La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde.

C'est qu'on pourrait s'amuser maintenant que le fardeau imposé par la puissance divine s'en est allé. Il n'était plus lié à Adonaï, il était devenu l'Adonaï unique. Eths a été créé par Dieu afin de guider les âmes jusqu'au purgatoire afin d'être jugée par Lucifer lui-même. Malheureusement, il avait failli à sa tâche en adorant une autre idole, ce qui, permettez-moi, était totalement faux. Il ne se servait que du pouvoir accordé par Arès que dans l'optique d'amener l'Apocalypse, afin de purifier cette humanité décadente. Mais là, il a été banni par son père. Peu importe ce qu'il ferait, peu importe ce qu'il dirait, Eths restera toujours son fils, au même titre que Lucifer. Ils étaient liés, peut-être pas par le sang, mais par l'essence. Certes, il n'avait plus son essence angélique, sa puissance de lumière, mais il possédait toujours en lui quelque chose de divin.


L'essence de Deimos s'était réveillé. Le corps de Deimos s'était réveillé. Et pour Eths... il n'a rien trouvé mieux que de d'occuper le corps originel de la Terreur. Plus gamin, tu meurs. Plus immature, tu meurs. Un Dieu normalement constitué ne se laisse pas avoir par un mortel. Encore fallait-il qu'Eths fut un mortel. Depuis la punition de Michel, on pouvait le considérer ainsi. Toutefois, il n'était pas humain pour autant. Il était toujours celui qu'il était. Mais cette fois-ci, il dirigeait le Maître de la Terreur. A croire que, finalement, Deimos n'était pas si effrayant et que l'ancien ange possédait un pouvoir bien supérieur au sien. C'était le cas.


Dans tous les cas, il fallait se répartir les tâches. Eths et Deimos occupait le corps du dieu originel. Qui allait tout diriger ? Il était impensable que Dédé se laisse avoir aussi facilement, alors il fallait imposer certaines règles. Qui prend le gauche, qui prend la droite ? Qui prend le haut, qui prend le bas ? Qui est passif, qui est actif ? Il n'est pas dit que Deimos soit très attaché aux affaires de cul, contrairement à l'ancien ange de la mort. Alors lorsqu'il s'agira de manger des fesses, il faudra faire confiance au brun tatoué. Il fallait trouver une nouvelle identité. Eths avait beau être le pire des enfoirés que la Terre ait jamais porté, il savait se montrer respectueux envers le Dieu qu'il occupait. Pendant le court voyage qui les amenait à leur destination, ils avaient pris la décision de devenir Adonaï. Pourquoi Adonaï ? Eths était devenu le nouveau Dieu unique. Et Deimos l'aidera à détruire ce monde inutile. Eths pouvait parler, Deimos pouvait parler, mais c'est Adonaï, la véritable voix. Autant faire ça en douceur...



Putain, ça fait longtemps. Quelques années depuis sa dernière mort, quelques siècles depuis son dernier châtiment. Les Titans... Le Labyrinthe de Cronos... Putain, ça en fait remonter des souvenirs. Pourquoi était-il là ? Il s'agissait du seul endroit où il n'était pas allé, encore. Pourquoi ? Pas envie, c'était un camp aussi vide qu'inutile. Un peu comme les autres, remarque... Alors autant ne pas les mettre de côté et respecter un peu les rois qu'ils ont été.

C'est ça : qu'ils ont été. S'ils éprouvaient de la colère envers les Olympiens, Deimos également. Ou plutôt envers son olympien de père, qui n'a jamais été là. Deimos avait disparu et même pas il l'aurait rappelé, même pas il l'aurait cherché. Il a dû se réveiller grâce à la puissance d'un membre d'une autre mythologie. C'était... inadmissible. Arès, Dieu de la guerre, et mauvais père. Dieu, omniscient et omnipotent, mauvais père. Là, Eths et Deimos se comprenaient. Alors, rendre visite aux ennemis séculaires des Dieux Olympiens. Après tout... la guerre, toujours la guerre.


L'atmosphère se fit plus oppressante, subitement. Oppressante en deux sens : une pression atmosphérique légèrement plus élevée qu'à l'accoutumée et une sorte de Terreur dans l'air. N'importe quel idiot pouvait se rendre compte qu'un être hors du commun venait d'arriver en ce lieu souterrain, ce lieu oublié de tous, ce lieu laissé pour compte. Surtout les Titans. Ils ont connu tous les Dieux, ils ont connu tous les humains. Ils connaissaient forcément le Dieu de la Terreur, le deuxième fils d'Arès, le plus éloigné. Car oui, tel le satellite de Mars, Deimos s'éloignait toujours un peu plus de sa planète, afin de prendre son indépendance, afin de devenir... Le seul et l'Unique.

