La Harpie et la Machination en vadrouille

Sujet: La Harpie et la Machination en vadrouille Jeu 29 Oct 2015 - 13:55

Enfers

Après une très longue route, nos deux compagnons posèrent enfin le pied sur les Terres glacés. En guise de réconfort après ce très long voyage, la Harpie porta la main à son paquet de cigarettes pour en porter une à son bec. Elle fut néanmoins très surprise de constater que de très fortes bourrasques sévissaient ici. Même si elle essayait, ce n'était pas sûr qu'elle parvienne à allumer sa si précieuse ''récompense''. Haussant les épaules, elle porta alors son autre main au dessus de ses yeux pour espérer mieux voir à l'horizon à la recherche d'un quelconque abri.

Soupirant, elle se rendit compte que les bâtiments les plus proches n'étaient pas encore tout à fait à côté. Au moins, ils étaient deux dans le même bateau. En y repensant, le blonc reporta son attention sur ladite partenaire. Avait elle fait bon voyage en sa compagnie ? Il en doutait mais pourtant, il trouvait cela plutôt amusant en réalité. Et pourquoi ne pas tenter de détendre l'atmosphère pensa-t-il. S'attardant à exécuter une nouvelle courbette il prononça :

'' Le carrosse de Mademoiselle est arrivé. Nous vous souhaitons un agréable séjour. Si vous voulez bien vous donnez la peine... ?''

L'étoile Céleste de la Lamentation laissa la phrase en suspens tout en montrant d'un geste de la main la direction à prendre pour continuer leur course. Ils se devaient tout deux de continuer à avancer s'ils ne voulaient pas finir gelés sur place comme des glaçons. Et qu'on vienne les accueillir pour aller plus vite, et pour ainsi mieux pouvoir repartir n'était pas non plus de refus. Noctis espérait juste qu'on ne tarderait pas trop à venir à leur rencontre.

Dernière édition par Abraxas le Sam 31 Oct 2015 - 14:49, édité 1 fois

Les deux spectres voyagèrent, jusqu’au confins des terres nordiques, pour atteindre le royaume d’Asgard ; alors qu’ils étaient à la recherche de l’origine de cette mystérieuse foudre qui s’abattit sur la totalité des continents, sans en épargner la moindre parcelle. Leurs missions étaient claires, démasqué l’identité de celui qui en était l’origine et de s’y opposer par tous les moyens, durant cette période, une courte trêve entre chaque faction avait lieu. Quel dommage qu’il en soit ainsi, alors que la jeune spectre de la machination, s’était déjà préparé à venir aux portes d’Asgard avec une armée de subalterne, pour envahir le royaume Asgardien ; mais le juge du Garuda en décida autrement, il avait simplement donné pour ordre d’enquêter, afin d’éviter de provoquer une guerre sainte. Abraxas fut donc obligée de ses pliées aux ordres du chef des armées des spectres et se mettre en binôme avec le spectre céleste de la harpie, durant cette mission ; bien que l’idée ne l’enchantât gère, elle accepta cette contrainte, afin d’obéir bien sagement aux ordres.

Les protagonistes furent obligés de prendre un navire, pour rejoindre le continent nordique, une voie d’accès le plus rapide, cependant, aux vues des conditions météorologiques, ce moyen de locomotion s’avérait à la fois risqué. Mais il fallait faire vite, un délai leur était imposé, durant cette mission, ils ne disposaient que de trois jours pour voyager jusqu’aux terres arctiques et de deux jours pour enquêter sur ces phénomènes et entamer des négociations avec les Asgardiens, sur les politique mesures à prendre, concernant cette catastrophe naturel d’ampleur international

Après avoir embarqué sur navire, comprenant un équipage de plus de cent hommes et des ravitaillements quotidiens, la jeune femme invita son collaborateur à la rejoindre dans ses appartements ; étant donné qu’Abraxas fut désignée comme chef de cette mission et capitaine de l’équipage de ce galion, surnommer « la bonne espérance ». Tous deux devaient se concerter, sur les diverses stratégies politiques de médiatisation, sur le plan diplomatique, entre leur faction et le peuple d’Asgard, ainsi que d’envisager une alternative, au cas où les négociations entre ces deux peuples, divergeraient.

Mais pour l’heure, le spectre de la machination attendit patiemment que son subordonné ne réponde à son invitation et pour faire passer le temps de cette attente interminable, elle dirigea son siège vers le baie vitrée de son bureau, en observant l’évolution des conditions météorologiques chaotique, qui régnait là dehors. Puis elle ferma les yeux, en écoutant le morceau de musique classique, que jouait son gramophone, disposer sur un petit meuble à proximité de son bureau et d’une petite bibliothèque.

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Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Sam 31 Oct 2015 - 12:07

Vite, encore des visiteurs. Décidément, Asgard est une terre sujette à toutes les attentions depuis peu de temps. Je me demande qui et pourquoi. En fait, la réserve légendaire dont notre camp à fait preuve depuis des décennies est en train de disparaitre lentement mais surement. J’imagine que nos forces pourraient être convoitées par d’autres pour d’étranges desseins. Mais alors ça veut donc dire que nous allons forcément être dirigés vers un conflit ou quelque chose s’y rapprochant. Quoi d’autre sinon ?

La montagne de Gamma, ses étendues gelées mais sa steppe aussi. Je n’ai jamais décrit cette région autrement qu’en la taxant de peu accueillante mais j’avais tout faux. Elle pouvait être agréable entre deux tempêtes, et au printemps et en été regorger de vie, de beauté et de magie. Pas ce qu’en disent les livres ou les textes profanes. Ce que j’en dis c’est qu’il faut être né ici pour apprécier nos paysages grandioses.

Avec Nox, je me déplace aussi vite que je peux. Est-ce que Esdes m’a suivi ? Peut-être que je suis trop rapide pour elle, que l’inquiétude qui est mienne me donne des ailes. Je ne devrais pas me faire plus de soucis que cela mais je repense encore et toujours aux épreuves que Cyn m’a fait traverser, aux clés, à ce que je j’ai pu faire et décider en mon âme et conscience… Car tout ce qui a un début doit avoir une fin.

La berge qui sépare Asgard du monde des mortels s’étend devant moi. Je regarde Nox, il pourra déceler plus que du doute dans mon regard mais très vite balayé par la vision d’un navire étrange mouillant à quelques centaines de mètres de nous. C’est là, ce sont eux qui arrivent et que j’ai pu ressentir depuis mon domaine. Plusieurs, à n’en point douter. Quant à leurs motivations, nous ne tarderons pas à les découvrir. J’avance, confiant, décidé. Je longe la berge pour me présenter à quelques dizaines de mètres tout au plus et d’une voix forte demander les raisons.

- Ici sont les terres d’Odin, seigneur du Royaume d’Asgard. Que les Voyageurs s’avancent sans crainte et expriment les raisons de leur venue !

C’était clair, net. Pas de fioriture, pas de tournures de phrases jolies. Seul mon cosmos laissait présager quel type de guerrier je pouvais être. J’étais calme, en apparence, mais vigilant. Après avoir vu les récents événements, je ne comptais pas me laisser surprendre. Les bras le long du corps, Nox à mes côtés, le vent dans ma cape et mes cheveux, j’attends silencieux que se présentent celui ou celle qui prétend poser le pied sur nos terres. J’ai le regard dirigé vers le navire, attentif. Il manquerait plus qu’un coup de trompète pour ajouter à mon arrivée, imposer un peu mon style dans la place. Ma prestance ne m’a jamais fait défaut il faut dire. C’est tout un art dans lequel je suis passé maître il semblerait.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Sam 31 Oct 2015 - 13:34

La demoiselle ne prit même pas la peine de répondre à sa phrase. C'était qu'elle avait du caractère la miss, à tel point qu'il avait l'impression de se faire snober. Quand bien même, il se contenta de passer sa main dans les cheveux pour se les ébouriffer avant d'afficher un nouveau sourire narquois. De toute façon, ce n'était pas vraiment très surprenant et il avait déjà eu à faire à quelque chose dans le genre pendant toute la traversée du voyage alors bon, ce n'était pas comme si c'était la première fois. Il s'était tout simplement fais à l'idée, voilà tout. Il comprenait très bien que de devoir lui même se supporter pouvait ne pas être de tout repos parfois et justement, il se plaisait à penser cela de sa propre personne. Cela pouvait apporter un peu plus de ''challenge'', de mordant, de piquant dans la vie et rendre les choses bien plus intéressantes.

