Forum de jeu de rôle dans l'univers du manga Saint Seiya, qui se déroule au XXIème siècle dans un climat de dystopie où Hadès règne en maître.
 
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 Siléa, Hérault d'Arès

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Siléa

Siléa
Rôle : Transmettre la parole d'Arès
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MessageSujet: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMar 22 Nov 2016 - 14:05

Siléa
berserker du Bahamut et Hérault d'Arès
Joan Alter (Fate Grand Order
"La parole d'Arès est la seule loi valable."

¤ Je rejoins les forces de Arès!!!
¤ Mon élément de base sera la glace et la foudre
¤ Je suis principalement persévérante, loyale, téméraire, intransigeante et impitoyable
¤ Mes origines trouvent leur source à Sparte
¤ Je suis âgé/e de 20 ans
¤ Je considère Arès et tous ceux qui font preuve de courage.
¤ Je ne considère pas les lâches, ceux qui m'ont déçue, ceux qui s'attachent à leurs semblables.

La foi qu'elle porte en Arès est incommensurable. Il s'agit d'une foi bien plus puissante que celle d'un croyant naïf et crédule, la foi des pêcheurs qui ont ardemment désiré revenir sur le droit chemin. Ainsi, pour Siléa, le moindre murmure de son dieu équivaut à un ordre qui passe avant toute autre considération.
Sur un plan plus personnel, elle adore participer à un combat, qu'il s'agisse d'une bataille décisive ou d'un simple duel amical. Elle aime aussi regarder un beau combat, mais elle ressentira sûrement une grande frustration de ne pas y participer. Enfin, elle considère que la guerre fait progresser l'humanité puisque chaque innovation est avant tout à but militaire.

En dehors d'Arès, et éventuellement de ses fils, Siléa ne considère aucun supérieur. Tous les autres dieux ne sont que de la pacotille.
Quant aux autres humains, quelque soit leur force ou leur rang, elle n'a au départ aucun à priori sur eux et attend de voir leurs actes pour les estimer ou les mépriser. En revanche elle se refuse toute considération liée à l'affect. Ainsi, de même qu'elle ne haïra personne, elle n'aura d'affection pour personne. Ou si par malheur elle en a, elle le cachera.

Siléa ne se connait pas de défaut. Elle se perçoit loyale, persévérante, honnête, aimant l'ordre et le travail bien fait, impitoyable et impartiale. Certains la trouvent tyrannique, cruelle et psychorigide.
Siléa ne se connait aucune maladie mentale telle la schizophrénie, la dépression ou la paranoïa. Elle se considère optimiste, de bonne humeur, n'accordant pas trop d'importance car tout obstacle sera écrasé. Certains la trouvent certes joyeuse, mais estiment cette gaité bien déplacée et la trouvent finalement inhumaine, amorale et effrayante.

.
Psychologie


Ses doux souvenirs commencent un jour, alors qu'elle avait quatre ans.
De lourdes larmes roulaient le long de ses joues sans qu'elle ne sût exactement pourquoi. Elle ne ressentait que la colère, que la haine de ses parents. Inconsciemment elle se doutait de la menace qui pesait sur sa jeune tête. Cependant elle ne pourrait pas s'en protéger, il ne lui vint même pas à l'idée de tenter de s'en défendre.
Son père lui ordonna de rentrer dans un sac, d'une voix qui ne souffrait aucune réplique. Le visage de ce guerrier spartiate, fermé par la rancoeur, s'était transformé en un masque effrayant face auquel la fillette tremblait de peur. Elle ne se débattit donc pas.

Le sac se referma. Plongée dans l'obscurité la plus complète, elle attendait. Elle avait cessé de pleurer, stoïque car seuls les faibles s'inquiètent et gesticulent. Elle sentit qu'on nouait une corde autour du sac qui l'emprisonnait. Les noeuds, trop serrés, la blessaient, cependant elle ne s'en plaignit pas. Cela lui paraissait étrangement futile.
Une lourde pierre fut accrochée au sac que l'on souleva et jeta soudainement sur une épaule dure. Siléa fut un instant tentée de demander où on l'emmenait. Le souvenir du regard haineux de son père la fit taire. Une vague de tristesse la submergea, tant parce qu'elle avait enfin compris qu'elle affronterait la mort que parce que ce soudain désamour de ses parents la laissait dans l'incompréhension.

