• Prologue ○
Tu n’étais un tout petit point dans l'immense univers. Un petit point constitué d'atomes. Tu étais jadis, qu'un nouveau-né comme les autres. Et pourtant. Tu changeas ton destin. Ta destinée. Ta roue du temps. Tu avais commencé à tisser les fils de ta vie. Un peu... tremblante. Et puis c'est ce qui devint petit à petit cette force. Ce paradoxe qui te fit tellement changer. Ta vie commençait en l’année mil sept cent trente-deux sous le prénom de Ming Yu Dans cet endroit perdu au fin fond de l’Himalaya.
Au cœur de cette région que l'on nommait respectivement Tibet. Dans ce coin perdu du Tibet, il existait un peuple. Connu sous le nom de peuple de Jamir. Il s’agissait de forgerons, d’artisans, de créateurs, de vagabonds, bohèmes, nomades, tribu. Il y avait tant de mots pour décrire ce peuple dont ta famille était originaire. Ce peuple au quel tu es si fière d'appartenir. Ce qui les caractérisaient était les points violets sur le front des gens du peuple. Cela serait à cause, ou grâce à une ancienne tradition. Enfin, ceci n'était pas le plus important, car en effet, ce qui caractérisait vraiment ton peuple, tes ancêtres, c'était qu'ils étaient les descendants du peuple de Mû. Les fameux Alchimistes au service de la déesse Athéna.
Eh oui. Ces grands alchimistes étaient tes ancêtres. Les ancêtres de ton peuple. Ceux-là même qui restauraient les armures, et qui les avaient créés. Et puis il y avait surtout le développement de ce don extraordinaire que l'on nommait : psychokinésie. Ce qui rassemblait l'ensemble des pouvoirs psychiques considérés comme surnaturels. Les utilisateurs pouvaient ainsi déplacer des objets par la pensée, se téléporter, ou bien encore par exemple communiquer par télépathie. Ces ancêtres se mélangèrent à des peuples humains normaux de pasteurs nomades des confins du Tibet, qui habitait au nord-ouest de la Chine la vallée du Fleuve Jaune.
• Chapitre 1 | Freedom and Home ○Aujourd'hui, ta famille était sédentarisée dans une ville de la province du Yunnan nommée Lijiang située en Chine. Ce qui fait que tu étais devenue Naxi : à la fois chinoise & tibétaine. Pour comprendre, comment tu évoluais, il fallait passer par l'environnement de ton enfance. Ta jeunesse. Si vous étiez des courageux, tu vous invitais volontiers à passer la porte de la ville ou tu avais grandie. Une fois cela fait, nous tombons sur de jolies maisons chinoises traditionnelles et des ruelles pavées. Il y a de nombreux ponts en bois passant par-dessus les canaux clairs remplis de poissons rouges considérés comme porte chance par les visiteurs.
Tu avais vécu au sein d'une maison à deux étages, d'une hauteur de 7,5 m environ, avec une structure de base, assise sur des fondations en pierre, à colombage et qui était remplie de briques de terre crue au rez-de-chaussée ainsi que de planches aux étages supérieurs. Le revêtement des murs extérieurs était entièrement en bois et le toit en tuiles. La nourriture ne manquait pas, le travail non plus.
Le seul point négatif que l'on pouvait trouver était au niveau de l’hygiène et l’éclairage -fait la plupart du temps par des bougies traditionnelles et dans la rivière. Ta famille vivait de l'élevage de cheval et la culture de riz. Ta mère occupait le poste d'une danseuse traditionnelle s'occupant également, hors du travail, des tâches ménagères, et de la gestion de la maison. Parfois, tu te souvenais que tu l'aidais pour tout et n'importe quoi. Dernière enfant de la famille, vous étiez 3. Deux frères et toi. Bien entendu, vous étiez proches, très proches, parfois vos relations pouvaient prêter à confusion.
Vous aimiez vous vraiment comme simples frères et sœurs de sang ? Ou y’avait-il beaucoup plus ? Vous ne s'aviez pas vraiment en réalité. Et cela n’aura sans doute jamais de réponse, car tu étais aussi proche de l’un que l’autre. Vous vous disiez presque tout. La plupart de vos pensées négatives. La plupart de vos impressions, sentiments. Vous passiez votre temps à jouer ensemble parmi les champs de fleurs, de riziculture, dans la forêt près de la demeure familiale.