L'un des moments durant lesquels les deux partenaires avaient pu s'échanger quelques paroles et se mettre d'accord sur certains points fut lorsque la belle avait invité le blond dans ses quartiers. Vous vous doutez bien quelles pensées avaient tout de suite traverser l'esprit de la Harpie - beaucoup trop sûr et imbu de lui - à cette proposition. Mais comme tout le monde aurait pu s'y attendre, ce ne fut pas vraiment la tournure des choses dont aurait pu rêver la Lamentation. En effet, en arrivant il constata que le Spectre de la Machination l'attendait patiemment assise à son bureau, quelque peu préoccupée. S'adossant alors à l'un des murs en bois qui se trouvaient là, il se décida à engager la conversation. Ils discutèrent alors des meilleures stratégies politiques à adopter et ce qu'il conviendrait de faire au cas où les choses tourneraient mal, même si Noctis ne s'en faisait pas trop pour cela.

'' Si vous voulez mon avis, il n'y a pas à se poser trop de questions par rapport à ça. Il nous suffit d'arriver, de recueillir les informations requises et de repartir. Simple comme bonsoir. Que pouvait il arriver de plus dans le pire des cas ? Que l'on se fasse attaquer.. ?''

A la pensée de toute cette discussion, le jeune homme étouffa un petit rire. Il chassa ses souvenirs là, lorsqu'un natif accompagné de son familier vint à leur rencontre, lui faisant redescendre les pieds sur terre. Un loup en guise d'animal de compagnie ? Voilà qui était pour le moins original, mais pourquoi pas après tout, pensa-t-il. Il se mit même à genou pour le regarder de plus près, ancrant son regard dans l'oeil du loup. Puis, se relevant nonchalamment, il prit la parole.

'' Nous vous remercions pour votre accueil. Ne vous en faites pas, nous ne sommes pas venus ici pour déclencher une guerre. Nous sommes juste venus ici vous posez quelques petites questions. Ah et veuillez excusez mes mauvaises manière, nous ne nous sommes pas présentés. Je suis Noctis, Spectre de la Harpie et voici...''

Ne finissant pas sa phrase, le concerné se tourna vers la demoiselle et prit l'initiative de laisser la jeune femme se présenter d'elle même car il en vint à se dire qu'elle ne souhaitait peut être pas qu'il parle en son nom. Après tout, n'était elle pas celle qui s'était revendiqué ''chef des opérations'' ? Par conséquent, peut être avait elle quelque chose à dire en particulier et voulait le faire toute seule.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Mar 3 Nov 2015 - 2:02

Au vu de la réaction de désinvolte et arrogante de son subordonné, ses doutes sur stéréotype de cet individu, virent à se confirmer, leur approchent de la situation actuelle, sur la manière de diriger à bien cette mission, s’avérait diamétralement opposé. Pour ne pas faillir à sa mission, Abraxas accorda un moment de répit au jeune spectre, en le laissant disposé de quelques libertés, tant que celui-ci se tenait au plan convenu ; mettant en avant le caractère diplomatique de cette rencontre, entre leurs nations et celle des Asgardiens. Comme convenu, Noctis était chargé de favoriser la création de lien, avec les portes paroles d’Odin ; pendant ce temps-là, la jeune spectre se contenta d’observer les deux hommes, qui s’engageaient dans quelques familiarités, pour réchauffer un peu l’ambiance, sans pour autant augmenter les températures extérieures.

En effet, il lui fallait réfléchir à un discours relatant des circonstances actuelles et éventuellement découvrir l’identité de celui qui se cachait derrière ces conditions météorologiques apocalyptiques ; mais pour cela, il fallait attendre qu’une occasion opportune se présente, pour dévoiler les réels enjeux de leurs présences.

Le spectre de la machination n’eut d’autre choix que de faire croire à Ashram, que le commandant en chef de cette mission était le spectre de la Harpie, pour ainsi détourner l’attention qui reposait sur elle, sans pour autant dénigrer son rôle de subordonner. Chacun semblait tenir son rôle convenablement ; Abraxas se contenta de tirer la révérence avec grâce et élégance, face aux envoyés d’Odin, en signe de courtoisie à l’égard du peuple nordique et implora son supérieur de lui accorder la parole, pour s’adresser à ces guerriers. En usant toujours de la diplomatie, elle s’avança légèrement vers leurs interlocuteurs, s’en expriment d’une voix à la tonalité douce, tout en s’inclinant respectueusement vers eux ; premièrement pour décliner son identité, mais également argumenter la raison de leur venue ici, sans pour autant dévoiler l’intégralité des enjeux :

« Ô Humble guerrier divin du dieu Odin, je me prénomme Abraxas, une humble subornée de l’étoile céleste de la harpie. Nous sommes venues en ces terres sacrées d’Asgard, pour nous entretenir auprès des dirigeants de votre pays, sur les évènements météorologiques survenus récemment et négocier en bon terme, quelques prérogatives pour endiguer ces phénomènes, afin de protéger nos royaumes respectifs. »

Une son rôle accomplis, elle recula légèrement, tout en se redressant, mettant ainsi en avant son collègue, qui à son tour devait convaincre les guerriers d’Odin, de les conduire jusqu’à leurs royaumes, pour entamer des négociations ; alors que tous deux espéraient que les Agardiens fassent à leurs tours, preuve de diplomatie, pour découvrir l’identité de cet ennemi commun, responsable de cette situation, aux confins des royaumes.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Mar 3 Nov 2015 - 21:28

J’ai regardé les individus avancer et se présenter. En fait, des spectres. La dernière fois que j’avais vu des spectres, c’était la fois où ils avaient perdu leur Thanatos. Oui, le dieu de la mort arrive à se perdre entre 2 tours de piste. J’avais pensé longtemps à comment un dieu pouvait se perdre aux yeux de ses sujets. Et puis je m’étais dit que comme tout le monde, lui aussi pouvait aller se perdre dans certains bars et que ce n’était pas la fin du monde non plus… Qui sait s’il ne lui arrivait pas de jouer aux cartes dans les sous-sols sombres des capitales ? Même les dieux ont le droit de prendre un peu de recul. Ils ont l’éternité pour le faire après tout.

J’écoute ce que le premier me raconte. Certes, des spectres et je me demande s’ils ont encore perdu quelque chose cette fois-ci. Un petit sourire lorsqu’il me dit qu’ils ne sont pas venus là déclencher une guerre. Fichtre ! Me voilà rassuré. Est-il si clair pour tous que la réputation des spectres est si sulfureuse ? Je n’ai jamais eu vent de leurs attaques, de leurs guerres, mais celui-ci préfère me rassurer sur la nature de leur visite, des fois que comme n’importe quel autre guerrier, je me méfie de leur venue. Aucune raison de me méfier pour le coup.

- Je ne m’inquiète pas plus que cela, guerrier. Pour faire une guerre, 2 guerriers ne suffiraient pas. Et puis, je ne suis pas de ceux qui ont quelque chose à reprocher aux spectres… de quelque enfers puissent-ils venir. Alors n’aie pas peur de parler sans détours.

C’était une phrase qui mettait les choses à plat. Ok. Eux venir en paix ? D’accord. Moi pas taper de toute façon. Par contre, ils avaient des questions… sinon pour quelle raison venir jusqu’ici, je vous le demande. Il était évident qu’ils avaient un but, comme tous les visiteurs venant à Asgard. Je vois la seconde avancer. Elle se présente comme un sbire sans importance, sujette aux ordres de son supérieur ici présent. Et alors que celui-ci n’avait que peu évoqué les choses, voilà qu’elle, au contraire, se met à évoquer quelque chose de bien plus intéressant. L’hiver éternel, tel que j’avais pu le nommer à de nombreuses reprises. Ca me faisait penser que je n’avais pas évoqué mon nom avec tout ça.

- Mon nom est Ashram, protecteur de l’étoile d’Epsilon. J’entends votre demande, effectivement. Ici comme ailleurs nous avons eu à subir les assauts d’un cataclysme sans précédent : une tempête de neige, un hiver frappant le monde ? Est-ce bien de cela dont vous voulez parler ?

Je laisse planer le doute un instant, que le silence courre un peu ou se fasse trancher par leurs réponses, s’ils ont le temps de préciser, voilà qui sera bien mieux pour parler plus sérieusement. Si ça se trouve, ils avaient entendu parler de moi... Mais si, vous savez bien de quoi je veux parler... Mais dans l’attente :

- A moins qu’il ne s’agisse d’autre chose ?

