Fosse des Calamités
Une longue inspiration puis un long soupire, que l'air était frais et agréable à respirer ici! Nous étions bien loin de cet air putride, mais non dénoué d'un certain charme, de la fosse de Sparte.
Après ce petit moment de détente le Cardinal passa en revue les troupes présente, analysa le travail accomplit, le lieu était de nouveau ouvert au public!
Ouvert oui, mais pas pour les vivants du moins, en cela il y avait de bien à Sparte, on prenais en charge vos obsèques provoquer par nos gardes, quel aubaine n'est-ce pas?
Cependant un détail vint perturber le chien fou de Phobos, une colonne n'était pas aligné avec le reste. Gardant son calme un long cri de ralliement vint percer le silence du lieu, tout les soldat vinrent à se réunir en une ligne et tous saluèrent leur Cardinal.
Calmement et les yeux clos, Zyss commença à marcher de la droite vers la gauche, passant devant chacun d'eux sans pour autant leur décocher le moindre regard, une fois son "tour" effectué il s'arrêta au milieu, exactement entre n° 15 et n°16, puis lança à l'assemblé un regard de dédain, presque un regard de dégoût profond, ce type de regard que l'on porte envers un enfant qui se roulerait dans ses propres excrément niaisement en ricanant.
"Qui est responsable de CETTE colonne?" fit-il en désignant la colonne mal placé.Un silence et des regards apeuré s'échangèrent furtivement, puis un soldat fit un pas en avant et se désigna comme étant le responsable.
Zyss le jaugea de haut en bas puis commença à expliquer la situation :
"Bien... Donc tu es? Non ne dit rien tu es le hmm n°13, oui c'est ça. bien N°13 vois-tu j'ai un souci avec cette colonne, sais-tu lequel?-Non mon Cardinal, répondit-il de façon sur, mais sa peur était palpable
-Eh bien cette colonne n'est... hmpf... pas aligné."Le Cardinal était pris de maux de tête rien qu'à penser à expliquer la logique de l'alignement des colonnes, cela l'énervait mais surtout ce chaos qu'avait provoquer cet ignare lui donnait de mauvais souvenir insoutenable... N'ayant pas eu son lot de sang pour la journée, et surement parce que sa frustration d'avoir laisser l'Asgardien s'en être tirer sans mal lui hantait encore le sang, il décida de "s'amuser" et de montrer au restant de l'assemblé "l'exemple"
Un claquement de doigt coupa au malaise qui s'installait puis le Cardinal désigna un endroit au sol tout près de la colonne.
"Met toi là N°13."Le soldat s'exécuta sans mot dire, mot qui de tout de façon n'avait pas, puis un étrange silence revint s'installer. Tout ce passait à merveille, un sourire satisfait vint éclairer son visage et d'un air enjoué il se tourna vers l'assemblé qui était plus que tendu puis leur expliqua tout :
"Messieurs, je dois dire que je suis globalement satisfait de votre travail en ces lieux, vous lui avait redonner sa splendeur naturelle et son charme digne de l'accueil que Sparte a à offrir à nos visiteurs."Il marqua un petit silence, avait-il compris sa plaisanterie? Apparemment non... Puis un peu moins gaiement il leur annonça:
"Par contre je ne tolère pas l'imperfection, et votre camarade, N°13 est coupable de travail bâclé. Ce à quoi je vais vous montrer les conséquences d'un travail qui ne me satisfait pas."Tout à coup une fort sentiment de peur s'installa, un bruissement sourd commença à se faire entendre, comme si un arbre poussait à grande vitesse, que quelque chose bougeait sous le sol et s'étendait sous les pieds de chacun des soldats. Puis, dans un grondement fracassant d'immense tentacules vinrent saisir la colonne mal placé, la soulevèrent puis vinrent écraser N°13, la replaçant à l'endroit où elle aurait du être.
L'assemblé laissa échapper un souffle de surprise et de dégout, ils n'osaient plus regarder le Cardinal qui riait alors aux éclats, admiratif de sa puissance et de ses capacités totalement surréaliste!
Retrouvant alors son calme il donna ses dernières directives d'un ton neutre et froid puis demanda à l'assemblé de se séparer et de reprendre leur poste, comme si rien ne s'était passé puis il retourna se poster sur son trône, le seul qui lui convenait pour le moment, le seul qui lui permettait de canaliser son agressivité nouvelle et de recentrer ses pensés : le haut de d'une colonne.
Ayol allait il le rejoindre, lui qui sembla vouloir lui parler? De quoi d'ailleurs? Pour le moment c'était plutôt lui qui avait des choses à lui dire... et à lui faire...