Conter mon histoire serait infiniment trop long pour les esprit humain mais je peux en faire un résumé quelque peu sommaire couvrant plus ou moins l’entièreté de ma vie.
Fils de Gaïa et d’Ouranos, je faisais partie d’une énorme fratrie dont le plus charismatique après moi était Cronos. Le temps faisant son ouvrage, les générations se suivirent, nous avons engendré de nombreuse progéniture, peuplant ainsi la Terre d'être divins qui, chacun à sa manière, apporta sa pierre à l'édifice de la Vie. Cependant, une génération batarde vint bousculé l'ordre des choses, ceux-ci mené par Zeus nous propulsa, mes frères et moi au fin fond du Tartare après une longue bataille dont Cronos s'était fait le leader. Nous avions lutté corps et âme mais le temps nous fit défaut et nous perdîmes malgré nos efforts et notre puissance, après tout les efforts que nous demanda la création du monde, nous étions affaiblit, pas bien dur pour ces freluquet de nous battre à ce moment là!
Puis le temps passa, nous arrivâmes à nous échapper de la prison des Dieux, le Tartare, après de terribles efforts qui nous rendirent bien trop faible pour reprendre les rennes du monde...
Mais de nos dernières forces nous fîmes émergé notre royaume :le Labyrinthe, un lieu où nous Titans somme seuls maître et pouvons récupérer nos forces jusqu'au jour de notre totale rétablissement.
La suite me semble étrangement flou, c’est comme si durant ces derniers années j’étais revenu et disparu à de multiples reprises mais impossible de me souvenir des évènements ayant eu lieu durant ces éveils.
En tout cas, je suis de retour, haha!
Bien que je soit extrêmement affaiblit, je suis de nouveau présent avec ma famille, prêt à recommencer un nouvel univers et une nouvelle humanité qui, je l’espère, sera prospère et unis. En tout cas si elle est sous mon égide ce devrait être le cas!
Mais laissez moi vous conter comment j’ai rejoint ce monde de nouveau…
Au coeur du cosmos, là où les deux atomes primitif que l’on nomme Gaïa et Ouranos se sont rencontré et ont, suite à ce qu’on appel le Big Bang, créés le monde et ce que nous Titans somme, au sein du sein du Chao Primordial, je me suis de nouveau éveillé : immense, puissant, éternelle et magnifique.
Cependant la planète que l’on nomma Terre ne supporterait pas ma présence tel quel, s’y je venais à y poser ne serait-ce qu’un atome elle s’effondrerait sur elle même ainsi que tout le système solaire qui l’abrite. C’est pourquoi, dans un effort immense, je concentra mon essence, celle qui compose mon âme afin d’en verser une goutte à travers le cosmos jusqu’à ce que cette dernière tombe sur Terre, or j’avais oublié à quel point l’oeuvre de mes parents s’étendait vite, écartant ainsi cette planète qui nous accueil de milliard de kilomètre de mon centre, et cela je ne l’ai pas pris en compte.
Ce faisant, mon essence se propagea bien plus que de raison me faisant arriver dans un endroit aride et inhospitalier, mais surtout bien plus faible que je ne le suis réellement…
Ainsi je m’incarna sous une forme immatérielle mais néanmoins humanoïde, je possédais alors un corps proche de celui d’un homme moyen sauf qu’à la place de ma peau se reflétaient les étoiles et le cosmos en générale, je ne possédais ni yeux ni bouche, les trous noirs et autres galaxies qui parcouraient mon incarnation ne le permettant pas. J’étais beau, surement trop pour le commun des mortelles qui ne pouvaient en saisir l’immuabilité et surement leur rappelaient bien trop à quel point ils étaient insignifiant au coeur de cette dimension, de mon être. Mais cela nous allons le découvrir tout à l’heure…
Relevant ce corps astrale, j’observa les alentours, devant protéger mon visage de ma main cosmique afin d’y voir, les dunes de sables m’entouraient, le soleil empêchait à toutes verdure de s’épanouir et le vent asséchait à son tour ce qui survivait. Je n’avais vraiment pas atterri dans un endroit accueillant au premier abord… La vie était dur ici mais ceux qui y résistaient étaient tous fort, ce qui serait parfait pour trouver un hôte capable de me contenir. Il est bon de préciser qu’au moment de mon incarnation n’importe quel être aurait pu le faire, mais il me fallait un être capable de me supporter quand, petit à petit, je me rassemblerai afin de pouvoir me renforcer et réussir mon objectif: renverser les Olympiens.
