Belmont | Sujet: Belmont de l’Épée Dim 5 Oct 2014 - 18:12 | |
| Belmont, Charles Maître d'Arme de l’Épée "Le premier des péchés est de fuir ses responsabilités." ¤ Je rejoins les forces de Arès. ¤ Mon élément de base sera la Lumière. ¤ Je suis principalement froid en apparence, sensible, mélancolique. ¤ Mes origines trouvent leur source en France. ¤ Je suis âgé/e de 28 ans. ¤ Je considère Arès, mes compagnons, mon devoirs, les guerriers honorables. ¤ Je ne considère pas les traîtres et les personnes menaçant véritablement Arès ou mes compagnons.
Belmont, de nature froide, calme et réfléchie, est un homme très maniéré. Il possède un certain sens de l'honneur et du devoir, et fera presque tout pour l'accomplir. A cause de la morale fermement ancrée en lui, il abhorre le meurtre d'innocents. Le plaisir presque charnel que ces actes peuvent provoquer, et ceux qu'il a déjà commis, le font se haïr profondément. Il se considère comme étant un être profondément mauvais et nuisible, et cherche à se racheter en combattant pour une cause qu'il considère comme étant juste : Celle d'Arès. Psychologie Il fut un temps où le monde était beau. Emplis de couleurs, de fraîcheurs et de parfums. Un monde en perpétuel renouvellement, un monde de joies et de rires. Il s'en souvenait bien, de ce monde ; les innocentes années de sa jeunesse, il ne les avaient pas oubliées. Pas un jour que le Seigneur faisait, il ne pouvait échapper à cette douloureuse rêverie.
Charles Belmont naquît quelques 28 ans auparavant, en l'an de Grâce 1727. Ses premières années furent, comme pour de nombreux bambins, innocentes et naïve. D’ascendance noble, le jeune Belmont se vit offrir un enseignement de premier ordre, dans les domaines des lettres des armes, comme tout gentilhomme de son espèce. Les années passèrent, rythmée par la fascinante valse des précepteurs qui entraient et quittaient le domaine Belmont. Ainsi, on inculqua à Charles tout les enseignements pratiques, physiques et moraux qu'on jugea nécessaire. Cette enfance calme et sereine, fût la période la plus douce et agréable qu'il eut connu.
À l'age de seize printemps, les parents du jeune homme décidèrent de l'envoyer dans un fameux Lycée Parisien, pour qu'il y achève son éducation, et qu'il commence à fréquenter la bonne société. Â peine fût il arrivé qu'il découvrit la grande Paris, dont on disait qu'elle rayonnait sur l'Europe et le Monde tout entier. Cette cité, grouillante d'activité, le fascinait. Pas un jour il ne s'ennuyât. Tout de Paris avait un je-ne-sais-quoi de fascinant ; les maisons, les magasins, les restaurants… Et les femmes. Tout se déroulait dans le meilleur des mondes. Mais Charles, comme tous les jeunes sots de son âge, se découvrit une passion pour le duel. Les duels, pourtant interdits, faisaient fureur chez les jeunes gentilshommes Parisien. Ces butors orgueilleux se lançaient dans des combats à mort pour un oui, un non. Pour une femme. Toute querelle était sujette à ce genre de pratiques, au nez et à la barbe du Roy. Ainsi, Charles, tout jeune, naïf et fleur-bleue qu'il eut pu être, finit par être défié. Le duel s'organisa donc à la Cour des Miracles, célèbre taudis Parisien.
L'adversaire de Charles était redoutable. Il devait être son aîné d'une ou deux années, et dominait aisément le Belmont. Le malheureux était contraint à rester sur la défensive, et ne pouvait que parer laborieusement les assauts répétés de son adversaire. Finalement, il fut touché à une, puis deux, puis trois reprises, et de fines gouttelettes de sang commençaient à perler de son bras.
Belmont ressentit alors une étrange sensation, quelque chose qui lui était totalement étranger. Ses forces revenait à lui à une vitesse prodigieuse ! Sentant sa chance venir, Belmont tenta un assaut désespéré. Et contre toute attente, il fit mouche.
La fine lame s'enfonçait lentement dans le cœur du celui qui était destiné à gagner. Goliath avait perdu, il ne restait que David.
