Qui fait la guerre ne dormira pas en paix. [Libre à tous].

Le Temple de Corona !

Le silence est lourd, pesant. Mais, c'est empli d'une attitude victorieuse et avec en possession, l'armure d'Achille que je m'aventure dans mon Temple. Un domaine qu'il me complaît à retrouver après cette rude bataille à Corona. Pas après pas, je m'avance vers mon trône avec à l'esprit., l'élaboration d'une nouvelle bataille à venir. Certainement plus rude encore que celle endurer au domaine du dieu, Abel. Cette bataille monopolisera à coup sûr. L'ensemble de notre armée, mais il faudra préalablement, convaincre mon jumeau et Arès du bien-fondé de ma requête. Le doute n'est pas permis. Avec l'évocation des faits, il est certain que notre courroux s'abattra sur le royaume de Poséidon. Désormais assis sur mon fauteuil, composée d'une multitude de corps compressés les uns contre les autres pour lui donner cette forme si particulière et oppressante. Des questions interminables vinrent caresser mon esprit. Le passage au Temple de Phobos fût baigné de cette énergie appartenant à Lucifer. Quel motif a réuni deux entitées tel que la peur incarnée à l'ange déchu ? Et le Cosmos si puissant d'Arès qui persiste toujours aussi fort et tenace partout sur le monde. Le dieu de la guerre a-t-il eût lui aussi à combattre ? Cette sombre et particulière aura que j'ai ressenti subtilement après mon combat contre Abel. Est-ce lui l'opposant de mon père ? Bien de question demeure comme la désertification des Berzekers sur l'ensemble de notre royaume. Où sont-ils donc passés ?

L'ambiance se veut inhospitalière et macabre. Davantage depuis mon retour dans mon temple, véritable fief de la Terreur et de ma représentation. Profitant d'un moment de solitude appréciable, je me complais à réfléchir sur ces questions qui caressent mon esprit. Curieux des retombés de la future excursion de Calamity au royaume de Poséidon, il sera probablement précieux de lui donner l'armure d'Achille. Elle ouvrira la marche à une envisageable guerre contre le dieu des mers et des océans et à cet égard, je souhaite lui donner un maximum d'atouts avant que nous lui venions en aide pour y détruire le sanctuaire sous-marin. Cependant, il va me falloir retrouver des forces et aussi, reforger l'ensemble de mon armure qui fût volontairement détruite lors de mon ultime assaut contre Abel. Il est donc envisageable qu'une attaque contre Poséidon soit décidé dans un avenir relativement lointain pour que notre force de frappe soit suffisamment conséquente et rapide. Nous semblons manquer de Berzeker et si nous nous décidons à une guerre ouverte contre le dieu des mers, il faut qu'elle soit la plus brève possible pour que parallèlement, notre royaume ne soit pas en proie à un assaut d'un hypothétique ennemi.

Il est donc crucial que nous mettions en place et très rapidement, une réunion qui nécessitera la présence de l'ensemble de notre armée, y compris celle de mon père et de mon jumeau. Poséidon est assurément fier, il a pris ma vie, mais dans son malheur, il a commis une grande erreur. La flamme qu'il a cru voler, brûlera dans mon coeur pour l'éternité tout comme ma rancoeur. Un détestable Dieu qui ne mérite plus mon respect. Sa perte ainsi que l'ensemble de son royaume sera une douce vengeance, mais pas seulement. À cet instant, je ressens de la haine monter en moi, elle vînt même défigurer mes pupilles. Elles reprirent leurs formes fines et allongées, tant et si bien qu'elles ne formèrent plus qu'un simple fil dans mes iris immaculés indiquant ma colère et mon accès de violence. Néanmoins, je dois rester calme, un tel soubresaut de haine et de colère n'est d'ailleurs certainement pas passé inaperçu pour quiconque aux alentours de mon temple tant elle fût condensée et expéditive.