Car de mes précédentes incarnations j’ai gardé cela, une rancoeur tenaces envers nos héritiers qui nous ont bafoué et renversé!
C’est alors que je commença une longue marche à travers ce désert, en quêtes de l’être qui aurait le privilège de devenir mon réceptacle, mon visage mais surtout mon représentant terrestre.
Il me fallut pas loin de trois jours avant de trouver une caravane, tout ces humains avaient une peau brûlé par le soleil et semblaient fatigués, exténués… Préférant attendre le moment propice je me mis à les observer, j’avais honte de procéder ainsi, mais je savais pertinemment que ces dernier, en posant les yeux sur ma grandeur, seraient devenu ou au mieux auraient vue leur cervelles fondre et ainsi les tuer. En me voyant ainsi, leurs intelligence ne pouvant comprendre l’entité que j’étais, je leur faisais une fleur en les ménageant de la sorte!
Au fil des jours qui suivirent, je me mis à apprendre leur langue, elle était complexes et différait vraiment du grecque, les sons étaient tellement éloignés et confus pour moi que je mis un temps avant de pouvoir prononcer leur mot correctement, mais l’horreur fut grande quand je compris que ces humains ne croyaient pas en nous les Titans, pas mêmes aux Olympiens! Pour eux il n’y avait qu’un seul Dieu, un Dieu Unique qu’ils nommaient Allah…
Je ne pu contenir ma colère un premier temps et commença à fendre l’univers de mes mains cosmique afin de punir les impudents, mais je n’arriva pas à la faire, j’avais besoin de mains physique pour réussir ceci et, de plus, une idée me vint, une porte ouverte pour l’accomplissement de mes plans.
J’attendis alors la nuit tombé, au moments où ma peau reflète au mieux l’immensité du cosmos et émergeant du sable leur apparut en me présentant comme tel:
« Homme pieu que vous êtes, moi, Allah, est entendu vos nombreuse prières et ai observer à quel point vous m’êtes fidèle, à vous je vais vous offrir ce qui vous ai dû. Mais pour cela je vous demande de vous rendre dans la plus grande ville. Une fois là bas que vous réapparaitrai et vous récompenserai devant tous »
Sur ces mots je disparu en me dispersant dans la nuit.
Leur réaction avaient été parfaite! Ces fous s’étaient agenouillé dés l’évocation de mon nom d’emprunt et ils avaient bu la moindre de mes paroles, malgré la fatigue de leur journée, ils s’étaient immédiatement mis en marche tout en rendant grâce à mon imposture, c’est à la foi amusé et très surpris que je compris la puissance du pouvoir de la foi des Hommes. Elle n’était pas à négliger et je considéra qu’elle me rendra certainement service tout au long de mon long voyage jusqu’à mes frères et soeur…
Il ne suffit que de quelque jours pour rejoindre une énorme cité du nom de Damas, de nombreux marchands et caravanes se pressaient dans les rues, les vivres du monde entiers étaient rassemblés dans un excès de luxe et de débauche, les catins fricotaient librement avec les marchands opulents et les forces armées oppressaient le petits peuple. J’observais cette foule caché sous un voile intégrale qui, apparemment, servait uniquement aux femmes du coin, mais cette tenue était parfaite pour cacher mon incommensurable essence!
