Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée]
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Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
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Sujet: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 19:15
Florifer Clarence
Spectre de Méphistophélès de l'étoile céleste du Commandement
Camilla ; Fire Emblem Fates
"Absolument fabuleux.»
¤ Je rejoins les forces de Hadès. ¤ Mon élément de base sera l'ombre. ¤ Je suis principalement observatrice. Le pouvoir réside dans la connaissance, il faut savoir en tirer profit. Étant une personne très réfléchie et calculatrice, je tente toujours de tirer profit de chaque situation qui s'offre à moi. ¤ Mes origines trouvent leur source en Angleterre, au coeur du Derbyshire. ¤ Je suis âgée de 25 ans, même si ce n'est qu'en apparence. ¤ Je considère le savoir et le pouvoir, deux des armes les plus destructrices qui soient. ¤ Je ne considère pas la force brute. Des guerriers sont biens inutiles si aucun général n'est là pour les guider.
Tss, encore là ? Vous n'êtes toujours pas partis ? Mais c'est que nous avons des courageux ici ! Des courageux … ou des suicidaires. Tu ne fais partie d'aucune de ces catégories ? Félicitation, tu es officiellement un imbécile. Mais dans ma grande mansuétude, je vais éclairer ta lanterne sur ma modeste personne.
Dis toi que si il y a une chose que j'aime par dessus tout, c'est l'ordre. Les imprévus ? Très peu pour moi. Il est scandaleux de devoir faire face à de telles situations. Je veux tout contrôler, vérifier, revérifier. Pourquoi me salir les mains quand je peux éviter un combat inutile ? Il faut être rigoureux, et connaître son adversaire. Car, comme je l'ai dis plus tôt, la connaissance, c'est le pouvoir. Quoi que fasse ton ennemi, si tu as une longueur d'avance sur lui, il ne pourra jamais te vaincre. Le monde, le ciel, les Enfers, tous ces lieux regorgent de richesses à exploiter. Et je ne te parle pas seulement de biens matériels, mais aussi de techniques ancestrales et de secrets. L'univers regorge de secrets, et je compte bien en résoudre une bonne partie.
Mmh, toujours là ? Tu n'en as pas marre ? Bien, si tu insistes.
Je ne me définirais pas comme une personne stricte. Je pense même être assez coulante sur certains points. Tant que le travail est fait, je ne dirai rien. Je ne suis pas trop désagréable à vivre, j'aime juste être tranquille et ne pas me presser. Je suis de ces personnes naturellement souriantes. Autant me montrer sympathique dès maintenant, car vous allez vite déchanter. Je me montre assez compréhensive dans la limite du raisonnable. Frapper à mort un subordonné ne servira à rien, à part à le rendre inutilisable. Mais attention, cela ne veut pas dire que je ne donne jamais de punition. Alors, faites attention …
Si je devais me décrire d'une autre manière, ce serai en présentant mon côté manipulateur et calculateur. Et oui, pensez-vous vraiment que je m'épuise le visage pour rien ? Autant apaiser les craintes. Je ne fais confiance à personne dès le début, il faudrait vraiment que nous soyons très intimes. Les puissants ne se méfient pas en général d'une femme, autant tirer profit de cette situation. Tu comprends ? Il faut ruser pour pouvoir gravir les échelons de n'importe quel système. Toi, tu penses innocemment que tes supérieurs te remarqueront pour ta bravoure, mais que nenni !Un autre, plus rusé que toi, aura léché leurs pieds et cirer leurs chaussures. Mais moi, pas besoin de faire ça pour me faire remarquer. Il faut juste … Se montrer de bon conseil. Un avis éclairé par ci, une suggestion intéressante par là, et tu seras plus qu'un simple larbin au yeux de ton supérieur. Analyse-le, apprend à le connaître. Personnellement, je suis passée maître dans l'art de donner le change, de camoufler mes pensées. Tu dois donner l'illusion d'être inférieur à ton prochain, pour pouvoir mieux l'affaiblir ensuite. Comment ça, c'est un coup bas ? Tu es vraiment naïf, n'oublies jamais que le monde est une véritable pièce de théâtre à lui tout seul, une pièce remplie d'hypocrites et de faussetés. Alors, autant partir sans handicap, et suivre le mouvement.
Dans le privé, je ne suis pas un monstre non plus. Tu sais, il m'arrive d'être sincère, de m'inquiéter vraiment pour quelqu'un. J'ai toujours eu un côté très … maternel. Un vestige du passé sans doute. Je peux me montrer vraiment gentille. Je te l'accorde, ça n'arrive vraiment pas souvent, mais quand je le suis, c'est que tu en as vraiment besoin.
… En fait, oublie ce que j'ai dis, je ne veux pas que tu viennes pleurnicher sur mon épaule à chaque problème.