La personne portant le sac avançait. Ses pas, lents et réguliers, semblaient innombrables. Ce moment pénible s'étirait, à l'infini, et la petite eut tout le temps nécessaire pour passer dans sa tête, une par une, les scènes des différents trépas qu'elle connaissait. Aucune ne la réjouissait spécialement, mais plus aucune ne l'effrayait. L'enfant était désormais sereine.

Le bruit d'un paquet plongeant dans l'eau retentit avant de s'éteindre dans le silence. Mais dans les oreilles de Siléa, il ne disparut pas. Ainsi, elle périrait noyée...

Dans toute la rustique demeure de l'enfant, il n'y avait qu'une seule décoration: un petit tableau, dans sa chambre, au dessus de sa paillasse. Il représentait une jeune femme morte, percée d'une lance. Sa beauté ne s'était pas fanée et elle semblait dormir. Il s'agissait de Penthésilée, l'Amazone dont elle tenait le nom.
Aux pieds de la défunte, un guerrier pleurait. Siléa ne savait pas qui il était, en revanche elle était certaine que nul à Sparte ne pleurerait son trépas.

Elle ne voulait pas mourir. Ce n'était pas parceque l'enfant ne pleurait pas qu'elle ne se révoltait pas contre son destin.
Dans sa rage, elle ressentit quelque chose d'étrange. Un univers en elle lui disait de s'accrocher et lui confirmait l'injustice de ce sort. Cet univers semblait immense...
Intriguée et déterminée, elle se concentra et sentit son cosmos brûler.
Siléa ne comprit jamais pourquoi elle se retrouva sur la rive, trempée, grelottante et essoufflée, mais saine et sauve.

La nuit était tombée depuis bien longtemps mais la petite blonde rentra sans crainte. Cela faisait bien longtemps que l'obscurité ne l'effrayait plus. Elle retrouva son chemin sans trop de difficulté.
Arrivée près de chez elle, Siléa ralentit. Si ses parents avaient tenté de la tuer, elle ne serait sans doute pas la bienvenue. Se faisant la plus discrète possible, elle s'approcha de la seule fenêtre illuminée, qui indiquait que son père et sa mère se tenaient là. Et ils se disputaient. Siléa ne comprit pas grand chose à ces propos confus pour ses oreilles de petite fille de quatre ans.
Une seule phrase la frappa: elle était née sous une étoile maléfique, et c'est pour cette raison qu'elle aurait dû mourir.

L'enfant enflamma à nouveau cet univers qui avait déjà accompli un miracle et se dirigea d'un pas décidé vers la porte, prête à expliquer à ses parents que ces balivernes n'étaient pas une raison suffisante pour la faire périr. Dès que son cosmos se fit ressentir, des pas retentirent à l'intérieur et la porte s'ouvrit sur un père un armure. Mais à la vue de sa fille éveillée à la cosmo énergie, il hocha gravement la tête et, après avoir grommelé dans sa barbe rousse, il l'invita à entrer.


Penthésilée, l'Amazone, était la fille d'Arès destinée, croyait-elle, à occire Achille. De même, Siléa était vouée à Arès car son père, serviteur du dieu de la guerre, avait fait voeu de lui consacrer son premier enfant. Il avait un instant craint que celle ci les trahît pour le sombre monarque néanmoins, lorsqu'elle était revenue, il avait compris qu'il avait risqué de perdre une potentielle berserker acharnée.

Douze ans après ce presque tragique événement, Siléa n'avait pas oublié cette phrase étrange, "née sous une étoile maléfique". Elle n'en avait toujours pas compris le sens et, lorsqu'elle se retrouvait inoccupée, ce mystère la taraudait. Cependant cela ne l'empêchait pas de s'entraîner dans des conditions inhumaines, pour la gloire de son dieu, Arès. Devenir plus forte physiquement et mentalement, être capable de brûler son cosmos au delà de toutes limites imaginables, étaient ses seuls buts.

Il était temps à présent pour elle d'accompagner son père, le berserker du Châtiment,  dans de petites missions. Aujourd'hui il s'agissait d'aller s'occuper d'un spectre qui avait commis plusieurs meurtres à Sparte.
Siléa n'avait rien contre le fait qu'on assassinât des gens. Elle n'avait même rien contre le fait qu'on occît ses voisins. En revanche elle n'admettait pas qu'on commît tous ces crimes pour la gloire d'un autre dieu que celui qu'elle avait toujours connu. Elle demanda à s'en occuper seule, il était temps de prouver qu'elle était prête.

