Esdes Guerriere Divine de Koppa du Renard Blanc [écriture fini]

Frigia Esdes, se faisant surnommée Esdeath, est une femme possédant une très haute opinion d’elle même et attache une attention particulière aux développement de soi. Oui elle se considère comme quelqu’un de fort et aime le faire savoir à ses adversaire, pour peu qu’ils soient bien plus faibles qu’elle. Ce comportement n’est pas une façade, il s’agit bien de sa véritable personnalité mais cachera avec force sa féminité, non pas physique mais mentale. En effet, elle affectionne les tenues affriolante et utiliser ses charmes naturelle que sa mère lui a léguée. Son aversion pour la couardise et tout autres formes de faiblesse lui donne un penchant au sadisme assez poussé, allant de l’humiliation à la torture physique et mentale. D’emblée elle apparait comme une jeune femme charmante, séduisante mais aussi très froide, mais au fond elle ne cherche que le grand amour, le partenaire idéal avec qui elle pourra couler des jours heureux à chasser et écrabouiller les faibles.
Ironie du sort ses pires ennemies sont les chats dont elle possède une très forte allergie.

Mon existence a commencée dit-on lors de l’hiver le plus doux et agréable d’Islande, du moins de mémoire de Chasseur de Bêtes. Née d’une mère à la beauté transcendante et d’un père chasseur, et pas n’importe quel chasseur! Le chef de la tribu s’il vous plaît!
Tout commençai pour le mieux pour moi. Très tôt ma mère m’initia à l’art de se faire belle et de plaire, voyant en moi la future égérie de la tribu, quand à mon père, n’ayant pu avoir le garçon qu’il attendait (car oui, pour des raisons de survie seul un enfant est toléré par famille et gare à vous si vous essayez de tricher ou même tuer l’enfant non désiré : c’est la peine capitale qui vous attend) essaya de m’initier à l’art de la chasse mais à huit ans cela ne m’intéressa guère, ce n’est que bien plus tard lors de mon adolescence, alors en pleine rébellion contre ma mère qui commençait à vouloir me marier, que je demanda à mon chère père de m’apprendre à chasser les Grandes Bêtes. Je revois encore son sourire béât de bonheur! Et quel erreur j’avais faite de ne pas m’y être mise plus tôt!
Lors de mes leçons de chasse mon père m’appris diverse technique de chasse allant des plus primaires comme le pistage, la traque et le combat à mains nues, aux domaines plus complexes comme l’étude de la météo, du terrain et de la préparation de divers pièges. L’une des règles les plus importantes qu’il m’enseigna était de connaitre sa propre valeur et que dans ce sens si j’étais forte je ne devais connaitre nul dégoût ou honte à faire souffrir les faibles.
Étrangement cette philosophie de vie ne fut pas difficile à assimiler car mise en application constamment dans mon village.
Si un chasseur mourrait lors d’une traque on ne célébrait pas sa mort et on l’oubliait vite, il en allait de même pour les non chasseur.
À 18 ans j’eus le privilège d’ôter les globes oculaires de mon premiers Lagombhi,  ce qui est un fait rare à cet âge là! Je me souviens encore de la longue célébration qu’y eut lieu durant plusieurs jours et ma désignation officielle de Chasseuse de Rang Supérieur, que de bon souvenirs jusqu’à ce jour funeste...
L’hiver de mes 20 ans un terrible séisme réveilla une bête ancienne tapis alors dans les profondeurs de la terre, son réveil causa la mort de plus de la moitié des villageois dont mon père qui, tentant de lui crever les yeux n’avait su évaluer la force du monstre et périt. Nul larme ne coula ce jour là pour moi, après tout il avait été faible et idiot jusqu’à sa façon de s’y prendre. Pour ma part je préféra mettre ma mère, alors alitée à cause d’un mal inconnu, à l’abri du monstre mais ce fut trop tard et je me retrouva face à face avec l’ignominie antique. La rage au ventre, mes sens plus aiguisé que jamais et mon corps alors au top de sa forme j’évaluai la situation et le bilan fut formel, je ne pouvais pas perdre!
Le reste fut quelque peu flou mais non sans mal je réussis à tuer la bête, j’ignore encore comment j’ai accompli cet exploit mais il semblerait que j’ai réussi à l’empaler sur des piques de glaces acérés. En guise de trophée je pris sa peau blanche et immaculé que je demanda au tanneur de m’en confectionner ma tenue encore actuelle, bien qu’avec le temps elle ne peux plus vraiment contenir mes attributs décemment...
Peu après ces événements je décida de quitter l’Islande ainsi que ma tribu afin d’explorer ce monde à la recherche de ce qu’il me manquai désormais : un but et des ennemies bien plus redoutables.
C’est tout d’abord comme mercenaires que je commença ma carrière, puis de temps en temps je m’enrôlais dans diverses armées comme responsable d’interrogatoire ou geôlière, mais mes méthodes ne plaisaient guère à mes employeurs considérant que tuer les interrogés n’était pas systématique. L’armée était donc si ennuyeuse que cela? Bien évidemment le destin fit en sorte de me prouver le contraire...