Sujet: Calypso du Paon [TERMINÉ] Sam 24 Jan 2015 - 4:29
Calypso
Chevalier d'Argent du Paon
by Selenada on DeviantArt
“La mort n'est pas un mal. L'approche de la mort en est un.”
¤ Je rejoins les forces d'Athéna ¤ Mon élément de base sera la Glace ¤ Je suis principalement froide, taciturne, curieuse désintéressée, magnanime, sincère ¤ Mes origines trouvent leur source en Irlande ¤ Je suis âgée de 23 ans environ ¤ Je considère ma Déesse, la hiérarchie, la loyauté, le calme ¤ Je ne considère pas les traîtres, la plupart de mes semblables, la chaleur, la violence
Calypso a toujours été une femme froide et réservée. Aussi loin que puissent remonter ses souvenirs, du moins. Tirée d'un long sommeil qui lui arracha ses racines et sa mémoire (cf. Allégeance), il lui fallut reconquérir son corps ; ainsi, elle apprit l'humilité et la détermination. Ses apparences calmes et sereines cachent bien des névroses que peu seraient tentés de mettre à l'épreuve, car derrière l'épaisse couche de glace se cache un volcan jamais tout à fait éteint qu'il serait imprudent de réveiller. Il suffit d’une poussière, de presque rien...
Mais, malgré les failles, les plaies béantes auxquelles il ne faut pas toucher, malgré les mystères et l'instabilité, il y a, quelque part en Calypso, un quelque chose d'humain. Une petite lueur qui rayonne faiblement en elle, comme un appel au secours, un espoir fragile et gracieux de ceux qui vous attendrissent profondément. Une douce générosité, inconsciente peut-être. Une candeur dissimulée en son cœur comme le plus précieux des joyaux au sein d'un tombeau inviolable.
Calypso s'apparente aux vents secs du nord, de ceux qui maltraitent la peau, qui blessent la détermination. Elle se dresse fièrement contre l'adversité comme une forteresse glaciale, avec humilité, faste et sagesse. Mais son âme torturée se refuse à la violence, qu'elle tient en horreur. Elle abhorre le combat avec véhémence, et s'acharne à l'éviter. Mon devoir, dit-elle, est de servir Athéna. Pour ce faire, il ne m'est pas nécessaire d'user d'une force moindre à celle des Dieux.
“Discipline” est son maître-mot. Quiconque manque à ses devoirs de respect et de loyauté sera immédiatement mésestimé par Calypso, que l'excentricité dérange. Son dévouement n'a d'égal que son aversion pour les agitateurs, ce qui en fait un compagnon de route un peu trop discret, semble-t-il. Quoi qu'il en soit, celle-ci n'est guère gênée par la solitude et voyage volontiers sans ses semblables, qu'elle préfère fuir.
Psychologie
Navan, Irlande. 1738, date inexacte.
─ Tiens-toi droite ! Personne ne voudra d'une enfant si mal éduquée !
Un coup de bâton dans le dos suffit à faire se redresser la petite fille qui reniflait bruyamment, mais son couinement de douleur ne fit qu'aiguiser l'agacement de Caem. Il couvrit les plaintes puériles de sa grosse voix menaçante et donna un autre coup pour faire bonne mesure. D'ordinaire, à 6 ans, la plupart des enfants étaient déjà prêts à être adoptés, mais celle-là était insupportable, pleurait sans cesse et ne dormait pas bien. Aucun couple ne voudrait d'elle, et après 11 ans, il fallait les faire travailler. Le temps passait et rapprochait l'orpheline d'une condamnation à la servitude entre les griffes de son bourreau. Elle passait la plupart de ses nuits à pleurer dans un coin de sa chambre, puis, quand Caem se levait pour aller la punir, elle hurlait, de toutes ses forces, et réveillait tout l'orphelinat. Ce dernier, furieux, voulait l'offrir à la cruauté du monde extérieur. Nina s'y opposait toutefois : elle aimait chaque enfant qui vivait sous son toit et se promettait d'offrir à chacun d'eux une vie meilleure. Mais la maladie emporta rapidement la bienfaitrice.
