Ashies Bossom - Berserker de la faux [fini]

Ashies Bossom

« Arès »

VOTRE HISTOIRE

Lorsque l'on est élevé depuis l'enfance dans des vignes de raisins et d'olives, il ne nous viendrait même pas à la tête de faire parti de l'armée d'un dieu ravageur, et pourtant cela n'est pas arrivé sans raisons.

Des signes avant-coureurs pouvaient révéler les talents cachés de ce travailleur assidu. Ses mouvements étaient fluides avec sa faux, puissant et experts malgré le peu de temps qu'il passait avec, ses compagnons de travail l'appelaient le faucheur rose. Non pas pour l'édifier, mais pour se moquer de sa capillarité atypique.

Même s'il aurait pu imposer par sa force le respect, il ne le faisait jamais, se battre pour soi, il préférait se battre jour après jour pour la verdoyante luxure de ses vignes. Rares étaient ceux le voyant couper court à la vie de rongeurs venus parasiter ses plantations ou repousser de sa faux agricoles les bandits et les voleurs cherchant refuge dans son eden.

Il en était le discret propriétaire après tout, la richesse ne lui procurait rien, la gloire non plus, qu'est ce qui pouvait embraser l'âme de ce creux gaillard ? A défaut de le découvrir, on lui imposa une réponse. Une guerre éclair, une bataille déloyale et fourbe avait frappé les terres où se situait sa demeure. Des flammes et des lames jonchaient son domaine, ses années de travail avait péris dans les flammes et le sang de ses acolytes qui, bien que taquin, étaient de brave hommes méritants et respectables.

Pourquoi lui n'était pas mort ? Personne ne peut tuer un cultivateur dans ses cultures, surtout un homme de la trempe d'Ashies qui, armé d'une simple faux agricole, avait réussi à repousser ceux s'en prenant à lui. Nan même pas à lui, il s'en moquait d'être lui, mais l’œuvre de sa vie elle valait la peine qu'il se bat, mais il avait échoué à protéger ce lieu plus que soit.

Il sera impossible de remettre cette terre en état, mais cela n'empêchait pas l'ex-maître des lieux de se mettre à la tâche nuit et jour, de reconstruire un lieu plus beau encore grâce au sang déposé par la guerre. Là où seul des olives poussées et des raisins, le Faucheur rosé avait réussi à bâtir un potager, un jardin de milles fleurs où arbres et buissons cohabitaient sous son joug.  

Les répercussions de cette guerre éclair avaient fait venir nombre de fantassins et d'éclaireurs, tous balayés par la lame d'Ashies, bâtissant sa réputation sur beaucoup de spéculation, vous vous douterez que personne ne rentrait suivant d'une confrontation avec lui. Certains disaient qu'il cachait l'accès au jardin d'Eden, d'autre que la raison de cette assaut fourbe est gardé par cette homme au corps saillant de blessure et de muscle qui le dissimulerait sous cette flore.

Arès eut vent des comptes circulant autour du faucheur, dans l'optique de se crée une armée, il était venu à sa rencontre. C'était la première fois que le rosée voyait plus fort que lui, voyait la limite entre divin et humain.

- Que penses-tu de la guerre.

Le faucheur regarda le jardin qu'il avait battit, puis son corps, sa légende lui avait apporté plus grande satisfaction que la création de ce paradis terrestre, si auparavant il aurait répondu sèchement à la divinité guerrière en dégradant cette pratique, sa vision en tant d'année avait bien changée.

- La guerre  est inséparable des hommes, une de leur raison d'être. Elle a beau leur apporter tristesse et désolation, les guerriers vainquant leur ennemis se voient parcouru d'une ivresse et d'une idylle incomparable. Elle est le moteur de leur psyché et permet de par le sacrifice des faibles d'étendre la force des gagnants.

- Es-tu prêt à faire la guerre pour moi en échange de tout.

- Faire la guerre est une fin en soi, du moment que je peux mener la plus glorieuse des batailles, je vous suivrais. Mon roi.

MES INFOS +

Le faucheur est un berserker silencieux, l'esprit de camaraderie n'est pas dans ses priorités, les rumeurs à son égard non plus. Il laisse aux faibles leur droit de spéculer sur les plus méritant, seul les résultats comptent pour lui. Être respecté de Ashies est accessible que par une démonstration de ses compétences, se faire ignorer prouve qu'il vous considère comme plus faible. Son système de valeur et de confiance se base sur ce principe de fort et faible. La vérité appartient au plus fort, la morale aux gagnants, le bien ne s'accompagne pas de belles paroles mais de bras puissants pour être imposé comme le bien.

Et à ses yeux, seul Arès détient la vérité absolu, la puissance infinie. Un dieu ne basant sa vision des mortels que par leur gloire et leurs exploits sur les champs de bataille, « s'abaissant » à combattre avec eux pour en ressentir la même joie primale et bestiale, le bonheur de savoir que l'on a été le plus fort, que l'on a survécu. Il lui accorde un respect infini pour cela, une dévotion sans faille, une fidélité sans égale.

On ne peut pas dire autant des autres Berserker, temps qu'il ne les a pas vu se battre, il ne les considère guère plus important qu'un saint ou que tout autre ennemi. Des rumeurs cours qu'il abattrait ses compagnons ayant perdu une bataille, il n'est pas avéré que cette rumeur soit vraie ou fausse pour pourrir le berserker méprisant aux yeux des hauts gradés.