une troupe Cubaine arriva, et durant les trois jours de la fête, Daphnée assista à presque toutes les représentations d’une danse local, appeler la Capoeira. A l’âge de 4 ans, elle tomba sous le charme de cette danse étrange et demanda aux danseuses de lui apprendre. Touchés par cette jeune enfant qui venait les voir avec des étoiles dans les yeux, la troupe accepta avec le sourire et durant la semaine qui suivi la grande fête, et avant leur départ, Daphné apprit avec eux de nombreux mouvements de danse de base, sous le regard amusé de sa mère.

Un peu après, son père, qui venait souvent la voir avec des histoires et des présents, décida qu’il était tant que sa fille soit digne de lui. Daphnée monta donc à bord de son bateau pour apprendre le métier de la mer, toujours suivie par sa mère, qui fut heureuse de pouvoir reprendre la mer.

Durant trois années, Daphnée et ses parents naviguèrent un peu partout. La jeune fille voyait des paysages qu’elle ne pouvait que rêver, mangeant des mets qu’elle ne connaissait pas et apprenant, à son niveau, des langues étranges et amusantes.

Cela posa quelques soucis quand la jeune fille, pour faire enrager sa mère et amuser l’équipage, créa un langage, mélangeant du grec, de l’espagnole et de l’italien. Ajoutant parfois quelques mots appris lors des différentes escales.

Tout en aidant dans les cordages du bateau, faisant parfois (souvent) le nettoyage du pont ou d’autres tâches utiles à la vie en bateau, la jeune fille continuait d’améliorer les pas de danse de capoeira qu’elle avait mémoriser, s’aidant du roulis des vagues pour passer d’un endroit à l’autre du bateau sans effort.

Au fil du temps, Daphnée avait appris à ne pas avoir peur de l’eau ou des profondeurs, écoutant avec plaisir les légendes des marins et des commerçants, lors des soirées ou repas de l’équipage. Le seul endroit qui l’intriguait, était un détroit, que son père prenait parfois. Lors de ces moment-là, l’équipage devenait silencieux, prudent et nerveux. Les plus anciens marins lui ordonnaient souvent d’aller se cacher dans la cabine de son père car il ne voulait pas « qu’eux » puissent la voir. A la question de qui s’était « eux », elle obtenait toujours la même réponse : « ceux qui dorment ici, sous les vagues et sous la roche ». Ne comprenant pas cette peur des hommes, elle qui n’avait pas peur dans cette endroit étrange.

Durant les trois années qui suivirent, Daphnée évolua sur le bateau et apprenant le plus possible. Elle appréciait la vie qu’elle avait avec ses parents et l’équipage, jusqu’à ce que le destin décide de changer tout cela.

Après une livraison spéciale pour un grand Lord anglais de Newcastle, qui paya gracieusement l’équipage pour cette course qui sortait de l’habitude marchande du père de Daphné, le bateau reprit la mer rapidement. La première journée de navigation fut calme mais après, la mer se déchaina petit à petit en une véritable tempête, au nord de l’écosse. Malgré tout le savoir-faire de l’équipage et la détermination qu’ils faisaient pour maintenir le bateau à flot et sur le cap, le navire fut emporter dans l’océan Atlantique, avant qu’une vague scélérate ne le fasse sombrer, l’équipage entier à son bord.

Par un coup de chance ou du destin, Daphnée fut la seule à en réchapper, car au moment où la vague frappa le bateau, le courant l’emporta dans l’océan, sans qu’elle puisse rien faire, à part voire le bateau se faire broyer par la puissance du courant océanique.

Quand elle se réveilla, elle avait mal partout, avec du sang coaguler fermant une large coupure à l’arrière du crâne. Péniblement, elle se releva, fit quelques mètres avant de voir le ciel et la terre s’inverser quelques secondes avant d’être engloutie par les ténèbres.

A son réveille, elle était dans une maison, un linge autour du crâne et des vêtements propres. D’abord surprit, elle essaya de parler mais ne parvint pas, la gorge trop sèche et douloureuse. Elle ne comprenait pas un mot de ce que les femmes près d’elle essayait de lui dire mais par des gestes simples et répétitifs, la jeune fille et ses sauveurs purent se comprendre.

Daphné du rester au lit plusieurs jours pour se reposer mais une chose la perturbait. Elle n’arrivait pas à se souvenir de quoi que ce soit. A chaque fois, elle avait une douleur affreuse. La seule chose qui semblait lui rester, depuis son réveille dans ce lit, était un bracelet en cuir épais, où se trouvait d’étrange lettre gravée.

Quand elle put enfin sortir de sa chambre, elle apprit pu constater qu’elle se trouvait sur une île, avec une grande forêt une plage dorée. Un paysage magnifique si le vent n’était pas si froid, gelant la pauvre petite file. Elle n’arrivait pas à savoir où elle se trouvait exactement, tout avait l’air différent. Mais différent par rapport à quoi ? Elle ne saurait le dire.