Il y avait une certaine solidarité, une entraide que l’on ne retrouvait pas ailleurs. Toujours pieds nus, ou en sandales à la nuit tombée, vous adoriez vous balader dans la vieille ville au gré des lanternes rouges et des canaux. La ville vivait au rythme des musiques et danses sur la place du marché. L’éducation que tu avais reçue fut stricte, et traditionnelle. Les bonnes manières étaient de mises, l’apprentissage de la lecture, écriture et du savoir était également très présent par les livres situés dans la bibliothèque issue des voyages de la famille avant la sédentarisation.
Tu avais appris à écrire en deux types d'écritures : l’une pictographique, le Dongba et l’autre, syllabique, le Koba issu du tibétain. La vie que tu avais était simple. Mais tu l'aimais cette vie. C'était ton bonheur. Ton jardin secret. Ces moments que tu avais aimés. Chéris. Au fil du temps, tu avais réussi à te faire une "petite bande d’amis", composée de deux personnes. Ce n’était pas beaucoup, certes, mais vos liens étaient sans failles. Vous passiez votre temps à chercher des objets à revendre ou à collectionner pour rendre votre vie plus joyeuse.
De plus, durant ton enfance, ton père et ta mère vous racontais des légendes, des mythes. Dont une qui t’a particulièrement éveillée l’esprit concernant le dieu de tes ancêtres liés à la civilisation Grecque : Athéna. La vie que tu avais était simple mais tu l'aimais cette vie. C'était ton bonheur. Ton jardin secret. Ces moments que tu avais aimés. Chéris. Au fil du temps des années qui passaient. Plus tu grandissais, plus tu changeais. Autant physiquement que mentalement.
La religion faisait aussi partie de ton environnement. De ta jeunesse. De ton passé. Bien que tu aimerais éviter d'en parler... tu ne peux pas passer à côté non plus. En effet, elle était importante au sein de ta ville et des villages alentours dans la vallée. Vieille de plus de mille ans, les prêtres Dongba transmettaient l’histoire, la littérature et la religion du peuple Naxi. Ils se rattachaient au culte Bon tibétain, et possédaient beaucoup de caractéristiques de la religion tibétaine prébouddhique Bonpo. Ce fut une forme de chamanisme qui tirait son nom de ses prêtres, les « Dongba ». Et qui pratiquaient la divination et danses rituelles. C’était une religion sans temple, avec des cérémonies pratiquées ainsi que durant les fêtes et festivals.
◘ Chapitre 2 | Sound of Silence ○Lorsque tu atteignais l’âge de tes sept années de vie, tu te sentais devenir une personne différente. Tu sentais que tes sens s’amélioraient. Mais ce n’était pas tout ! Tu sentais une force sommeiller en toi. Tu la sentais du plus profond de ton être. Tu sentais que tu commençais à développer quelque chose. Tu ne savais pas ce que s’était à l'époque.Tu la sentais du plus profond de ton être. Tu sentais que tu commençais à développer quelque chose. Tu ne savais pas ce que s’était à l'époque.
Une étrange aura se développait autour de toi… C’était quelque chose de mystique. Une aura positive. Tu dégageais des ondes positives, quelque chose qui faisait qu’on te rapprochait par exemples, les animaux ne te fuyaient pas mais restaient tranquillement près de toi. Tes proches, et tes amies se sentaient apaisés. Sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi avant. C’était presque inexplicable. Tu ne savais pas que tu étais sur le point de réveiller. En réalité, il s’agissait de tes dons et ton cosmos. Les deux marchèrent ensemble pour toi.
C’était cette même année, lorsqu’on approchait de la mousson, vers le mois de juillet, qu'un pic plus fort fut enregistré. Ce fragment de souvenir est surement l'un des plus douloureux. Mais aussi celui du commencement. Personne ne comprenait pourquoi mais une chose était sûre, tu perdis tout du jour au lendemain. C'était peu de temps après ces pluies diluviennes & inondations que tu fis la rencontre de cet être qui changea ton destin.