L'espoir avait disparu dans le cœur de la petite fille, qui se voyait déjà devenir l'esclave de son instinct de survie. Vivre dans les rues serait provoquer sa propre mort, c'était certain. Elle devrait redoubler d'efforts pour retrouver sa liberté, empêcher son tortionnaire d'exercer son emprise sur le reste de sa vie. Elle ne pouvait se résoudre à accepter ce sombre destin qui semblait pourtant inexorable.
1746 à 1748.
Huit années de labeur avaient émacié la petite fille qui avait grandi. Son visage grisâtre n'était plus qu'un pâle masque qu'il était douloureux pour elle de garder sans discontinuer. La nuit seule pouvait panser ses angoisses, faire taire ses pleurs et réchauffer la glace de son cœur las et meurtri. Chaque semaine, elle se rendait à l'église et priait pour Nina, qui lui manquait toujours davantage.
Elle s'occupait des nouveaux enfants comme des siens ; ceux qu'elle ne pourrait jamais avoir. Elle les observait, les regardait grandir, puis partir, toujours avec le même déchirement, tandis qu'elle restait sur le seuil et se forçait à sourire. Lorsque l'orphelinat refermait ses portes pour une nouvelle nuit, Caem se montrait plus odieux encore.
“Va me chercher ça. Tu joueras à ne rien faire plus tard.”
“Occupe-toi de l'enfant, idiote ! Tu l'entends pas pleurer ?”
“C'est trop dur pour toi, c'est ça ? Quelle empotée !”
La rage qui bouillonnait dans les entrailles de la jeune femme arrivait à son paroxysme, si tant est qu'il existât une limite à la haine qui dévorait son corps fragile. Son sommeil était agité de terribles cauchemars aux nuances écarlates. Les images se bousculaient dans son esprit confus, toujours teintées d'un rouge funeste. L'orpheline s'obstinait à nier l'évidence : elle était désormais habitée d'un intense désir d'ôter la vie à l'homme qui avait fait de la sienne un Enfer dont on ne sort jamais. Jour et nuit, elle luttait maintenant contre des pulsions déraisonnables qui, si elle ne les réprimait, terniraient son existence au-delà de ses craintes. Mais cette agitation anormale n'échappait pas à Caem, dont l’œil vicieux n'était que trop observateur.
─ Qu'est-ce que tu as ?, s'enquit-il d'une douceur hypocrite.
La femme ne répondit pas et se contenta de se soustraire à la promiscuité qu'il lui imposait. Mais son regard lubrique s'assombrit et c'est avec une force déloyale qu'il insista. Son bras ainsi enserré et douloureux, elle ne put se défaire et se résolut à croiser ses yeux dégoûtants.
─ Ne crains rien, je vais m'occuper de toi...
Son ton graveleux acheva de la terrifier. Alors que l'adrénaline commençait à inonder ses veines, Caem la souleva dans un moindre effort, glissant une main rêche et sale dans son dos tandis que l'autre déchiquetait avec une lenteur malsaine le tissu qui recouvrait sa proie.
Aslinn, car tel était son nom que tous ignoraient, poussa un hurlement déchirant, s'agitant en tous sens, et finit par lui enfoncer son poing dans la joue, lui arrachant un cri frustré et douloureux. La folie qui animait ce tyran venait de franchir la limite, le point de non-retour. Ses assauts se firent plus brutaux et la jeune femme finit par craindre pour sa vie.
─ Laisse-toi faire, maudite putain !
Ces mots déclenchèrent en Aslinn une fureur inconnue jusqu'alors et le cri de rage qui s'échappa du plus profond de son être fit trembler son corps frêle et glacé. Dans une expression figée, l'agresseur tomba lourdement sur le plancher, raide mort. Aucun doute, Caem était bien mort. Il était mort pour de bon. Aussi mort qu'on pouvait l'être. En se penchant au-dessus du cadavre, elle comprit une chose : il était mort... Gelé ? Était-ce réellement le mot qui convenait ? Toute chaleur avait immédiatement quitté son corps. L'humidité dans son regard s'était même figée, comme cristallisée dans ses yeux inhumains. Mais comment une telle chose était-elle possible ? Est-ce que... ?