Mais…
A mesure que la fine lame s'avançait dans le palpitant du malheureux, Belmont ressentit quelque chose d'étrange. Son sang bouillonnait dans ses veines, tous ses sens étaient en éveil. Son cœur battait très vite. Trop vite. Un profond sentiment d'extase l'envahit. Il y avait quelque chose de presque charnel dans cette sensation. Une rage sanguinaire. A cet instant, quelque chose s'éteignit. Le monde commença à perdre de sa couleur.
Alors que ses camarades le félicitaient, il y songea. Un être était mort, une vie s'était éteinte, et pourtant, lui, il ne ressentait rien. Absolument rien. Il avait même aimé cela. Un puissant frisson le parcourut, tandis qu'il rentrait chez lui.
Les semaines qui suivirent, il les passa à rêvasser. Il repensait à ce duel, et à sa si terrible conclusion. Plusieurs question restaient en suspens ; Quelle était cette force étrange qui lui avait permis de remporter la victoire ? Et, pis encore, pourquoi avait il tant-aimé la boucherie qui l'avait suivi ? Peut-être, non, sans doute était-ce là sa nature. Sa véritable nature. Non celle d'un doux et candide jeune homme, mais belle et bien celle d'un monstre. S'agissait-il de sadisme ? Il devait en avoir le cœur net.
Les gouttelettes d'eau s'écrasaient lentement sur le sol. Il ne s'agissait pas réellement d'une averse, mais le ciel était tout de même ombragé. Du sang se répandait sur les pavés. Cette fois, c'était certains. Il avait réessayé, et le résultat demeura similaire. Absolument aucune peine. Comme la dernière fois. Pis encore, le bien être que ce deuxième duel lui procura était bien plus intense. Cette partie nouvellement découverte de son être lui faisait peur. Elle allait à l'encontre de tous les principes moraux qu'on lui avait enseigné.
Il en était désormais certain : il était marqué par le mal.
Il avait découvert ces pulsions meurtrières, cet appel du sang, et il ne pouvait y échapper. Soit ! Si il ne pouvait résister a ces envies, il les mettrait au service d'une cause, quelle qu'elle soit. Il quitta son lycée, désœuvré, n'emportant avec lui qu'une épée, celle la même avec laquelle il avait ôté ces vies. Pendant un temps, il offrit ses services en tant que spadassin. Dangereux, ennuyeux et très inconfortable, ce rôle lui convint quelques temps; telle était la punition qu'il méritait. Mais cela ne lui allait pas. Il cherchait un idéal à défendre. C'est à ce moment qu'il entendit parler du culte d'Arès.
Pour certains, il ne s'agissait que d'un obscur groupuscule vénérant un dieux païen, disparu depuis des siècles. D'autres encore pensaient qu'ils n'étaient que des dépravés marginaux vouant un culte au Malin. Mais dans les faits, personne ne connaissait vraiment le fin mot de l'histoire, et c'était sans importance, car l’Église ne prêtait pas attention à ces racontars. Des sombres histoires de meurtres piquèrent l'attention du jeune homme. Il décida d'en savoir plus, faute de mieux.
Finalement, ses recherches l'amenèrent près d'une église abandonnée. Il s'agissait d'un coin particulièrement mal famé de la cité Parisienne, si bien que la police du Roy n'osait y pénétrer. Belmont se savait en danger, néanmoins, il continuait sa progression, en quêtes de réponses. Enfin, il pénétra dans la ruine.
L'intérieur de l'église était sombre. De minces filets de lumières y pénétraient par les vitraux brisés qui s'étendaient sur les murs. Quand ses yeux s'acclimatèrent enfin à la semi-obscurité, il l’aperçu. Au bout de la longue salle qui s'étendait devant lui, sur l'autel. Scintillante. Une armure, noire comme l'ébène. Ses formes raffinées tranchaient totalement avec les sculptures gothiques abruptes de l'édifice.