Je pensais aussi aux Océans qui avaient eu le bon gout de déborder pendant un certain temps. Oui, il y avait aussi cet épisode qui avait rendu le monde un peu moins charmant pendant quelques semaines. Qui sait s’il s’agissait de l’un ou de l’autre mais j’avais pour avis qu’il serait bien plus question de l’hiver que de toute autre menace passée. En tout cas, si tel était le cas, ce n’était pas moins de 3 royaumes qui venaient de défiler à la cour d’Odin pour demander. Bon, il était encore trop tôt pour les inviter à une balade jusqu’au palais. Et dans l’attente de leur réponse, je n’avais plus rien à dire.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Mer 4 Nov 2015 - 17:13

Ce foutu loup beau gosse avait réussi, moi, à me semer dans les épaisses forêt enneigées nous séparant de ce lieux. Je manquais cruellement d'entrainement pour gérer ce genre de terrain, les champs de bataille me convenais bien mieux, qu'il est plus simple de pousser ses ennemies plutôt que d'esquiver le moindres arbre sur votre route!

Quelque mètre avant d'apparaitre je me suis poster derrière un épais rocher, où j'y ai reprise mon souffle, après tout je ne pouvais pas me présenté essoufflée et les cheveux en pagaille devant d'éventuel cible ou allié.
Me recoiffant et rajustant ma tunique j'écoutais les divers blabla, nous avions donc deux spectres, Abraxas et Noctis, a propos de la météo... Je ne pu retenir mon rire et, au vue de ma non discrétion, me révéla puis alla me poster derrière Ashram, à environ un bras de distance pour pouvoir intervenir à la moindre rixe.
Essuyant une larme qui coulait je repris un air sérieux, du moins j'essayais, mais l'idée que les terribles Spectre d'Hadès venait en Asgard juste parce qu'ils s'inquiétaient de la météo de leur grottes. Avouez que c'est cocasse!

Mon calme revenu et suivant l'exemple de notre Epsilon, je me présenta à mon tour, mais pas d'un ton aussi formel que ce dernier, après tout cela m'importais peu de les connaitre, mon seul interêt étais de les surveiller et analyser la marche à suivre. Inconsciemment je voulais suivre l'exemple du Loup et dans un sens cela me terrifiais, ne serai-je pas ne train de m'adoucir?
Cet idée me donna un frisson épouvantable, que serai-je sans ma force de caractère? Une de ces femmes que l'on maitrise comme un pion? Une de ces boniche qui accueil tout sourire et poitrine dehors leur "héros" rentrant du champs de bataille une bière à la main?
Donnant un coup dans un tas de neige comme pour chasser ces pensées frivole, je me reconcentra sur le présent et dénia me présenter :
"Esdes de Koppa, bienvenue en Asgard"

Le dialogue hors provocation c'est pas mon truc, les interrogatoire gentillet je laisse ça pour mon collègue, du moins je le préfère au risque de déclencher des soucis politique. Gardant ma posture j'écouta alors la conversation, prête à réagir à la moindre chose susceptible de m'interpeller.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Jeu 5 Nov 2015 - 19:24

Un nouveau sourire apparut sur les lèvres du blond tandis qu'il haussa légèrement les épaules, histoire de dire que oui effectivement c'était à lui que revenaient les responsabilités de cette mission en cas de réussite ou non et qu'il ne s'en cachait pas. En effet - à sa plus grande surprise - la dénommée Abraxas avait signalé au guerrier divin qu'elle était une de ses subordonnées. Alors dans ce cas, autant jouer le jeux jusqu'au bout se convainquit-il, à tel point que c'était même à se demander si le concerné n'allait pas vraiment finir par y croire lui même.

En tout cas, il fit un pas en avant suite à la petite retraite de sa partenaire et se décida alors à ranger soigneusement la clope qu'il avait au bec sans même l'avoir allumé. C'était dire à quel point il prenait son rôle très à coeur. Il ne répondit pas à la première tirade du protecteur de l'étoile d'Epsilon lorsque celui-ci annonça qu'il ne pensait pas que deux guerriers étaient suffisants pour déclencher une guerre car la Harpie pensait le contraire. Elle supposait même qu'une seule personne pouvait en être capable. Après tout, les croisades vengeresses partaient souvent de rien, d'un meurtre de telle ou telle personne et cela pouvait dégénérer en conflit ouvert de très grande ampleur. Mais là n'était pas la question et mieux valait ne pas semer davantage le doute dans les esprits. Quelque chose de plus préoccupant était déjà à l'oeuvre pour l'instant, il ne fallait pas l'oublier. Quelque chose semblait guetter dans l'ombre le bon moment pour agir.

'' Navré de vous décevoir. Mais en effet, il s'agit bel et bien d'autre chose comme vous pouvez vous en douter. L'une des nôtres a été frappé par un étrange phénomène, de la foudre provenant d'on ne sait trop où, qui ne laisse aucune trace derrière elle si ce n'est le corps meurtri d'une personne dans son sillage et qui semble-t-il se manifeste au septième coup d'une horloge... Nous sommes venus vous demandez si pareille chose était arrivé ici.''

Noctis juste avant de prononcer ses mots avait noté l'irruption d'une autre guerrière d'Odin mais n'en tint pas rigueur. Il avait jeté un regard à la Machination en revanche, comme pour lui dire qu'ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils voulaient des réponses, mieux valait expliquer la situation...

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Lun 9 Nov 2015 - 21:01

Tiens. La foudre.

Oui, nous ça avait été autre chose. Et c’est là que je me demandais très clairement ce que je pouvais bien dire à celui qui était venu ici chercher à la sainte parole. Enfin quoi que mes mots n’avaient rien de très saint la plupart du temps. Je profite de le regarder un instant… et pendant que je vois qu’il reste seul à attendre sur le pont de son navire, je me dis que la circonstance n’est peut-être pas la plus appropriée, pour parler j’entends. Alors je tourne les talons, j’observe les lieux et les environs. Tout à l’air calme, avant que d’autres ne pointent le bout de leur nez.

Je me retourne vers lui. Est-il seulement conscient que je ne peux pas réellement parler sans prendre un léger risque ? Voyons, les spectres sont au centre des attentions ces derniers temps. Quel intérêt de leur laisser des informations là où eux n’ont eu de cesse de tourmenter le monde. J’hésite, je regarde Esdes un court instant. Quoi, qu’est-ce qu’elle a à me regarder comme ça ? Et puis j’avance d’un pas.

- Tu comptes rester sur ton navire ? Pour t’y congeler ?

C’était sorti tout seul à vrai dire.

- Pendant que tes subordonnées et ton équipage restent à bord, viens donc parler, puisque tu es le dignitaire de plus haut rang.

Une invitation à nous rejoindre, ici, sur le plancher des rennes ; que pouvais-je faire de plus ? Ah oui, amorcer quelque chose qui lui donne l’envie de le faire.

- Si le royaume d’Hadès se fait frapper, dis-moi donc qui pourrait se préserver de pareille attaque… Mais quelque chose de similaire est effectivement arrivé chez nous… aussi.

Sans trop en dire, j’avais effectivement précisé que nous avions été frappés, sans toutefois révéler comment et qui. Pour cela, il faudrait que la discussion soit un peu plus avancée. Un spectre ici, à Asgard ? Me venait alors une question légitime. Pouvait-on réellement envoyer un guerrier sur un navire de cette taille pour quérir une telle information ? Il était évident que cette mission devait être capitale pour eux... j'aurai voulu en savoir plus cependant, et du coup, au lieu d'avancer plus encore dans les détails, je lui demandais autre chose.

- Ton maître, Hadès, t’as envoyé jusqu’ici, uniquement pour avoir cette information ?

Je n’avais plus rien à dire.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Sam 14 Nov 2015 - 17:44

==> maison du bélier

Le sanctuaire, c'est fait. Ils sont désormais au courant, et Scarface a accepté de transmettre ma requête. Un bon point pour l'Humanité qui serait la seule à souffrir en cas de guerre. Maintenant, je me dirige vers Asgard. On m'a dit que ça se trouve dans le Nord. Sauf que le Nord, c'est grand, très grand même. Trop, en fait. Ca doit bien faire dix minutes que je cours dans tous les sens, allant tantôt à droit, tantôt à gauche dans l'espoir de trouver un signe. C'est trop demandé d'avoir un panneau indiquant la direction ? Ou de repérer un cosmos, une aura, une ville ... ? Là, je me balade dans le grand nord, sans aucune idée précise d'où je dois aller. Alors je fais appel à mes souvenirs et à la logique des choses. Cyn, je l'ai déjà rencontré de par le passé. On s'est vu quelques fois. J'essaie de repérer sa présence aux alentours. C'est aussi facile que d'attraper une anguille dans l'océan avec une aiguille à coudre.

