Histoire : Extrait des textes anciens et les légendes mythologiques : Mon âme fut brisée comme le roc érodé par le temps et chaque seconde de ma vie était comme une vague de la mer agitée qui fend les rochers du rivage avec une insistance démesurée. Ma douce n’est plus partie emportée par le fléau de cet hiver sinistre …. Son âme n’avait pas encore rejoint les bords de l'Achéron qu’il me semble que ce matin nous étions encore ensemble assis près du feu à parler de nos voyages futurs … Oh ! Dieu pourquoi suis-je ainsi affligée ? Faites-moi mourir et laissez-moi rejoindre ma promise ! Car je ne puis vivre ainsi sans elle….
Dans ma complainte, je déchirais mes vêtements en pleurant et le sang de mes larmes emplissait la terre et c’est alors qu’abattu par le chagrin, je l’ai vu …. Le rossignol du printemps, la muse céleste, un être immaculé de sainteté, ses vêtements étaient blancs comme la neige et sa chevelure portée par le vent était semblable à des flammes infernales. J’étais à la fois contemplatif devant tant de beauté, et pétri de terreur devant cette vision venue du ciel ! Je tremblais, paralysé ; je suis alors tombé sur l’herbe verte et sous l’ombre de la forêt elle est venue à moi, un simple mortel. Je suis resté là sur ses genoux alors que ses mains douces comme de la soie caressaient mon visage …. C’est là que j’ai entendu une voix … non un chant, mon corps frissonnait et mon âme brisée semblait retrouver une seconde vie, mes pensées obscures semblaient s’éloigner comme le navire qui quitte le port et qui disparaît au loin dans l’immensité de l’océan. Oui l’océan.. J’étais comme bercé par les vagues dans les bras d’une sirène ; plus rien n’avait d’importance, le temps semblait s’être arrêté et pourtant il me parut une éternité … petit à petit mes yeux se sont alors fermés et je suis parti … à mon tour loin du monde cruel des hommes j’ai rejoins les près ensoleillés couverts de fleurs des champs Élyséens.
Chant de Périclès Fils de Phérécyde , héros de Sparte.~~ La déchéance d'une Ouranies ~~A peine leur avais-je rapporté la nouvelle de la mort de leur frère qu’elles se mirent à pleurer intensément si bien que les larmes qui tombèrent du ciel s’embrassèrent et consumèrent tout ce qu’elles touchaient et il en fut ainsi durant 40 jours et 40 nuits jusqu’à ce qu’il ne fut plus trouvé de force en elle pour pleurer. A trop pleurer, certaines se sont rendues aveugles alors que les regards des autres se sont embrassés de tristesse et de tourments. Les colombes printanières ont rendu leur dernier chant ; plus jamais elles ne raviront et égailleront le cœur des mortels et des dieux.
Herkélos , Messager divinIdya après la mort de ça sœurMais le rossignol du printemps fut abattu d’une flèche lorsque l’une de ses sœurs, la plus chère à son cœur mourut. Cette dernière avait résisté au avance d’un dieu imbu de sa personne et par orgueil se dernier s’était vengé sur elle en lui ôtant la vie. Cependant, ce crime resta impuni et créa un profond sentiment d’injustice dans le cœur d’idya et de ses sœurs Erisïdes. Elles laissèrent alors tomber leurs tenues blanches pour porter le deuil dans le linceul du royaume des morts. A ce moment précis de sa vie idya perdit sa joie et sombra dans les ténèbres les plus obscures …. La couleur de sa chevelure perdit de son éclat pour quelque chose de plus sombre et elle resta durant des siècles perdue dans sa solitude créant chaque jour des ténèbres plus grand autour d’elle … elle et ses sœurs devinrent plus tard les lampades, les nymphes des enfers.
Les Ouranies furent chassées du royaume céleste par les dieux qui ne pouvaient plus dormir tant leurs cris et leurs pleures résonnaient avec une intensité effrayante. Cela se faisait même ressentir sur l’humeur de certaines divinités qui trouvèrent n’importe quel prétexte pour s’entre déchirer dans des conflits verbaux vide de sens. A contre cœur donc les divins n’eurent d’autre choix que de les condamner au ban et les forcer à l’exil … Elles furent enchaînées et jetées dans les profondeurs des enfers où leurs suppliques terrifiantes et ténébreuses tortureraient les pécheurs pour l’éternité.
