]Il fut un temps où le monde ne ressemblait en rien à ce qu’il est maintenant. Un âge d’or pour toute civilisation, un minuscule moment sur l’échelle de la vie, où les mortels comme immortels prospéraient. C’était une époque bénie, où les hommes vivaient tous dans la joie et la paix, où des notions telles que "famine", "guerre" et "pauvreté" n’existaient pas dans ces contrées.
Ces calamités ayant été éradiquées par les êtres de légende qui veillaient de manière éloignée, mais non moins intéressée au bon déroulement des choses. Sous leur houlette, la durée de vie des hommes était au moins de quatre fois supérieure à l’actuelle, à travers les nombreuses grâces qu’ils leurs offraient sans rien demander en retour que fidélité et respect. Nous n’étions plus à l’aube des temps où Ouranos semait la zizanie sans vergogne, sans que sa femme Gaia puisse y faire quelque chose. Cronos, l’être qui avait causé l’ébranlement des primordiaux avait instauré à l’aide des siens, un paradis dans le monde.
Ce roi d’outre-monde avait su annihiler cette obscurité qu’avait créée son père, et ralliés d’autres de ses frères à sa cause pour ériger cet éden, qu’ils dirigeaient non pas en souverains, mais en guide et mentors de l’humanité. C’était la grande époque des titans, une époque qui vit naitre et grandir l’une des plus nobles âmes qu’ait pu un jour connaitre le monde, Hypérion le noir. Très peu de gens le connaissent, c’est d’ailleurs le cas de la majorité des titans du clan des Gigas, et faire un inventaire de tous les faits d’armes et actes de bravoure de cet être nous prendrait plus d’une vie, du fait de ses nombreuses incarnations. Aussi, plutôt que de chercher à tout savoir, tournons-nous vers la vie qu’il a pu mener au cours d’une de ses incarnations, la plus récente, qui je pense vous en apprendra bien plus qu’un cours d’histoire antique. Nous allons remonter le cours du temps ensemble, afin que vous puissiez rencontrer et redécouvrir l’être qui évolue à présent à vos côtés.
Tout ceci a commencé il y a bien longtemps, dans une contrée des plus reculée de la Terre, une zone qui se veut être sous la protection de l’empereur des mers Poséidon, le triangle des Bermudes. C’est en ce lieu que l’on dirait coupé du reste du monde que naquit celui qui devait devenir avec le temps, un roi sans couronne. Je suis Alexander Van Hellsing, et ceci est mon histoire !
- Note explicative:
Pour le début de l’histoire, j’ai essayé de me baser autant sur Hellsing (qui est riche de références) que sur le roman de Stoker (malgré le fait que j’ai toujours pas terminé de le lire ^^’). Si il y a un quelconque problème de cohérence, faites le moi savoir, je modifierais ça ne rendra l’histoire que plus riche ! Now, enjoy ! =)
Quarante-septième chef de la famille Hellsing, servant actuellement sa Sainteté le pape Luc VI, J’appartiens à un Ordre chargé de s’occuper des phénomènes impies. Notre spécialité ? Les créatures de la nuit se nourrissant de sang communément appelée plus couramment Vampire, mes semblables Peu de gens y croient, ils pensent que les créatures de l'enfer ne viendront physiquement que lors de notre jugement. Mais ils ont tort. Pensant que leur petit monde pourrait s'apparenter à un paradis s’ils suivent les préceptes de leur seigneur. Mais ils ont oublié une chose. La genèse. La terre n'est pas une récompense. C'est un enfer.
Notre ordre peut en finir avec ces abominations non-mortes. Et j'en terminerais de ma main, pour mon père, pour Abraham. Je tuerais le « Nolife King » ... enfin cette fois, pour de bon ! Il a malheureusement la fâcheuse habitude de revenir. Le premier nom qu'on a su lui attribuer fut Vlad III « l'Empaleur », prince de Valachie. Mais désormais, il était proche de nous, en Grande-Bretagne. Comment pouvais-je donc en être aussi sur ? Il suffit de lire la catégorie « international » des journaux que nous livrait notre postier. Des disparitions, des morts piqués au cou, des flammes bleues prêt des cimetières ... mais surtout, tout cela dans les environs d'un même endroit !