Par logique, je me doute qu'Asgard doit être un grand pays, une grand cité. donc ça prend de la place, donc c'est sculpté, donc visible. Je m'y prend peut-être mal. Je suis près de l'URSS, en plein cœur de l'Asie. J'essaie depuis les terres. Peut-être devrais-je essayer de par la mer. Qu'est-ce que je risque après tout ? Alors je fonce droit devant, direction les grands liquides. J'y arrive rapidement. Une chance sur deux à présent. Droite ou gauche. De ma main, je marque le sol de mon cosmos. Si je me perds, ça me servira d balise de repérage. Je prends la direction que 80% des gens choisissent, à savoir droite. Le blizzard s'intensifie. Dire qu'il fait froid serait un euphémisme. Je ne dois ma survie que grâce à mon cosmos.

Plus par chance que par autre chose, un détail attire mon attention. Alors j'avance plus vite. Un peu trop sans aucun doute car je dépasse le détail de quelques centaines de kilomètres. Je reviens sur mes traces. Là, je tombe sur un navire. Étrange puisqu'il n'a rien à faire là. Quatre personnes semblent discuter. Ils portent des armures, ce sont donc des employés des dieux et non des mortels ordinaires. Chouette. J'avance vers eux. Par politesse, j'attends qu'ils finissent de parler avant de me racler la gorge. J'élève mon cosmos un peu pour bien qu'on me repère. Neutre au possible, aucune envie de bataille n'émane de moi.

" Bonjour. Désolé d'interrompre, mais je cherche la cité d'Asgard. Sauriez-vous où je peux la trouver ? "

Question anodine, mais qui pourtant suffit à indiquer mon souhait. Je peux comprendre qu'ils n'aient pas le temps ou l'envie de parler, alors une simple direction et je disparais de leur vue. Je ne sais pas qui ils sont ni ce qu'ils font là, alors je ne peux décemment pas me présenter. Imaginez que je tombe sur des berzerkers ...

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Lun 16 Nov 2015 - 15:19

J’attends que le spectre descende de son navire, de son piédestal. Si ça se trouve, il a des ordres qui lui viennent d’ailleurs. Je n’en sais rien. Un frisson parcourt mon échine. J’avoue que subitement j’aimerai me trouver à parler ouvertement et franchement. Autant que les choses avancent plutôt qu’elles ne fassent du surplace. Si des spectres débarquent pour une affaire aussi étrange que peu fréquente, ça veut bien dire qu’il ne faut pas prendre ce problème à la légère. Alors je le fixe en silence pendant que Nox observe les alentours. Il grogne légèrement, quelqu’un arrive…

Un invité surprise ?

Je me tourne dans la direction où regarde Nox. Quelqu’un vient effectivement. Je n’ai pas une mauvaise vue mais je n’ai jamais vu ce genre d’armure avant. Encore quelqu’un qui veut connaitre quelque chose. Décidément… Je le laisse approcher sans bouger, détaillant chacun de ses morceaux d’armure, il a une démarche assurée et lorsqu’enfin il est assez proche, je peux me rendre compte que je ne l’ai jamais vu nulle part. Avec mes dernières pérégrinations, ça aurait pu être le cas.

Il se stoppe. On dirait vraiment qu’il est perdu.

Et lorsqu’il demande enfin quelque chose, c’est pour savoir où se trouve la cité d’Asgard. Un sourire léger est sans doute perceptible sur mon visage. Je regarde autour de moi comme si je cherchais moi aussi à m’orienter. Rien de moqueur mais simple mise en scène.

- Il n’y a pas de cité à Asgard. Un royaume, oui, un palais, mais pas une cité.

Droit dans les yeux, sans trop en faire.

- Je suis un Guerrier Divin, alors tu peux croire ce que je te dis sur parole. Qui que tu sois, sois le bienvenue sur nos terres. Mais excuse-moi par avance, je ne connais ni cette armure, ni tes raisons. Et ici comme ailleurs, il y a des protections à l’avancée de quiconque.

Comment pouvait-il se trouver ici sans raison ou sans mobile ? Je n’allais pas tarder à savoir ce qui l’amenait ici. Et pour l’heure, je n’avais plus rien à dire.

Dernière édition par Crios le Jeu 26 Nov 2015 - 19:58, édité 2 fois

Un royaume ? Ca implique que les terres sont dirigées par un roi. Mes dernières nouvelles datant d'il y a quelques millénaires, pas sûr que ça ai changé. Cyn m'a confirmé cependant qu'Alfadir dirigeait toujours le Nord. Par contre, le terme guerrier divin m'est inconnu pour l'instant. Quitte à patauger, autant le faire devant un de ces guerriers que devant l'Ancien, c'est donc sans détour que je lui demande.

" Qu'est-ce qu'un guerrier divin ? Serait-ce la même chose que les chevaliers d'Athéna ou les lâches d'Arès ? " Mais la politesse la plus élémentaire me manque, surement à cause du froid. " Ceci n'est pas une vulgaire armure forgée par un pseudo dieu forgeron. Il s'agit d'une Sôma, crée par la Mère, héritage de nôtre Mère à tous. Que tu n'en es pas vu est normal, rassures toi. Elles sont restées prisonnières avec nous pendant quelques de vos millénaires. Je suis Crios, fils de Gaïa, oncle de Zeus de sa fratrie. Je viens ici en diplomatie pour parler avec Alfadir. Mais Cyn m'a dit que vous l'appeliez Odin dans votre langue. Je viens m'enquérir de certains sujets concernant l'avenir de ce monde qui sombre un peu plus chaque jour. Si tu souhaites vérifier mes intentions, demande à une aveugle dénommée Cyn, elle te confirmera que je ne souhaite aucun mal à votre peuple. Elle est venu dans notre monde discuter, je l'ai accueillit, et je viens rendre la pareille. "

Un petit discours nécessaire pour que le guerrier soit moins guerrier. Non pas que je ne fasse pas confiance à un type qui se proclame guerrier, mais sachant que certains ont le sang chaud, je préfère être prudent. J'espère que la neige, le vent et le reste ont empêcher les autres êtres d'entendre tout cela.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Dim 22 Nov 2015 - 14:13

Apres plusieurs de marche dans la neige, Hagen arriva enfin dans un lieu qui lui semblait fort frequente. Il observa tout d abord les personnes dont les energies lui etaient totalement inconnu.

Celui qui venait de parler et de se presenter devant le guerrier divin d Epsylon, prononca le nom de Cynn, nom qui n etait pas totalement inconnu.. .

Puis son regard se porta sur les deux autres cosmos present qui semblaient etre bien noir. Comme Hagen venait d arriver, il ne voulait pas commencer a partir sur des aprioris.

Hagen se posa tranquillement contre un arbre et il ecoutait la convetsation calmement. Une chose le marqua, le titan semblait tres imbus de sa personne mais apres tout lorsque vous etes une des creatures les plus anciennes du monde cela peut-etre comprehensif. Mais il laissa parler sans rien dire. Quand le titan commenca a parler des armures divines fabriquees par un pseudi dieu forgeron, quelque chose sembla vouloir reagir mais le calme de Hagen sembla le maitriser completement.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Mar 24 Nov 2015 - 21:29

Mon attention a été retenue par celui qui a répondu à mes questions ; Un petit monologue ma foi indiquant avec précision tout ce qu’il faut savoir pour que je n’ai que peu de retours à faire. Calme et posé, j’ai écouté sans trop changer mon regard ni mon attitude. Comme je le disais plus tôt, ceux qui font le déplacement jusqu’à Asgard ne le font jamais pour rien. Et là, les choses sont plus que claires. Je prends une inspiration, je pose un regard au Spectre sur le bastingage de son navire, il semble silencieux, ne bouge pas et attends que le bal soit terminé sans doute. En fait, le Titan lui a peut-être coupé l’herbe sous le pied. Peu importe. Chacun est assez grand.

- J’entends bien ce que tu me dis, Crios fils de Gaïa. Je ne savais pas que Cyn était allé si loin des terres d’Asgard. Elle en est tout à fait capable, naturellement, mais les liens politiques qui nous unissent au monde du dehors me sont peu connus.

C’était vrai et tout en fixant vers le navire, j’invite le Titan à faire quelques pas avec moi.

- Un guerrier Divin est un guerrier d’Asgard au service d’Odin.

Ainsi nous nous éloignons quelque peu du lieu de croisement. Une présence… quelqu’un vient. Je ne dis mot, je reste attentif à ce que je fais avec Crios. Et pour le Spectre, Esdes sera bien assez s’en occuper je pense. Ainsi me voilà prêt à poursuivre.

- Tu as rencontré Cyn il y a quelques temps et tu souhaites voir notre Père Odin ?

Les deux à la fois : Ca semblait peu probable. Mais parler à Odin était une autre paire de manches. Disons qu’en ce moment, le monde entier semblait vouloir le rencontrer. C’était étrange mais pouvait confirmer les craintes et les doutes du Père de tout quant à l’évolution du monde ; sa dangereuse position et sa façon de glisser paisiblement vers l’abîme.