=> Temple de Corona

La mission du Temple de Corona s'était vu coroner de succès mais le prix avait été lourd en conséquence pour le duo dantesque qu'avait formé Deimos et Calamity. Le tandem avaient lutté jusqu'à ses dernières forces n'hésitant pas une seconde à retrancher l'ennemi dans ses derniers retranchements. Le gardien de Corona était mort laissant derrière lui un objet dès plus précieux pour la Terreur. J'avais pu également ramener un petit souvenir du Temple de Corona. Oh rien de bien précieux, juste une simple babiole qui aurait j'en suis sur la faculté de me rappeler cette âpre bataille. La Cardinale quant à elle, devait très surement prendre un peu de repos dans sa fosse. Repos bien mérité d'ailleurs, après l'aide qu'elle avait dû fournir au seigneur de la Terreur. Le principal était acquis. Le Temple de Corona appartenait dés à présent aux camps des Berzerkers et ce, grâce aux efforts soudés et unis de deux des nôtres. Une première victoire pour nous et j'espérais vivement que cela n'allait pas être la dernière, n'ayant moi-même pas contribué à ce succès. Arrivé au royaume d'Arès, je me hâte vers le temple de Deimos, pressé de lui faire également mon rapport.

Sur le chemin, je perçois la divine énergie de Lucifer dont j'ai croisais tantôt le chemin emmenant du temple de Phobos. Que diable vient-il faire ici. Négocier un traité. Demander une réparation envers un Berzerker. Quoi qu'il en soit, j'espérais que j'étais pas la cause de sa venue car loin de moi l'idée de subir les foudres de Phobos. Et si par mégarde, j'avais froissé l'ange noir durant mon voyage. Mieux ne valait pas savoir tout compte fait. Si j'avais effectivement fait du tord à quelqu'un, tôt au tard, je le serais. Pour le moment, je me dirige vers le temple de Deimos dans l'unique intention de lui faire un compte rendu de mes péripéties et peut-être qui sait, avoir la chance qu'il m'enseigne ce que je désire tant à ce jour. Arrivé devant le temple de la Terreur, je me présente de nouveau a mon seigneur, genou au sol avec respect, tête baissé, puis commence mon laïus.

«_Seigneur Deimos, j'aimerais déjà vous féliciter pour votre victoire au temple de Corona. Je regrette sincèrement mon absence à vos coté et j'espère que je pourrais vous épauler dans les conquêtes à venir. Permettez-moi d'aborder un tout autre sujet. Comme je l'ai dit à votre frère avant de vous rejoindre au temple de Corona, je me suis permis quelques actions qui peuvent paraître fâcheuse. Permettez-moi donc de vous le faire partageais également. » Un silence s’installa avant que je puisse reprendre le fil de la conversation. Si j'avais eu la clémence de Phobos, quant était-il pour Deimos. «_Je me suis permis d'aller au Cronos Labyrinthos afin de juger le niveau d'un Titan pour un simple match amical. Au final, je me suis fais abattre par le roi Cronos qui je dois dire m'a abattu comme un chien. J'avoue ne pas avoir réfléchis sur le moment. Si j'ai mettre une quelconque relation entre vos deux camps alors, sachez que je m'en excuse. Par ailleurs, j'ai également visité le royaume sous-marin de ce cher Poseidon qui m'a paru étrangement vide et sans défense...»

J'eusse tout le temps de me complaire dans la satisfaction d'avoir conquis le temple de Corona. Un engagement a d'ailleurs été sceller avec Abel. Celui de la protection de son héritage et de tout ce que cela représente. À cet égard, l'armure d'Achille reste précieusement confiner dans mon temple, attendant le moment propice pour léguer ce trésor à l'un de nos soldats. Le moment viendra certainement assez vite d'utiliser ce précieux artefact et il ne me faut pas me précipiter dans un plan élaborer à la hâte. Non, je me complais suffisamment à renouer dans une victoire de guerre que cette victoire acquise à Corona ne doit pas éveiller une trop grande légèreté dans mes prochaines actions. Un moment d'égarement à me projeter dans mes futurs batailles que l'arrivée du Berzeker de la mort éveille un relatif étonnement à l'apercevoir. Chassant par la même occasion mes pensées, je pose un regard lourd sur Nagash. Je l'écoute en silence et son compliment m'étonne, je me suis attendu à toute autre réaction, mais pas à cela. Mais, mon visage se rembrunit suite à sa remarque suivante, il vient de mettre le doigt sur un problème que moi et Phobos avions déjà décelé depuis longtemps. Les Berzekers ont la fâcheuse tendance à parfois s’émanciper et à commettre des actes isolés qui peuvent nuire à notre royaume. Après avoir scrupuleusement écouté le discours du Berzeker, un silence de plomb s'installe, appuyé par mon regard d'acier à l'encontre de Nagash. Mes lèvres fines s'étirèrent sur l'ombre d'un sourire tandis que je continue à fixer Nagash de toute la dureté de mes prunelles d'acier. Je suis passé par tant et tant de combat, de drames et de péripéties que je ne crains plus grand monde sur ce terrain-là. Qu'importe la force mentale de mes ennemis, je peux tenir la concurrence contre n'importe lequel d'entre eux. Me levant de mon piédestal, j'avance d'un premier pas, suivi d'un deuxième. Après un silence, je me décide à répondre d'une voix grondante à l'égard du Berzeker.