Il faut éloigner les enfants. Vite. Faire disparaître le corps. Abandonner cette charogne à l'Enfer qu'elle mérite. Et s'ils apprenaient la vérité ? Son cœur a été gelé... Ce genre de sorcellerie est puni par la Sainte Église. Personne ne doit savoir. Les enfants doivent partir. Vite. Les tapis. Vite, enroule-le dans les tapis. Oui, c'est la meilleure solution.
Adrien ! Réveille les autres ! Dépêche-toi !
Fais-les sortir. Le gamin les conduira à la chapelle et les sœurs s'occuperont d'eux. Ils seront bien nourris. Vite, une lampe. Sont-ils tous dehors ? Le temps presse.
Dans sa panique, la désormais fugitive scella son destin dans l'huile dont elle inonda les sols et les murs. Jetant à bout de bras la dernière lampe qu'elle trouva dans la flaque, elle se retrouva prisonnière de son propre crime. Les flammes encerclaient Aslinn qui, trop occupée à regarder brûler le corps de Caem, ne songea pas un seul instant qu'elle pourrait y rester, elle aussi, et être envoyée en Enfer pour le péché que constituait sa vengeance, qu'elle privilégia au pardon. Il était temps de fuir, à présent, et aucune issue ne se présenta. La jeune femme pensa alors qu'elle pourrait se laisser mourir et trouver, enfin, la paix qui fuyait son âme depuis tout ce temps. Mais la perspective de finir aux côtés du tyran lui était insupportable et il lui fallut aussitôt réagir. Survivre.
En traversant les flammes, qui étaient la seule échappatoire possible, la jeune femme ne se rendit pas compte que son épaule était dévorée par le feu, et courut ainsi jusqu'à la sortie, laissant derrière elle l'incendie meurtrier qui acheva de détruire sa vie et ses souvenirs.
Après l'incendie qui dévasta une partie de Navan, Aslinn s'exila, bien à contrecœur toutefois, car, son épaule ainsi brûlée, elle devait supporter la douleur, une paralysie partielle, la faiblesse, et continuer sans se retourner. Où aller, maintenant ? La jeune femme ne pouvait qu'écouter ses instincts. Elle marcha, alors, des mois durant, se résignant à voler pour survivre, allant à l'encontre de tous ses principes et priant pour le pardon de Nina qui veillait sur elle. Elle emprunta clandestinement le bateau qui la conduirait jusqu'aux terres inconnues, affronta la tempête et vagabonda sans but d'un bout à l'autre de l'Europe, se dirigeant inexorablement vers la Grèce, qui lui offrirait un destin inimaginable pour le commun des mortels.
La jeune femme, dont les forces s'effritaient et dont le corps ne faisait que s'amaigrir et s'affaiblir, voyagea sans relâche. Telle était la tâche qu'elle désirait ardemment accomplir : abandonner l'Irlande, fuir, et trouver une raison de vivre. Après avoir échappé à l'esclavage, à la torture, à la soumission, n'était-ce pas la plus belle des revanches ? Aslinn le savait, elle devait vivre. Elle voulait vivre. Une énergie mystérieuse la poussait à espérer, aidant chacun de ses pas à aboutir. Sans cela, la mort aurait cueilli l'orpheline dans la fleur de l'âge, nul doute, et l'histoire n'aurait jamais trouvé de fin qui pût être expliquée.