J'avoue, je suis quelqu'un de très raffiné. J'aime le luxe, les beaux vêtements, et surtout, le thé et les petits gâteaux. C'est mon péché mignon, je pourrai en manger toute la journée. Mes préférés ? Un shortbread millionnaire accompagné d'une tasse d'Earl Grey. Le sucre m'aide à réfléchir, vois-tu. J'admets avoir des loisirs assez coûteux, comme l'opéra, le théâtre ou les bals. Justement, j'adore danser. Par contre, ne me demande jamais de chanter. Il paraît que j'ai une voix … originale. Sinon, étant une personne des plus cultivée, j'aime entretenir mon esprit en lisant beaucoup. Les grands auteurs me passionnent, ils ont une vision du monde assez spéciale, parfois totalement excentrique. Leur mental reste un mystère pour moi.
Je suis perpétuellement en pleine réflexion. C'est facile de le remarquer tu sais, il suffit de savoir observer. J'ai tendance à mordiller mes gants ou à jouer avec mes cheveux. Après tout, ils sont magnifiques.
Hein ? Que dis-tu, misérable petite chose ? Ce n'est que maintenant que tu le remarques ? Ah, tu es amusant. Oui, on me dit souvent que je suis imbue de ma personne, et c'est totalement vrai. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais changer, je m'aime, c'est tout. Je possède bien trop de qualités pour me rabaisser, ce serait illogique. Il n'y a aucun mal à les révéler à tous le monde.
Après tout, ne suis-je pas absolument fabuleuse?
Psychologie
Tu sais, je vais peut être te décevoir, mais mon histoire n'est pas digne d'une tragédie grecque. J'aurais aimé être comme ces héroïnes au passé sombre, bravant les épreuves pour défendre leur idéal et sauver l'élu de leur coeur. Mais il faut croire que je n'étais pas assez pure pour mériter une telle vie.
Je suis née un matin d'hiver, au XVIII ème siècle. Il pleut toujours beaucoup dans le Derbyshire. Parfois quelques gouttelettes, parfois des trombes. Ce jour-là, le soleil n'a pas daigné se lever pour me souhaiter la bienvenue, il faisait aussi mauvais que d'habitude.
Je n'étais ni fille de noble, ni fille de marchand, et encore moins d'avocat. Non, juste une simple fille de paysan. Aucune lignée prestigieuse se dissimulant sous la crasse, aucun riche bienfaiteur prêt à m'adopter pour perpétuer une lignée. Juste un père laboureur et une mère couturière, formant avec leur progéniture la famille Altperton. De braves gens, selon les mœurs de l'époque.
Maman fait bien la cuisine, va toujours à la messe le dimanche, pris pour son mari et ses enfants, ne le trompe pas, donne un peu des récoltes familiales aux miséreux et va se confesser dès qu'elle admire le nouveau bonnet de la voisine. Papa, lui, est un travailleur volontaire et honnête, est aussi pieux que maman, n'hésite pas à aider son prochain, fait tout pour nourrir sa famille et paye sans faute ses impôts. Bref, le pire point de départ qu'il soit pour devenir quelqu'un.
Concernant mes frères et sœurs, il faut savoir qu'il y a des écarts assez conséquents entre nous. Nous sommes quatre, et je suis la deuxième. J'ai trois ans d'écart avec mon frère aîné, six ans avec ma sœur et plus de douze ans avec mon deuxième frère. Je ne m'entendais bien qu'avec mon aîné, Peter. Il était assez casse-cou, et c'est à moi que revenait l'honneur de trouver des excuses pour cacher ses fugues. Il adorait partir sans prévenir, et ne revenir qu'à la nuit tombée. Il nous ramenait parfois des souvenir, comme un sac de pommes ou une vieille poupée défraîchie. Noël avant l'heure. Il m'avait même une fois rapporté une petite chaîne, légèrement rouillée, mais en bonne état sinon. Je devais avoir sept ans, et s'était mon premier bijou.
Bref, il y avait une véritable complicité entre lui et moi. Ce qui n'était certainement pas le cas avec les deux autres.
Il faut d'abord aborder le cas de ma sœur, Camélia. Oui, un nom de fleur française pour une enfant à l'ego démesuré et possédant l'intelligence d'une chèvre. Cette fille était une véritable peste, très jolie, mais une peste. Elle pensait que sa beauté allait lui ouvrir toutes les portes, faire oublier à ses interlocuteurs sa pitoyable ascendance. Douce utopie. Personne ne voulut d'elle, soit rebuté par son caractère de vipère, soit par son ego et sa tyrannie. Compréhensible, quand on sait que son passe-temps préféré consistait à couper les ailes des insectes.
Mais en plus d'être une véritable imbécile, c'était une menteuse. Elle faisait une bêtise ? Elle accusait l'un de nous. Bien sûr, père et mère étaient au courant de ses manigances, mais pas les autres adultes. Il n'était pas rare que notre tante nous punisse à la place de cette écervelée. Quand je suis partie, je n'ai jamais demandé de nouvelles d'elle, et c'est très bien comme ça. Elle et moi n'avions rien en commun.