- Il est très demandé, comme tu peux le constater ici. L’avenir du monde, c’est un sujet bien vaste, n’est-ce pas ? De quel avenir es-tu venu chercher des réponses ? Toi comme moi sommes des combattants, nous savons de quoi il peut retourner mais dans le doute, tu me permettras de te demander plus avant.

Mon regard passe par-dessus son épaule pour observer encore une fois en direction du navire.

- Oh, et puis ne t’inquiète pas. Je suis un gardien, pas un gladiateur prêt à défier tous ceux qui pourraient venir ici. Tu es venu en paix, tu auras la paix.

je n'avais plus rien à dire.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Jeu 26 Nov 2015 - 19:56

S'il y a des qualités que j'apprécie, le respect, l'honneur et la franchise sont au sommet. L'envoyé d'Odin m'attire un peu plus loin, surement pour laisser les autres humains à leurs affaires avec un autre guerrier d'Asgard.

" Nous sommes donc dans une situation semblable. Je parcours le monde car je viens de m'éveiller à nouveau, et ce dernier m'étant inconnu, je recueille des données pour les miens. "

L'utilisation du pronom possessif indique clairement la situation chez nous. J'incline ma tête quand il m'explique ce qu'est un guerrier divin. Je n'ai pas peur d'avouer mes faiblesses si ça peut me rendre meilleur. Je ne suis pas imbu d'orgueil comme les mortels qui ont besoin de construire encore et toujours plus et d'exposer leur richesse. Je viens me mettre face à l'inconnu qui ne m'a toujours pas donné son prénom.

" Le temps m'est précieux, aussi je serais franc. Cyn est venu s'enquérir de la situation des titans, principalement politique. Elle voulait savoir si nous allions entrer en guerre. Je vais te dire ce que je lui ai dit, je représente les titans, mais je ne parle pas en leur nom. Considère cependant que mes frères et sœurs suivront l'exemple. J'ai dit à Cyn que les forces d'Arès ont attaqué un de nos territoires. Bien entendu, nous avons riposté en envoyant une partie de nos forces.

Après de rudes combats, ils ont été lâchement abattu par des berzerkers et des spectres il semblerait. Mon frère et ma femme faisaient parti des titans envoyés. J'ai confié à Cyn mon envie de les venger, une réaction trop humaine après réflexion. Mais s'il est un titan capable de comprendre, je le suis. Je vois plus loin que mes frères ou mon roi, plus grand qu'aucun homme jusqu'à présent. Malgré notre envie de venger les nôtres, une guerre ne serait que préjudiciable, surtout à notre terre. Les titans ne sont pas des combattants. Nous sommes des êtres aimants, partageant notre amour, bénissant la terre. Nous voulons le meilleur pour elle et pour notre peuple. Mais en cas de nécessité, notre armée est prête à se battre corps et âme sans répit. Peut-être as-tu entendu parler de la dernière guerre que nous avons mené. "

Je tourne un peu autour du guerrier tout en continuant à parler. C'est une habitude chez moi.

" Dans les temps anciens, bien avant votre venue au monde, Alfadir semblait quelqu'un de sage. On me l'a décrit comme raisonnable, compréhensif. Mimir m'a rappelé cette époque lointaine, désormais poussière dans le temps. Je ne connais pas la situation de votre pays, mais je pense sans trop m'avancer, pouvoir affirmer qu'une guerre entre nos camps vous serait également préjudiciable. Ne sachant de quoi demain sera fait, j'anticipe et vient voir si votre représentant, Alfadir pour ce que j'en sais, accepterait une entente entre nos peuples. Voir une alliance, pourquoi pas. Voici les raisons qui m'ont conduites ici. Si, en tant que gardien, tu les considères comme acceptables, accèderas-tu à ma requête de rencontrer quiconque pourra me donner une réponse ? Je ne demande pas à rester seul avec, simplement audience. "

Là, il a de quoi s'occuper l'esprit en principe. Ma voix ne trahit aucun mensonge, aucune omission. Je ne suis pas là pour trahir, mais pour m'enquérir. Il me semble quelqu'un de sensé, alors pourquoi pas. J'aurais pu éviter de parler de moi en ces termes, mais la fausse modestie n'est pas une qualité que j'apprécie. Alors aller droit au but.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille Ven 27 Nov 2015 - 14:34

Le Titan avait apprécié le geste. M’éloigner du Spectre et de son navire, c’était le minimum à lui proposer. Non pas que j’ai eu à parler, il a compris de lui-même que les propos à échanger nécessitaient une mise à l’écart ; Et c’était d’autant plus important à faire que ce qu’il put dire par la suite tant sur Arès que sur Hadès n’était pas à mettre entre toutes les mains… pour parler ainsi. Alors sa tirade aura reçu un écho plus que favorable, ce qui marque mon esprit c’est qu’il parle comme si il trouvait le monde différent après avoir eu un trop long sommeil.

Et directes sont ses constatations sur son royaume, ses forces, ses troupes ; pour avouer que son peuple ne pourrait pas faire le poids face à quelque menace extérieure, c’est se placer en position humble, même devant moi. Encore une fois, notre position éloignée des autres sera des plus appréciables. Et vient ce qui me fait plisser les yeux. Arès aurait attaqué les Titans ? Voilà qui est intéressant, dans un sens. Lui qui vient juste de rendre visite à Odin… J’aurai bien aimé être là pour voir de quoi il retournait.

- J’entends, oui, les rouages de la politique peuvent m’être familiers puisque j’accompagne et je parle avec bon nombre de peuples différents ces derniers temps. Ta franchise me surprend en ce qui concerne la vision que tu as de la puissance de ton peuple. Aussi je comprends mieux les raisons de ta venue.

Je marque une pause après avoir répondu ainsi mais pour mieux préparer ma réponse suivante. Car si Arès et ses Berserkers sont coupables, encore une fois, d’une agression caractérisée, il n’a pas dit les raisons, les mobiles qui ont conduit à un tel outrage. Non pas que je ne veuille pas me prononcer mais jusqu’à présent, tout ce que j’ai pu entendre au sujet des agressions passées, était conditionné par une raison. Là, il doit bien y en avoir une, quelque chose qui explique, mais ce n’est pas sur ce sujet là que je compte rajouter quelque chose.

- Arès n’a pas été très calme ses derniers temps et de ce que je peux en dire, ses forces semblent plus nombreuses qu’avant. Et peut-être es-tu au courant pour le royaume de Poséidon ? Enfin, peu importe.

Je le laissais m’expliquer ses mobiles, du moins, m’évoquer les mobiles de son peuple, les raisons le poussant à venir ici, parlementer. Etait-il au courant des serments qui nous unissaient à Athéna ? Personne ne pouvait le savoir en fait, alors autant ne rien dire, je n’avais pas ce pouvoir là, de parler au nom de mon dieu.

- Une audience ne me semble pas impossible, cependant il me faut être certain que le seigneur Odin en a terminé avec son précédent visiteur. Nous pourrions aller au Palais… mais tu devras probablement attendre quelque peu…. Avec un verre et une tranche de viande bien cuite. Car même si j’ignore encore ce que pourra te dire sa Majesté Odin, je ne peux que proposer un peu de repos à celui qui a accueilli ma mère avec respect. Qu’en penses-tu ?

je n’avais plus rien à dire.

Décidément, j'ai beaucoup à apprendre de ces créatures mortelles. La réaction du guerrier me surprend positivement. Aurais-je trouvé un égal en ce monde si triste et si gris ? Possible. Les circonstances à venir me le diront. Il ne réagit cependant pas quand j'évoque Mimir. Soit il n'a pas remarqué, soit il se maîtrise à la perfection. Je sais que les humains sont manipulateurs et égocentriques parfois. Mais je prend le parti de voir le meilleur et d'ignorer cela pour l'instant. Il n'a rien fait qui puisse me forcer à me retrancher, autant éviter de commencer. Mais quand il m'annonce que Cyn est sa mère, j'ouvre la bouche sans qu'aucun son ne sorte. Je vois beaucoup, je comprends beaucoup, je sens énormément. Mais ça, je ne l'ai pas vu venir, je le reconnais.

" Poséidon ... L'un des trois fils. Celui au trident. La dernière fois que je l'ai vu, il tenait à peine sur ses pieds après avoir appris à marcher. Je ne l'ai pas vu depuis. Peux-tu m'en dire plus au sujet de son ... royaume ? "

Le dernier mot à du mal à passer dans ma gorge, elle veut le retenir. Comment ce monstre peut-il avoir un royaume alors qu'on nous a privé du nôtre pendant aussi longtemps ? Comment ont-ils pu se partager le monde ? Pourquoi personne ne les a arrêté avant ? Qu'on ne me dise pas que personne n'avait la puissance, car c'est faux. Il y a des êtres en ce monde bien plus puissants que ces faux dieux que sont Zeus et ses frères.