Domaine de Purfleet. À environ 25 kilomètres de Londres. Voilà où tous ces phénomènes paranormaux prenaient place. J'étais venu seul, sans rien dire à ma fiancée, elle qui avait l'habitude m'accompagner. Trop de risques et surtout, elle devait prendre soin d'Abraham, son père et mon mentor, et faire en sorte que l'Ordre Hellsing perdure. Sans Dracula ... peut-être que notre famille pourrait aspirer au calme sans cette malédiction qui nous force à boire du sang comme lui... non, je rêvais. Le Pape n'en finirait jamais avec nous ... enfin... si le saint père avait besoin de nous. Nous répondrons toujours présents.
J'étais désormais sûr qu'il était présent. Cette atmosphère à la fois pesante mais enlevant tout poids à notre vie, cette brume mystifiant nos sens, cette lune si claire, mais ne laissant que peu de rayons terminer leur course... Il était temps d'aller le chercher. J'étais prêt. Premièrement, les classiques : eau bénite, gousses d'ail, pieux et croix. Mais ça ne suffirait pas. Je le savais. C'est pourquoi j'avais préparé des choses moins conventionnelles. Une épée forgée dans l'acier de la grande croix de l'église Lough Derg, des grenades libérant un nuage fait à partir d'extrait d'ail et une arbalète d'ébène dont les carreaux furent bénit par l'Archidiacre d'Amsterdam.
J'allais accomplir l'œuvre ultime de ma vie. En terminer avec ces abominations ! L'Abbaye de Carfax possède de nombreux souterrains aux dires du directeur de l'hôpital psychiatrique à juxtaposé à celle -ci. Peut-être que je devrais commencer par là. Mais une question restait en suspens ... pourquoi serait-il là ? Pour quelle raison abandonnerait-il son château ? Pour quelle raison irait-il en Angleterre ? Ça ne semblait pas logique au final .... Mais pourtant ... plusieurs sources me faisaient penser qu'il y était, et comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir non ?
Ce n'était qu'un sombre dédale, et même équipé d'une torche, on n'y voyait à peine à cinq mètres. Les cris des chauves-souris et des rats s'y entremêlaient de temps à autres, comme si ils cherchaient à communiquer ...Un vacarme horrible pour mes sens ... Je devenais paranoïaque, peut-être que le passage à l'hôpital m'avait mis sur les nerfs ? Non, il y avait bien quelque chose qui rodait dans les alentours ... Et je sentais sa présence... Si imposante, on pourrait presque croire qu'il pourrait nous écraser uniquement avec cela...
D'un coup, je fus mis à genou contre ma volonté, je sentais un poids immense sur mes épaules, comme si le tunnel entier s'écrasait sur moi ! Je ne pouvais presque plus me mouvoir ...Et c'est là qu'il sorti des Ténèbres ... Une ombre confuse, que j'avais du mal à discerner, légèrement éclairé par deux rubis ... Est-ce lui ? Le Seigneur de la nuit ? Le roi des innommables ? Le Vampire Originel ? Surement ...ce rire ... ce regard ...cette forme brumeuse ...Vladislav Dracula... Arrivé à ma hauteur, il n'eut pas une seconde d'hésitation. Il planta sa main directement dans ma poitrine jusqu’à mon cœur. Je ne pouvais le laisser partir ... J'agrippai son bras, assujetti, plus je serais, plus il se marrait. Étais-je donc si faible ? Y avait-il une aussi grande différence de niveau ?
Je ne le lâchais pas .... Mais à quoi ça servirait ? Il m'avait eu ... je me sentais défaillir ... et pourtant je le voyais avec de plus en plus de facilité ... sa cape d'ombre s'évaporait, dévoilant un visage plus blanc que blanc ... pas un visage ... un ... masque ? Le conte était-il l'un de ces excentriques ? Non... ça ne pouvait être lui... Et c'est alors qu'apparu cette forme. Elle se tenait droit derrière le spectre, épée sortie, auréolé d'une immense aura noire. Mon assassin se retourna brusquement, engageant le combat avec ce truc sorti de nulle part. Mes forces m’abandonnaient… Je ne pouvais plus tenir, je fermais les yeux, juste ... quelques ... secondes, sentant le froid du sommeil éternel m’envahir.