Il t’avait trouvé à moitié morte de faim et de froid parmi les décombres. Il t'avait demandé si tu savais ce qu'était la force qui sommeillait en toi. Tu lui avais évidemment répondu par un grand non. Il pleuvait. Tu sentais qu'il était différent, comme toi. Tu le sentais, en en sachant ni comment ni pourquoi. Il t'avait demandé encore une chose, si tu croyais au miracle, en l'espoir, en un dieu. Une aura mystique et dorée flottait au-dessus de cet homme aux longs cheveux. Tu n'appris pas son nom de suite.
En avais-tu seulement eu besoin ? A cette époque, tu dirais que non. Tu avais tout simplement besoin d'une douce chaleur réconfortante. D'un nouvel espoir pour toi qui étais envahi de tristesse, regret et d'envie de mourir pour rejoindre les tiens. Tu avais seulement fini par prendre sa main, acceptant ainsi de le suivre parce que tu ne devais pas abandonner. Tu devais aller de l’avant, ne tomber dans la dépression, c'est donc le cœur serré que tu suivis cet homme.
"Viens avec moi, marche dans mes pas pour devenir grande, Ming Yu" Fit-il sur cette voix si douce et rassurante. Avec ce sourire si véritable et ses yeux profonds. Ces yeux dans lequel on se perdait facilement. Ton sauveur, il fut, ton sauveur il était. Ton savoir aussi.
Le voyage était long, silencieux et tu ne savais pas où tu allais. Ni ce qu’il comptait faire de toi. Combien de fois tu avais marché le plus longtemps possible jusqu’à épuisement, écroulement, et qu’il ne daigne de s’arrêter ? Au moins une dizaine de fois, pour qu’il te dise que vous alliez en Grèce, au sanctuaire de la déesse Athéna. Tu avais pu découvrir de nombreux paysages différents, comme la mer, que tu n'avais jamais pu apercevoir avant dans ton village.
Tu avais découvert, et appris tellement de chose sur les différentes traditions & coutumes des pays traversés grâce au savoir de ton maître. On le surnommait le « sage » ou le « traître » parmi ses confrères. Il se nommait Orion. Ancien Gold Saint du Bélier durant les dernières années qui ont précédé le froid hiver de 1754. Tu ne reçus que peu d'information sur celle-ci au début lorsque tu commenças ton entraînement durant le voyage. Il ne souhaitait pas en parler. Il avait pris sa « retraite ». Il n'avait pas prévu de prendre quelqu'un sous son aile.
Seulement il ne pouvait pas laisser une enfant toute seule. Dans cet état. Et une enfant complètement perdue qui puis est. Oui. Il avait eu pitié de ce faible petit être que tu étais à l’époque. Alors il avait choisi de t’emmener avec lui. Au bout du voyage, le sanctuaire de la déesse tu le voyais enfin. Il avait fallu un an. Un an de marche à pieds, parfois utilisant le don de la téléportation.
C'est pendant ses un an, que tu appris les bases de la chevalerie d'Athéna. Que tu appris tout ce dont tu avais besoin pour survivre en ce monde. Que tu appris l'histoire des guerres saintes, l'histoire des différents dieux, l'histoire des différents camps. Les différentes raisons qui pouvaient pousser les dieux humains se battre pour la planète. Tu ne compris pas tout de suite toute cette logique, et toute cette vérité. Cette vérité sur le monde qui t'entourait. Tout n'était pas rose, tout n'était pas noir ou blanc, tout ne dépendait que d'un juste milieu selon lui. Tu découvrais tellement de choses important dont tu avais ignoré l'existence jusqu'à présent.
Il t'avait aussi appris les choses simples de la vie. Autant au niveau amour, amitié, confiance, que tout ce qui concernait l'homme. Tu lui devais vraiment tout ton savoir car oui, les livres et l’éducation ne faisaient pas tout. Tu t'endormais souvent avec des rêves pleins la tête, souvent tu possédais une vision humaniste et pacifique. Les discussions que tu entretenais avec maître Balthasar étaient toutes sujettes à débat. Vous n'étiez presque jamais d'accord sur tous. Mais la vie auprès de cet être fabuleux était... merveilleuse. Vraiment. Tu ne regrettais pas de l'avoir suivi. C'est grâce à lui que tu pouvais survivre et avancer. Avancer vers ta propre destinée. C’était pourtant encore des notions floues, et vagues. Tu n’arrivais simplement pas à croire ce que tu vivais. Les cauchemars te hantaient parfois lorsque tu essayais de penser à ton ancienne vie.