" Si Har est occupé, alors j'attendrais qu'il se libère, ainsi en va la politesse. Le temps n'est pas une chose importante pour nous autres immortels. Ceci dit, elle représente beaucoup pour ceux que je protège et chérie. Je ne pourrais attendre trop longtemps. Je me dois de leur apporter lumière et sécurité. Alors j'accepte ton invitation, guerrier divin, tant que cela ne t'apporte pas d'ennuis par ma faute. "

Je ne peux me résoudre à appeler le dieu nordique par son nom commun. Il est trop commun pour moi. Je l'ai connu comme Alfadir, c'est son nom. Un nom qui a portée bien précise. Un nom qui a une puissance. Odin me semble vide de sens tandis qu'Alfadir exprime très bien mes sentiments vis à vis de celui dont je n'ai fait qu'entendre parler. Je n'ai jamais été calé en religion, mythologie ou peu importe le nom qu'on donne à une croyance en ces jours. Je ne connais pas leurs légendes, sauf de par Mimir. Je n'ai que de frêles brides de souvenirs de mon temps passé dans le Nord. J'étais très jeune, une dizaine de millénaires tout au plus. Je retire mon casque et me laisse aller au froid glacial qui règne ici. Un signe qui témoigne du rang que j'accorde à mon interlocuteur.

Comme une invitation. Voilà de quelle manière le Spectre avait pris les propos de l'Asgardien. Là où d'autres auraient pu voir une provocation, le jeune homme y voyait lui un faire-part que l'on lui aurait adressé. En effet, il était même féru de ce genre d'accueils chaleureux, comme la plupart de ses confrères. Pas étonnant après tout, pour des personnes qui tout comme lui, voulaient prendre leur revanche sur la vie. N'était pas un Serviteur des Ténèbres qui le voulait... Quoique...

''Intéressant...''

Telle fut la réaction de Noctis lorsqu'il apprit qu'effectivement, pareille chose qu'aux Enfers était arrivée ici aussi. Pour remercier le bon brave de cette révélation, et également obtenir d'autres réponses - même si celle-ci lui suffisait amplement - il entreprit de descendre du navire. Quand bien même. Le blond déploya les ailes sombres de son surplis et posa son pied sur la balustrade avant de venir s'y appuyer, tout sourire. Il s'apprêté à se jeter dans le vide et aurait voulu ne pas avoir à décliner la proposition cependant - et alors que le regard de tout l'équipage était rivé sur lui - un événement malencontreux vint bousculer tous ses plans.

Un invité surprise s'invita dans la conversation, demandant son chemin. La Harpie haussa un cil, et se décida à replonger la main en direction de son paquet de cigarette en attendant que la bonne direction soit indiqué à l'égaré. Elle en sortit une, la porta à son bec et referma les paumes de ses mains dessus tandis que de petites étincelles apparurent avant de donner vie à une petite flamme suffisamment grande pour allumer le tabac.

Une volute de fumée rejetée plus tard, le Spectre de la lamentation remarqua que le dénommée Ashram avait tourné les talons avec le mystérieux individus. Bon hé bien, il semblerait que la mission arrive à son terme, se mit-il à penser. Jetant un regard à sa camarade pour lui demander conseil sur la bonne manoeuvre à suivre, il se rendit compte qu'elle avait déjà regagné ses quartiers sans demander son reste, le laissant s'occuper de tout. Il haussa les épaules avant de soupirer. Puisqu'il en était ainsi. Il adressa un vif hochement de tête à l'un des matelots avant de reporter sa si précieuse distraction à la bouche pour en tirer une nouvelle inspiration. Il était temps de lever l'ancre. J'avais eu les informations que j'étais venu chercher. Un nouveau sourire en coin apparut alors que ma main valide passa une nouvelle fois dans mes cheveux pour les ébouriffer tandis que le bateau s'était remis à bouger.

'' Si vous me le permettez à présent, je vais me retirer. Vous avez pu éclairer ma lanterne. Mes salutations, messieurs !''

Quand tout va bien, tout va forcément encore plus mal qu'avant. Le retour à la normale, je déteste cette règle stupide parfois, surtout dans le cas où elle ne m'arrange pas. Cette idée que tout le "mal" et que tout le "bien" se succèdent à même échelle, que lorsque tout va bien, tout ira aussi mal que tout a été bien auparavant. Notre peuple a été bafoué, défié, emprisonné. Le retour à la normale signifierai qu'on regagne en puissance. Tandis que je regarde le paysage, désert glacial j'avoue, un détail m'interpelle. Un appel, que je prends comme une attaque au premier abord, mais qui finalement se révèle tout sauf menaçante.

*Crios, rentre aussi rapidement que tu le pourras au labyrinthe. Nous avons des affaires urgentes à régler. Le trône des titans ne peut demeurer vide plus longtemps. Je pars dès maintenant. Rejoins moi lorsque tu auras fini, mais hâte toi.*

Il devrait le savoir. Un titan ne prend d'ordre de personne. Surtout pas moi. Surtout pas venant de lui. Sans doute pour cela que ce n'est pas un ordre, mais une demande. Je ne sais ce qui se trame. Mais à son esprit troublé, au rythme de ses mots, j'en déduis que quelque chose de grave se passe. Quoi, je l'ignore. Si je ne prends d'ordre de personne, je pense à mon peuple. A notre peuple. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas senti océan. Quelle étrange coïncidence que nous soyons tous les deux ici, à Asgard au même moment. Vraiment étrange. Peut-être est-il la pour des raisons identiques au miennes. Un seul moyen de le savoir. Je me tourne vers le guerrier dont j'ignore toujours le nom, après avoir "salué" celui que je suppose être un spectre.

Je suis désolé, mais je vais devoir te quitter, guerrier divin. Il semblerait qu'un évènement requiert ma présence ailleurs. Visiblement, mon frère était à côté d'ici, et je n'y ai même pas fait attention. Je dois être plus rouillé que je ne le pensais. Nous reviendrons quand les temps seront plus propices avec les nôtres. Mais j'espère que tu transmettras ma demande à Alfadir. L'avenir de nos relations en dépendent. Sur ce, puisse Odin bénir tes pas, à bientôt.

Un clin d’œil, et pouf, je disparais aussi rapidement que je suis arrivé.

==> Toc toc toc! Devinez qui frappe à la porte?

Sanctuaire

Brutalement tiré de la Maison du Bélier par le chevalier noir de phénix, Ménon du Serpentaire se trouva pris dans un torrent de flammes mouvantes à grande vitesse. Il ne voyait rien à l'extérieur de celles-ci et e crut dans une nouvelle situation difficile. Puis passée la surprise, il se rendit compte que la fournaise ne le blessait pas. Il reconnut le cosmos du chevalier noir derrière ce phénomène. Il décida de ne pas résister et de se laisser emporter dans ce tourbillon. Le black Saint allait sûrement le conduire en Asgard là où Scareface voulait l'envoyer.

Il songea alors à ce qui lui était arrivé. Il était parti avec un homme d'une caste qu'il méprisait sur ordre d'un effrayant chevalier d'or à qui il devait naturellement obéissance. Comment devait-il se comporter face à l'oiseau noir qui semblait le considérer, à juste titre, comme un novice maladroit. Il aurait déjà à faire connaissance avec lui plus longuement. Il semblait avoir la relative confiance du Saint du Cancer, il devait donc faire de même, mais il n'en restait pas moins suspect à ses yeux. Il faudra déjà voir comment il se comportera une fois arrivé. Il sentit clairement durant le trajet que son cosmos n'était pas hostile contre lui et cela le rassura.

Sur ces pensées rassurantes, il sentit alors un choc et sans trop comprendre pourquoi, il se retrouva étalé dans une congère la tête la première. Il sortit alors de ce tas de neige et remarqua que le Black Saint venait de jaillir lui d'un geyser de flammes, de façon plus digne. Le vil avait dû le propulser dans la neige juste avant d'atterrir ou de jaillir du sol (il n'en savait trop rien en fin de compte) ! A moins que ce n'était que lui même qi n'avait pas pris garde à l'atterrissage. Ils se trouvaient en plein milieu d'un paysage enneigé. Les voilà arrivés à destination. Il ne semblait y avoir personne aux alentours. Peut-être auraient-ils à avancer un petit peu avant de rencontrer quelqu'un ? Non, se dit le chevalier, leur présence risquait immanquablement d'attirer quelqu'un.