J’abandonna alors mes « guides », ne respectant pas la promesse que je leur avais fait, après tout je ne l’avais pas prononcé en mon nom et il n’était pas de ma responsabilité de faire respecter la paroles de faux dieux, non?
Cette pensé m’amusa mais la bassesses des Hommes que j’observais tut vite ma bonne humeur.
Les olympiens semblaient ne pas se faire respecter plus que de raison, aucun ici d’ailleurs ne semblaient leur rendre hommage, quel ironie! Quel disgrâce! Ma famille et moi avions donc été chassés pour rien? Ou ces fainéants étaient-ils trop occupés à s’amuser sur l’Olympe?
Tout cela devait cesser au plus vite, mais pour cela je devais à tout pris me trouver un corps digne de moi et c’est là qu’il apparut, un chevalier de la garde Royale qui vagabondait, se tint alors non loin de moi, ce dernier regardant une breloque avant de la reposer tel un vulgaire mouchoir qu’on jetterait par terre après usage. Cette homme possédait une carrure impressionnante sans être dans la démesure, un corps taillé pour le combat mais aussi la prestance, et d’après les regards enchanteurs que lui lançaient les demoiselles, il n’était pas désagréable à observer. C’est alors qu’une petite troupe de soldats vint à sa rencontre, parlant d’une bagarre qui avait éclaté dans une échoppe mais un regard suffit à mon futur hôte pour leur faire comprendre qu’il n’en avait que faire et ainsi renvoyer les soldats à leur tâche. Sa chevelure de feu orné de tige d’or lui donnait un air de tyran, son nez aquilin un air pernicieux et sa peau sombre quand à elle lui donnait un air maléfique. Je fut alors persuadé que ce corps devait être miens, qu’avec ce dernier je pourrais me faire respecter, me faire craindre mais surtout régner!
De façon délibéré je fis en sorte qu’il me remarqua, dans un premier temps il m’ignora, à ces yeux je devais être qu’une simple femme parmi tant d’autre qui lui offrait leur faveurs, mais c’est alors qu’il donnait des ordres à ses hommes qu’il me porta un regard d’une froideur exemplaire, un regard qui n’exprimait rien d’autre que du désintérêt mais aussi un soupçon de haine, une haine sourde de lassitude envers ma personne. J’avais enfin son attention, et c’est alors que sans un signe il se mit à me suivre jusque dans une ruelle, à l’abri des regards, son armure cliquetait à chacun de ses pas, lui donnant un air menaçant, j’étais complètement comblé par le charisme qu’il dégageait, il me fallait absolument son corps!
C’est alors que sa voix s’éleva calmement dans la pénombre et me demanda :
« Qui es-tu? Que me veux-tu? Ne crois tu pas que je ne t’ai pas remarqué tout du long de la journée à m’épier? »Il fut direct, sans détour et en tant que futur maitre de son corps je ne pouvais me cacher plus longtemps, en tout cas pas mes pensés…
« Je suis ce à quoi tu aspire, la puissance. Je suis ce que tu sera, tout et un. Donne moi ton nom que je puisse te remercier de ton don »
D’un air perplexe et amusé il me jugea de pied en cape afin de lâcher un rire gras et mesquin envers moi et me fit:
« Ainsi donc tu n’es même pas une femme mais un débauché… Hé...Hé...Hé...! Pour ton pêché tu ira croupir dans les geôles, suit moi! »C’est alors qu’il tenta de m’attraper par le bras afin de me tirer violemment mais son visage changea radicalement d’expression quand il comprit l’insubsistance de ce que j’étais. Il me regarda alors d’un air sombre dégainant un cimeterre à la garde d’or et la lame d’un métal composite lui donnant la couleur noir, il le tendit vers moi et me fit:
« J’ignore quel diablerie tu es, mais aux noms des Dieux, je m’en vais te faire retourner en Enfer! »Sans attendre le moindre retour de ma part, la lame s’abattu sur le long voile qui me couvrait alors, me révélant à ses yeux sous ma forme astrale, je fis tourner ce qui me servais de tête en sa direction et, faisant pulser mon cosmos pour la première fois depuis mon arrivé, le mit à genoux rien qu’avec mon écrasante présence, ainsi positionné je lui fit comprendre ma grandeur mais le bougre n’en fit qu’à sa tête et de façon surprenante il se mit à émettre un puissant cosmos à son tour!