Il lui fallut plusieurs mois pour arriver à communiquer normalement avec ses sauveurs. Mois durant lequel ses sauveurs décidèrent de l’appeler Mathilda VagrDottir, Mathilda la fille des vagues. Elle ne voyait pas d’objection, surtout que c’était mieux que d’être « la fille de la plage ».

Elle était logée chez le chef du village, qui lui ne laissait pas mal de liberté même si elle devait participer aux tâches quotidiennes. Une fois, il demanda à l’un de ses vieux amis de la prendre avec sur son bateau, afin de voir elle avait des aptitudes maritimes. L’homme était le père d’une famille nombreuses mais assez sympathique.

Une fois sur le bateau, ils commencèrent à lui donner des tâches simples qui, assez curieusement, lui semblait familière. Elle se surprit même à faire d’étrange pas de danse lors du nettoyage du pont ou lorsqu’il fallait accrocher des cordes ou encore lors des roulis des vagues sur la coque du bateau. Pour le chef du village et le reste des pécheurs, il ne faisait plus l’ombre d’un doute, Mathilda était une fille de marin et était peut-être une survivante de naufrage, causé par la tempête d’automne qui faisait souvent rage par ces contrées.

La vie de Daphné, devenue Mathilda, changea rapidement. En mer, elle était quelqu’un d’obéissante, de respectueuse et de travailleuse. Sur terre, elle s’isolait souvent, ne respectait pas tous les adultes et n’en faisait qu’à sa tête.

Ce comportement eu pour conséquences qu’après chaque problème qu’elle faisait, elle était envoyée sur un bateau de pêche ou de commerce, afin de lui apprendre le respect, quelle connaissait déjà. Surtout qu’elle devenait bagarreuse avec les enfants de l’île, qui la prenait pour une curiosité. C’est à ce moment-là qu’elle apprit à se servir de ses pas de danse comme une arme pour se défendre et mettre à terre ceux qui venait l’ennuyer.

Un jour, alors qu’elle remettait à sa place un enfant du village, pourtant âgé d’un an de plus qu’elle, elle remarqua un jeune homme qu’elle avait déjà croisé sur le bateau ou dans la forge du village. Ce dernier l’observait avant de prendre l’un des enfants pour lui parler. Quand il revint, il ne dit rien, mais attrapa celui que Mathilda venait de mettre à terre et le traina par le col de sa tunique chez ses parents.

Depuis ce jour, Mathilda voyait souvent Alfengard attraper quelques gamins de l’île pour leur dire que s’ils voulaient continuer d’ennuyer la jeune fille, il allait prévenir leurs parents que c’était de leur faute s’ils revenaient avec des bleus et des bosses.

Mécontente de ce comportement, elle alla trouver l’apprenti forgeron pour lui dire qu’elle n’avait besoin de personne pour calmer les gamins de l’île et que ça lui faisait un bon entrainement. Ce dernier ne dit rien durant quelques secondes, la fixant avec ses violets avant de sourire et de lui dire qu’à partir d’aujourd’hui, si elle voulait se battre, elle n’avait qu’à le voir. Depuis les trois ans qu’elle était sur l’île, c’était la première fois qu’une personne lui faisait ce genre de proposition, plutôt que de l’envoyer sur un bateau comme « punition ».

Les entrainements entre la jeune fille de 10 ans et le jeune homme de 17 ans étaient clairement inégale. Tous les deux avaient un style de combat totalement différent, diamétralement opposés dans leur fonctionnement. La plupart du temps, Mathilde terminait à terre, n’arrivant pas à passer la défense d’Alfengard. Mais ce dernier était souvent déconcerté par les mouvements fluides de la jeune fille et frappait plus souvent au hasard qu’à l’endroit voulu.

Mathilda savait pourtant que la seule femme du village qui arrivait à mettre à terre le futur forgeron sans aucune difficulté était sa fiancée, qui d’ailleurs avait eu très dur à voir la relation étrange entre la paria de l’île et le garçon tranquille.

Au fil du temps, Mathilda était considéré par la famille d’Alfengard comme une petite cousine un peu turbulente et parfois énervante mais qu’on aime bien quand même. Même si Mathilda n’approuvait jamais officiellement cela.

L’un des secrets qu’elle partageait avec Alfengard était le fait qu’il utilise une étrange énergie, que l’ancien du village appelait « la force intérieur » lors des soirées autour du feu. Le forgeron arrivait à former des cristaux de glace dans sa main et a les lancers sur des cibles. Et bien qu’il était sûr qu’elle pouvait faire de même, elle n’arrivait jamais à faire apparaitre de la glace ou autre chose. Ne baissant pas les bras pour autant, il lui expliqua au moins comment la canaliser comme il le faisait.