Ménon se rapprocha du chevalier noir avec l'intention de le réprimander pour la façon dont il a atterri mais il se dit qu'en fin de compte, il risquait de paraître ridicule encore une fois et préféra faire comme si de rien n'était. Il se rendit alors compte de l'atmosphère glaciale qui régnait ici. Cela le changeait de l'air grec ou du pays italien où il avait grandi. Tremblant de froid à vue d'œil, il arriva à hauteur de son compagnon de voyage et se contenta d'un très sobre :

"Nous voilà arrivés"

Il avait envie de demander conseil pour savoir quoi faire mais son honneur lui interdisait de s'abaisser à quémander quoi que ce soit à un chevalier noir. Il se contenta alors de dire :

"Bon, j'espère que nous irons vite en besogne. Qu'il fait froid par Hercule ! Tu as bien de de la chance d'avoir du feu dans les veines ! Au fait, nous n'avons pas eu le temps de nous présenter. Même si je t'avoue que je ne suis pas très enthousiaste à l'idée de t'avoir à mes côtés, je ne présuppose rien de toi et espère que tu es un homme de bien malgré les apparences"

Il fut forcé de faire un pause car il ne put retenir un éternuement à cause du givre qui l'enveloppait.

"Je me nomme Ménon, et je suis chevalier d'Argent du Serpentaire depuis peu. Et si je ne peut pas dire que je suis enchanté de te connaître, je reste quand même bien curieux à ton sujet."

Ménon éternua une nouvelle fois et fixa son interlocuteur. Il essaya aussi de prendre garde à d'éventuelles présences aux alentours, se doutant bien que cela ne tarderait pas à arriver.

temple du Bélier

Ô Asgard, pays de neige et de froid et qui ne change pas d'ailleurs!! Le dernière fois que je suis venu, il y avait des montagnes, des arbres et de la neige. Cherchez la différence!! Ca fait je ne sais plus combien de temps mais le paysage est toujours le même!! Remarquez vous débarquez aux Enfers la première fois, le paysage surprend mais quand vous revenez plusieurs fois, ça ne vous fait plus rien. Eh bien ici c'est la même chose et il fait de plus en plus froid!!

Bon au moins atterrissage c'est bien passé, j'ai pas glissé ou me suis enfoncé dans une couche épaisse de neige. Les pieds bien au sol, je diminue mon cosmos jusqu'à ne laisser que mon aura m'entourer. Avec ce temps je n'ai pas envie d’attraper un rhume. Par contre pour le jeune Saint, l'atterrissage est à revoir. A peine sommes nous arrivés que le voilà déjà la tête la première et à moitié enfoui dans la neige dont il parvient à sortir. Bon eh bien au moins il est vivant, c'est déjà ça!! Par contre, j'espère qu'il ne croit pas que je l'ai envoyé là-dedans, ce qui serait une erreur!!

Enfin bref, commençant à repérer les lieux et à me concentrer, je le vois arriver vers moi avec une certaine intention dans le regard. Eh bien si, il croit que j'ai fait exprès de l’envoyer dans la neige. Je sens qu'on va bien s'amuser!! A peine arrivé que ça commence par une dispute mais non!! Il craint que je le mange ou quoi? En tout cas, c'est ce qu'on ressent bien qu'il ne veuille pas le montrer!!

Lâchant un sourire amusé devant cet énergumène qui fait connaissance avec le froid d'Asgard, je lève les yeux au ciel en pensant à ce pauvre Scareface!!

Bienvenue en Asgard où il fait ce temps tout au long de l'année. Tu sais, c'est du sang qui coule dans mes veines, seul mon cosmos est de feu. Je te rassures, je me sens nullement offusqué par tes paroles. Tu es jeune, tu commence seulement à découvrir le monde qui t'entoure et tu es remplit de préjugés pour ceux que tu sais être les ennemis d'Athéna, les Spectres en l’occurrence!!

Ayant pitié pour sa petite nature et, je l'avoue, surtout pour qu'il ne passe pas l'arme à gauche de froid, je pose ma main sur son épaule et libère un peu de mon cosmos. Instantanément et sans l'envelopper, une douce chaleur pénètre au plus profond de son être et parcourt l'ensemble de son corps.

C'est pour éviter que tu n'attrape la crève. Je dois tout de même te ramener à Scareface en un seul morceau!! En tout cas, je suis enchanté de connaître enfin ton nom, Ménon. Je m'appelle Kyrian, chevalier noir du Phoenix au service de Son Altesse Hadès... Bien que bon nombres de guerriers que je rencontre et connaît me demande souvent si je ne me suis pas trompé hahaha!!

J'espère que j'arriverais à le détendre ou au moins à calmer ses appréhensions bien que mon allusion au Saint du Cancer ne doit guère lui faire plaisir. En attendant, je reviens sur le domaine et perçois une présence un peu plus loin. Il semble qu'il y ait quelqu'un, c'est déjà ça!!

Commençons à avancer, ça fera venir les Ases entre autres!!

Sur cette note rassurante et réjouissante, j'avance sans m'inquiéter que le jeune Ménon me suive.

C’est la foire ici… Je n’aurai jamais pensé qu’on pouvait être aussi nombreux à se présenter ici pour demander autant. Un Saint du Sanctuaire, puis un cortège de Spectres, enfin un Titan. Tous ont presque les mêmes vues, les mêmes intentions : rencontrer Odin, demander audience, parler, évoquer… Je me tourne, je regarde vers le navire… Mais ils foutent quoi ? Ils repartent déjà ? Quelle lubie leur passe par la tête ? Un voyage aussi long pour rester ici quelques instants ? Quoi… Ils ont eu la réponse à l’apparition de l’horloge magique et les voilà repartis ? Ils font manœuvre pour reprendre le large et…. Décidément, qu’ils soient vivants ou morts, je ne comprendrais pas certaines réactions humaines. Faut croire que la servitude les rend un peu étranges sur les bords… et franchement au milieu. Il va surtout falloir que je remonte voir Odin pour lui expliquer ce qu’il se passe…

Et j’ai juste le temps de me tourner vers mon interlocuteur privilégié.

Le Titan ne me laisse d’ailleurs pas moyen de réagir puisqu’il m’annonce sans lambiner qu’il doit mettre lui aussi les voiles, pour un événement qui requiert sa présence ailleurs. Il espère bien que je transmette ma demande à Odin, aussi vite que je le peux. Il me salue… il présente ses respects… mince, qui est ce type ?

- Je lui ferai parvenir ton message et celui de ton Clan, dans les meilleurs délais, ainsi que la justesse de tes mots. Puisse les étoiles te montrer le chemin.

Pouff ‼ Il avait disparu dans un éclair…. C'est Mandrake ce type !

Pire, je n’ai même pas le temps de me prendre un instant. Il me faut partir pour le palais mais je ressens déjà des présences qui pointent le bout de leur nez dans le domaine… Bon, j’espère qu’elles pourront patienter. Car avant de prendre acte de ce qu’ils désirent, je pense qu’informer qui de droit en haut lieu est primordial. Je pose un regard vers le palais, je serai là haut en un rien de temps et si ça se trouve quelqu'un pourrait venir faire le portier à ma place une paire d'heures qui sait ?

Bordel, tout le monde veut s’allier avec nous ou quoi ? Il se passe quoi ? Ils sont en manque de glaçons ? Je jure que je ne consignerai pas cette remarque où que ce soit. Elle restera inconnue de quiconque pour éviter que sa nullité ne me fasse de l’ombre ; et qu’Angèle me donne une grosse paire de tartes. J'esquisse un sourire, je ne sais pas où elle se trouve d'ailleurs, en ce moment même mais j'espère que tout va bien pour elle... il faudra bien que j'aille la retrouver dès que je le pourrai... Il y a des personnes dont on peut se passer... d'autres pas... certaines plus que d'autres.

Je me retourne vite fait, les nouveaux arrivants sont aux portes du royaume…ils trouveront la maison, le refuge, probablement, et ils patienteront le temps qu'il faudra. Ce que j'ai à faire me semble plus important pour l'heure.

Allez… vite, au palais.

Le Palais d'Odin

( Du coup, un allez retour au Palais… et me revoilà dans la course… d’où le double post en l’absence de posts de leur part ! )

Le chemin est celui que j’avais emprunté il y a peu encore. Vers Gamma, tout est différent. Je ne sais pas pourquoi les gens pensent que notre royaume est glacé et sans reflets propres à les rendre amoureux de notre contrée mais tous se trompent. Lorsque je contemple la steppe qui dégèle, les paturages et les forets qui reprennent vie après un long hiver, je sais que je ne troquerai ce spectacle pour rien au monde… excepté peut-être pour me perdre dans les yeux d’une douce rebelle… Assez de rêveries pour aujourd’hui. Lorsque je suis parti du territoire de Gamma, il y avait bien deux présences. Gageons qu’elles soient toujours là, attendant qu’un Asgardien ne se pointe pour voir ce qu’il se passe, ce qu’ils veulent.

