Päris | Sujet: [Terminée] Päris ~ Spectre du Basilic Jeu 4 Déc 2014 - 16:22 | |
| Päris Spectre du Basilic de l'étoile céleste de la Victoire Päris (Johann + Monster) "Un léger souffle porte un papillon, il vole il vole et, emporte avec lui ce léger poison ! ¤ Je rejoins les forces de Hadès ¤ Mon élément de base sera l'Air ¤ Je suis principalement hédoniste et paisible, toujours à rechercher le plaisir de la vie. Toute personne le prendrait pour un jeune homme plein de vie et de séduction, mais en fait, c'est quand la garde se baisse, que l'on se rends compte que le poison fait déjà son effet. Aussi fier que le coq qui le représente et aussi sinueux que le serpent qui sommeille en lui. ¤ Mes origines trouvent leur source à Constantinople. ¤ Je suis âgé/e de 24 ans ¤ Je considère Hadès comme mon Dieu, les autres, il les observe et décide selon les circonstances. Taciturne, rêveur, menteur et roublard... C'est un jeune homme qui aspirait à une vie d'aisance et de plaisir mais les Humains se sont permis de lui retirer cela. Ce jour là, son orgueil blessé, sa colère se libéra sur eux pour les châtier de leur outrecuidance. Oui, il est comme cela, joueur et curieux, il ressemble pas des masses à un fier guerrier qui roulerait des mécaniques !
Pendant longtemps, il s'est demandé pourquoi on avait choisi cette Etoile pour lui et pas celle de l'Incube. Ouais c'est quoi ça ? On pouvait pas lui donner un truc à son image, mais il avait oublié que ce qui lui faisait plaisir dans la vie, c'était d'être toujours le meilleur dans toutes les circonstances. De profiter de ses activités et de son charme physique pour s'attirer les meilleures grâces, la victoire n'est pas toujours avec du sang et des larmes.
Physiquement, puisqu'on vient d'en parler, c'est un homme avec une vingtaine d'années, blonds aux yeux bleus. Elevé comme esclave à Constantinople, il en a gardé les petites habitudes pour survivre dans les cloaques de cette cité aux Dômes d'or. Son corps s'était musclé petit à petit au gré des activités qu'on lui demandait et lui ca lui convenait. Il est pas le plus grand et le plus costaud du troupeau mais il se débrouille. On peut noter sur son dos quelques cicatrices venant des coups de fouet de ses geôliers. Mais il en est fier, il a ainsi les moyens de faire pleurer les coeurs tendres !
Si on devait le comparer à un animal des temps anciens : le Serpent d'un fameux Jardin !
Psychologie Une nuit serbe.
Les rues étaient calmes, une pluie fine tombait sur la cité depuis quelques jours. Un rat sortit soudain d'un mur pour regarder à droite et à gauche, une fois rassuré, il fonçait vers un tas de bois collé contre un mur. Grimpant rapidement les rondins, il se retourna brusquement avec une lumière dans le ciel. Une gerbe de flammes venait de traverser l'horizon et de frapper une maison au hasard. L'animal se gratta les oreilles et les poils du museau, il repartit aussi sec à l'intérieur des rondins. Au moins là, il allait être en sécurité. Le temps que ces satanés humains se calmassent un peu !
Dans la même rue, une femme sortit de la même maison en tenant par la main son fils. Inquiète, elle fixait chaque bout de la rue pour s'assurer que personne n'allait les empêcher de s'en aller dans les plus brefs délais. D'un mot gentil, elle tentait de réconforter son unique fils. Une fois dans ses bras, elle avançait prudemment pour éviter les soldats autrichiens, une seconde rue, une troisième, la chance était avec elle ! Enfin, cela ne dura que le temps de cet espoir de s'en être sorti. Alors qu'elle s'engouffrait dans la ruelle qui permettait d'atteindre une grille sous les remparts, une main ferme se posait sur son épaule. Un soldat autrichien, un colonel sûrement, un sourire inquiétant aux bords de ses lipes, il décocha un coup violent dans la mâchoire de la femme. Celle-ci pivota sous le choc et laissait tomber son fils sur le sol boueux. Aucune lumière pour la préserver de qui allait l'attendre, l'Autrichien détachait déjà sa ceinture au-dessous de son ventre. Un enfant, hébété, blessé par la chute, tournait lentement la tête pour voir l'insondable sous ses yeux. Des larmes coulaient sur chacune de ses joues mais il ne pouvait rien faire ! D'un coup, il vit le mousquet de cet homme sur le sol, les cris de sa mère cachant son mouvement, les explosions de la bataille autour de la ville, il s'approcha de l'arme et se releva lentement. Le regard rouge sang, il pointa l'arme, il tremblait légèrement et il tira ! La balle de plomb traversait alors la tête de l'homme, mais, le destin moqueur, elle continuait son chemin dans le crâne de sa mère.