Alors tu pleurais de nouveau, à chaque fois. A chaque moment de faiblesses. A chaque moment de peur qui s’ouvraient en toi. Lorsque tu te laissais submergé par la douleur. Et pendant ce temps-là, ton physique changeait. Tu prenais tes airs de demoiselle. Tes cheveux poussaient, et tu les mettais en queue de cheval ou en tresse. Ta poitrine arrivait, et tes membres se musclaient. La volonté de continuer à avancer naissait, et tes objectifs aussi. Tu ne fus pas présenté de suite comme une future apprentie. Ah ça non, il ne te pensait pas encore prête à assumer ton rôle. Il en était hors de question. Tu fus plutôt présenté au Pope comme une être de cosmos qui deviendrait une servante.
Tu étais donc condamnée à rester une servante du sanctuaire, jusqu’à ce que tu éveilles pleinement ta force cosmique. Ton mystérieux univers. Et là, tu le boudais presque pendant 4 mois. Et puis, il fallait encore que tu t’habitue à ce sanctuaire, il fallait que tu prennes tes marques, tes repères. Que tu t’imprègnes des coutumes et des traditions. De ta nouvelle tenue ! Une robe blanche grecque et des sandales.
Tout cela était bien trop contraignant. Tu devais te lever aux aurores pour préparer les repas matinaux de monsieur ! Tu te prenais des réflexions en plus de temps en temps. Des sourires moqueurs et charmeurs, bien qu’un regard glacial vînt vite mettre fin à tes espoirs d’avoir bien fait les choses. Il te disait que tu serais bien plus utile ainsi, et que tu n’aurais pas à subir les effets des guerres.
A chaque fois, c’était pareil, lui et toi vous disputiez sans cesses. Surtout lorsque tu t’occupais de ses blessures d’entraînements et de missions. Cela était très dure de t’intégrer parmi les servantes déjà présentes en plus de cela. Tu avais la jalousie en face de toi comme rivale, et la solitude comme compagnie. Tu passais tes temps libres à dessiner, observer les apprentis, à flâner au marcher de Rodorio, ou à contempler les étoiles le soir... et à essayer de lire l'avenir en elles. C’était un changement radical de comportement face aux autres.
Tu maudissais en même temps le sanctuaire de t’avoir privée de ta famille, et pourtant… tu le remerciais car tu avais pu entrer dans un univers fabuleux. Un univers secret que seul les élus, les éveillés, pouvaient connaître à ce moment-là. Le secret absolu sur la guerre sainte qui se déroulait entre les dieux depuis les temps mythologiques.
• Chapitre 3 | Key-bring it on, my Destiny ○
Ce fut donc à cette époque, que tu commençais à t’entraîner dans le Colisée avec les autres apprentis sous l’œil bienveillant d’Orion, ton maître. Bon, tu restais encore dans ton coin car tu essayais d’activer cette force qui sommeillait en toi en regardant et observant les autres faire bien que tu ne savais pas comment tu devais le faire, alors un jour tu posas la question. Mais tout le monde te riait au né… Tu ne te laissais pas décourager, tu répondais aux différentes provocations. Personne ne pouvait croire qu’une fille maîtrisant le cosmos ne devienne pas une guerrière pour Athéna.
Tant de questions pas normales trottaient dans ta tête de petite fille, toi qui semblait venir d'une autre époque. Lorsqu'on te voyait au sanctuaire, tu étais habillée avec une robe indienne de plus, on pouvait voir sur ton front un point rouge qui suffisait à faire comprendre aux autres ton origine. Ce qui ne te permit pas de suite de t'intégrer au sanctuaire. La jalousie et les rumeurs couraient à chaque fois que tu passais devant un groupe de chevaliers apprentis.
Tous les regards se tournaient vers ta peau métisse et tes cheveux blonds. Tu avais envie d'hurlé, de leur dire de regarder ailleurs mais tu ne réussis pas tellement en réalité sauf deux fois après qu'on t’avait embêté pendant assez longtemps. Tu ne te laissais pas décourager, tu répondais aux différentes provocations. Personne ne pouvait croire qu’une fille maîtrisant le cosmos ne devienne pas une guerrière pour Athéna. Tu t'étais battu pour la première fois révélant ton cosmos.