Siléa suivit la spectre, qui portait un surplis orné de grandes ailes de papillon. La guerrière ne semblait pas beaucoup plus âgée qu'elle. Lorsque celle-ci se retrouva coincée dans une impasse, Siléa l'assaillit.
L'Étoile Terrestre de la Féérie ne fut pas prise au dépourvu et réagit sans hésiter.

La future berserker avait utilisé tous les coups bas qu'elle connaissait: utiliser des armes cachées, frapper dans le dos, mordre, rompre les ligaments des genoux... Sa rage et son ardeur lui permirent donc de venir à bout du Papillon.
Celle ci gisait à ses pieds, attendant la mort en maudissant la vainqueur, qui se délectait du néant auquel son adversaire était réduit. La regardant droit dans les yeux, elle passa ses doigts fins autour de la gorge de la spectre et serra jusqu'à entendre les vertèbres craquer.

Néanmoins les paroles du Papillon laissèrent sa meurtrière perplexe. Ainsi, elle aussi était née sous une étoile maléfique, et elle servait Hadès pour cette raison... La foi qu'elle portait à son dieu semblait sans limite et cette confiance presque aveugle déstabilisa Siléa, qui se demanda s'il n'existait pas une réalité autre que la sienne, meilleure que la sienne.
La Mort est le résultat de la Guerre. C'est donc la perfection de la Guerre.
Siléa servait Arès car elle lui avait été dédiée, tandis que le Papillon possédait de vrais idéaux qui ne lui déplaisaient pas. On lui avait assigné un destin sans lui laisser de choix, la liberté se trouvait chez le sombre monarque.
Siléa disparut de Sparte sans laisser de traces.


La blonde fit des pieds et des mains et, après quelques jours d'effort, elle parvint à entrer en contact avec l'armée des Enfers. Ils mirent une condition: avant de pouvoir les rejoindre, elle devait leur prouver sa foi et tuer ses parents.
Siléa ne portait pas un amour fou à ces deux personnes qui avaient d'abord voulu la noyer puis l'ont forcée à faire face à un entraînement barbare - qui ne lui avait pas déplu, certes, mais il eut été mieux qu'on lui demandât son avis avant. Elle repartit donc, le coeur léger, vers sa ville natale.

Elle ne voulait pas combattre son père. Il s'agissait du seul humain qu'elle haïssait et le voir aurait provoqué une réaction de dégoût qui risquerait de lui faire perdre un temps précieux. Quant à sa mère, elle ne lui avait jamais porté une très grande estime, elle ne voyait pas pourquoi elle s'embêterait à aller la tuer personnellement.
Elle rôda aux alentours pendant toute l'après-midi et, lorsque vint l'heure où ses parents prenaient habituellement leur souper, elle s'approcha de son ancienne demeure, les bras chargés de bois sec, armée d'une dague à la lame crantée.

Lorsque les cloches de l'église sonnèrent, Siléa alluma le feu tout autour de sa maison. Le ronflement du brasier était comme une trompette royale et ses flammes orangées comme un feu de joie. Enfin débarrassée de ceux qui lui avaient donné le jour pour la donner à Arès.
Le berserker du Châtiment jaillit du bâtiment en flammes, sa femme agonisante entre les bras. Lorsqu'il vit que l'incendiaire n'était nulle autre que sa propre enfant, son regard se chargea à nouveau de haine. Mais cette dernière ne lui laissa pas le temps de revenir de sa surprise ni de poser son fardeau au sol et le passa au fil de son arme. Elle ne ressentit aucun pincement au cœur en les voyant choir tels des poupées de chiffon.
Après quelques considérations, elle leur ferma les yeux.

Elle fut donc baptisée Spectre du Nécromancien de l'Étoile céleste de l'Esprit. Elle ressentit certes, un premier temps, une satisfaction de cette nouvelle consécration. Puis il fut temps de partir au combat, de détruire des villages, d'ôter la vie aux Chevaliers d'Athéna et aux Ases d'Odin, afin que le roi des Enfers dominât le monde. En massacrant tous ces gens, la Spectre découvrit que la plupart des humains, même les faibles, valaient quelque chose.

Le guerrier qui pleurait la mort de Penthésilée, dont il était tombé éperdument amoureux, n'était nul autre qu'Achille lui-même, son meurtrier. Siléa n'avait pas emmené le tableau avec elle toutefois, dès qu'elle fermait les yeux, son ombre flottait sous ses paupières.