Typhon c'était servit un peu de sa puissance pour raccourcir un peu son voyage, il avait hâte de rentrer au labyrinthe de Cronos. Léandro laissa donc les commande au titans, qui avait besoin d'évacuer et de gérer le amas d'infos qu'il avait entendu. Il repensa au corps inerte d'Artémis qui se trouvait au pieds de Kazuki, se gars allait vraiment être un dangers pour toute personne qui s’opposerait à lui. Pour le moment il devait savoir pourquoi Océanos était intervenu en enfers, car à cause de lui les titans courait un dangers dès plus énorme. C'est pour cela que le géants était pressé de rentrer car il devait informer sa famille du déplacement de Hypnos vers eux. Son esprit était partagé entre le fait maintenir ce qu'avait accomplit leur reine ou tout détruire. Il fallait savoir ce que mijotait ses frères et sœurs et agir en circonstance.

Typhon s'arrêta un moment devant l'entrée caché du labyrinthe. Ce lieux était invisible au yeux des gens dépourvu de cosmos sauf si ces derniers son invités. D'ailleurs quand il franchit la barrière, il ressentit quelques chose d'étrange, il y avait en ce lieux une présence sombre. C'était pas des spectres, ils les aurait croisés sur le chemin. Tout en montant les marches, il sentit le cosmos de Prométhée, ce gars venait de faire enfin son retour, il y avait aussi le cosmos d'un autre titan qu'il ne connaissait pas trop. Mais aucune trace de Océanos. Ce causeur de conflit était pas présent. Il hésita à faire demi tour et partir le chercher, mais il ne serait pas par où commencer. En plus, certains cosmos présent en ce lieux l'intriguait.

Une fois atteint la véritable entrée de la demeure des titans il pu apercevoir trois personnes, Il se contenta de les observer un moment, puis son regard se concentra sur l'inconnu, qui n'était pas un titan, en le regardant il pu déceler la marque d'Arès dans le cosmos de se derniers, pour le moment il l'ignora et s'approcha de Prométhée et de l'autre titan.

-Où se trouve Océanos? Je ne sens pas sa présence en ce lieux, j'ai des questions a lui poser.

Comme à son habitude Typhon ne prenait pas de gants, son impatience commençait a se faire de plus en plus forte. Pour le moment le titan tenais pour responsable la disparition de Rhéa et des futurs ennuis qui allaient leurs tombé dessus. Puis, la présence de l'inconnu l'agacé au plus au point, visiblement tout le monde semblait trouvé sympa de rendre visite au titan. La seul questions, qui lui venait en tête, allait-il lui aussi se montré irrespectueux envers ceux qui régnaient autrefois en maître absolu.

-Peux t-on savoir qui tu es et la raison de ta présence ici?

Typhon essayait de se montrer un peu polie, mais fallait pas trop lui en demander. Le temps que l'inconnu lui réponde, le géant croisa les bras et ne le lâcha pas du regard, s'il était bien un berzerker, avait-il lui aussi reçu l'ordre d'Arès de s'en prendre au Titan. Pour l'affront qu'il lui avait porté, lors de sa visite, affront fait par Typhon.

Quel accueil charmant. Revivre pour la première fois depuis... des siècles, aller voir les premiers dieux et être reçu comme un vulgaire ennemi... Ca se comprend. Pendant des siècles, pendant des millénaires il a été l'ennemi public numéro 1 avec son père. Il avait beau être le deuxième fils du dieu de la Guerre, il n'en était pas moins le plus redoutable dans le coeur des hommes. La différence entre la peur et la terreur est que cette dernière, on n'arrive pas  à la surmonter. Nous pouvons être arachnophobe, et pourtant, il y a peu de chance pour qu'on meurt de peur. Il s'agissait d'un simple mécanisme de défense de la part de l'humain, acquis depuis des milliers d'années, comme patrimoine génétique : attention ton ancêtre est mort à cause d'une araignée, tu dois fuir. Ca, c'était la peur, c'était quelque chose qui s'inscrivait dans les gènes, qui permettait au prochain humain de devenir plus fort encore. Chose qui était totalement différente de la Terreur. La Terreur, cette chose bien plus primaire, dont on ne s'échappe jamais vraiment, au point de préférer mourir que de continuer d'éprouver ce sentiment. La Terreur est encrée en chaque être vivant, les Immortels comme cette sale race d'humanité. Le simple sentiment capable de mettre à mal la Terreur était l'espoir. Et encore... Nous pouvons nous persuader que la Terreur n'est pas un obstacle certain, un jour ou l'autre, elle nous achèvera. Parce qu'il n'existe aucune Terreur plus paralysante que celle de se voir mourir et de ne pas pouvoir agir : une chose qui arrive à chaque homme, une chose qui arrive à chaque dieu. Parce que, peu importe le statut de la déité, il n'était pas immortel. Face à la Mort, personne ne peut rien. Et le nouveau dieu personnifiait cette mort. La puissance d'Eths et le pouvoir de Deimos avaient créé une entité bien plus terrifiante encore que le deuxième fils d'Arès. Contrairement à Deimos, Eths osait tout. Maintenant... Deimos ne prendra plus jamais le contrôle à moins qu'Eths le lui autorise. Eths se prononcera à la place de Deimos, parlera en son nom, mais ne sera jamais, o grand jamais inférieur à son autorité. Eths était, jadis, l'Ange de la Mort, et dans sa tête, il le resterait à jamais. Il resterait à jamais plus puissant qu'un Dieu. Si Michel pouvait aisément détruire Hadès, Azraël pouvait en faire de même, non ? Pas sans la puissance de Deimos évidemment. Mais que voulez-vous, Eths était de base plus fort que Dédé la Chignole. Il n'empêche que : la nouvelle déité était née. Tous les souvenirs d'Eths et de Deimos réunis dans le corps de originel de Deimos, toute la puissance d'Eths et le pouvoir de Deimos réunis dans le corps originel de la Terreur. Adonaï était là. Il était là, il serait toujours là, jusqu'à la fin des temps. Parce que personne n'échappe à la Terreur. Parce que personne n'échappe à la Mort. Parce que personne n'échappe à l'Ultime Violence.