Quant à mon jeune frère, William, notre différence d'âge était bien trop importante pour que nous puissions nous entendre. Je ne voyais en lui qu'un chiard pleurnichard, et lui me considérait comme une vague cousine. Il était bien trop gentil et sage pour être intéressant, et malheureusement pour lui, ça ne le sauva pas. Il mourut à sept ans, lors d'un hiver particulièrement rude.
Car oui, comme tous les autres paysans, nous craignions les éléments. Il faisait très froid la nuit, dans notre petite bicoque. Mes parents dormaient sur une paillasse, en bas, tandis que mon et mes frères et sœur occupions la mezzanine où nous entreposions quelques sacs de grains. Nous dormions serrés les uns contre les autres, histoire de se réchauffer un peu.
Oh, ne me regarde pas comme ça, avec tes yeux de chien battu. C'est monnaie courante dans les campagne.
Honnêtement, je ne me plains pas. Contrairement à beaucoup d'autres enfants, mon enfance aura été plutôt heureuse. Je ne suis pas orpheline, j'ai un toit, des parents aimants et au moins un frère sur qui compter. Non, ce que je regrettais, c'était ma classe sociale. J'ai toujours été folle d'envie devant ces filles de la haute, des princesses n'ayant pas eu à lever le petit doigt pour se faire accepter partout. Et connais-tu la plus grande différence entre elles et moi ?
Elles étaient lettrées, je ne l'étais pas. Je rêvais, moi aussi, de lire des ouvrages compliqués de philosophie ou le journal du matin. Pouvoir épater mon monde en citant de grands auteurs, ou comprendre ces théories compliquées que commentaient certains patriciens à la sortie de l'église. Personne ne m'y encourageait, et pourtant, j'étais dotée d'une soif de connaissance insatiable.
Malheureusement, rien ne s'arrangeait. Ma vie poursuivait son cour, lente et monotone. A quinze ans, je n'avais toujours pas de fiancé. Mère décida de m'envoyer chez des amis à elle, ouvrier à Londres. Ils me trouveraient du travail et une chambre. Je vis ce voyage comme une grande opportunité. Londres ! T'en rends-tu vraiment compte ? La capitale, la ville de toutes les innovations, berceau de beaucoup de grands inventeurs. Je tenais peut-être mon ticket vers cette ascension tant espérée. J'ai trépigné des jours, attendant le départ tant attendu. Ce jour-là, j'ai fait mes adieux à mes parents et à mon frère. Camélia, elle, n'était même pas venue. Une haine ancestrale ne s'oublie pas facilement. Peter était très heureux pour moi, il m'a serré la main une dernière fois, et je suis montée dans la diligence.
Le voyage fut long, très long. Les fauteuils étaient inconfortables, la route cahoteuse, et certains passagers se montraient très désagréable. Mais je m'en fichais. J'étais bouillante d'excitation de voir les portes de Londres, à quinze ans à peine. Quand nous sommes arrivés en ville, j'étais fatiguée, mais heureuse. Certes, je n'allais pas être logée dans le quartier le plus élégant, mais j'allais mieux vivre. A mon arrivée, je fus accueillie par les amis de mère, un couple d'une cinquantaine d'années. Monsieur était chef de chantier, madame, modiste. Il n'était pas riche, mais plutôt aisés par rapport à la moyenne. Ils semblaient très heureux de me voir. Apparemment, mère leur avait rendu un grand service par le passé, et ils allaient faire tout pour m'aider. Madame m'annonça qu'elle m'avait réservé une place dans la boutique où elle travaillait. Qui se trouvait être l'une des plus grandes de la capitale. J'étais euphorique. Le destin avait enfin décidé de m'aider, et j'allais pouvoir mener la vie que je voulais. Les premiers temps, je m'installai chez eux, dans la petite chambre de bonne. En échange de menues services, ils m'offraient le gîte et le couvert. Et c'est chez eux , à l'aube de mes dix-sept ans, que j'ai fait une rencontre déterminante. Celle qui allait changer ma vie. Un jour, une calèche s'arrêta devant la modeste demeure. Madame accourut vers elle, toute joyeuse. J'étais surprise. Elle, d'habitude si calme et retenue … Un homme descendit de la calèche. Il devait être un peu plus vieux que moi, environ une vingtaine d'années. Il était extrêmement élégant. Cheveux blonds attachés sur sa nuque, vêtements élégants, montre à gousset de qualité. Un véritable gentleman. Mais ce qui me fascina chez lui, c'était ses yeux, d'un gris perçant. La première fois, il me regarda avec étonnement. Sa mère nous présenta, toute guillerette.