L'étoile Céleste de l'Esprit adorait donner des directives, notamment avant une bataille. Elle sentait qu'elle était en partie née pour commander.

Elle s'était ainsi liée avec trois spectres qui peu à peu étaient devenus ses subordonnés, Merry de la Libellule de l'Étoile Terrestre de la Transparence, Elefteros du Tengu de l'Étoile Terrestre de l'Isolement et Kagami de l'Étoile Terrestre du Désespoir. Depuis un an et demi ils menaient ensemble leurs combats, partaient ensemble en mission.
Ce jour là, ils se trouvèrent confrontés à quatre berserker, qui venaient de profaner un temple.

À la vue de ces armures, dont l'une aurait pu être sienne, Siléa ne put empêcher son cœur de se serrer, avant de partir d'un grand éclat de rire face à cette réaction puérile. Le combat s'engagea et, pendant longtemps, nul ne prenait le dessus.
Le soir tombait et un berserk avait perdu la vie. Totalement concentrée sur son duel, l'Étoile Céleste de l'Esprit avait perdu toute notion du temps et ne prêtait nulle attention à ce qui l'entourait. À peine remarqua t elle, sous la lueur des étoiles qui s'allumaient, les ruisseaux de sang frais que buvait la terre.

Siléa perdit l'équilibre et tomba, son pied s'étant pris dans un obstacle. Le coup suivant de son adversaire la transpercerait. Elle intensifia son cosmos, prête pour un miracle inespéré. Elle n'avait pas eu le temps de se relever, son ennemi fondit sur elle.
Une giclée de sang aspergea son visage alors qu'elle ne ressentit aucune douleur. Près d'elle, un cadavre transpercé chut.

"Kagami!!!!" hurla t elle.

Le Spectre n'eut pas le temps de répondre. En expirant, il sourit à Siléa, confiant.
Deux berserker restaient en lice: celui que combattait Elefteros et celui qui avait tué le Gaki, encore sonné du coup qu'il venait de recevoir. Siléa se releva en prenant le temps de regarder ce sur quoi elle avait trébuché: le cadavre atrocement mutilé de Merry. Elle détourna le regard et le combat reprit.

La spartiate comprit trop tard quelle était sa faiblesse: elle avait perdu sa joie de combattre. Le berserker de la Salamandre le seul des quatre a avoir survécu, lui porta le coup fatal. Après quoi il s'en alla, la laissant agoniser près d'Elefteros, encore vivant mais couvert de blessures qu'il garderait à vie.
Avant de partir, le vainqueur laissa échapper une larme, car il avait reconnu sa victime:

"Parmi nous tu aurais fait une guerrière hors pair... Quel gâchis!

Ainsi la spectre allait mourir... Peu importait, puisque son dieu la ressusciterait. Cependant ce constat la remplissait d'ennui.
Comme Penthésilée elle avait cru pouvoir choisir son destin. Elle en avait été punie. Ce combat lui avait permis de comparer et elle regretta son abandon.
Cependant elle ne mourrait pas sur cette erreur. Siléa se releva, son cosmos brûlant encore plus pour soutenir son corps agonisant, pour marcher malgré ses jambes brisées, respirer malgré ses poumons perforés, tenir malgré tout le sang qu'elle avait perdu... Et, encore une fois, elle repartit.
Histoire



Siléa adorait son étoile, son surplis, ses techniques. Pendant les deux ans qu'elle combattit sous les ordres d'Hadès, elle apprit à connaître et à comprendre d'autres personnes, d'autres idéaux qui n'étaient pas en exacte adéquation avec les siens. Elle avait mené une guerre pour ce qu'elle pensait estimer juste. Ce qu'elle se forçait à estimer juste.
Cependant il fallait admettre qu'il s'agissait d'une imposture, d'une illusion. Elle combattait mais les duels avaient perdu toute leur saveur depuis qu'ils avaient un but. Et la jeune fille se moquait bien de savoir ce qu'il adviendrait des âmes de ses victimes, tout ce qui importait était de les combattre. Elle ne se sentait pas à sa place, parmi les Spectres.
La spectre du Nécromancien de l'Étoile Céleste de l'Esprit se sentait malheureuse, loin d'Arès.

Le plus dur fut d'abandonner son surplis, auquel elle tenait. Mais elle accomplit ce sacrifice pour la gloire d'Arès, en dehors de qui, elle l'avait enfin compris, il n'existait aucune félicité. Elle abandonna sans regret son armée et ses camarades.