Bien heureusement, Hypérion savait se montrer plus accueillant que ne pouvait l'être la créature la plus crainte et la plus instable de l'histoire de l'humanité ▬ une histoire différente aux yeux du nouvel être de la Terreur. Alors comme ça, ce grand gaillard était Typhon. Voilà des millénaires que la Terreur ne l'avait pas vu, ni n'avait entendu la moindre chose à son sujet. On racontait, à qui voulait bien l'entendre, qu'il avait été le seul être à se voir enfermé ad vitam aeternam au fond du Tartare et que jamais les Olympiens ne voudraient le libérer. Visiblement, il s'agissait là d'un conte de bonne femme, comme la plupart des mythes. Qu'elle soit grecque ou romaine, la mythologie différait selon la région. Seuls les êtres faits de divin connaissaient la vérité... du moins ceux qui s'y intéressaient. Adonaï (donc comprendre Eths et Deimos) s'en cognait totalement. Qu'un soit enfermé plutôt qu'un autre, il n'en avait absolument rien à foutre. Ce n'était pas ses affaires. Discuter avec d'autres dieux n'était qu'une perte de temps à ses yeux. Non pas que la compagnie des humains était préférable, n'allons pas jusque là. Le principe était qu'Adonaï n'était attaché à absolument aucune faction : ni les Olympiens, ni les Titans, ni les Humains, ni les Anges, ni Dieu, ni son propre père. A l'instar du satellite Deimos, il s'éloignait chaque jour un peu plus de Mars, contrairement à Phobos qui se montrait bien trop frileux à l'idée de se rebeller, bien trop frileux à l'idée de défier la sacro-sainte autorité de ce cher Arès.


"Typhon, en voilà une belle surprise. Je te croyais disparu à tout jamais dans les limbes de ton père, Tartare."


Heureusement qu'Hypérion savait qui il était. Parce qu'à l'instar de l'ancien Cardinal, Adonaï ne supportait pas se présenter. Il n'en avait pas besoin. C'était une perte de son temps si précieux, si méticuleusement ordonné. Rester là à papoter ne faisait pas partie de ses occupations favorites, si ce n'est draguer moult gonzesses et leur montrer de quoi est faite la sublime Terreur. N'oublions pas qu'il était le fils d'Aphrodite, déesse de la beauté et d'Arès, un dieu qui par sa nature était fort charmant, quoi qu'en disent les mauvaises langues. Ce qu'il venait faire là ? Il n'en avait pas la moindre idée. Et pourquoi pas ? Il n'allait pas rester à croupir dans son temple à attendre que les choses se fassent. Le monde avait besoin d'aide... pour mourir. Adonaï respectait cela ▬ et ça l'arrangeait bien, si je puis dire. Il adressa un sourire "sincère" à un de ses ancêtres, un ancêtre qui lui ressemblait étrangement d'ailleurs. Typhon était par nature un être extrêmement mauvais, extrêmement instable, extrêmement cruel, comme pouvait l'être le Dieu de la Terreur. Et voilà quelque chose d'assez surprenant, tout comme son petit-fillot, il se contrôlait. Un seul point divergeait : Deimos essayait de contrôler l'extrême destruction émanant de l'esprit d'Eths. Même si Eths gagnait à tous les coups, voilà bien un des avantages d'être un Dieu à la base : il avait un certain pouvoir pour garder un certain contrôle. Pas un contrôle sur son corps, ça c'est Eths qui s'en chargeait, mais un contrôle sur ses débordements. Avouons-le, c'était l'Ange de Dieu qui le voulait bien, mais chut... Deimos n'avait pas à le savoir.  