D'abord, il ne sut pas véritablement quoi dire. Il était resté perplexe et stoïque comme une pierre. Il eut un regard très noir envers toi, sa "servante" et les autres apprentis. Enfin ! tu criais victoire ce jour-là, enfin il avait daigné de s’intéresser à toi ! Enfin, Monsieur te pris réellement comme élève. Enfin, il te prenait sous son aile et enfin il te déclarait officiellement apprentie Sainte.
Le problème que tu rencontrais fut... principalement autour de la polémique du Masque ! Comme la plupart avait déjà vu ton visage... était-il réellement nécessaire de le cacher ? La question était de nouveau sujette à débat. Eh oui. Encore un de plus. Vraiment vraiment... parfois les lois du sanctuaire te paraissaient très étrange. Enfin, cela se conclu par un « fais ce que tu veux ».
Tu ne t'attendais pas vraiment à cela. Ce fut une véritable galère ! Oui, une véritable épreuve pour toi qui pourtant était très trouillarde. Eh bien tu abandonnais facilement à chaque obstacle malgré une bonne détermination. Tu commenças par avoir des exercices physiques et des épreuves morales basiques. Tu mis du temps à comprendre comment activer ton cosmos, pour toi qui n'avait jamais vécu dans un tel monde.
Tu étais impressionnée à chaque progrès que tu faisais Cela lui redonnait courage, surtout avec les encouragements de son nouveau professeur. Quand on daignait d'être patient et de lui apprendre quelque chose, il se révéla qu'elle apprenait, analysait et retenait vite. Tu t’adaptais aussi facilement à ce qu'on te demandait.
Ton adaptation se fit au bout de six ans et pris à peu près fin lorsque tu atteignis tes treize bougies. Cela allait donc faire six années que tu étais apprentie de l’Ex-Gold Saint qui t’avais sauvé la vie et que tu étais officiellement déclarée disparue. C'est ainsi qu'il déclarait que tu t'appellerais Helena. Un prénom plus occidental pour ta propre sécurité.
C'était la fin de l'existence de Ming Yu mais le début d'Helena. Pour une nouvelle vie et un nouveau départ. Au bout de ses six ans, tu avais réussi à obtenir une armure d’argent après une bataille dans le Colisée. C’est après cela, en commençant les missions pour le sanctuaire, que on entraînement prenait une autre tournure. Et à te fixer des objectifs à atteindre à tes retours de missions.
Ce n'était pas facile, une vraie galère, méditation, encore et encore. Garder son sang-froid n'avait pas toujours été évident. En fait, il t'avait expliqué que certains Gold Saints comme ceux de la Vierge se servaient de la méditation pour augmenter la puissance spirituelle de leurs cosmos pour l'élever au septième sens.
Tu n’arrivais même pas à en avoir six, alors un septième. Il fallait que tu trouves la clé par toi-même, qu'il avait dit. Que tu te débarrasses de tes doutes, mais ça, c'était plus facile à dire qu'à faire. Des heures perdues, à essayer de développer tes sens, de les faire atteindre un autre niveau que la normale. Atteindre un niveau de conscience supérieur était le but de la méditation.
Élever l'énergie et la relâcher en un point nommé. La première phase de l'entraînement ce fut ça. Jours et nuits, jusqu'à épuisement. Dans un silence toujours plus profond. Il ne parlait pas beaucoup, juste pour donner de précieux conseils. C'était un lien assez étrange entre lui et toi. Néanmoins, il s’agissait d’un lien de respect et sincère. Un lien entre maître et élève. La méditation, première phase selon lui qui allait te permettre d’avancer sur la voix du septième sens. Et en effet, cela t’aida vraiment beaucoup à canaliser ton énergie en un point et à te vider la tête pour la concentration. La volonté de continuer à avancer naissait, et tes objectifs aussi.
Petit à petit au fur et à mesure que tu progressais dans l’apprentissage de tes pouvoirs. Le plus dur ? Arriver à déployer une attaque cosmique sans fléchir tes jambes et à maintenir un certain équilibre cosmique. Tu pleurais à chaque fois que tu te ratais. Pareil pour l’apprentissage de la défense. Tu te faisais souvient bien mal car tu n’arrivais pas à te rattraper convenablement.