Elle retourna à Sparte et chercha le chemin qui la mènerait au royaume de son dieu. Chaque pas était pour elle source d'une souffrance atroce et, déjà à bout de forces, sur le point de mourir à chaque instant, ce voyage prit un temps presque infini.
Enfin la traitresse arriva à nouveau dans sa ville natale. L'étonnement la frappa et elle cessa de marcher. Sparte avait totalement changé d'apparence et, ainsi, jamais elle ne trouverait le chemin vers son dieu...

Là où aurait dû se tenir la ville s'étendait un immense glacier bleuté, luisant d'une lumière blanche tandis qu'il reflétait les rayons du soleil. Siléa n'était pas en état de se demander ce qu'un glacier faisait à Sparte. Et elle était bien trop affaiblie pour remarquer qu'il s'agissait d'une illusion. Prenant son courage à deux mains, sa foi plus forte que jamais, elle ne s'autorisa pas même un instant de repos et, prenant le risque de défuncter, elle reprit sa route.
Siléa marcha et marcha encore, escaladant ce qui devenait une montagne couverte de glace. Toutefois elle n'était plus consciente depuis longtemps. Seul son cosmos l'animait, la soutenait, et lui permettait de poursuivre son ascension. Et puis, enfin, même cette persévérante cosmo énergie ne suffit plus et la jeune femme sombra dans une crevasse.


Doucement, Siléa se réveilla. Elle se trouvait dans une sorte de grotte sombre et humide, relativement peu spacieuse. La seule ouverture se trouvait au plafond et il était impensable d'envisager d'escalader les parois totalement lisses sur lesquelles de l'eau s'écoulait en continu. Puis la miraculée s'intéressa enfin à son état. La douleur insoutenable qui l'habitait lui prouvait qu'elle n'avait pas péri. Et quelqu'un, ou quelque chose l'avait sauvée, comme le prouvaient ses plaies pansées et les attelles qui tentaient de maintenir ses os en place.
Mais elle était aussi attachée à la paroi par une chaîne accrochée à sa cheville gauche.

La jeune femme passa de longues journées silencieuses, seule dans ce cachot, à méditer. Une fois par jour, un panier accroché à une corde descendait, contenant un quignon de pain et un breuvage dont les vertus semblaient être curatives. Cependant elle n'avait trouvé aucun indice sur ce qui l'avait recueillie et sauvée. Elle avait seulement déduit qu'elle n'avait pas à le craindre, sinon on l'aurait déjà achevée.
Après deux mois, alors que ses blessures avaient beaucoup cicatrisé, elle commença à ressentir de l'impatience, il lui tardait de repartir à la recherche de son dieu.
Aussitôt une voix caverneuse résonna, comme si elle répondait à cette pensée:

"Tu es une pécheresse qui mérite la mort. Néanmoins je vois que tu regrettes le droit chemin, ta vie te sera donc épargnée. Toutefois je ne te laisserai pas partir tant que ton âme ne se sera pas repentie."

Siléa, qui se sentait déjà toute repentie, fit exploser son cosmos et tenta de briser les murs qui l'emprisonnaient. Son attaque lui fut retournée et elle tomba évanouie.
Lorsqu'elle se réveilla, le décor avait changé. Elle se trouvait sur une plaine gelée, sous un ciel pur d'un bleu tendre, emprisonnée dans une cage aux barreaux de glace dans laquelle elle pouvait tenir debout. Le froid à l'intérieur de cette cage semblait bien plus prononcé que celui à l'extérieur, et il affectait son esprit bien plus que son corps.
Ses pensées ne parvenaient pas à se concentrer sur le moindre sujet, elles étaient bien trop lentes pour cela, sauf si Siléa se concentrait sur Arès et sur sa gloire.

La spartiate resta trois jours et trois nuits dans sa cage de glace, méditant sur son dieu auquel elle avait osé tourner le dos. Son péché lui semblait à présent insupportable, elle voulait expier et être pardonnée.
À peine cette pensée fut elle formulée que les barreaux de glace se volatilisèrent et Siléa tomba à terre, le visage baigné de larmes sincères. Mais à peine eut elle relevé les yeux que deux lames de glace fondirent vers elle, prêtes à l'occire. Tremblante, la pénitente parvint à les bloquer. Un instant, avant que celles ci disparaissent, elle aperçut deux ailes brunâtres de dragon et entendit un grognement d'approbation.


