Zyss, Berserker du Déluge

    Zyss est un Berserker plutôt inattendu: il est pourvu d'un grand intellect, un sens aiguë de la stratégie et est complètement dévoué à son Dieu et Maître Arès.
    Son dévouement frôle l'absurde et la naïveté : chaque mot d'Arès est pureté et sainteté, s'il le demandait, Zyss se trancherait la gorge... et avec le sourire!
    Cependant, bien qu'intelligent, ce dernier perd de temps à autre le fil de ses pensées et oublie jusqu'à quelques semaines de mémoire, ce qui ne manque pas d'irriter ses proches ou poser des incertitudes de la part de ses soldats quand à ses capacités de diriger.
    Maniaque et colérique, il lui arrive de devenir extrêmement violent sur un coup de tête, il paraît qu'il aurai noyé toute une famille car celle-ci ne parlait pas sa langue...
    Malgré son coté fanatique et quelque peu désaxé, il n'en reste pas moins quelqu'un de fiable, sincère et étrangement calme en temps normal.

     Né au Saint Empire d'une riche famille, Zyss vécu une enfance plutôt heureuse et totalement voué à son destin : devenir un soldat d'Arès.
    Son père, un riche marchand d'herbes médicinales l'initia très tôt aux sciences chimiques mais aussi occultes, qu'il avait lui même appris lors d'un voyage dans les terres "Au delà du grand océan", au près d'un peuple vénérant "Le grand Serpent à Plumes"
    Là bas, le Duc Von Lotl alors considéré comme la réincarnation du dieu Xolotl, du fait de son nom et de la pâleur de sa peau, fut vénéré, on lui appris la langue locale et vécu durant trois ans comme un Dieu.
Durant ces années il vit d'étranges phénomènes se produire, des soldats faisaient pleuvoir des torrents d'eau sur leurs ennemies, projetaient avec force et précision des gerbes d'eau sur leurs cibles et, le plus étonnant, pouvaient marcher sur l'eau.
    Le chef du village, voyant son Dieu intrigué par ces prodiges lui expliqua alors que ces soldats n'étaient pas ,comme lui, des êtres divins, mais qu'il puisaient leurs forces et leurs capacitées dans la puissance des "Dieux cachés dans les étoiles".
C'est alors, qu'en tant que Xolotl, le Duc Von Lotl, demanda à ce qu'on lui apprenne cette énergie, qu'il nomma "La Force des Fluides" ou "Fluide".
    Les entrainement étaient rude, l'humidité des forêts sauvages étouffantes... Les années passèrent, puis vint le moment de l'épreuve finale. Le Duc devait alors se rendre dans son temples afin d'y rencontrer "Le Dieu de la Colère Éternelle". Après un long périples dans la forêt, il trouva le temple, puis entama son ascension, qui après une demi journée de marche lui sembla terriblement longues... Arrivé au sommet, une chambre lui faisait face, là sur un autel, était posé une boîte rouge sang gravé et orné de lettre, qu'il identifia comme du grecque ancien.
Sa première réaction fut la surprise de trouvé une relique grecque dans cette contré!
    C'est alors que le Duc s'approcha de la boîte, il ressentit autour d'elle une énergie, une atmosphère pesante et oppressante, comme si toute la violence du monde était concentré en un point, comme si l'air lui même allai se mettre à frapper chaque parcelle de son corps, de ses atomes...
    C'est alors, que sans s'en rendre compte, il ne ressenti plus rien, ni le sol sous ses pieds, ni la moiteur et la puanteur de la salle. Il se senti flotté, transporté très loin. Quand son esprit fut de nouveau clair et apte à analyser et penser, il remarqua qu'il était assis sur le sol, face à un immense trônes où se tenait une silhouette, les alentours était sombres mais il put entrevoir des colonnes, comme celle du Parthénon et de ces maisons légendaires qui se dressait, disait-on en Grèce.
   Le silence fini par peser sur l'homme perdu, et il entreprit de se lever mais c'est alors qu'une voix lugubre et aussi forte que pouvait l'être un coup de canon, s'éleva :