Ne suis-je donc pas mort ? Pourquoi n'ai-je pas le droit à la paix ? Pourtant ... la dernière image que j'avais en tête était cette fantasmagorie qui me transperçait le corps ... et pourtant ... il y avait un ciel au-dessus de ma tête et en dessus de mon corps un sol froid... Où étais-je ? A peine eussè-je le temps de réfléchir qu’une force invisible s’empara de moi doucement, me releva et me demanda si tout allait bien ... Bonne question ... je ne sais pas ... mais machinalement j'avais répondu oui. Quelle était cette pièce ? Tout n’était qu’étoiles, le ciel restant à disposition de notre espoir. Une porte ? Non, une source de lumière, unique sortie et entrée à supposer... Et des Hommes qui apparurent un peu partout autour, tels des mirages et qui tour à tour se mirent à conter une histoire. Un mot revenait sans cesse….Ip..périon ?… Mais qu’est-ce qu’un Ippérion ?
Ils ne me laissaient pas dormir. Dès que j’essayais de fermer les yeux plus d'une seconde, l'un d’eux frappait un point sensible avec une image mentale. Si j’essayais de résister à celle-ci, une décharge électrique m’envoyait voler contre les murs. Tous les jours qui suivirent étaient identiques en tout point sauf que les images et histoires variaient. Ils ne mangeaient pas, je ne sentais aucune vie en eux, je n’avais pas envie de les mordre. Au contraire mon corps semblait les rejeter. Ils voulaient me pousser à bout...Je finis par craquer, me mit à vociférer et crier comme jamais encore, mais mes geôliers n'en avaient que faire ... car, ils semblaient presque déçus ...Je ne sais pas ce qu’ils me voulaient, mais je ne leur donnerais pas ce qu'ils veulent ... Peu importe qui ils soient, je ne leur donnerais pas la satisfaction.
Et cette sphère lumineuse qui semblait me narguer. Trônant, impériale, semblant si petite et en même temps d’une grandeur sans fin... Cette boule d'or blanc, à la fois sublime et terrifiante, qui surveillait nuit et jour ... Combien de fois avais-je rêvé l'entendre me parler ? Combien de fois avais-je rêvé revoir la liaison entre la terre et le ciel ? Combien de fois avais-je rêvé du visage de ma bien aimée ? Je ne la rêverais jamais ... j'en étais sûr à présent, et je fermais les yeux sentant mes forces se dissiper à jamais...
Ils allaient me laisser crever là ? Cela faisait déjà deux semaines et pourtant ils ne m’avaient toujours pas apporté à manger ... juste de l'eau, une eau qui embrasait mon corps d’un feu incomparable et me ravageait les viscères dans une douleur inimaginable ... Mais pourquoi ? J’avais l’impression de boire de l’eau bénite, poison pour vampire, mais en même temps, je sentais à chaque fois une douce vie s’emparer de moi. Serait-ce une forme d’exorcisme ? Peut-être est-ce ça ? Ils cherchaient à éliminer le mal qui habitait mon corps, à travers ce rituel incompréhensible... Non ... Si j'avais survécu à ma rencontre avec le prince de Ténèbres, je ne mourrais pas ici ... pas avant de l'avoir tué !
Et c'est alors qu'elle réapparue, cette silhouette dont je ne pouvais cerner les traits, cette chose qui me glaçait le sang... Sans un bruit, sans rien dire, ils s’avancèrent pour me chercher. Ca y est ? Leur sadisme était rassasié ? Ils allaient en terminer avec lenteur et douleur ... La nature à ses raisons de faire des cœurs impitoyables ... Mais à quoi tout cela rimait ?