Cela faisait un an à présent qu'elle avait fui après avoir vu ses camarades perdre la vie. Pendant toute cette année, jamais elle n'avait vu qui l'avait sauvée.  Depuis qu'elle avait été libérée de la cage de glace elle avait erré sur ce glacier. Il semblait ne pas avoir de limites, ou alors elle tournait en rond. Les catastrophes naturelles les plus improbables étaient fréquentes ici, et la jeune femme avait dû quotidiennement affronter des bêtes féroces diverses et variées.
Aujourd'hui, épuisée après avoir tenté d'échapper à une tornade de lave, elle combattait un tigre à dents de sabre.

L'affrontement fut bref car la blonde parvint enfin à maîtriser la glace. Sans hésiter elle put facilement enfermer le fauve dans une cage semblable à celle dans laquelle elle s'était trouvée et tenta de le trancher avec deux lames de glace.
Aussitôt le glacier disparut, laissant place au paysage naturel de Sparte. Le tigre à dents de sabres se métamorphosa en un immense bahamut, d'un rouge flamboyant comme les flammes.

"Tu es pardonnée et je te laisserai bientôt rejoindre ton dieu. Néanmoins, ce n'est pas fini..."

La spartiate serra les poings, prête à en découdre:

"Pourquoi ne puis je pas partir maintenant?"

"En tant que tout premier hérault du vénéré Arès, je veux être certain que tu me succéderas dignement."

Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, le paysage changea à nouveau. Il n'y avait plus à présent qu'une haute montagne grise et escarpée face à un ciel d'orage, et dont la hauteur était telle qu'on n'en distinguait pas la base. Siléa était solidement attachée au sommet de cette montagne. Le tonnerre gronda, et des éclairs se formèrent.
La foudre frappait uniquement la spartiate et, à chaque coup, sa foi et sa détermination augmentaient. Cette épreuve était la dernière, il n'était plus temps de faiblir.

Ceci dura une année entière, pendant laquelle la spartiate eut à affronter un supplice semblable à celui qu'elle avait connu sur le glacier. Mais en plus des bêtes féroces et des catastrophes naturelles, les fantômes de son passé venaient la hanter. Face à ces épreuves, elle ne pouvait avoir recourt qu'à son cosmos.
Au terme de cette seconde année, où elle comprit le caractère absolu de la puissance d'Arès et choisit sincèrement de se dévouer à lui corps et âme, le Bahamut lui apparut à nouveau, lui remettant son armure.
Néanmoins, alors que tout se fondait dans une obscurité diffuse, il prononça ces derniers mots:

"Te voilà enfin devenue soldat d'Arès, berserker du Bahamut. Cependant il n'appartient qu'à lui de faire de toi son porte parole. Va le voir, et expose lui ton cas."

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Siléa se trouvait sur un champ de ruines non loin de Sparte.
Allégeance


HRP
Vous et le forum
► Comment avez-vous connu le forum ? il est génial  Siléa, Hérault d'Arès 2965971428
► Quel âge avez-vous ? bientôt assez pour boire de l'alcool
► Double compte ? et même triple :)
► Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? bien sûr Very Happy

Merci à Frosty Blue de Never Utopia pour le codage de cette fiche


Dernière édition par Siléa le Mer 23 Nov 2016 - 20:39, édité 4 fois
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Kara

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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMar 22 Nov 2016 - 14:18

Re bienvenue :)

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kara parle en #ffcc99

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Promethée

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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMar 22 Nov 2016 - 14:21

Bienvenu parmi nous

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Kazuki
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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMar 22 Nov 2016 - 17:35

Bienvenu nouvelle guerrière ^^
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Siléa

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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMar 22 Nov 2016 - 22:24

Merci :)

Fiche terminée ^^
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Kazuki
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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMer 23 Nov 2016 - 18:55

Le passage chez Hadès me gêne un peu mais bon lol

On fera avec, tu as intérêt à te montrer convaincante dans le rp lol


Je te valide
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Siléa

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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMer 23 Nov 2016 - 19:41

Je suis prête à assumer n'importe quelle conséquence inrp :)

Merci Very Happy

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Merci Setesh pour le kit!!! *.*
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Lenalee
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MessageSujet: Re: Siléa, Hérault d'Arès   Siléa, Hérault d'Arès EmptyMer 23 Nov 2016 - 20:08

Mumuse toi bien =)

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Information Rp : Le cosmos de Lenalee n'est pas aussi sombre que celui des spectres
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