"Impudent, reste à ta place, face contre terre! Apprend ta situation humain!"
La silhouette se leva et continua.
"Chien, je suis surpris qu'un être faible comme toi ai pu apprendre les bases du "Cosmos" avec ces Mayas... De plus tu t'es fait passé pour moi! Hahaha Est-ce du courage ou de la bêtise? À moins que ce soit du génie... Ta mine déconfite et ta béatitude me fait penser à ces "Chiens d'eaux"... Apprend mon nom, je suis Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction, fils de Zeus, descendant des Titans!
Le Duc n'en revenait pas, cette être disait être un dieu Grecque, toutes les légendes disaient vrai, face à cette être divin le Duc se senti petit, si petit qu'il pouvait être écrasé rien que par la présence d'Arès, alors plongé dans ses réflexions, le dieu continua :
" Chien, je distingue en toi quelque chose, quelque chose que je convoite... Cette chose est la puissance! La puissance d'un grand soldat!Je vais te donner la chance et l'immense privilège de me servir, mais pas maintenant, toi tu es trop vieux... Je n'ai pas d'intérêt de me trainer des croutons comme toi...
-Que puis-je faire alors pour vous satisfaire, Ô grand Arès?
-Tu me donnera un fils, un fils que tu aura avec une chienne du peuple Maya... Je veux que tu me donne cette enfant qui naîtra du sang de sa mère! Tu l'élèvera  sous la coupe de ma gloire, il devra me vénéré comme son père et comme son unique raison de vivre. Au jour de ses vingt ans, tu le mènera sur l'autel d'où tu viens, et là seulement tu devra mourrir, vidé de ton sang que mon fils aura fait jaillir de ta gorge. Ainsi ma volonté sera faite et toi tu rejoindra le repos des justes avec les honneurs.
As-tu compris chien? As-tu entendu,compris et vénéré ma parole?
-Oui, Ô grand Arès, votre verbe est vérité et désormais ma famille, ma ligné vous est dévoué jusqu'au dernier, j'en fait le serment."

    Complètement abasourdi par cette rencontre divine, le Duc, ainsi éveillé à la réalité du monde, parti se chercher la femme qu'il devra engrosser, par la volonté d'Arès, et retourna au Saint Empire afin d'y réalisé le destin que lui avais attribué son dieu...

    Après des années d'entrainement prodigué par son père, Zyss le savais : il était temps d'aller enfin trouver son père et Dieu au pays des fameux Maya.
C'est alors que lui et son père entreprirent le long voyage vers ce lointain pays, après de longues journée de navigations et de tempêtes,ils finirent par arriver.
    Zyss le sentais au fond de lui, sa vie allai changer, et pour le mieux!
Il n'aura plus à se soucier de sa condition de simple humain, il deviendra quelqu'un de surhumain, un élu de Dieu!
Sans attendre le Duc et lui même partirent vers le temple d'Arès, afin de réalisé sa divine volonté.
    Au sommet du temple les choses n'avaient pas bougé, l'atmosphère y était toujours aussi lourde mais pas pour Zyss, qui lui se sentait bien, détendu et serein. Cette atmosphère de mort lui inspirait la sérénité et le repos.
Lui et son père avancèrent vers l'étrange boîte, elle dégageai cette fois une sorte de lueur couleur sang, elle semblai appelé Zyss et lui demandai de la nourrir, la nourrir de sang...
L'enfant leva alors les yeux vers le ciel, puis l'espace d'un instant s'imagina enveloppé d'un cocon d'eau et de sang, s'imagina une sorte de métamorphose... puis trancha la gorge de son père avec une lame d'eau, comme lui avait appris l'homme qui maintenant se tenait la gorge et était à genoux. Le regard du vieille homme se tourna,vers son fils élevé dans l'amour d'Arès, son regard heureux et fier. Dans un ultime effort le Duc se releva, toujours en tenant sa gorge dont le sang affluai avec rage et puissance, et se mit au dessus de la boîte. C'est alors, que dans un ultime gargouillement, il laissa sa vie coulé dans son sang sur cette relique divine...

    Ce moment, Zyss se le rappèlera à jamais. Cet instant ou l'union de deux corps ne forment qu'un seul être, leurs consciences s'entremêlant dans une danse enivrante, cet instant où notre corps ne fait qu'un avec l'armure, cet instant où notre âme se dévoue plus que de raison à son dieu, cet instant où l'on atteint la vérité, la paix...
Zyss ouvra les yeux, et regarda autour de lui, il n'était plus au temple de Xolotl. De plus il senti que son poids avait changé, et il vit qu'il portai un armure couleur sang, une armure dans laquelle il sentait couler des flots tumultueux et indomptables, une pluie de puissance ravageant villages et montagnes. Mais très vite il arrêta d'admiré son armure et se mit à genoux devant son Maître, Dieu et "père":


    Le silence ne fut coupé que par le bruit de l'eau qui coulai, celle des larmes de joie de Zyss qui ne pouvais retenir son bonheur, toujours agenouillé et attendais désormais les ordres de son dieu à qui il donnai avec plaisir sa vie...
Il est dit qu'après ce jour les Mayas disparurent sous un déluge qui dura sept nuits, laissant ainsi un énorme marécage où d'étrange amphibien purent vivre à l'abris de tout danger...