Cependant, Idya s’était renfermée sur elle-même dans une solitude des plus profondes qui ne semblait pas avoir de fin, les abysses ne semblaient pas pouvoir contenir sa tristesse. Comme une tache d’encre dans une étendue d’eau telle était sa présence dans le royaume divin. Elle semblait le cœur, la source du chagrin et de l’obscurité. Les célestes vêtues d’armures d’or et d’ailes d’oiseaux des plus nobles envoyés par les divins pour la lier et la jeter du ciel ne réussirent même pas à l’approcher … leurs cœurs si valeureux et courageux furent gagnés par des sentiments négatifs d’un abîme si noir et si obscur, quelque chose d’inconnu de ses êtres quasi-divin jusqu’alors qui en perdirent tout espoir … les complaintes, requiem de tristesse, déchirèrent leurs âmes et leurs esprits furent écrasés sous un puissant maëlstrom noir. Certains devinrent fous, d’autres se donnèrent la mort pour mettre fin à leur supplice, les Olympiens demandèrent alors de l’aide à Hadès qui confia cette tâche délicate à son épouse la belle Perséphone. Personne ne sut par qu’elle moyen la déesse des enfers réussit ce miracle mais Idya qui prit le nom de Persédia, suivit donc la reine du royaume souterrain et accepta de la servir indignée par le manque de compassion des divins qu’elle et ses sœurs avaient servis durant des temps immémoriaux. La douce et aimable nymphe devint d’une froideur si grande que les terres gelées d’Asgard n’auraient pu la contenir. Elle développa une double personnalité, parfois froide, stricte, asociale et sévère ; parfois folle, sadique, mesquine, cruelle, voire perverse.
C’est à ce moment-là qu’elle prit le nom de Persédia ce qui dans la langue de ses sœurs peut-être traduit par « fidèle à Perséphone ». Même si durant sa déchéance céleste elle perdit une grande partie de ses pouvoirs divin mais elle est patiente …. Et dans l’ombre de la nuit elle complote afin de reprendre ce qui fut jadis à elle ….
~~ Dark Age ~~Les Lampades, banshees voilées d’un linceul ténébreux, parcoururent les enfers afin de visiter leur nouvelle demeure. Rares sont les spectres et autres créatures du royaume des enfers à avoir croisé leur route, tant elles ne semblaient ne faire qu’un avec les ombres… et pour ceux qui auraient eu l’illusion ou le sentiment de les apercevoir, il ne s’agissait que d’ombres au bord du fleuve ou de quelques échos de chants tristes et de requiem sinistres. Elles sont comme leurs sœurs dryades nymphes des bois, on sait qu’elles sont là très proches de nous à nous observer mais nul ne sait comme elles procèdent pour se soustraire aux regards des hommes. Durant les premières guerres sur la terre, les enfers furent inondés d’âmes perdues se bousculant dans les fleuves infernaux, leurs cris de tourment se transformèrent en vagues dangereuses, comme la déesse de la discorde elles adorent manipuler préférant une torture psychique vis à vis de leurs victimes et s'en nourrissent ....
Charon, le passeur eut toutes les peines du monde à manœuvrer sa barque qui finalement resta à terre afin d’éviter de sombrer dans les flots mortels. Cependant les nymphes infernales qui n’avaient pas perdu de leur charisme entonnèrent des chants funéraires apaisants, bien que sinistres et d’une incroyable froideurs et pourtant si beaux. Les eaux se calmèrent alors … et même si l’on entend toujours les plaintes des morts dans le styx, l’archeon et le coyote, elles semblaient résignées, prêtes à accepter leur sort. C’est bercé par les voix des muses infernales qu’elles se laissèrent porter par les courants ténébreux.
Voyant que Persédia s’occupait fidèlement de sa tâche de Lampades, le monarque des enfers accorda à la première dame noire, des nymphes infernales le droit et le devoir d’assister le spectre du Griffon, de l'Étoile Céleste de la Noblesse dans ses tâches infernales administratives. En tant que Spectre du Balrog, de l'Étoile Céleste du Talent. Les siècles ont passé et elle a vu passer de nombreux spectres même si leur espérance de vie est plus longue que celle des humains. Il est parfois arrivé que par un manquement aux ordres ils ne soient pas ramenés à la vie ou tout simplement que la protection du seigneur Hadès leur soit retirée, faisant tomber leurs corps en poussière. De temps à autre il est déjà arrivé à Persédia de devoir se rendre à Giudecca ou Elysion à la demande de la déesse des enfers pour lui servir de dame de compagnie.