Et c'est ainsi que je fis la connaissance de Gabriel Clarence. Un nom français pour un homme doté d'une grande classe.
Il m'adopta aussi rapidement que ses parents. Il faisait partie d'une certaine catégorie de personne, celles défendant coeur et âme une certaine vision de la justice ou un idéal. Gabriel était fondamentalement bon. Il s'était accroché à ses principes toute sa vie, profitant de son statue de surdoué. Son diplôme d'avocat en poche, il ouvrit très jeune son propre cabinet, qui devint bientôt l'un des plus florissants de la ville. Il faut dire qu'il savait trouver des arguments imparables. Mais surtout, Gabriel était cultivé. Très ouvert d'esprit, il m'informait parfois sur des sujets complètement saugrenus, et réussissait à me surprendre chaque jour davantage. C'est lui qui m'a appris à lire. Doté d'une patience divine, il m'a enseigné également les rudiments de l'histoire, de la géographie et du calcul. Le tout, sans se départir de son calme olympien.
De mon côté, professionnellement, je m'en sortais assez bien. J'avais de très bon goût, et savais caresser les clientes dans le sens du poil. En un rien de temps, j'étais devenue une boutiquière modèle. J'avais un salaire, et le dépensais sans compter dans les librairies, et parfois dans quelques pâtisseries. Bavarois, religieuse, fondant, je découvrais chaque semaine de nouvelles saveurs. Un véritable plaisir.
Puis, un jour, le rêve devint réalité. Une sortie à l'Opéra pour fêter la réussite du fils dans une affaire des plus complexe. Le pactole qu'il avait gagné était si important qu'il a pu nous payer des tenues dignes de la haute société. C'était la première fois que je m'étais un panier. Certes, ce n'était pas très confortable, mais je me sentais magnifique, dans cette robe de velours et de soie. « Cléopâtre », c'était le titre de l'opéra joué ce soir. Une pure merveille. Je ne comprenais rien à l'italien, mais simplement écouter la douce mélodie de l'orchestre suffisait pour me transporter. A la fin de la représentation, Gabriel demanda à me voir.
« Veux-tu devenir ma femme ? »
Cinq mots. Cinq mots avaient suffi. Suffi à changer le cour de ma vie, suffi à me rendre heureuse. Bien sûr, j'ai accepté. Je ne parlerais pas de mes fiançailles, ni de la cérémonie. Au final, cela n'avait aucune espèce d'importance. Non, ce qui était vraiment important, ce que nous n'étions plus deux, mais trois.
Bonsoir, petit Ernest.
Un véritable ange. Je n'avais jamais vu d'enfant aussi adorable. Bien sûr, je n'étais pas objective, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que ma vie était parfaite. Un mari aimant, un fils sage comme une image, une maison confortable à Baker Street, un emploi gratifiant pour une femme comme moi …
Mais tout le monde sais que plus on monte haut, plus la chute est rude. Icare peut témoigner.
Tout à commencé quand Gabriel s'est mit à fréquenter certaines personnes. Des individus assez louches, souvent vêtus de noir. Ils n'avaient pas l'air particulièrement effrayant comme ça, mais j'avais l'impression qu'une aura sombre brûlait autours d'eux. Ils m'inspiraient de la crainte. Je me sentais constamment surveillée, que se soit à l'église ou au magasin. Gabriel essayait de me rassurer, mais rien n'y faisait. Même Ernest l'avait remarqué. Il me demandait constamment si j'allais bien. Et moi, je faisais semblant l'air de rien. Je me réfugiais dans les livres, accumulant au fil des jours toujours plus de connaissances, d'informations. Je voulais savoir, savoir pourquoi des hommes étaient supérieurs à d'autres, savoir ce qui nous observait, là-haut. Mais rien n'y faisait, mes questions restaient sans réponse. Je devenais déjà craintive comme une vieille dame, et pourtant, je venais d'avoir seulement vingt cinq ans. Et c'est trois jours après mon anniversaire que tout à basculé.
Ça a commencé par des pleurs. Je me réveillais, inquiète. Puis un bruit de verre cassé, dans le bureau de Gabriel. Je privilégiais le bureau, et ouvrit la porte. Du rouge. De la peinture ? Bien trop poisseux ? Du jus de tomates ? Cela sentait trop fort. Du sang ? On dirait bien. Et le cadavre de mon mari, trônant sur sa chaise, me donna raison. Je me précipitais vers lui, un cri d'angoisse coincé dans ma gorge. Ma vision se brouillait, mes muscles semblaient pouvoir me lâcher à tout moment.
Mais des cris d'enfant me ramenèrent rapidement à la réalité.