Belmont était attiré par cette chose, quelle qu'elle soit. Inconsciemment, il fit plusieurs pas en sa direction, et avant même qu'il ne s'en soit rendu compte, il était déjà sur elle. Il approcha sa main, pour la toucher. Ses doigts allaient effleurer…
Il ne sentit pas la présence derrière lui. Il ne s'en rendit compte qu'au moment où le fer froid pénétra dans son épaule. La douleur était intense, au moins autant que la surprise. Belmont fit littéralement un bond en avant, et se retourna. L'homme qui l'avait poignardé avait la dégaine d'un clochard. Vêtu de haillons, il tenait dans sa main droite un grand couteaux rouillé. Sa face bouffie, avec ses dents perdues, sa barbe pleine de graisse, Belmont s'en souviendrait toute sa vie. Quand il réalisa ce qui s'était produit, le jeune homme dégaina sa lame, et en un éclair, la passa au travers de son agresseur. Il pesta de sa bêtise. Il s'était jeté dans le repère du Loup ! Le clochard n'était sans doute pas seul, les autres dégénérés de son cultes allaient arriver. Il devait se hâter de fuir, c'était sa seule chance. Néanmoins, sans qu'il n'en comprenne la raison, il ne pût détacher son regard de l'armure.
Cette fois ci, il posa sa main dessus. Une grand sentiment de volupté s'en dégagea. Il eu l'impression qu'elle voulait qu'il la porte. Comment-était-ce possible ? Il n'en savait rien. Néanmoins, il ne pût s'empêcher de l'enfiler. Il ne s'était jamais senti aussi bien. Belmont avait l'impression d'être à sa place, cette fois plus que jamais. Plus intéressant encore, la même impression de puissance mystique qui l'avait envahie lors de son premier duel était de retour. Il était plus puissant que jamais, c'était tangible. Il se rendit compte qu'un poids le gênait, sur le dos de la Cloth nouvellement acquise. Il palpa l'arrière de de son armure, et se rendit compte qu'il s'agissait d'une sorte de manche. Le jeune homme le tira doucement. Une épée se tenait désormais dans sa main. Elle ressemblait à une longue lame médiévale, mais elle était bien plus fine, et lui semblait légère. Une nouvelle arme de choix…
Un groupe d'hommes, tout aussi sales, rustres et malodorants que celui qui avait blessé Belmont, se rua dans la salle. Ils étaient armés de grands couteaux, haches et autres armes de truands. Ils s’immobilisèrent, voyant que la relique qu'ils protégeaient avait trouvé un nouveau maître. Ils s'agenouillèrent, voyant le cadavre de l'un des leurs. Le plus grand d'entre eux prit la parole :
« Excusez notre impudence, Monseigneur, bafoua t’il. Nous pensions que vous étiez l'un de ces richards, ces nobles véreux que nous avons l'habitude de truander et tuer en Son honneur. Mais, la vérité est tout autre, l'armure vous à choisi, vous qui êtes l’Élu d'Arès ! Nous attendions votre venue ! Ordonnez, et nous vous obéirons !
-Ainsi, ce n'est que cela, le si terrible culte d'Arès, interrogea Belmont, à voix basse, une bande de clochards qui truandent les bourgeois imprudents ? Je suis déçu. Néanmoins, cette armure a réussi à piquer mon attention. J'aimerais savoir a quel point... »
Il n'avait pas fini sa phrase qu'il s'était jeté sur son l'imprudent clochard qui lui avait adressé la parole, et déjà celui-ci était mort. Ce soir là, une douzaine d'hommes étaient mort. Il avait pris leurs vies, une par une. Et la sensation de joie qui s'en était dégagé n'avait été que sublimé par ce nouvel équipement. Désormais, il avait trouvé un objectif. Il devait comprendre d'où venait cette force et cette épée. Sans le savoir, Belmont s'engagea dans un périple qui allait le mener sur les terre d'Arès.
Histoire Après s'être procuré l'armure de l’Épée, Belmont a voyagé quelque temps en direction du sanctuaire d'Arès, guidé par elle. Après l'avoir atteint, il a tant bien que mal rejoint les rangs d'Arès, a été formé à l'utilisation du Cosmos, et s'est découvert une nouvelle famille, un but, à travers les Berzerkers. Allégeance HRP Vous et le forum ► Comment avez-vous connu le forum ? Google, mon meilleur pote. ► Quel âge avez-vous ? 15 ans. Et toutes mes dents. ► Double compte ? Nan. ► Avez-vous pensé à lire et signer les règles ? Lues et signées Merci à Frosty Blue de Never Utopia pour le codage de cette fiche
Dernière édition par Belmont le Mer 22 Oct 2014 - 17:44, édité 25 fois |
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