Je n'apprécie pas que tu te sois fourvoyé dans l'idée de combattre un titan Nagash. Un tel comportement ne doit plus être répété, quel que soit le royaume visité. Nous ne sommes pas des chiens fous à combattre quoique se soit, où que ce soit. Davantage à l'égard des Titans qui, je dois de le rappeler. Représente un certain danger pour notre royaume. Connaissant mon jumeau, il t'a certainement énoncé un avertissement à ton action et je n'irais donc pas au-delà de la réprimande.

Tournant autour de Nagash, je me situe derrière lui et ma main vint se poser durement sur son épaule droite. Stoppant provisoirement tout mouvement, je me penche délicatement pour amener mes lèvres au rebord de son oreille et murmurant de simples mots en guise d'avertissement.

Un jour viendra peut-être où tu en auras assez de t'incliner. Ou alors tu t'apercevras que le pouvoir est un passage obligé pour accomplir tes projets, mais si tes projets vont à l'encontre des miens et du royaume. Je viendrais te punir d'une manière exemplaire Nagash.

Me relevant de toute ma hauteur, ma main ressert durant l'espace d'une poignée de secondes l'épaule du Berzeker comme pour appuyer la dureté de mes propos. Tous projets individuels tels qu'ils soient ne doivent en aucune manière nuire à celui du royaume d'Arès. Aucun Berzeker n'échappe à cette règle Sine qua non. Retirant alors l'étreinte sur Nagash, je me reprends à marcher vers mon fauteuil. Cet avertissement à son égard est un point sur lequel je ne transigerais pas. D'une confiance retrouvée, je m'assoie sur mon trône tandis que mon regard se pose une énième fois sur Nagash. Il a relevé un détail qui à défaut de m'irriter. Me laisse perplexe.

Tu as visité le sanctuaire sous-marin dit tu. Jusqu'à quel point ? Combien de temps y a tu séjournés ? Mon récent passage s'est soldé par un combat contre Poséidon, alors si tu n'as pas croisé le dieu des océans et des mers ni l'un de ses Marinas. Il doit y avoir des choses à interpréter. La nécessité même de réunir nos troupes pour élaborer un conseil de guerre trouve peu à peu sa légitimité à mes yeux. Il va falloir confronter nos informations et élaborer nos prochaines actions et je tiens à te savoir présent Nagash. Mon récent combat contre Poséidon ne doit pas en rester là et je vais appuyer à mon jumeau et à Arès, la nécessité d'entrer en guerre contre l'ébranleur du sol.