Lorsqu'elle entra sur les terres grecques, son énergie l'abandonna un temps. Elle s'écroula au pied de marches imposantes qui chantaient discrètement son nom, l'appelaient comme des sirènes irrésistibles aux bras réconfortants. Était-ce un cadavre qu'on retrouva à l'entrée du sanctuaire d'Athéna ? Pas tout à fait. Sa peau glacée était l'écrin d'un souffle de vie qui ne la quitta jamais vraiment. Un sommeil mystique s'était abattu sur l'étrangère, qui n'était plus en mesure de lutter. Sa respiration fébrile mais néanmoins régulière était seul témoin de sa vitalité encore intacte. Pendant un an, jour pour jour, le néant fut le quotidien d'Aslinn qui finit par perdre la mémoire, se délivrant du poids de son passé. C'était une évidence, à présent : seul son cosmos brûlant, douce ironie, maintenait la fugitive en vie.
L'illumination divine était peut-être ce qui la réveilla. Personne ne sut jamais ce qui tira réellement l'amnésique de son sommeil glacial, somme toute réparateur, qui acheva de questionner sa détermination. Qui étaient, d'ailleurs, toutes ces âmes bienveillantes qui avaient pris si grand soin d'elle ? Qui devait-elle craindre, qui devait-elle croire ? Elle suivit néanmoins mille et une recommandations. Bientôt on l'emmena loin de cette terre promise qu'elle avait mis corps et âme à rejoindre. Il lui fallut réapprendre à marcher, à utiliser son bras brûlé, à parler. On la crut longtemps muette. Elle écouta avec attention, obéit non sans reconnaissance. Qui l'aurait aidée, en Irlande ?
La nouvelle-née se promit de servir Athéna, au péril de sa vie si cela était nécessaire. Athéna qui avait guidé ses pas dans l'ombre, qui l'avait protégée, elle en était certaine. Les protecteurs du sanctuaire se chargèrent de sa réhabilitation et de son entraînement, qu'elle n'avait guère réclamé par ailleurs, mais devait-elle s'en plaindre ?
Lorsqu'on lui demanda son nom, elle répondit Calypso, guidée par son cœur. Ce qu'elle ignorait, c'était que sa mémoire ne l'avait pas totalement quittée. Éparpillé aux quatre coins de son esprit tortueux, le souvenir fragmenté de Nina lui souffla l'histoire de la nymphe qui retint l'aventurier Ulysse sur son île pendant sept ans et le libéra contre son gré, selon la volonté de Zeus, qui exigea son retour à sa patrie sur les conseils de la grande Athéna. C'était une histoire qu'elle connaissait bien, pour l'avoir entendue chaque soir lorsqu'elle était enfant. De son vivant, Nina bordait Aslinn tous les soirs en lui récitant ce qu'elle savait de la légende, qui plaisait beaucoup à la petite et qu'elle lui réclama toujours.
La jeune Calypso, dont le cosmos finissait par se réveiller réellement, fut envoyée vers la véritable épreuve qui déciderait de son avenir. On lui avait appris le maniement basique des armes, quelques techniques défensives, mais c'est auprès d'un seul et unique mentor qu'elle découvrit ses véritables capacités. Il était sage, bien entendu, mais plus glacé encore que ne l'avait jamais été sa nouvelle recrue dans toute sa vie. Une traversée titanesque s'engagea à travers des déserts polaires sans frontières. Mais Calypso refusait de se battre. Elle voulait gagner son dû sans user de la force, ni de la violence. C'était une femme de l'ombre, une stratège, pas une combattante. Était-il donc impossible qu'elle ne réussît à achever sa formation sans avoir à se battre ? Cette idée lui était si déplaisante.
Tous les apprentis, tous les chevaliers, tous les guerriers étaient ce qu'ils étaient depuis leur plus jeune âge. Des années entières d'entraînement et de combats acharnés avaient été nécessaires à faire d'eux des défenseurs, des serviteurs d'Athéna. Comment pourrait-elle, en si peu de temps, être à la hauteur ? Elle ne le pourrait pas, tout simplement. Visiblement, son maître n'avait plus toute sa tête. Mais elle devait lui faire confiance ; il était son seul repère dans l'éternelle tempête de neige qui était devenue leur environnement. Environnement hostile, où, paradoxalement, il lui était si agréable de vivre. Les températures, bien qu'extrêmement basses, ne dérangeaient pas Calypso. Au contraire, elles caressaient son corps avec une douceur surprenante, qui raffermissait son assurance et ses membres, devenus puissants à force de travail.