Je courus dans le couloir, et me stoppais net. Des flammes. Des flammes ardentes, brûlantes, léchant les murs et rognant les tableaux. Et au bout du couloir, les bruits d'agonie de mon trésor. Mon cerveau s'était stoppé. Je n'y croyais pas. Je ne pouvais pas être touché par une telle malédiction, un tel chaos. Mais je devais y aller. Le feux commença à lécher le bas de ma chemise de nuit, mes cheveux crépitaient. Mais moi, tout ce que je voyais, c'était cette ombre, de l'autre côté. Grande, noire, me désignant la porte. Un visage indiscernable, des ailes démoniaques. Et les appels désespéré de mon ange. Une vive lumière. Un mouvement de plus.
Mon bébé, j'arrive.
Histoire
J'étais seule. Je le savais, l'avais deviné. J'avais tout perdu, tout abandonné. Et pourtant, je me sentais bien. Sereine. Comme si plus rien n'avait d'importance. J'étais seule. Mais j'étais libre. Une douce lueur claire devant moi. Je tend un bras.
Et tout disparut dans le blanc.
Je me suis réveillée, courbaturée, dans un lieu qui m'est inconnu. J'observais mon corps. Aucune trace. Rien. Comme s'il ne s'était rien passé. La chambre où je me trouve était grande, très grande. Assez sobre, elle n'en restait pas moins luxueuse. Une fenêtre diffusait une lumière bleutée à travers un vitrail de verre coloré. Mes habits étaient différents. On m'avait vêtu d'une chemise de nuit noire, toute simple, sans fioriture. Je repoussais les draps blanc, et me levais. Qui m'avais amené ici ? Dans quel but ?
Pourquoi étais-je encore en vie ?
Toute ces questions tourbillonnaient dans ma tête. Soudain, on toqua à la porte. Je me suis rassise sur le lit. Les battants s'ouvrirent, laissant passer une jeune femme étonnamment vêtue. Elle me coupa le souffle. J'avais rarement vu de femme aussi belle, à la démarche aussi assurée. Sa longue chevelure d'un rose sombre l'auréolait, et ses yeux de louve me fixait avec calme. Elle portait une armure noire d'excellente facture, ainsi qu'un casque sombre sur sa tête. Elle esquissa un petit sourire, et demanda d'une voix posée :
« J'imagine que tu as beaucoup de questions. Je te donnerai bientôt les réponses. Pour l'instant, tu vas te changer. Une servante te conduira jusqu'à moi, dans un lieu plus propice au débat. Tu n'as rien à craindre de moi. Dis toi seulement une chose : tu es importante. Ne sois pas en retard. »
Elle se retourna, et disparut. Je n'avais pas bougé d'un pouce lors de sa tirade, et je poussai un soupir quand elle sortit de la pièce. Deux servantes entièrement voilées m'approchèrent, tenant dans leurs bras une robe de satin sombre. Le contact du tissu froid sur ma peau me fit frissonner. C'était une étoffe luxueuse, et la robe semblait avoir été cousue pour moi. L'une des femmes me fit signe de la suivre. Je tentais vainement d'apercevoir une expression à travers la dentelle qui la masquait entièrement. Rien à faire.
Elle m'emmena dans un couloir luxueux couvert de tentures carmines. Tout dans ces lieux respiraient le luxe et l'élégance, une véritable demeure de roi. Le propriétaire devait être une personne des plus importantes. Nous nous arrêtâmes devant une porte immense, légèrement entrouverte. La femme poussa sur la poignée, et mes yeux s'écarquillèrent de surprise.
Une bibliothèque. Grande, que dis-je, immense. Je ne sais pas si tu l'as vu au moins une fois, mais c'est, de mon avis, un spectacle à couper le souffle. Pas une once de poussière sur les rayonnages, des livres aux couvertures éclatantes. Je m'approchaient d'eux, lisant leur titre sur la tranche. Il y en avait dans toute les langues. De l'anglais, du français, de l'italien, de l'allemand, du latin et même du grec. Enfin, surtout du grec. Ancien, il est important de le préciser. Mes connaissances en cette langue restaient limitées, je possédait deux ou trois notions, pas plus. Mais je n'avais pas besoin d'être une grande savante pour pouvoir reconnaître certains grands noms de l'Antiquité. Archimède, Hippocrate, Platon, Ératosthène. Des génies bien trop en avance sur leur temps pour être considérés à leur juste valeur.