Une lueur d'amusement éclaircit l'acier de mes prunelles, mais l'aura sombre qui m'entoure contrebalance cette impression. Conscient de lui avait donné matière à réfléchir, je le laisse interprété ce qui doit l'être et après quelques secondes d'un silence lourd et pesant. Mon aura meurtrière se répand comme une trainée de poudre sur l'immensité du hall où Nagash et moi-même se situons. Une brume noirâtre se lève du sol marbré et rempli d'une certaine hauteur le lieu déjà lourd et suffocant par la seule intensité de mon aura. Et plus pâle en vérité que la lune souffrant de quelque lente éclipse est sa lumière présente, qui vacille et souffle comme une exhalaison fétide de pourriture, une lumière-cadavre, une lumière qui n'éclaire rien s'immisce à travers les rares ouvertures entre l'extérieur et l'intérieur de mon domaine et éclaire Nagash d'une lueur verdâtre. Mais l'atmosphère putride qui règne subtilement et fatalement sur le lieu ne s'agit pas là de l'effet d'un quelconque poison ou gaz, comme Nagash aura pu en faire l'expérience ailleurs dans le royaume d'Arès, mais d'une aura écrasante et omniprésente. Celle de mon ténébreux Cosmos nourri par mon seul désir de voir réduit à néant le sanctuaire de Poséidon. Mes mains saisissent le rebord de mon fauteuil et je croise mes jambes l'une à l'autre, mon regard mêlant amusement et fermeté gagne davantage en intensité sur Nagash. Tandis que les rares créatures en extérieur de mon temple s'éclipsent silencieusement dans la semi-obscurité des environs. Comme apeuré par la soudaine terreur naissante dans leurs subconsciences.

Qu'est-ce qu'un Berserker ? Certains vous répondront avec une certaine effroi que ce sont des êtres abjectes et sanguins sans aucune morale et pitié envers leurs ennemis. Alors que pour d'autres, la définition d'un Berserker ne se résumer qu'a de sombre personnage sans réelle intention et ni but à conquérir. Non pour moi, nous représentions une tout autre image, celle de la Terreur & de la vrai Peur. Les Spectres d'Hadès faisaient bien pâle figure à coté de nous et n'avaient qu'à bien se tenir car nous ne partageons pas les mêmes valeurs. Contrairement a eux, le camps des Berserkers était l'incarnation de la Peur. Tout comme son frère Phobos, la Terreur passa l'éponge. Il fallait mieux rentrer dans les rangs de suite si on ne voulait pas finir comme Ryuken. Bref, j'avais reçu la leçon des deux jumeaux et ne comptais pas réitérer dans l'avenir. De toute manière, que je le veuille ou non, je n'étais pas encore puissant pour me confronter a ce que je désirais tant obtenir. Tant pis, j'avais tout le temps devant moi. Toujours silencieux, j'écoute avec la plus grande attention les paroles du fils d'Arès quand soudainement ce dernier vient à me chuchoter dans le creux de mon oreille une réflexion pour le moins intéressante qui je dois dire ne me laissa pas indifférent.

Je ne pouvais qu'appuyer la teneur ses propos mais, comment sans l'appui du Cardinal de la Terreur qui était absent à ce jour. Dans ma malchance, j'avais trouvais un peu de bonheur auprès de la forgeronne d'Arès. Ô joie! Avait-elle eu pitié de ma personne, peut-être. Mais en attendant mon chef de régiment, je m'en remettais entièrement à elle et à ses bon soins. Malgré ce que pouvais pensé le fils d'Arès de ma personne, je ne manquais pas d'ambitions seulement, encore fallait-il en avoir les moyens. Avec un peu de chance, j'arriverais à me hisser comme maître d'arme au service de mes dieux. Le fil de la conversation dévia sur mon périple vers le royaume sous-marin, bien que court, j'avais noté pas mal de petits détails flagrants qui pouvait nous être à coup sur favorable pour une éventuelle invasion. Toujours avec respects, je réponds à la divinité de la Terreur.

«_J'ai pu aisément rentrer jusqu'au second domaine, celui que l'on nomme le Pilier du Pacifique Nord où j'ai pu faire la rencontre du Général de la Sirène, un dénommé Fausto. Durant mon cours périple, j'ai aussi rencontré lord Lucifer qui semblait intéressait à passer un traité avec le seigneur des sept mers. Encore une fois, je ne fais que vous rapporter mes impressions sur le moment. Vous noterez toutefois que je n'ai rencontrais aucune résistance jusqu'au second pilier et aurais même pu trancher la tête de cette maudite poiscaille si l'envie m'avait pris. Après je ne sais pas si le reste du royaume sous-marin est désert mais, à ce que j'ai pu voir durant mon récent voyage, m'est avis que oui. L'idée de tenir un conseil de guerre est une excellente idée. Confrontons nos idées et peut-être nous y verrons plus clair. »