Je ressentis comme un appel de la sphère lumineuse et ils nous me conduisirent dans une grande salle. Des éclairs à en perte de vue Je ne comprenais plus rien... D’abord les étoiles et maintenant les éclairs ? C’est là que la silhouette sombre apparue de nouveau et parla pour la première fois.
Il est à présent temps maintenant. Es-tu prêt pour la suite descendant des Hellsing ?
Elle me connaissait ? Je n'y comprenais plus rien, j’étais las... Et puis si elle était là, alors lui ?... Était-il mort dans ces catacombes ? Je … je n’en savais rien ...Pourquoi me faire tant souffrir si c'est pour me poser cette question après ? Le dernier repas du condamné ? Mais dans ce cas, pourquoi ?
Avant tout, sache que tu es bel et bien mort, mais que tu n’es nullement en enfer ou au paradis !
Tartaros… Tel est le nom de ce lieu, la prison dans laquelle nous fumes retenus
Un jeune homme était apparu, parlant avec une voix pleine de sagesse. Tous s'étaient retournés vers lui et commençaient à disparaitre... Mort ? Alors cette fois-ci, la malédiction ne m’avait pas empêché de mourir. Il me prenait pour une merde à en voir comment il m’observa, et voilà qu'il commençait déjà un nouveau speech plein de paroles insensées ...Hades…Spectres ... Zeus...Cronos ...Titanomachie...Guerre ... Mais c'était quoi ce bordel ? On croirait le brouillon de l'une de nouvelle fantaisiste que publie Dickens. Mais bizarrement, je n’avais pas besoin qu’il me prouve ses dires, car les images que je voyais lors des séances de torture me revenaient d’elles-mêmes. Je me risquait à une question.
Et moi j’ai quoi à y voir dedans ? D’où que tu me connais ?
Je me retrouvai à l’instant écrasé sous une force colossale ... comme ce que j'avais ressentis à Carfax ... non, c'était différent ... plus ... pur ... moins brute aussi... c’était d’un autre monde. Et puis il me le montra...ce qu’ils appelaient « spectres », celui qui avait vraisemblablement pris ma vie…. Ce masque ... non ... non ... c'était impossible ... il était si semblable ... mais tellement moins ... humain ... plus bestial ... une engeance ratée ? Apparemment non. Il m’expliqua en détails ce qu'étaient les les spectres et... leurs évolutions ... leur but... pourquoi nous les Hellsing avions été maudits, et ce qui allait nous arriver maintenant ... La Guerre, la Traque, l'Oblitération.
Je n'avais pas eu le temps de réellement me reposer. Mais c'était quelque chose de compréhensible. Si ils ne m’avaient pas menti - car j'avais encore des doutes – J’étais censé descendre d’un de ces spectres qui s’est mis à adorer un titan nommé Hypérion ? ... Sincèrement... Qui plus est que maintenant que je devais protéger des êtres légendaires ? Des titans et tout ça parce que l’un de ces titans m’a choisi ? Si un jour on vous avait dit que vous deviez faire pareil, y croirez-vous ? Vous direz-vous que c'est votre devoir ? Car ce n'était pas mon cas. Je ne me battais pas pour l'humanité ... plus maintenant, mais pour affronter des monstruosités… des dieux ? Vous affirmerez que ce n'est pas différent, qu'il n'y a donc que le fond qui change ? Dans un sens, vous auriez raison. Mais le fond des choses, le fond de mon esprit, mon essence, et certainement la seule chose dont j’étais encore et réellement maitre, ma volonté. Ma volonté était de massacrer jusqu'aux derniers de ces monstres. Je choisis de les suivre, même si j'y perdrais surement ma liberté. Je les suivrais, mais seulement si ils me donnent les armes pour combattre ce que j’appelais «
Dracula » et ses semblables ... Mais ... avais-je vraiment le choix ?