Cet être était donc un éveillé!
Dans cette défiance j’en profita pour lui reposer ma question, nous étions alors sur le point de se battre, si ce dernier était un véritable guerrier nul doute qu’il me l’aurais donné et c’est ce qu’il fit:
« Je me prénomme Krios, chef des armées de Damas, c’est la première fois que quelqu’un ou quelque chose dégage la même essence que moi. Dommage que je dois la décimer »Encore une fois il était en position de défi, me menaçant de son cimeterre mais il vacilla un instant en entendant mon rire franc et tonitruant, ce bougre possédait le même nom que moi! Nous étions fait pour nous rencontrer! Il avait été créer pour être mon réceptacle! Ce hasard cosmique était d’une beauté à tout épreuve. Alors qu’il resserrait son étreintes sur sa garde et décuplait de façon malhabile son cosmos, je pris la parole afin de lui faire comprendre l’étendu de ce qui allait lui arriver très prochainement, calmement j’éleva mon cosmos afin de lui montrer l’étendu de ce que j’étais, à quel point je suis grand, immense, puissant et insondable…
« C’est le destin qui m’a amené à toi il faut croire, ce que tu vois en ce moment c’est mon essence, ce que je suis, étais et serai. Je suis ce qu’on nomme un Titan, je suis à l’origine même de l’Univers et donc de toi. Mon nom est Crios et après t’avoir observé je veux faire de toi mon incarnation terrestre. Ton corps me servira à accomplir le destin du monde et rétablir l’ordre des choses, il sera témoin de la chute des Olympiens et sera l’origine du grand chamboulement des choses. Tu sera de façon indirecte un souverain puissant et éternelle. En t'offrant à moi je t'offre ce que vous , Humains, désire plus que tout : l'immortalité et le pouvoir!»La surprise s’afficha clairement dans ses yeux, mais c’était surtout la peur qui prévalait, n’importe quel humain ressentirai l’effroi le plus totale face à ce qu’on nomme une divinité mais encore plus en s’apercevant de sa grandeur, et quoi de plus grand que l’univers? Rien!
Lâchant son cimeterre l’air résigné, Krios leva une dernière fois la tête vers l’entité qui se tenait devant lui et écarta alors les bras en signe de totale soumissions mais, alors que je m’approcha de lui afin de prendre mon dû il déclara :
« Fait de moi un Roi, un être tout puissant. Fais de moi ce à quoi ma condition d’humain ne pouvait accomplir. Rend moi immortelle et éternelle! Rend moi… divin! »Si mon visage avait pu l’afficher, il aurait vue un sourire de satisfaction grandiose, ce fou s’offrait à moi pour nourrir des ambitions qu’il savait trop grande pour lui. Certes! Je ne pouvais reculer devant un si beau cadeau et c’est alors que dans un éclat de lumière cosmique je m’empara d’abord de son corps et que j’y chassa sans mal son âme. Âme qui dés qu’elle perdit contact avec son corps d’origines se dissipa tel un tas de poussière suite à un coup de vent. Krios n’était plus mais moi je possédais enfin une existence réelle dans ce monde. Je ramassa alors son cimeterre, c’est une bien bel arme mais il lui manquait quelque chose… J’insuffla alors une partie de l’univers en elle, la lame qui était alors noir se transforma alors en un miroir sombre qui n’avait que pour seul reflets ma véritable apparence : une galaxie.