Est-ce que ces maigres informations pouvaient ainsi contribuer à une future vengeance. Je ne pouvais que l'espérais. La présence de Lucifer m'inquiétais également. Souhaitait-il également négociait avec nous comme il avait voulu faire avec le camp de Poseidon. Peut-être bien. De toute manière, je ne pouvais m'opposer contre toute décisions en l'état actuel. Maintenant que Deimos connaissait ce qui en était pour ma courte visite chez Poseidon, il était également en droit de s'interroger à son tour. Mon rapport effectué, ma présence est encore de mise dans le sombre temple de la Terreur. En effet, je souhaite me tourner vers l'obscurité la plus totale. Et pour cela, qui de mieux que la divinité de la Terreur en personne comme enseignant.

«_En effet, rien ne vous échappe à ce que je vois. Bien, j'aimerais vous faire une requête. Bien entendu, vous pouvez la rejeter. Pouvez-vous m'enseigner l'élément de l'Ombre. Je serais plus qu'honoré de l'apprendre avec vous ? »

Avec sévérité, j'écoute Nagash monologuer sur son excursion au sanctuaire sous-marin et par le biais de ses hypothèses. J'eusse un amusement certain à la remarque du Berzeker sur Lucifer. Quelles preuves a-t-il en dehors de ses impressions ? Apparemment, strictement rien de concret en dehors de ses appréciations. Un bien curieux Berzeker, loyal et fier de son appartenance à notre royaume, mais à la réflexion et conclusion hâtive. Beaucoup trop à mon goût comme son goût prononcé pour les combats dit amicaux. Un détail que je vais relever en contredisant les vérités du Berzeker qu'est son hypothèse sur les manigances de l'ange déchu avec l'ébranleur du sol.

Tu rapportes des faits intéressants à un détail près Berzeker. Tu es trop hâtifs dans tes conclusions et cela dénote un tait de caractère fâcheux. Si tu souhaites gagner en pouvoir et être à la tête de l'un de nos régiments. Il te faudra autre chose que d'être fort. Tu devras inspirer tes hommes et répandre dans le régiment une politique ferme. Et avec tes impressions que tu m'avances, certaines sont incorrects. Je connais Lucifer depuis une époque où tu étais encore très loin d'être né et aujourd'hui. Un pacte nous lie avec l'ange déchu. Alors, permet moi de douter de ta conclusion à l'égard du porteur de lumière.

Derrière cette arrogante façade, une préoccupation majeure trouble mon esprit. Le lien de la visite de Lucifer au sanctuaire sous-marin et de son actuel entretien avec mon jumeau est-il lié ? Probable, mais rien de tangible. Et même si l'hypothèse d'un rapport militaire à l'égard de la peur est envisageable, je ne dois pas, à l'image de Nagash, œuvrer à conclure trop rapidement sur des impressions. Non. Ce qui pique rapidement ma curiosité est la demande franche et sincère de Nagash à apprendre cet élément particulier qu'est l'ombre. En dépit de mes efforts, je ne parviens pas à totalement dissimuler une discrète pointe de satisfaction planante dans l'ombre de cette dernière question.

Telle une ombre dissimulée dans le coeur des mortels. Mon talent est subtil est ma puissance terrifiante. Je tue telle une ombre dissimulée au coeur d'une nuit sans Lune. Je peux t'enseigner cela. Mais, tu devras par la même occasion comprendre la subtilité liée aux illusions dont les ombres peuvent refléter une représentation démoniaque.