C'était sa première victoire, la plus amère !
Le fouet.
Comment faire quand on est seul du jour au lendemain ? Le jeune garçon ne savait pas quoi faire, quoi penser... Pendant presque deux longues heures, il était resté là, fixant les deux corps qui nageaient dans une grosse flaque de sang. Soufflant, il ne pouvait plus bouger. Des voix résonnèrent dans la ruelle, deux Janissaires de l'armée turque étaient entrés dans la cité et comptaient bien la reprendre. Mais ce qu'ils virent les surprirent, le mot était faible, ils se regardèrent et l'un d'entre eux s'approcha pour toucher les cadavres. Il parla dans une langue inconnue pour le jeune garçon et il tourna la tête vers lui. D'un geste, il le prit sous le bras comme un baluchon et il rejoignit son compagnon, ils repartirent comme ils étaient venus ! Laissant les deux corps dans cette ruelle malfamée. Après quelques questions en allemand, l'un des Turcs parvint à avoir enfin le nom du gamin !
- Päris !
Satisfait, il lui tapotait la tête. Un autre garde posa alors une assiette de pain, fruits secs et viande séché près de lui. Päris la prit entre ses mains et mangeait enfin. Il ne savait pas pourquoi mais il n'éprouvait pas de peine à la mort de sa mère, encore moins du soldat, non... Rien de rien... Il pensait même que cela avait été payant, il mangeait, était protégé par les Turcs. Non mais vraiment, c'était génial ! Le regard reprenant vie peu à peu, il se mit à rire en prenant un peu d'eau sur le côté, manquant même de s'étouffer. Les gardes le regardaient comme un fou, ils levèrent les épaules en se parlant quelques secondes. Ils devaient croire qu'il était encore sous le choc de la mort de sa mère. Mais une chose faisait un peu peur au jeune Serbe, qu'allait faire les Turcs d'un Slavoï ? Il savait que les Mahométans n'appréciaient guère les siens et vice versa !
Les jours passèrent tranquillement dans le camp militaire. Il avait peu à peu pris ses marques, servant les soldats et apprenant quelques mots de leur langue par ci par là. Un matin, celui qui se présentait comme le nouveau Pacha de la région arriva et donna ses directives. Des femmes, enfants et même jeunes adultes étaient amenés dans le campement. Puis, à la surprise de Päris, il les vit entrer dans des immenses cages roulantes. Ils étaient devenus des esclaves et allaient partir pour leur Capitale : Constantinople. Et lui ? Il fut malheureusement mis à la même enseigne, autour de lui des femmes et des enfants en train de chialer. Ils pleuraient sur leur sort et le jeune Serbe en avait rien à carré. Lui, il voulait retrouvé sa liberté le plus vite possible mais il n'avait aucune idée de la situation, le visage de cet Autrichien mort de sa main lui redonnait étrangement du courage.
Pendant cette longue route vers le sud, la nourriture n'était pas la meilleure tous les jours et si encore ils mangeaient quelque chose. De plus, les rations étaient divisés entre les esclaves. S'approchant d'une cité, des gardes étranges débarquèrent et observèrent les gamins un par un, dont lui, ils les mettaient tous à poil et ils séparèrent les malades des biens portants. Päris se retrouvait dans le bon camp, fort heureusement ! Enfin, il l'avait cru ! Car les types qui faisaient cette séparation, ne le faisaient pas par gout d'éviter les propagations des maladies ! Non, ils oeuvraient à choisir les gosses qui allaient rentrer dans un ordre militaire un peu particulier.