"Mon oncle..."


Adonaï était habillé exactement comme l'image présente. Il avait une très longue tunique couvrant l'intégralité de son corps, cachant son visage. Il était une sorte de silhouette décharnée, parée d'une longue tunique noire et d'une armure aussi noire que les ténèbres, tout en laissant entrapercevoir quelques reflets bleutés. Il était difficile de le mettre en colère. Lorsqu'il était le seul maître à bord, Eths parlait avec une voix extrêmement douce, et mélodieuse malgré les propos qu'il pouvait tenir. Mais là, c'était différent. Sa voix en était devenue différente et s'en trouvait extrêmement effrayante et pouvait provoquer des sentiments d'appréhension et d'angoisse. Chaque parole de la Terreur emplissait les pensées d'autrui de vide et de mort. Sa voix était fantomatique, presque dégueulasse à écouter. Pas dégueulasse parce qu'elle était moche, dégueulasse pour tout ce qu'elle provoquait : une simple volonté de s'étouffer dans son propre vomi comme un foutu junkie se shootant à l'héroïne pure. Elle paraissait lointaine, mais ancrée dans la tête de tous ceux qui pouvaient l'entendre ▬ ou plutôt tous ceux qu'il avait autorisés à entendre. Son visage n'était pas visible, même éclairé par la plus divine des lumières, même par l'étoile la plus brillante de la voûte céleste. Il n'existait tout simplement pas, car la Terreur était propre à chacun, elle n'avait rien d'universel et donc ne pouvait se targuer d'avoir un visage commun, même si le corps originel était de nouveau debout, devant les trois titans.


"Si ma Cardinale m'a écouté, Asgard a dû subir une attaque. Non pas que je souhaite la guerre ▬ et ce serait bien me connaître, néanmoins, elle était simplement à la recherche de quelqu'un... Et tu connais les Asgardiens, ils n'apprécient que très modérément les forces de l'Unique." ▬ l'impression que donnait sa voix était absolument épouvantable, on croirait qu'il s'adressait par télépathie à tout le monde alors que non... c'était bel et bien une voix claire et audible par quiconque ▬ "Tu me connais, mon oncle, je n'ai jamais menti et ne mentirai jamais... quel intérêt à cela ?"



Il ria légèrement. A croire qu'il ne connaissait pas la retenue et qu'il n'avait absolument rien à perdre, ce qui était le cas !


"Pour te répondre, mon oncle, si je suis ici, ce n'est pas de gaieté de cœur. J'ignorais ton retour parmi nous. Si j'en crois l'être de celui qui me contrôle, ton arrivée est extrêmement récente... tout comme la mienne. Et ça m'arrange ! Qui l'eut cru ?" ▬ la concentration de l'énergie d'Adonaï se faisait de plus en plus pesante, jusqu'à pouvoir mettre mal à l'aise les autres protagonistes. N'allons pas jusqu'à dire qu'il le faisait exprès... disons qu'il n'empêchait pas sa nature de s'exprimer. Était-il vraiment Dieu à museler la nature des autres ? ▬ "Tes Titans peuvent écouter ce que j'ai à dire. De toute façon, en ce monde, un secret ne sait se garder aussi longtemps qu'autrefois... N'est-ce pas père d'Hélios ? Après tout, ne puis-je pas, moi aussi t'informer de certaines choses ?"



Il s'avança un peu pour se retrouver à quelques centimètres de son oncle, le Soleil au Zenith. Vingt ans, dix-huit, dix-sept ans à la limite, je ressuscite. Sea, sex and sun. Toi petite, tu es de la dynamite. Pardon je divague. Vague. Et je redivague. Vague. Une profonde aura de haine naturelle se dégageait de la magnificence d'Adonaï, la nouvelle personnification de la Terreur originelle.


"Il est de notoriété publique que je suis un être épris de guerre et de massacre. Ma simple présence suffit à faire plier les guerriers de toutes les factions du monde, même ceux éveillés à notre énergie : le cosmos. Mais il existe une personne que je n'arriverai jamais à battre... Jamais. Parce que sans lui, je n'existerais pas... Et ça me rend fou de rage... Mon esprit n'est parti que quelques années et j'ai l'impression d'avoir fait un bon d'un millénaire en arrière, à l'époque où les Berserkers n'existaient même pas... Et j'impute la faute à cette même personne. Et je sais, vu la réaction de ton frère, qu'il n'est pas celui que vous portez dans votre cœur..."


Avait-il fini ? Presque.