A l’âge de 13 ans, elle était un marin aguerrit, toujours un peu à l’écart du village, sauf de la famille d’Alfengard, ayant toujours un œil sur la petite fille de ce dernier.

Elle participa à l’un des grands voyages de la famille d’Alfengard qui alla jusqu’à une île lointaine, restant la plupart du temps sur le bateau ou dans la cale pour vérifier les vivres ou le matériel. Elle ne sut pas tout ce qui se passa mais savait qu’après ce voyage et la violente tempête qu’ils avaient subie, Alfengard était triste pour une personne, qui s’appelait Félina.

Durant le voyage de retour, l’arrière de la tête de Mathilda lui faisait souvent mal. Comme si quelque chose grandissait dans sa tête. Elle n’arrivait pas à exprimer ce qu’elle ressentait et malgré les différents remèdes que ses camarades lui donnaient, rien ne pouvait enlever les maux de tête ou les cauchemars. Un peu taquiner par sa famille de d’accueil, lui disant que c’était l’âge qui la rattrapait, Mathilda préférait les ignorer après avoir lancé un regard glacial, remplis d’avertissement, sous les rires des autres membres de la fratrie.

Arrivé à un port grec, la jeune fille resta un moment à aider à remettre le bateau en état, pendant qu’Alfengard quitta l’équipage durant quelques mois pour suivre une femme étrange, qui dégageait quelque chose d’étrange. Tout ce qu’elle savait d’elle, c’était qu’elle avait été d’une grande aide contre l’attaque des pirates, un peu plus tôt dans la journée.

Mathilda passa trois mois à s’occuper comme elle put, suivant parfois les conseils d’Alfengard pour maitriser la force intérieure en elle.

Quand le forgeron revint, ils purent se remettre en route pour revenir sur l’île. Et malgré les nombreuses interrogations de la jeune femme, Alfengard restait très secret sur ce qu’il y avait eu durant son absence.

Une fois de retour sur l’île, le temps semblait passer lentement, paisiblement. Surement trop paisiblement pour le destin. Un jour alors qu’Alfengard, ses frères et son père était en mer, pendant que Mathilda aidait à décharger un bateau marchand, un bateau pirate attaqua l’île. Le bateau n’était pas très loin quand la jeune femme courue sur la plage avertir le reste du village mais constata avec horreur qu’une partie des pirates étaient arrivés par la terre, depuis l’autre côté de l’île.

Cherchant à défendre malgré tout sa maison d’adoption, Mathilda avança d’un pas rapide vers le village qui commençait à brûler, mais un des pirates l’aperçu et l’intercepta, espérant la coincer dans l’eau pour la capturer, au pire la tuer.

Malgré la détermination de la jeune fille, elle n’arrivait pas à le repousser, étant bloquer par l’allonge que procurait le sabre à son adversaire. L’esprit de Mathilda n’arrivait pas à se fixer sur le combat, entendant les cris de douleurs des villageois et les maisons ronger par les flammes. Durant le combat, elle reçut un coup du pommeau sur la tempe, la désorientant quelques instants. Quand elle reprit légèrement conscience, elle vit le pirate foncer sur elle pour la pourfendre. Rapidement, elle fit un mouvement de capoeira pour esquiver le coup mais contre toute attente, la mer suivi le mouvement, créant un courant fort, qui emporta le pirate, mais aussi la jeune fille, trop fatiguée et désorientée pour y résister.

Se réveillant sur une plage, de l’autre côté de l’île, elle trouva le corps du pirate, noyer un peu plus loin, même si ses membres étaient dans des angles étranges. Voulant à tout prix retourner au village, la jeune fille courue aussi vite qu’elle pouvait pour voir un spectacle de cauchemars. La plupart des maisons n’étaient plus qu’un tas de cendres fumantes, emplissant l’air d’une odeur horrible. Elle retrouva le corps des villageois qui étaient couvert par des draps et autres tissus. Le seul indice qui lui fit comprendre qu’il s’agissait d’Alfengard et ses frères, était le haut d’une tunique qui recouvrait le corps de la femme du forgeron.

Les jours qui suivirent, Mathilda les passa à creuser des tombes pour chaque villageois, espérant toujours revoir à l’horizon le bateau de sa famille d’acceuil. Au bout de quatre jours, l’espoir disparu quand la mer rejeta des morceaux d’épaves qu’elle pouvait clairement identifiée comme ceux du bateau qu’elle espérait voir revenir.

Après avoir fini de faire des tombes pour tous, y compris pour elle, une tombe vide marquant la fin de son passé sur cette île, elle vit au loin, arriver des bateaux d’une île voisine. La chance commençait à lui sourire, étant donné qu’elle venait de terminer la dernière ration de nourriture de l’île.