« Impressionnant, n'est-ce-pas? »
Je me retournais brusquement vers mon interlocutrice. C'était la riche dame de tout à l'heure. Elle me regard d'un œil amusé. Je répliquais d'une voix passionnée:
« Vous voulez rire ? Cette endroit est absolument fabuleux, je n'ai jamais vu autant d'ouvrages ! La plupart ne sont mêmes pas répertoriés sur l'inventaire de … »
Tout à coup, mon interlocutrice éclata de rire. Je lui jetais un regard surpris. Reprenant son souffle, elle déclara d'une voix enjouée :
« Excuse moi. Tu est encore plus intéressante que ce que j'imaginais. Tu aimes apprendre ? - Bien sûr. Il n'y a rien de plus beau que la connaissance. - Et ne t'es tu jamais demandé ce qui nous gouverne, là-haut ? »
Je ne répondis pas. Oh que si, je m'étais posée cette question bien des fois. Trop, pour être honnête. La jeune femme me regarda, puis continua :
« Oh, mais je suis impolie, je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Elicia, et je suis Spectre du Bénou. - Spectre ? » demandais-je, confuse. « - Tu poses trop de questions. Suis moi, tu vas comprendre. »
Elle me prit la main, et m'emmena à l'autre bout de la pièce. Nous déambulâmes entre les rayonnages, et bientôt, nous arrivâmes devant un immense tableau, celui-ci trônant devant une longue table d'étude. Je levais la tête vers la peinture, et eu aussitôt le souffle coupé.
Une homme était représenté sur cette peinture. Non, pas un homme. Il était bien trop majestueux, bien trop puissant pour être un simple mortel. Une crinière aussi noire que la nuit. Des yeux de glace qui semblaient transpercer l'admirateur. Une armure brillante, richement décorée, pourvue d'immenses ailes de métal. Autour de lui, un paysage dévasté, la désolation à l'état pur. Mais tout ce qu'on remarquait, c'était cet être irréel, dominant la pièce de toute sa hauteur. De lui s'échappait une aura grandiose, puissante. L'aura d'un être infiniment supérieur.
« J'ai le grand honneur de te présenter notre souverain, notre seigneur à tous, Hadès. »
Je me retournais, interloquée, vers Elicia.
« Que dis-tu ? Impossible, Hadès était un dieu grec ! - Qui existe vraiment. Ai un peu de respect pour notre Seigneur Absolu. C'est le souverain des morts, le roi des damnés. Si les autres Dieux veillent sur les humains et dirigent leur pathétique existence, Hadès, lui, les accueille ici-bas dès que leur existence prend fin. A ce moment là, les humains sont soumis à un jugement. On décidera alors de leur sort. Tu sais, les Enfers peuvent être très agréable si on a mené une existence vertueuse. Il possède une armée de guerriers surentraînés appelé Spectre. Chacun est associé à une Etoile, Terrestre pour les plus faible, Céleste pour les plus forts. - Et toi, qu'es tu ?" lui demandais-je, les sourcils froncés.
La guerrière renifla et m'adressa un regard agacé.
" A ton avis ? Céleste ! Les Terrestre sont trop faibles pour moi. Il y en a très peu qui sorte du lot. Pour continuer, il se trouve que par je ne sais quel moyen, tu as attiré l'attention de notre Seigneur. Celui-ci veut te voir en personne, en compagnie de Dame Perséphone. Il décidera si oui ou non, tu as les capacités pour intégrer nos rangs."
Elle claqua subitement des doigts, et une servante débarqua de nouveau.
" La rencontre a lieu dans une heure, pile le temps pour te rendre présentable. Soit humble et polie, ne parle que lorsqu'on t'y autorise, et appelle le "Seigneur". N'oublie pas de t'incliner en entrant et en sortant. Une révérence fera l'affaire."
La jeune femme tourna les talons, et disparut. Ma guide me reconduisit à ma chambre, pendant que je réfléchissais à tous ces évènements. Des Dieux. Des Spectres. Les Enfers. Je m'assis sur mon lit. Tout cela faisait beaucoup de chose à avaler. De nouvelles servantes apparurent, et commença un long ballet.
Environ trois quarts d'heure plus tard, j'étais enfin prête. Ma robe était beaucoup plus luxueuse, et d'inspiration grecque. Je me sentais étonnamment légère tant le tissu était fluide. On m'avait mit quelques bijoux, même si l'ensemble restait sobre. La Bénou entra sans prévenir dans ma chambre, et se mit à m'inspecter de la tête au pied. Ne sachant quoi dire, je me laissait faire, même si, intérieurement, je bouillonnais. Elle finit par laisser échapper un claquement de langue satisfait.
" Mouais, passable. Dépêche toi, il est temps."
Nous sortîmes de la pièce, et avancèrent de le long couloir. Nous finîmes par arriver dans très grand corridor, celui-ci étant richement décoré. Il me faisait vaguement penser à une salle de bal, de par son opulence. Nous arrivâmes devant une grande porte, celle-ci étant gardée par deux soldats. "Des spectres"; pensais-je, frémissante. Le regard qu'ils posaient sur moi ne m'annonçait rien de bon. De l'autre côté, j'entendis un héraut tonner mon nom et celui de ma guide.
" Pas un faux pas, ou s'en est fini de toi ;" me chuchota-t-elle.