Le voyage repartit mais les roulottes se divisaient pour aller sur des chemins différents. Päris se demandait comment sortir de la cage, il n'avait aucune envie d'être enfermer de cette manière. Scrutant avec attention les lattes de sa prison, il y vit une planche un peu plus pourrie que les autres. La nuit arriva enfin et les Turcs s'arrêtèrent pour la nuit. Le jeune garçon en profitait pour tenter de faire ce trou, il y parvint après deux bonnes heures à affaiblir le bois. Mais... Se faufilant sous l'engin, il n'allait pas aller très loin. Un des gardes avait repéré son manège et il avait attendu le bon moment pour lui tomber dessus. Sortant brusquement de l'ombre, il le prit entre ses bras et malgré les cris du garçon, il le ramenait devant ses pairs en rigolant de sa trouvaille. Les Turcs rigolèrent un moment et un d'entre eux se leva pour prendre un fouet sur le côté. Päris allait passer un sale quart d'heure, chaque coup lui apprit une chose, quand on perds, y'a pas de salut ! On risque d'en mourir ! Il l'apprenait à ses dépens et entre la vie et la mort, il fût jeté dans une autre cage.
Massacre dans la cité des Dômes.
Six années de merde ! Oui, six années à s'entraîner dans le bastion des Janissaires. Ancienne forteresse remontant à la dynastie des Anges, il y régnait une ambiance de merde, tout le monde devait se battre chaque jour pour survivre. On donnait aux jeunes garçons un nouveau nom, un nouveau passé et une nouvelle vie à la gloire du Sultan. Päris était devenu une machine de guerre, froide, sans couleur ni goût pour quoique que ce soit. Tous les matins, il aimait venir près du puits pour se désaltérer avant l'entraînement. Chaque gorgée lui permettait juste de se dire qu'il était encore vivant, pour combien de temps ? Il n'en savait rien, la guerre était monnaie courante dans le nord. Bref, il attendait lentement le jour où la Mort lui commanderait d'aller vers l'endroit que le destin ui avait choisi. Reposant le seau, il vit un garde franchir le seuil des grandes portes pour courir à toutes enjambées vers la tour du Capitanat.
C'était la Révolution ! Il savait que cela arrivait de temps en temps. Il avait lu dans les annales de la Capitale que les successions des Sultans n'étaient pas les plus simples parfois. Chaque héritier revendiquait la place ultime pour avoir les fesses au chaud. Les Janissaires avaient donc été appelé par le nouveau Sultan pour assurer ses fesses contre la révolte de son Frère, enfin un truc du genre ! Le Janissaire suivait donc sa compagnie sans dire un mot, il était là pour cela de toute façon : mourir. Alors que les hommes se rapprochaient du Palais de Topkapi, une immense chaîne enflammée avec des pointes sur les anneaux frappa le sol. Mais en plein milieu de l'escouade en plus. Roulant sur le côté, Päris se redressait pour voir un géant devant lui. Il portait une étrange armure rouge et hurlait dans une lange inconnue. Les Janissaires ne faillirent pas à leur réputation, ils n'avaient pas peur de ce genre de choses, mais comment agir face à ça ?
Une des chaînes de ce monstre venu de la nuit des temps frappa alors le corps du Serbe. Chacun de ses muscles se tordit de douleurs et du sang sortit de sa bouche dans une gerbe écarlate. Ses côtes le faisaient souffrir avec des craquements sinistres que seul lui pouvait entendre. Son corps s'effondra dans une ruelle sombre de la ville. Sur le côté, une vieille grille menant à l'intérieur du Palais. Il était là, allongé dans le sang qui s'échappait de son corps, et se demandait si le destin ne se montrait pas maladroit. Cette situation lui rappelait trop perfidement la mort de sa Mère. Comme un retour en arrière, ses souvenirs explosèrent dans son esprit mais il était trop tard. Personne ne pouvait le sauver. Soudain, dans l'obscurité, sortant d'un trou, un rat apparut et observa le cadavre en devenir. Ses pupilles brillaient d'un aura violacée et maléfique, son corps commençait alors à se tordre dans tous les sens. Des bubons apparaissaient par endroit pour exploser dans des restes d'os et de sang, une vipère blanche en sortit comme victorieuse. D'un sifflement, elle se relevait pour observer sa proie.
- Tu es dans un sale état !
C'était le commencement d'une nouvelle vie !