Pourtant, quand elle apprit que ses « sauveurs » savaient depuis le début que l’attaque avait eu lieu, et qu’il n’était pas venu les aider, elle préféra quitter les îles pour retourner vers le sud. Mathilda était morte sur cette île, Daphnée était revenue pour retrouver sa maison.

Durant 3 mois, elle voyagea pour arriver à un certain détroit, qui semblait un peu déranger les villages alentours. Se servant de l’argent qu’elle avait récolté au cours de ses voyages, Daphnée prit le matériel pour camper et avec une barque, s’installer dans une grotte du détroit.

A partir de ce jour et durant les 4 mois suivants, Daphnée s’entraina à refaire ce qui lui avait sauvé la vie durant l’attaque des pirates. Apprenant à diriger le courant qu’elle faisait à ses envies et l’utilisant pour pêcher. Ne revenant à terre, que quand cela était nécessaire.

Un soir, alors qu’elle observait la lune, quelque chose en elle sembla se réveiller, comme une boule dans le ventre qui explose. Elle resta quelques secondes sans bouger, fixant l’océan avant de se retourner et de voir, grâce à l’éclat de la lune, une chose briller sur le sol.

Intriguée de ne pas l’avoir remarqué plus tôt, Daphnée s’avança, frotta le sol pour dégager ce qui semblait être des doigts, recouvert d’une matière étrange rouge, avec des éclats de corail, le recouvrant. Découvrant encore un peu plus l’objet, elle se retrouva face à une main complète, finement sculpté dans une matière noire, avec une sorte de métal rouge autour.

D’un coup, les doigts de l’objet inconnu prirent la main de la jeune femme qui, d’un geste, recula, soulevant l’objet, léger comme une plume. L’objet en question était une femme à moitié faite, le bas caché car un tourbillon rouge, luisant à la lumière de la lune.

Sans savoir comment, l’objet qui était devant elle s’illumina avant d’exploser, chaque morceau tournant autour d’elle avant de venir contre son corps, se modelant à ses formes, comme si ça avait été fait sur mesure pour elle.

Quand tout s’arrêta, Daphnée regardait ses mains, ses bras, ses jambes et son corps, recouvert de l’armure. Le seul objet qui n’était pas sous l’armure, était le bracelet en cuir épais qu’elle avait depuis toujours.

Etonné de ce nouvel habit qui semblait lui donner en plus une nouvelle énergie, la jeune femme remarqua qu’à l’emplacement où il y avait eu l’armure, se trouvait un puit d’eau, luisant et semblant l’appeler. Pas avec des mots mais avec une sorte de silence qui entrait et envahissait son âme, masquant les vagues à l’extérieur de sa grotte.

Sans réfléchir, Daphnée plongea dans le puit d’eau et se laissa emporter par le courant océanique, comme elle le fit, quand elle affronta le pirate. Le voyage semblait long mais elle se laissait bercer par le courant si accueillant.

Quand ses pieds touchèrent le sol avec douceur, la jeune femme ouvrit les yeux pour voir un spectacle qu’elle n’avait jamais vu. Devant elle, s’étendait des kilomètres de rochers, de coraux, de plantes étranges et au loin, 8 ombres s’élevaient vers le ciel. Du moins, ce qu’elle prit au début pour le ciel, car après avoir mieux regardé, elle comprit qu’elle était sous l’océan.

Durant quelques secondes, Daphnée ne savait pas quoi faire, son cerveau réalisait à peine où elle était et si tout cela était vraiment réel. Prenant quelques minutes pour remettre ses idées en place, la nouvelle Marina de Charybde s’avança lentement dans son nouvel environnement. Se laissant guider par son instinct avant que celui-ci ne lui donne un choix. Une partie d’elle voulait aller au pilier le plus imposant, qui semblait être au centre de tout. Alors que l’autre, lui disait d’aller dans le pilier le plus au nord, car il y avait quelque chose de familier, qu’elle avait déjà ressenti il y a quelques temps de cela.

Suite à un espoir naissant, bien que ne comprenant pas d’où venait cet espoir, elle se laissa guider vers le nord, usant de passage secret en passage secret, ne sachant même pas d’où elle les connaissait, sans savoir où ils menaient.

En quelques minutes, elle arriva dans une zone froide, dont la température lui était désagréablement et agréablement familière, et au-delà des marches, elle pouvait sentir une chose qu’elle n’espérait ne plus jamais ressentir.

MES INFOS +

Ayant perdu deux fois tout liens avec ceux qui lui était proche, dont son identité la première fois, Daphné ne fut plus jamais très sociable avec les gens autour d’elle. Juste suffisamment pour faire correctement son travail.

Elle respecte les personnes qui sont plus haut gradé qu’elle mais ne les écouteras pas aveuglément. Il faut beaucoup de temps pour qu’elle fasse confiance aux autres de peur de se retrouver à nouveau seul.