Les portes s'ouvrirent, laissant passer une vive lumière. La jeune femme s'avança, et je la suivit de près, méfiante. Une salle du trône. Nous nous trouvions dans une salle du trône. De l'or, des joyaux, de l'argent. Tout ici resplendissait, respirait le luxe. On disait d'Hadès qu'il tait le plus riche de tous les Dieux, je ne pouvais que confirmer. Nous nous avançâmes devant les deux gigantesques trônes. Comme l'exigeait le protocole, je gardais les yeux baissés, et plongeais en une profonde révérence. A coté de moi, Elicia préféra s'agenouiller. Malgré mes yeux fixant le sol, je pouvais sentir le regard du Divin sur ma nuque. Je frissonnais en écoutant soudainement sa voix chaude et puissante.
" Pile à l'heure, mon fidèle Benou. Je peux toujours compter sur toi, à ce que je vois. - Je vous suis éternellement fidèle, mon Seigneur. - Je suis également ravi de vous voir, Madame Clarence."
Je sursautais. Une réponse. Une action. Puis les mots coulèrent tout seul.
" Moi de même, Votre Divinité ;" répondis-je avec le sourire. " - Mais quel politesse ! Relève la tête."
Conformément à ses ordres, je levais les yeux sur le Dieu. Il était encore plus majestueux que sur le tableau. Un petit sourire aux lèvre, il semblait très amusé. A ses côtés, la Divine Perséphone me fixait avec calme, un chiot sur ses genoux. Elle était d'une beauté éblouissante, son teint clair rehaussé par sa chevelure ébène.
" Sais tu pourquoi tu es là ? - Je l'ignore, Votre Divinité. - Par ce que je le désire, tout simplement. Et ce que je veux, j'obtiens."
Se tournant vers un planisphère posé à côté de lui, il continua :
" Par exemple, je désire prendre possession de cette terre souillée, par la race humaine. Je veux la forger à mon image, lui redonner sa gloire d'antan, comme à l'Age d'Or."
Son visage se crispa soudain, et sa voix perdit un octave.
" Le problème, c'est que cette intrigante d'Athéna me barre la route. Elle et ses chevaliers m'empêchent d'agir. Et c'est pour cette raison que j'ai décidé de reformer mon armée. Les spectres seront plus puissants que jamais."
Il descendit soudainement les marches. Je me tenais devant lui, immobile. Me prenant le menton entre ses doigts, il continua sa tirade :
" Et j'ai décidé de t'accorder l'honneur de rejoindre mes rangs."
Mes yeux s'écarquillèrent de surprise.
" Comment ! ... Votre Divinité ? - Je suis sérieux, belle Florifer. Cette vie misérable ne te sied pas. La mort te vas bien mieux. Tu es beaucoup trop intelligente pour rester enfermée sous terre. Tu ne le sais pas, mais tu es bien plus puissante que tous ces misérables riches. Tu vaux mieux qu'eux, tu as un pouvoir insoupçonné en toi. Je peux t'offrir tout ce que tu veux. Argent. Pouvoir."
Il me regarda droit dans les yeux.
" Connaissance Absolue. - Mais il est évident que tu vas devoir pour cela renier ta vie passée ;" déclara soudainement Perséphone. "Es tu prêtes à sacrifier ce passé ?"
Je fixais les deux Divinités, le souffle coupé. Hadès me regardait avec sévérité, mais aussi avec ... Bienveillance.
" La connaissance, Florifer, la connaissance. Tu pourras tout savoir, tout apprendre."
Mes muscles se réanimèrent. Je reprenais le contrôle. Et ma voix répondit d'elle-même :
" Je promet de vous servir jusqu'à la fin, Mon Seigneur."
Un an. Un an pour faire de moi la femme que je suis aujourd'hui. Une très courte période, du point de vue d'une morte. Même sacrément restreinte pour devenir spectre. Mais un an avait suffit à me forger, à me faire grandir, mûrir. Art de la guerre et du combat bien sûr, mais aussi cours de langues, d'étiquette et de stratégie. Elicia avait raison : je mérite mieux que ce que la vie a à m'offrir. La mort me sied davantage. Je n'étais pas une combattante, mais une intellectuelle. J'aimais manipuler les mots, séduire mon auditoire, le réduire à ma merci en quelques paroles. J'étais née pour ça.
Aujourd'hui est un grand jour. Le monde va enfin me considérer à ma juste valeur. Il va m'aimer, m'idolâtrer. Si oublier mon passé est le prix pour cette ascension, alors je suis prête à sacrifier ma mémoire sur l'autel de notre Seigneur. Le surplis tant désiré m'attend, de l'autre côté de la salle. Ma guide, devenue prêtresse entre-temps, me fixe avec fierté. Des dizaines de regards sur moi, et celui, bien plus important que les autres, de mon Dieu.
J'allais renaître, et le monde allait trembler.
Allégeance
HRP
Vous et le forum
► Comment avez-vous connu le forum ? Le hasard fait bien les choses, hein ? ► Quel âge avez-vous ? Tu le sauras bien assez tôt. ► Double compte ? Une chose à la fois. ► Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? Je pense à tout très cher.