"J'ai besoin de gagner en puissance. J'ai besoin de détruire le plus de gens possible. J'ai besoin d'anéantir des peuples, d'annihiler l'humanité elle-même. Et Père ne m'en donne plus l'occasion, jusqu'à refuser que je puisse revenir auprès de lui. J'ai besoin que tu m'offres une guerre."


Tout ça pour ça ? Il aurait pu le dire plus vite, quand même... Bon  y'aurait pas eu de suspense, mais bon, c'était vraiment nécessaire ?

Oui.

Mais pourtant... habituellement Adonaï n'avait absolument pas besoin de quelqu'un pour lui fournir des âmes à détruire... Alors pourquoi demander aux Titans ? Il avait certainement un plan. Qu'on ne compte pas sur lui pour tout divulguer.

Typhon avait enfin pu regagner le royaume des Titans, qui semblait toujours autant en ruine et sur le point de s'écrouler. Visiblement le combat entre Dante et Niké avait du être violent, on pouvait encore sentir des traces de leurs cosmos. Mais pas le temps de se reposer, le géant monta les marches et se dirigea vers la véritable entrée du labyrinthe. Au départ, le derniers des enfants de Gaïa ignora un peu l'inconnu qui se tenait présent et s'avança vers ses deux frères et il regarda Prométhée pour lui demander où trouver Océanos. Car bien sur, il ne se trouvait pas en ce lieux, ce lâche était encore planqué quelque part a faire ses magouilles. C'est alors que le voisin de Prométhée lui parla, il se présenta sous le nom de Hypérion.

Là il eut un flash, Hypérion le noir, comment il avait fait pour pas le reconnaitre, après Cronos il était l'un des titans dès plus puissant et le plus craint. Typhon était un peu content de savoir son frère incarné de nouveau dans se monde et un peu peiné que Rhéa ne soit pas là pour le voir. Le géant restait comme même un peu énervé en apprenant que Océanos était partie jouer les diplomates a Asgard. Avec de la chance il croiserai Amalthia, qui aiderai pour l'alliance. Son frère lui offrit un choix, sois de rester et lui surement lui faire un résumé de la situation actuel, soit de courir après Océanos. Le titan ne souhaitait pas trop retourner dans se climat froid, vu l'accueil qu'on lui avait réservé. Il opta pour rester ici et retrouver ses forces. Il lui annonça par pensé pour que lui seul puisse entendre.

*Je vais rester ici, car toi et moi on doit parler de la situation actuel et la merde dans laquel Océanos viens de nous mettre.*

Ensuite le regard de typhon se porta sur le fils de Arès, comme il semblait l'annonçait. A l'écouter parler, il semblait vouloir dévorer le monde, ce qui rappela au géant comment il était lui même à ses début. Cela le fit un peu sourire surtout quand il évoqua le fait que le dieu de la guerre n'était pas très aimé dans le coin. Ce qui lui rappela la discutions qu'il avait eu avec cette Olympien méprisant et qui passait son temps a vouloir les rabaisser et qui au final était partie vexé.

-En effet, cela me déplairait pas de voir Arès mort, mais si tu tiens tellement a apporter le chaos et que tu veux une guerre, rester avec nous ne tardera pas à satisfaire tes envies. Sinon va donc au royaume d'Hadès, il sont en pleine guerre sainte.

Léandro aimait pas trop la tournure des choses, car la présence du neveu d'Hypérion semblait troubler Typhon. Le titan semblait retrouver une certaine plaisir à se délecter du cosmos de terreur que dégageait le berzerker. Cela semblait rappeler au géant de trop "bon" moment. Il était le fils du Tartare, la terreur était une chose qui coulait dans ses veines et cette héritage semblait vouloir remonter à la surface. Le jeune homme essayait de contrôler son partenaire pour pas que se dernier sombre et ne gâche tout les effort fait depuis tout se temps.

Typhon continua de garder le silence pendant le long discourt du berzerker, ses paroles ressemblait un peu à celle d'un fou, mais cela cacher un autre désirs et il espérait seulement que Hypérion ne sois pas assez bête pour tomber dans le panneau. C'est alors qu'il entendit Prométhée lui parler, lui demandant si lui avait compris les paroles d'Adonaï. Il regarda son frère avec un léger sourire. Puis lui chuchota quelques paroles, ne voulant être entendu que de son frère sans déranger la conversation d'Hypérion et du berzerker.

-Oui il exprime les mêmes désir que nous autrefois, il veut dévorer le monde et détruire tout ce qui y vie. Je crois qu'on va devoir le garder à l’œil, certaine personne voudrait le manipuler pour qu'il détruise les sceau de votre père.

