Ambroisie Rôle : Prêtresse d'Hermès - Médecin Messages : 279 | Sujet: Ambroisie Raʾs Al-Hayyah Lun 21 Mar 2016 - 4:46 | |
| Ambroisie Raʾs Al-Hayyah Chevalier Noir du Serpentaire Avatar (nom + origine) "La Vie, la Mort, tout est une histoire de dosage..." ¤ Je rejoins les forces de Black Saint. ¤ Mon élément de base sera La Terre. ¤ Je suis principalement secrète. ¤ Mes origines trouvent leur source en Empire Ottoman (Pétra en Jordanie). ¤ Je suis âgé/e de 22. ¤ Je considère la résilience. ¤ Je ne considère pas la couardise. La souffrance et la haine furent l'histoire de mon enfance. Je suis la fille d'une humble et discrète famille d'apothicaires de Petra. J'ai appris de mon père les secrets de la terre et de ma mère celui des plantes. C’était sans compter des revendications indépendantistes de ma ville face aux Ottoman, seigneurs envahisseurs de ma région... La riposte se dessina. L'horreur de l'humanité faisant son office, je fus séparée de ma famille massacré par des Janissaires, pour être ensuite vendue comme esclave.
C'est un maître Mamelouke qui m'acheta. Point de perversité dans cet homme et heureusement pour moi, ma pureté physique fut préservée et mes compétences en herboristerie m'assurèrent une survie et une place de choix dans cette maison. Le maître veilla à mon éducation pendant que sa femme m'appris les rudiments de bonne conduite et la médecine. Elle m’apprit également l’art du combat aux poignards. Malheureusement, une fois de plus, la violence s’abattit sur ma maisonnée, et mon maître fut tué au combat. Sa femme, se suicida de désespoir. Ruinée, je fus vendue à nouveau pour payer les dettes de mon ancien maître.
Rachetée une nouvelle fois, je n’eus pas la même chance cette fois-ci. Battue et souillée, je servis à mon nouveau maître comme distraction et parfois comme jouet à mâcher pour ses chiens. C'est à cette époque que je commençais à habituer mon corps à la souffrance et aux poisons pour pouvoir me renforcer et survivre dans cette vie de misère. Toutefois, la haine s’empara de moi au fil des jours, jusqu’à ce que j’agisse pour m'enfuir, non sans avoir empoisonné toute la cruelle maisonnée.
Je quittais Bagdad pour revenir à Petra lors d'un périple où je manquais de peu d'y laisser la vie. La fuite me mena aux confins de l'orient pour éviter que les sicaires ne me retrouvent pour me tuer. En effet, mon nom inscrit au registre de mon nouveau maitre et mon corps manquant, j'étais la responsable du meurtre de plusieurs notables. La vie dans le désert m'apprit la résilience, le silence, la solitude et la contemplation d'une nature qui seule apaisa ma colère grandissante contre ceux qui avaient massacré les miens et m’avaient ainsi traitée depuis ma jeunesse.
C'est lors d'une énième course poursuite avec des Janissaires que ma cosmos-énergie se libéra. La haine accumulée et une situation stressante, adossé à un rocher, déclencha en moi une telle fureur que mes ongles acérés transpercèrent la chair de deux soldats prêt à me violenter. Du poison toujours présent sous mes ongles, ils suffoquèrent dans de terribles souffrances sous mon regard amusé et mon sourire narquois. Leurs râles furent une chanson portée par le vent aride fouettant les montagnes de Ma'an... Fouillant leurs dépouilles je tombais sur les ordres d’un certain Abdagdar, ordonnant de traquer et de tuer la « Tête de Serpent ». Gouttant au délice de la mort, je me fixais l’objectif de faire payer cet homme.
|
|