Merci à Frosty Blue de Never Utopia pour le codage de cette fiche
Dernière édition par Florifer le Mer 28 Juin 2017 - 19:35, édité 15 fois
Damian
Chevalier d'or des Gémeaux
Rôle : Grand Pope Intérimaire - Chevalier d'Or des Gémeaux
Messages : 1301
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 19:27
Bienvenue à toi ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas surtout. J'ai hâte de lire la suite.
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Si vis pacem ... Para bellum ...
Kazuki
Membre d'Or
Messages : 20929
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 19:49
Bienvenue parmi nous
Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
Messages : 58
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 19:53
Salutation !
Merci beaucoup, je n'hésiterai pas si j'en ai. Ça me fait très plaisir. Me connaissant, la suite arrivera soit demain, soit mercredi, ce week-end au plus tard.
Setesh
Spectre Céleste de la Wyvern et juge d'Hadès
Messages : 8417
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 20:04
bienvenue parmi nous!
bon choix de camps, on a des cookies (ceux au chocolat sont pour ceux qui bossent dans les troupes de la wyvern )
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Alessio
Spectre Céleste du Griffon et juge d'Hadès
Rôle : Oiseau de malheur.
Messages : 2933
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 20:06
Que voilà une recrue prometteuse !
Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche.
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Marionnettes et fils malsains... Il n'y a aucun avenir au creux de ma main.
Velvet
Rôle : Gardienne de la Prison des Voleurs
Messages : 722
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 21:07
Sois la bienvenue ! Courage pour la fin de ta fiche ! :)
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Diana
Mère des Monstres
Messages : 566
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 21:48
Bienvenue sur le forum Florifer ^-^
Bonne continuation pour ta fiche :)
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Échidna parle Diana (hôte d'Échidna) parle
Lenalee
Spectre de la Vouivre de l'étoile Céleste de l'Innocence
Messages : 2377
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 22:46
Bienvenue =)
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Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres
Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
Messages : 58
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Lun 26 Juin 2017 - 22:57
Vous êtes tous très mignons, ça me fait plaisir.
Setesh = je suis team spectre depuis le début, et le caractère de Radamanthe m'a complètement achevé !
Alessio = mha, ça me fait plaisir. Honnêtement, je me suis beaucoup tâtée avant de venir. Je fixais l'armure de Méphistophélès, mais on ne va pas se précipiter.
Thanatos
Dieu de la Mort
Rôle : Fondateur
Messages : 19384
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mar 27 Juin 2017 - 9:37
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mar 27 Juin 2017 - 10:39
Bienvenue chère consoeur <3
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Merci Elyn pour le kit magnifique :3
Pandore Thuban
Messages : 2117
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mar 27 Juin 2017 - 10:41
Bienvenue :)
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Pandore, personnalité médiane Sem-Thre, la Justice Tsouréki, la Charité
འཁྲིག་པའི་གྱམ།གི།སེམས་འཁྲལ༑
Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
Messages : 58
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mar 27 Juin 2017 - 19:35
Merci <3
Up de la fiche, suite ce soir ou demain. Changement d'armure également, l'appel de celle-ci était beaucoup trop fort. J'espère que ça ne posera aucun problème. Merci de m'avertir en conséquence si c'est le cas.
Ambroisie
Rôle : Prêtresse d'Hermès - Médecin
Messages : 279
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mar 27 Juin 2017 - 20:53
Bienvenu
Milan Sethni
Chevalier d'or du Capricorne
Messages : 4877
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mer 28 Juin 2017 - 18:17
Bienvenue
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Signature par Mai
Spoiler:
===> Membre le plus vendeur de BD (Les Simpson)
Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
Messages : 58
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mer 28 Juin 2017 - 19:34
Merci à tous.
Fiche officiellement terminée, en attente de la validation du staff.
Setesh
Spectre Céleste de la Wyvern et juge d'Hadès
Messages : 8417
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mer 28 Juin 2017 - 21:20
hum je ne sais pas si je vais te valider, vu que je suis "officiellement", un imbécile d'après ta fiche xD
allez sois la bienvenue et amuse toi bien parmi nous je valide quand même ^^
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Florifer
Rôle : Bibliothécaire officielle des Enfers, lady professionnelle, mythomane à temps partiel
Messages : 58
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Mer 28 Juin 2017 - 21:24
Allons, il y en a tellement, on est plus à ça près. Je suis sûre que tu as pleins d'autres qualités.
Merci mon mignon, au plaisir de te recroiser.
Altia Verana
Grand Pope
Rôle : Grand Pope et représentant terrestre d'Athéna
Messages : 5733
Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée] Jeu 29 Juin 2017 - 20:54
Welcome :)
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Spoiler:
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Sujet: Re: Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée]
Florifer, Spectre de Méphistophélès [présentation terminée]
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