La couple infernal appréciait sa musique qui rivalise sans souci et surpasse les meilleurs musiciens infernaux de son royaume qu’ils soient des spectres ou des divins.
Toujours fidèle à la tâche sans se plaindre que ce soit elle ou ses sœurs, elles continuèrent à servir le redoutable seigneur des abîmes avec la plus grande loyauté. Mais la nymphe infernale n’était pas juste une très habile musicienne, ses talents martiaux eurent grandement le temps d’être affinés et elle eut même le privilège de combattre à côté des divins souveraines des enfers dans de nombreuses guerres saintes et autre et ceux dès leurs arrivées dans les enfers. Ce que beaucoup ignorent, c’est que des milliers d’années si ce n’est plus avant d’être le calme et prospère royaume qu’il est actuellement, ce dernier était rempli de créatures et d’êtres à la fois puissants et terrifiants, dont la plupart sont soit morts soit ont été liés et enfermés dans le tartare. Il y eut de nombreuses guerres et c’est dans une de celle-ci que Persédia s’illustra et eux plus tard la charge d’être la porteuse d’armes de sa maîtresse Perséphone. Cependant durant l’une des guerres saintes, il y a quelques décennies elle prit un coup mortel à la place de la déesse des enfers et dût se retirer dans son sanctuaire afin de revenir à la vie. Maudite par les olympiens, la belle nymphe des enfers ne connaîtrait jamais la mort et devra continuer de souffrir et souffrir encore, tel fut son châtiment. Ainsi donc elle dort paisiblement, sa nudité était masquée par un lit de roses de couleur allant de l’améthyste au bleu foncé et parfois dans un rouge écarlate.
Description physique : Persédia la tisseuse d’ombre autrefois appelé Idyia chant-l’aube faisait partie des Ouranies (nymphes célestes ou nymphes ailés) plus précisément les Erisïdes ( nymphes d'Eris ).
De par sa nature, c’est une Nymphe, une créature splendide à la beauté éblouissante et à la voix douce et sereine. Son corps est parfait et aucune imperfection n’y est présente comme cela pourrait l’être chez les mortels. Sa silhouette, d’une élégance digne des plus grandes reines, force le respect. Mais ce qui attire et captive le regard au premier coup d’œil et sans nul doute ses cheveux couleur de feu, d’un rouge écarlate, d’une pureté sans pareil. Elle est la seule des Ouranies à avoir hérité de cette chevelure infernale. Cela peut paraître intimidant ; cependant la bonté qui se dégage de son sourire jovial et enjoué met tout de suite ses interlocuteurs à l’aise, ce qui se confirme à peine lorsqu’elle commence à prendre la parole. Sa voix est plaisante et d’une délicatesse divine, chacun de ses gestes est lent et serein et quand ses doigts se posent sur la harpe d’argent, le son qui émane alors de sa voix couplée au son mélodieux de la harpe sait même apaiser la furie des dieux. Du moins ça c’était avant de bien triste événement ….
Description mentale : Persédia et une vraie manipulatrice et une tentatrice redoutable, elle a passé des siècles à étudier les humains afin de les comprendre et d’utiliser leurs faiblesses contre eux. Il semblerait qu’aucun d’entre eux même le plus valeureux ne puise échappe à la règle des 7 péchés capitaux. C’est une sadique qui tir un plaisir malsain et perverse à voir et faire souffrir les gens. C’est pour elle tellement bon de voir un couple se déchirer à cause d’une simple idée d’un simple murmure susurrer de façon subtile et élégante à l’un des deux parties. Si on la surnomme le serpent des Hespérides se ne pas sans raison cela fait directement référence au myth biblique de la création, quand le serpent à tenter Eve.
Cependant de par sa nature nymphique elle ressent et exprime parfois les choses de façon extrême une simple larme peu se changer en un torrent de tristesse et de dépression alors qu’un simple mécontentement puis prendre la forme d’une rage bestiale. Autant dire que la contrarier n’est pas sans danger. Elle est très proche de la déesse Perséphone à qui elle est totalement fidèle et dévouer, car elle fut la seule personne a l’avoir consolé dans sa tristesse après sa déchéance céleste. Reconnaissant pour cet acte de bonté elle a décidé de vouer sa vie à la déesse des enfers.