Va falloir se réveiller. Bientôt dix mille ans qu'il vivait de guerres. Il avait vu trop de trucs atroces. Son âme était pleine de cicatrices. Chaque meurtre détruisait un fragment de l'âme. A son rythme... loin de moi l'idée d'être médisant, néanmoins, avouons que si c'était réellement le cas, il ne serait même plus de notre monde. Il avait passé le million d'âmes arrachées depuis extrêmement longtemps. Si Caïn a tué Abel, ce n'était pas de son unique fait. Il n'était pas le seul à décider. Dieu a laissé le libre-arbitre à l'humanité, encore faut-il qu'il s'y tienne. Disons qu'il laissait les hommes bénéficier de leur libre-arbitre quand ça l'arrangeait. Mais dès qu'il s'agissait d'agir contre l'intérêt du Tout-Puissant, alors là, y'avait plus personne. Il était le premier à punir les désobéissant. Comme quoi, nous sommes libres, mais pas vraiment. En plus du sempiternel "cause toujours", il indiquait aux êtres doués de conscience qu'il fallait absolument choisir la bonne voie sous peine d'être changé en statut de sel.


"Une guerre sainte, dis-tu ? En voilà une excellente nouvelle. Voilà quelques années que j'en rêve... Il était temps !"


Une aura de suffisance se dégageait de l'être divin, rappelant justement l'essence même de la divinité : la prestance et la vanité, communes à tous les dieux de l'Olympe... A des degrés différents, bien évidemment. Il était difficile de parier sur le fait que sa tante, Athéna, soit une personne dotée d'une fierté faisant gerber. Quoi qu'il en soit, il fallait l'admettre qu'il lui était arrivé d'être fort désagréable envers les hommes : Arachnée pour ne nommer qu'elle. Mais n'allons pas sur ce terrain-là, n'oublions pas qu'elle n'était pas forcément la plus encline à accepter la moindre défiance de sa superbe.


"Si vous me cherchez... Vous savez où me trouver ! A bientôt, Typhon et... toi."


Certes Deimos pouvait aisément deviner de qui il s'agissait, mais pas Eths. Et Eths était du genre à s'en foutre des autres, alors pour le coup, un simple "toi" suffira.

Allez, cassos.

« Oh, ne te préoccupe pas de cela. Si je devais me froisser à chaque fois que quelque chose d'imprévisible venait à se produire... » Le plus jeune Olympien s'extirpe de l'engin et de la poussière, admirant un instant la machine en imaginant le Forgeron améliorer son œuvre.  « Il faudrait que je demande au Tartare d'en finir avec ma pauvre existence. » L'imprévisible est son domaine après tout et en tant qu'inventeur lui-même, il peut comprendre qu'une expérience peut avoir quelques petits accrocs. Car, oui, pour le Forgeron : ceci n'est qu'un petit accroc. Son talent au marteau est aussi vif que cette intelligence artisanale qui en fait un être que même les Géants envies.
Passant un peu sa main contre sa manche, il regarde ensuite la poussière qui s'est déposée dessus. Enfin, c'était un bon choix de ne pas mettre la toilette plus digne avant le départ : si le tissu de cette tenue pratique est une matière de grande qualité, le vêtement reste un ensemble pratique, souple, capable d'être sali par la poussière des rues, des maisons ou des palais. Non, sincèrement, mieux vaut elle que d'autres...

Ainsi, tandis que le Forgeron se concentre sur l'état de son char – le dieu du Feu commençant déjà à émettre quelques hypothèses sur l'amélioration de son invention –, le Voleur Divin, lui se frotte légèrement les mains pour en retirer la suie. Dans le même temps, sa tenue est remplacée par une autre, plus respectable. Du tissu sombre, italien vient donc recouvrir son corps. Quelques broderies d'argent se dessinant sur ses manches au moment même où l'homme réajuste sa lavallière. « Oh, déjà là ? » Il sourit, doucement, en observant les deux Titans qui regardent le spectacle de ces deux Olympiens.

Nous venons en paix. Il est intéressant de le noter, en effet : c'est que ça ressemblait à s'y méprendre à une charge de combat. Haussant légèrement un sourcil lorsque l'un des deux se présente comme Typhon, Hermès penche un peu la tête sur le côté. « Eh bien. Cela nous évitera à chercher trop longtemps. » Faisant apparaître une canne, ornée de deux serpents, dont les gueules viennent servir d'appui à la main du divin. « Pas que j'ai beaucoup de choses à vous dire de mon côté, ce qui, je pense, vous conviens très bien ! » Pourtant il y aurait des choses à dire... Hermès a fui, certes, quand Typhon est né pour conquérir le Mont Divin, à l'époque Mythologique. Mais c'était pour mieux revenir et récupérer, par empoisonnement et larcin – par la ruse, quoi – la carcasse et les tendons du Roi Zeus.