Parfois, il était si écœuré de tes échecs qu’il t’arrêtait dans ton élan. C’était usant. Blasant mais nécessaire comme te disais ton maître Atlas. Cela te permis d'apprendre à réfléchir sur tes points forts et tes points faibles, à augmenter ton cosmos jusqu'à son paroxysme. Enfin, jusqu'aux limites que pouvait supporter ton corps. Fallait-il réussir à dépasser ses limites pour développer et maîtriser le septième sens ?
Tu ne perdais pas espoir, quelque chose te motivait, plus tu te prenais de raclées en essayant de toucher au moins une fois dans les journées ton maître, plus tu développais ton cosmos et plus tu dépassais tes limites. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus forte. C’était vraiment particulier, mais cela te permis de te rapprocher de lui. Cela se voyait clairement. Parfois, il te prenait à l’écart du sanctuaire, et vous alliez vous entraînez tous les deux entre ta région natale, les alentours de la tour de Jamir et les sommets enneigés de l’Himalaya.
Dans la montagne. C’était quelque chose de très physique. Tu avais parfois du mal à suivre le rythme. Tu avais du mal surtout en montant en altitude en fait. Monter plus haut, au plus haut point culminant, comme une sorte de pèlerinage. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus forte. La destination finale de l’ascension était : Le Kangchenjunga, (8 598 m) sur la frontière indo-népalaise, à l'est du Népal, entre le district de Taplejung et l'État indien du Sikkim.
Test, fut le seul mot sortit de sa bouche, au bout d’une dizaine d’années d’entraînement passé à vadrouiller entre l’Himalaya et le Sanctuaire. Étonnamment, tu savais instinctivement ce que tu devais faire. Tu avais concentré ton cosmos et tu l’avais élevé jusqu’au bout en te mettant en position du stardust révolution. Jusqu’à tes limites humaines en visant plusieurs rochers comme cibles d’entraînements.
« Pour un premier essai, ce n’était pas mal, mais tu pourrais faire mieux en te concentrant toujours plus, je sais ce que tu vas me dire, tu es plus jeune que moi, mais tu ne veux plus me succéder ? N’oublie pas que même si la plupart atteignent leurs objectifs une seule peut être fatale pour ton ennemi ! »
« Bien sûr que si je le veux ! C'est la seule chose qui me permet d'avoir un avenir ! Je veux réessayer ! Maître ! »Tu ne vivais que pour obtenir l'armure du Bélier mais pour cela, il fallait encore que tu réussisses à manipuler correctement le cosmos et à attaquer sans faiblir autant. Tes mains étaient celles qui avaient le plus souffert lors de tes entraînements et devenait ainsi plus abîmées. Tes autres entraînements avaient permis d'apprendre à créer des lames de lumières, à augmenter ton cosmos jusqu'à son paroxysme et bien d’autre choses. Enfin, jusqu'aux limites que pouvait supporter ton corps. Fallait-il réussir à dépasser ses limites pour développer et maîtriser le septième sens ? Tu y étais presque cette fois-là. Tu avais recommencé, encore, et encore, jours et nuits s’il le fallait.
Tu te prenais tellement de raclées, tellement de misères, que tu trouvais qu'il ne te faisait pas de cadeau. Mais une chose était sure, tu le respectais plus que n'importe qui au sanctuaire. Tu lui devais ta vie, ton avenir. Tu lui devais tout. Tu finis par maîtriser la Starlight Extinction, en réussissant à élever ton cosmos au-delà de ses limites et le blond venait de te faire le premier compliment depuis ton arrivée. Tu n'étais pas loin de maîtriser le septième sens. Toutefois, il fallait que tu aies plus confiance en tes capacités.
Il ne voulait plus te voir baisser les bras lors de ces moments où ta patience était à bout. Orion intensifia l'entraînement en t'attaquant, ton objectif à toi devait être d'esquiver, par n'importe quel moyen tout ce qui arrivait sur toi. Réussissant par la même occasion à maîtriser la défense principale d’Orion du Bélier, le Mur de Cristal qui consistait à projeter un mur d’énergie autour de soi pour se protéger des attaques et éventuellement pouvoir les renvoyer.