Nox me suit, il est alerte, attentif.

La montagne de Gamma est si proche que je peux déjà ressentir la présence des étrangers, mon allure pourra les inquiéter puisque j’arrive à une vitesse non pas des moindres. Finalement, alors que j’arrive précisément au plus proche de leur position, j’exécute un ralentissement stratégique, opte pour un chemin qui ne soit pas en ligne droite et arrive par une petite hauteur qui me permette de voir d’au-dessus. Je suis avec mon Frères d’armes, Nox, un loup noir aux reflets étranges et qui porte en lui un Cosmos comme peut l’être le mien. Non, Il n’est pas un simple loup, il est aussi étrange que certaines des créatures parmi les plus mythologiques du monde… non, sans exagérer… En tout cas assez conscient pour ne pas être animal, et aussi intelligent que peuvent l’être les hommes.

Une éclaircie va sans doute rythmer mon arrivée et réchauffer les visiteur.

- Vous êtes aux portes d’Asgard, dans le Domaine de Gamma et mon nom est Ashram, gardien d’Epsilon.

Ma voix portait aussi loin qu’elle pouvait, sans être trop violente non plus. Je regarde les visiteurs. Deux personnes somme toute très différentes et… étrangement assorties. Mais peu importe. J’ai vu toutes sortes d’armures pour imaginer que la mode n’a pas suivi les époques et qu’entre deux séries d’armures, certains puissent aujourd’hui être dans la vague et d’autres pas.

- Que nous vaut cette visite sur les terres du Seigneur Odin ?

Autant ne pas tourner autour du pot hein…
Je n’avais plus rien à dire.

Le chevalier noir qui lui faisait face n'était, heureusement, pas du tout agressif. Mis à part le fait qu'il le prenne de haut, Ménon n'avait pas trop à se plaindre de ce compagnon du destin. Certes, ce n'est pas non plus une raison pour parler de confiance, mais Ménon avait au moins conscience que son souci ici ne viendrait pas de lui. Toutefois, ces paroles à propos de son inexpérience ne le blessait pas, il était on ne peu plus d'accord et conscient que son propre jugement était tronqué mais il se devait de ne pas paraître faible devant un chevalier noir, aux ordres directs d'Hadès qui plus est. Il accueillit donc sa déclaration avec toute la froideur dont il était capable même s'il se réjouit de les trouver bienveillantes.

Une bourrasque glacée s'éleva alors arrachant un cri plaintif au chevalier du Serpentaire complètement transi de froid. Il détestait déjà ce pays désert. Il regarda désespérément autour de lui et ne vit aucun endroit pour s'abriter. Alors qu'il commençait à désespérer quelque peu, il sentit la main du chevalier noir posée sur son épaule. Petit à petit, une énergie revigorante le parcourut et il ne sentait alors plus le froid. Il ne put retenir un sourire de reconnaissance qu'il s'efforça de vite réprimer. La mention du chevalier d'Or du Cancer l'y aida d'ailleurs grandement. Le Black saint se présentait de manière fort courtoise. Ce n'était décidemment pas un mauvais. Il avait de la chance de ne pas être tombé sur pire.

Plongé dans ses pensées, il n'avait pas remarqué que le Black saint avançait. Ménon couru pour le rejoindre. Il fallait quand même le remercier :

"Merci Kyrian, je ne sais pas comment j'aurai pu tenir sans cela."

Gêné d'être redevable, le Serpentaire se détourna et regarda autour de lui, il s'agissait d'une étendue désolée et inhospitalière. On ne distinguait pas même les arbres tellement ils croulaient sous la neige. Devant eux se dressait la Montagne de Gamma tout aussi sauvage et morte aux yeux du jeune méditerranéen. Ils commençaient à arriver dans des zones rocheuses au bas de la montagne. Il trouvait étrange de ne ressentir aucune présence. Cela l'angoissait un peu et il était bien mécontent de ne pas y être seul.

Toujours rien en vue... enfin, si. Il semblait qu'une cosmo-énergie se rapprochait à une très grande vitesse d'eux. Kyrian l'avait senti aussi. Ménon s'arrêta et commença à scruter regarder autour de lui. Cela venait de sa gauche, il se retourna juste à temps pour voir une, non deux, formes se dessiner devant un soleil aveuglant. Il s'agissait d'un du gardien d'Epsilon et d'un... monstre canin. Un loup noir avec des reflets de couleurs diverses qui donnait une impressions assez menaçante de là où il le voyait. Il n'arrivait pas tellement à décrire le Gardien d'Asgard de là où il était à cause de la maudite lumière du Soleil bas des régions polaires. Ashram, puisque c'est ainsi qu'il s'est présenté, leur demandait naturellement les raisons de leur présence.

Instinctivement, Ménon se retourna et jeta un coup d'œil interrogateur au Black Saint. Mais, il se retourna vivement en fulminant. Demander ainsi quoi faire à un chevalier noir alors que c'est lui que l'on avait envoyé ? Quelle faiblesse. Déjà que leur interlocuteur devait se poser des questions sur leur étrange assemblage, il ne fallait pas non plus en ajouter. Il fit un pas décidé et voulut prendre le plus rapidement la parole bien que le rai lumineux gênait un petit peu l'aisance de la discussion.

"Je vous présente mes salutations, Guerrier Divin d'Epsilon. Je me nomme Ménon, tout juste chevalier du Serpentaire. Je m'excuse de venir vous troubler mais je suis envoyé par... le chevalier d'Or du Cancer (un tremblement évident survint dans sa voix à ces paroles) pour vous interroger quant à d'étranges événements qui se produisent un peu partout."

Ménon fit une pause, essaya de voir l'expression du Gardien sans succès à cause de la lumière puis il reprit :

"Vous êtes peut-être déjà au courant mais un de nos chevalier les plus illustre a été mystérieusement frappé par la foudre après un son de cloche et nous venons d'être témoin d'une chose similaire contre une Titanide. On me demande de venir vous demander si vous n'auriez pas eu vent de pareilles choses."

Il fallait aller directement au cœur du sujet et bien faire comprendre qu'il n'entendait pas s'éterniser ici de peur de se mettre à dos ce gardien.

Malgré ses nombreuses appréhensions envers moi mais surtout dû au fait que je sois au service de l'ennemi d'Athéna, notre aventure commence bien. Le fait de lui avoir procuré une source de chaleur pour résister au froid y est pour quelque chose et ce bien qu'il fasse de nombreux efforts pour ne pas le montrer. C'est donc dans cet esprit et un petit sourire amusé sur les lèvres que j'avance, Ménon me rattrapant et me remerciant par la même occasion.

Lorsque nous sommes arrivés, j'ai perçu une présence qui a disparue puis semble revenir. A moins que deux personnes aient la même aura, il s'agit bien de la même personne.

Une voix porte dans notre direction. Me tournant vers son origine, dans les hauteurs se tient un Ase qui porte une armure me semblant être Epsilon selon mes souvenirs. A ses côtés, je parvient à distinguer une autre forme qui n'est autre qu'un loup. Un loup noir qui prévaut la plus grande prudence. Je ne suis pas là pour combattre donc pas de gestes brusques. Malgré tout, je reste sur mes gardes.

L'Ase se présentant comme Ashram d'Epsilon nous demande le but de notre visite. Un regard interrogateur vers moi et une soudaine montée d'adrénaline donne le courage au jeune Saint de se présenter et prendre la parole. Eh bien cette escapade ne sera pas vaine et il rentrera riche de cette expérience. J'en connait un qui sera content de voir son poulain revenir avec un peu plus de confiance en lui. Mais je dois aussi me présenter et dire les raisons qui font que je l'accompagne.

Enchanté de vous connaître Ashram d'Epsilon. Je suis Kyrian, chevalier noir du Phoenix. J'ai été envoyé des Enfers au Sanctuaire d'Athéna pour enquêter car il s'est produit un évènement similaire. Si j'accompagne le chevalier Ménon du Serpentaire, c'est pour regrouper des éléments communs qui nous permettraient de découvrir l'identité de notre ennemi.

Cela va certainement le surprendre mais plus on en apprendra et mieux ce sera. En arrivant, il m'a semblé voir au loin l'un des vaisseaux des enfers signe que le Seigneur Kazuki saura sur les évènements en Asgard.

Sujet: Re: La Harpie et la Machination en vadrouille

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