Bon, il a réussit à échapper au cadeau – empoisonné – de Zeus qu'était un mariage, mais cela restera l'un de ses meilleurs coups. Voler le corps de son père. Ah, c'était encore mieux que le premier larcin. Bref.

Baissant ses yeux sur sa manche, il vire d'une pichenette quelques grains de poussière, avant de regarder le reste de cet environnement. Quelle triste image. Quelle triste réalité. Et surtout quel triste avenir. Pour les Olympiens. S'ils venaient à finir ainsi, ils seraient peu à s'en sortir réellement. Un jour, cela arrivera. Et Hermès s'en sortira.

« Prométhée, c'est bien cela ? » Tournant les yeux vers le deuxième représentant du monde Titanesque, un sourire se pose sur les lèvres du Divin Voleur. Il ne pouvait ignorer sa présence. Mieux encore. Il devait le reconnaître, c'était biologique. Celui qui a volé le Feu pour l'offrir aux Hommes. Celui que l'on surnomme le Père de l'Humanité. Et celui dont le foie a été dévoré par les aigles de Zeus. « Quelle belle symétrie. L'artisan des Olympiens, Maître des Automates face à l'artisan des Titans, Maître de l'Argile qui a donné naissance aux Hommes. Vous m'excuserez, je sens une petite larme me monter à l’œil. »
Il appuie ses deux mains sur sa canne, observant ce représentant des dernières générations Titanesques, Prométhée, et le Fils de Gaïa et du Tartare, Typhon... Une question arrive alors dans son esprit. Pourquoi ? Pourquoi Typhon accepterait-il l'autorité de Cronos ?

Il observe, alors, cet homme qui porte le nom du Monstre engendré par la Colère de Mère Gaïa. Il l'étudie, doucement, sur toutes les coutures, cachant tout ceci derrière un sourire autant poli qu'agréable. D'ailleurs, dans les quelques mots lancés par le Géant, une petite chose est à relever... « Un Olympien a tenté de vous tuer ? Eh bien je vous prie, s'il vous plaît, de ne faire aucune généralité : je n'ai personnellement aucune intention belliqueuse à votre égard, Typhon. » Ce qui est vrai. Pourquoi vouloir tuer Typhon ? Une vieille affaire. « Si nous devions nous attaquer à tout être ayant un jour ou l'autre froissé notre autorité ou notre personne... l'équilibre déjà fort précaire de ce monde ne tiendrait plus. Du moins, ce n'est que mon avis. » Puis sa main s'ouvre, ses doigts s'écartant légèrement.

Un bâton de cancer se dessine alors lentement entre son index et son majeur, un mélange de tabac et d'opium. Portant doucement la cigarette à ses lèvres, il laisse une petite étincelle consumer l'extrémité, tandis que les fragrances d'opiacées viennent envahir doucement l'air.

La réponse du Typhon ne se fait guère attendre... ce qui, en soi, est bien mieux. Pouvoir mettre des noms précis sur les derniers problèmes des Titans permet de se mettre au courant. Surtout la dernière information, offerte par le plus jeune fils de Gaïa. « Oh. Eh bien, soyons honnête, Typhon. Une rencontre entre vous et certains des principes... » Ne pas insulter, ne pas insulter. « du Croissant de Lune allait sûrement finir ainsi. » Déjà que face aux hommes elle est connue pour être intransigeante. Alors face à un Titan qui en plus a fait fuir chacun des Olympiens... Oui, non, là c'est même surprenant qu'il ne soit pas à nouveau planté d'une flèche d'argent.
La réalité est que les jumeaux de Léto ne font pas parties des grandes passions dévorantes du Divin Voyageur. Pour diverses raisons, qui remontent pour l'un des deux à sa naissance. Ce n'est pas pour rien que le premier larcin du Messager avait visé Apollon. Mais qu'importe, les vieilles affaires ne devraient pas ressortir : ce n'est qu'un bon moyen d'énerver les intéressés.

Et les Titans semblent déjà suffisamment sur les nerfs pour rajouter une couche avec un quelconque débat concernant certains Olympiens. Se concentrant un instant sur la question de l'Artisan de l'Humanité et du Seigneur des Océans, un sourire poli vient se poser sur les lèvres de Hermès. « Ne vous inquiétez pas, voyons ! Je n'ai besoin de rien. Enfin, à part un petit verre de vin. Mais je ne veux aucunement vous déranger. » Se contenter de ses mélanges savants d'opium et de tabac suffiront amplement. Malgré tout, cela reste dommage. Une bonne discussion ne mérite ce qualificatif qu'autour un peu d'alcool. Beaucoup, même.

Certains préfèrent demander de l'eau, certes. Mais quémander un verre d'eau à côté d'Océanos n'aurait pas été la meilleure idée du siècle. Pas pour une question de respect, mais plutôt parce que l'eau salé, c'est franchement pas rafraîchissant.