Histoire Une vipère blanche. Mais bien sûr, en plus celui qui se faisait appelé Dieu se foutait de lui en beauté, bon, serpent voulait dire le malin.... Donc l'Enfer ! Ah bah il était verni. Il avait tué deux personnes dans sa vie, bon c'était pas bien mais quand même, il y avait pas un truc appelé Rédemption et tout ? Ah non ! Ca c'était chrétien ! A une croyance près, il était sauvé de l'Enfer. Fermant les yeux, il espérait que la Mort l'emporterait le plus rapidement possible pour faire cesser ce genre de rêverie. La douleur lui rappelait alors que non, il n'en avait pas fini et en entendant les explosions deux rues plus loin, il savait qu'il ne rêvait pas et qu'il y avait bien une belle vipère immaculée roulée en spirale, la tête redressée, qui le fixait depuis quelques minutes.
- Tu te sens mieux ?
- Hmmmmm... Tu es drôle toi, tu es venu pour me punir de mes pêchés ?
- Pêché ? Ce Monde est pêché, ça changerait quoi que tu sois puni ! Mais ta bonne Etoile m'a appelé...
- Ma bonne étoile, je crève à petit feu, mes plaies se rengorgent de mon sang, mes os me font souffrir le martyr et tu viens me parler de ça... Si je pouvais, je rirais mais non, pas envie finalement. Tu me veux quoi alors si tu n'es pas là pour me punir ?
- Te réveiller.
Pantois. Il était pantois d'entendre ça alors qu'il s'endormait lentement, ses douleurs se faisaient moins vivaces. Quelque chose de froid pénétrait sa chaire par le bout de ses doigts, sa respiration se faisait de plus en plus lourde. Et lui, il lui parlait de réveil ! Un sourire sardonique aux coins des lèvres, il était ravi de l'entendre. Quelque chose se lovait sur son corps, rouvrant péniblement les yeux, il voyait deux orbites étoilées écarlates qui le fixaient. Dans le ciel, une Etoile invisible brillait comme jamais, comme un automate, le corps du jeune Serbe se relevait au même moment où la Vipère entourait son cou. Une aura froide enveloppait chaque partie du Janissaire, la marionnette avançait dans la ruelle et elle stoppa devant le cadavre d'un homme qui venait de tomber à ses pieds. Relevant le regard, ses pupilles avaient la forme de deux fentes sur fond blanc.
Alors que le Guerrier en armure rouge foutait le bordel, il se retourna pour revoir un homme qu'il croyait mort depuis un moment. Un sourire barbare bien visible, il sortit un hâche d'on ne sait où pour le frapper. Mais il s'arrêta net, il ne pouvait s'empêcher de regarder les yeux de cet inconnu. Tremblant de partout, il sentait son corps se durcir, comme si ses muscles se gelaient sur place. Criant de fureur, il aurait souhaité continuer à avancer mais il ne pouvait plus. Aucun garde encore vivant ne pouvait pas se rendre compte de cette magie étrange. Päris, encore sous le charme de la Vipère, se retourna alors en ignorant le barbare qui devenait pierre. Un sourire en coin, une nouvelle vie s'ouvrait devant lui, il prit une des lanternes sur le chemin et la projeta sur les toits à côté. Ce fût le début d'un immense incendie mais aussi la fin de cette Révolution aussi stupide qu'inutile. Le jeune Serbe quittait ce quartier et vola en chemin une grosse cape pour passer inaperçu. Il ne comprenait pas encore pourquoi, mais une énergie était en train de le pénétrer de partout, le soignant, le régénérant même de ses blessures. La seule chose qu'il comprit de son nouveau camarade fût :
- Tu t'es enfin éveillé, je suis ravie de te revoir... Les seigneurs des Enfers nous attendent !
Mais six années passèrent... Et personne ne savait ce qu'il avait fait pendant cette période mais cela avait été suffisant pour créer un nouvel Homme. C'est alors qu'il prit la décision que la Vipère avait attendu sagement, il se dirigeait vers la terre de son Dieu. Au moins, il avait eut le temps de tester ses capacités au gré de la vie. Il n'avait pas eut de chef, ni d'ordres, il était libre et comptait bien le rester. Le serpent est un animal solitaire et son côté coq n'améliorait pas le phénomène !
FIN...
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Dernière édition par Päris le Jeu 4 Déc 2014 - 19:38, édité 18 fois |
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