Alors qu'elle contemplait son épaule enveloppée dans une fine couche de bandages grossiers, l'apprentie se demanda ce qui avait pu brûler ainsi sa peau. Mais ses divagations lui étaient étrangement douloureuses. Elle ne parvenait pas à se souvenir de sa vie avant son réveil au sanctuaire. Un agacement prodigieux grimpait rapidement en elle ; il lui était nécessaire de revenir d'où elle était partie. Cela faisait si longtemps qu'elle s'était éloignée, escortée par son maître, que la jeune femme avait perdu toute notion du temps. Pendant ces longues journées de marche, elle avait eu le loisir de redécouvrir son corps si particulier. Une légère cicatrice translucide barrait sa lèvre inférieure. Elle la sentait lorsqu'elle portait sa main à sa bouche pour bâiller. Le mystère de sa brûlure restait entier, impossible à éviter lors d'une toilette. La peau avait presque complètement guéri, tendue sur le muscle et présentant d'intrigants reflets nacrés à la lumière. La douleur avait disparu pour laisser sa seule place à des sensations quelques peu inhabituelles, dont la jeune femme ne se formalisait pas cependant. Lorsqu'elle ouvrit les yeux pour la première fois au sanctuaire, avec l'intime conviction d'être seulement en train de naître, elle était persuadée d'avoir aperçu une mèche cuivrée derrière son oreille. Mais aujourd'hui, ses cheveux paraissaient aussi blancs que les ours qui se cachaient derrière les dunes de neige.
Calypso fut tirée de sa torpeur onirique par une voix qu'elle connaissait bien. Un peu trop bien, peut-être...
- Tu vas devoir prouver ta valeur. - Je ne veux pas me battre, décida-t-elle.
Le maître renifla d'un air renfrogné. Sa déception, son dédain, ses exigences n'étaient rien en comparaison à l'aversion viscérale de son élève pour le combat. Ne pouvait-elle pas simplement veiller sur des enfants, des vieillards ? Pourquoi devait-elle manier une arme, apprendre à contrôler ce pouvoir anormal que lui avait conféré le Diable ? Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement apprendre aux gens à lire, à écrire ? Elle savait faire tout cela, et d'autres choses encore, même si elle ignorait comment cela était possible. Calypso aimait se sentir à l'abri, et l'angoisse la tordait chaque fois qu'elle pensait aux batailles qui l'attendaient peut-être.
- L'armure ne voudra pas de toi si tu ne t'en montres pas digne. - Si elle a un peu de jugeote, cette armure, elle verra qu'il n'est pas nécessaire de se battre pour obtenir ce que l'on veut.
Fière de l'effet de sa réplique, la guerrière malgré elle pénétra dans les lieux qui abritaient l'objet de ses convoitises. Celles de son mentor, du moins.
Mais quelle ne fut pas sa réaction lorsqu'il aperçut les lueurs d'argent danser au rythme des pas de son élève. Son air triomphant le contrariait plus qu'ils ne le réjouissait, mais cela n'avait plus d'importance. Avec une ardeur nouvelle, Calypso laissa glisser sa main de porcelaine contre la froideur du métal. Puis, d'un air de défi, elle releva le menton, et désigna leurs traces de pas encore visibles dans la neige.
- Nous devrions nous remettre en route, lança-t-elle avec légèreté, le sourire aux lèvres ─ ce qui était rare.
Allégeance
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Dernière édition par Calypso le Mer 4 Mar 2015 - 16:17, édité 21 fois
Tenma
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Sujet: Re: Calypso du Paon [TERMINÉ] Sam 24 Jan 2015 - 8:54
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Caelan
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Sujet: Re: Calypso du Paon [TERMINÉ] Sam 24 Jan 2015 - 10:40
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Angèle
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Sujet: Re: Calypso du Paon [TERMINÉ] Sam 24 Jan 2015 - 10:52