Voyant ainsi la famille se réunir, ici et là, Hermès hausse un sourcil devant l'apparence de la fille du Titan des Océans. Eh bien, voilà une apparence des plus intrigantes. Peut-être une hôte ? Une tension est tout de même palpable, que ce soit de la part de la fille d'Océanos... ou encore entre Typhon et celle-ci. « C'est un plaisir de vous voir, Styx, Océanos. » La voix d'Héphaïstos vient finalement dominer un instant la conversation. Jusqu'à ce que le coup arrive, le faisant avancer d'un unique pas incontrôlé, empêchant sa chute en plantant sa canne. « Hey ! Je suis la canaille en chef ! C'est différent. » Son avis sur ce que dit le Forgeron ? Ce serait bien trop long. En ce moment qui dirige ? Les Olympiens. Qui a dirigé précédemment ? Les Titans. Qui dirigera plus tard ? Qui sait. Peut-être le tout est un cycle qui se partage en trois ou quatre, les Olympiens formant les derniers représentants du pouvoir divin. Après, que se passera t-il ? Les Primordiaux reviendront. Puis les Titans. Et les Olympiens. Et encore, et encore. Une boucle sans fin !

Mais fort heureusement, ce n'est pas ainsi. Pour les Titans, déjà, car bon sang le paternel n'avait rien de bien gratifiant. Ouranos par ci, Ouranos par là. Enfin, quelques palabres silencieuses pour ne dire qu'une chose : il semble assez commun que le trône de l'Olympe change de postérieur.

Malgré tout... « Je ne sais pas si nous méritons un quelconque titre, mais soyons conscient d'une chose. Une grande partie des membres de notre petite communauté sont liés par le sang. Il y a même quelques petits mélanges qui peuvent se faire. » L'inceste, la tradition familiale. « Je doute que nous irons passer Noël ensemble, mais je rejoins Héphaïstos sur cet argument : les vieilles querelles n'ont pas lieu d'être. » Les nouvelles sont bien plus réjouissantes !
Puis, simplement, il observe l'échange. Une main dans son dos, l'autre appuyée sur sa canne, il étudie chaque mots du Forgeron alors que celui-ci commence à tisser les prémices d'un accord. Un sourire se forme, nouveau. Celui de l'amoureux des paroles, des intérêts et des contrats, qui est en train de détailler la possibilité d'un nouveau résultat dans cette affaire. Surprenant retournement de situation, mais pas inexplicable. Zeus et Héphaïstos ne possèdent aucunement un amour véritable. Aucuns liens de parentés, ils sont simplement les victimes d'une association inévitable. Et voir ainsi Héphaïstos choisir la séquence de la fracture entre son ancien rôle et la situation actuelle...

Intéressant. Et plaisant.

« Bon, il y a encore quelques lacunes en matière de négociations, mais si tu savais à quel point je suis fier de toi, mon cher Phapha. » Quant à Typhon... il ne préfère aucunement répondre – où même réagir physiquement – aux quelques nouvelles provocations de sa part. Il ressemble, finalement, à cette image du potentiel mauvais payeur : je râle avant d'accepter, mais j'oublierai tout de notre arrangement plus tard. Qu'il n'oublie pas. Car il a un témoin particulièrement attentif. Mais, Hermès fera t-il plus que cela ? Héphaïstos est un dieu indépendant et qui sait ce qu'il fait. Malgré tout... Typhon était devenu ce genre d'interlocuteur que le Divin Voyageur ne préfère pas avoir en face si on souhaite une discussion agréable. Mais il existe tant d'autres types de conversation.

Le besoin naturel chez lui de cracher à la figure de la main tendue et de généraliser tous les Olympiens le poussera un jour à sa perte, c'est une évidence. En voilà un avec qui il ne passera finalement pas Noël. C'est dommage pourtant, tout partait bien : il ne s'entendait pas avec Artémis. Haussant d'ailleurs un sourcil aux derniers mots, le Voyageur Divin pose un regard sur Héphaïstos. « Eh bien, malgré votre attention envers nous, Typhon, je pense rester encore un peu. D'ailleurs, j'ai une petite proposition, ma chère cousine. Héphaïstos et Typhon ont fait un petit accord. Pourquoi ne pas être certain que l'un comme l'autre respectera sa part du marché... ? Un serment, sur le Styx, entre un Olympien et un Titan, prouvant une envie de deux antagonistes de ne pas s'enfermer dans les anciens conflits. Serait-ce possible pour vous trois ? »

Son sourire s'étire, poli, aimable. Les possibilités sont nombreuses. Rien ne force bien sûr l'un des trois acteurs à accepter une telle chose. Mais, pourquoi ne pas proposer ? Le monde est fait de surprise.