Deux ans. C'est le temps que j'avais passé là-bas, savant chaque jour qui passait que ce que je ressentais en moi n’était rien d’autre qu’un dieu qui avait choisi de m’offrir la force d’aller au bout de mon serment. La sphère que je voyais briller, apparemment elle était en moi, et symbolisait le fossé entre ma conscience et celle de cet être que j’abritais. Avec le temps cette distance se réduisait, et j’en apprenais plus en même temps. Je savais à présent le pourquoi et surtout le comment des choses. Et le jour où Ils m’annoncèrent que l'heure était venue de passer l'épreuve du sacrifice, je dois l’avouer, je n’avais qu’un seul regret... N’avoir jamais dit à ma bien aimée à quel point je l’aimais.
Bien ... je n'avais plus de temps à perdre ! La sphère... on m’en parlait de temps à autre. Tout ce que j’avais vécu était censé me préparer ... plus ou moins. Si j'avais bien compris le but de ces épreuves était de transformer ce mal qui rongeait mon corps en source en force, afin d’accueillir quelque chose qui défiait l’entendement.
Ils me ramenèrent à la salle des éclairs...- logique jusqu'ici non ? – Et me jetèrent au milieu de ces derniers...Tandis que je me débattais et me tordaient de douleur, vinrent enfin les explications tant attendues ! Le jeune homme prit la parole, déclarant qu'il me faudrait insuffler toute ma volonté et mon essence en ce lieu... «
Insuffler ma volonté et mon essence» ? Très précis dis donc ...
L'épreuve commença donc. Avais-je compris ce qu'il fallait faire ? Surement pas ... et ils pouvaient le voir ! Tellement dépité, l'homme finit par lâcher un soupire avant de me dire qu'il fallait que je meure pour mieux renaitre ... Vous voyez, c'est dit si simplement ! ... S'en était terminé pour moi. Je voyais à présent la sphère comme jamais. Si proche, comme me tendant la main, et pourtant, c’était comme si je ne pouvais m’en saisir malgré sa proximité, alors que petit à petit mon corps se faisait lacéré par le feu destructeurs de ces éclairs. J’allais mourir, et pourtant je me sentais bien. Une douce chaleur m’envahissait à mesure que mon sang noir de jais se déversait à chaque morsure de la foudre. Je me sentais partir, alors que cette voix résonnait de plus en plus. Ce qui était murmure, devint comme un cri… Une voix puissante qui me dit :
Shikkoku No hyupérion
À cet instant, sans savoir comment, je me saisis de la sphère. La matière était étrange. Je ne me rappelais pas avoir déjà vu quelque chose du genre ... Je pris une grande inspiration, je fermai mes yeux... et je libérai d'un coup une impulsion d'énergie ! Mais cela ne suffit pas. La sphère était intacte. Je la sentais se déverser en moi, et en même temps, rien ne changeait, jusqu’à ce coup d’éclair. Je sentis mon envie réprimée de détruire ces monstruosités m’envahir plus que jamais ! Je me sentais cette fois-ci partir subjugué par quelque chose d’autre.
La sphère se mit à émettre une lueur rougeoyante et libéra un son fin, mais néanmoins bestiale. Je m'écroulai, tombant sur mes genoux - une trentaine de minutes sans arrêter de libérer de l’énergie, Je me consumais comme jamais à présent! -Alors que la lueur disparaissait petit à petit, laissant apparaitre une sorte d’armure devant moi, un feu d’un autre monde labourait mes vaisseaux... je ne pus m'empêcher de haleter ... L'armure fut présentée comme étant le « Soma »... un cadeau de la mère de celui qui prenait place en moi. Pourquoi pas après tout ... Elle fit ce qui semblait être un appel et me remplit d’une force que je n’avais jamais vu auparavant. C’est à cet instant que je le sentis s’éveiller en moi... Il n’y a aucun mot pour décrire cela, on sait qu’il est là c’est tout.
Et voilà que sa présence envahit finalement mon corps en entier et que mes yeux virent enfin réellement où nous étions. Des silhouettes que je ne voyais pas jusqu’à maintenant apparurent devant moi. Je m’en allais alors que lentement il me dit d’une voix forte et à la fois pure et rassurante.
Fils des Hellsing, n’ait crainte ! Tu as été digne et en cet instant, je te reconnais comme étant une partie de moi. Continue à voir à travers moi. Et une fois que tout sera fini, tu renaitras !