Ponctuant ma verve d'un sourire malicieux, je me lance dans une incantation qui peut-être tout juste entendu par l'humain. J'ai le pouvoir par le biais de cette symphonie d'altérer la réalité. Ce qui prend tout son sens lorsqu'une fois que mes mots furent achevés, un feu illusoire qui n'émet pas de chaleur s'étend pour former une frontière autour de moi et de mon disciple d'un jour. La lumière noirâtre et aussi sombre qu'une nuit d'hiver sans Lune remplit la vision de ceux qui sont présents est un royaume de gravats jonché d'innombrables épées ancrés dans le sol. Ce nouveau champ de bataille est la dernière illusion qu'apercevrait Nagash si nous devions combattre mutuellement. Puisque j'ai la faculté de projeter à ma guise tout type d'arme vers mon potentiel adversaire. Mais, mon désir est ailleurs. À peine ai-je lançai le défi que mes pupilles d'acier s'illuminent d'une profonde envie d'imposer les règles d'un jeu. Satisfait de cet entretien improvisé, je me redresse de toute ma hauteur et applaudissant sur un rythme lent et répété. Mon Cosmos se répand comme pour accentuer la domination déjà écrasante de mon pouvoir sur mon domaine, tandis que les innombrables armes disparaissent, laissant le hall dépourvu d'un seul feu encerclant le Berzeker et la Terreur que je représente.

Te voilà pris tel un papillon dans ma toile Nagash. Tu es ma proie et moi, le prédateur. C'est dans cette arène improvisée que je vais t'enseigner l’élément que tu souhaites acquérir. Tout cela se passera dans un duel entre moi et toi et où je m'efforcerais d'aiguiser ton esprit et à lui inculquer toutes les spécificités liées à l'ombre. Acceptes-tu mon challenge Berzeker ?

Le buste dressé, les crocs à demi dévoilés et debout devant mon fauteuil. Nagash qu'un mot, un mot, un seul pour arrêter ou continuer sa demande. Celle de maitriser l'ombre sous toutes ses formes. Et comme pour imposer la réponse au Berzeker, j'invoque l'une de mes nombreuses armes, la Khaos Blade. Cette lame maudite est aussi la plus terrible en ma collection. En se gorgeant du chaos régnant sur les champs de bataille elle dispose d'une puissance de frappe terrifiante pouvant être maximisée en libérant d'un coup le chaos accumulé en elle sous la forme d'une gigantesque vague de destruction qui réduira toute matière à l'état d'un brouet atomique primaire.

(Désolé du post, manque d'inspiration. Je ferais mieux la prochaine fois)

La réponse du fils d'Arès correspondait bien à mon esprit actuel. Ce dernier avait une fois de plus vu juste concernant ma personne. Bien malgré moi, je commençais à devenir comme Ryuken, rebelle et désirant frapper tout ce qui bouge à la ronde. Diantre oui, il était plus que temps de tirer la sonnette d'alarme si je ne souhaitais pas finir comme lui. Je pris le conseil de mon divin comme une première alerte. En effet, mieux valait que je ne me base pas aux premières apparences. La plupart du temps, elles étaient trompeuses. Qui plus ait, je respectais bien trop Lucifer pour ainsi me permettre de telles allusions envers lui. Il était pour moi, un peu comme la quatrième divinité du clan. Alors, loin de moi d'affirmer de telles choses mais, il était certes vrai que je devais encore progresser au niveau de mon caractère. Inspirer la Terreur n'était pas donner à tout le monde et j'espérais bien apprendre cela de mon enseignant du jour.

Voyant enfin les choses bougeaient, je décide de me relever et de faire face à la situation que j'avais moi-même enclenché. Malgré mon statut de simple soldat, je ne me laisse pas impressionner pour autant par l'incommensurable puissance du fils d'Arès qu'il dégage actuellement. Une toute nouvelle étape s'ouvrait face à moi et il ne tenait qu'à moi de la franchir avec succès. Peut-être qu'avec un peu de puissance, je pouvais espérais une victoire à mon actif sur ma prochaine rencontre. Mais pour l'heure, je me dois d'essayer de contrôler ce nouvel élément dont j'ignore totalement tout. Même affaibli par sa précedente rencontre, Deimos arrive à me surprendre par l'incroyable puissance qu'il dégage. Face à cela, je ne recule pas et fais face à la situation que j'avais moi-même provoqué.

«_J'accepte ! Et surtout ne me ménageait pas...» lui fis-je d'une voix calme.

De ce simple mot prononcé, je me prépare alors à recevoir toutes éventualités de la part de la divinité de la terreur. Les choses allaient à commencer à devenir quelque peu intéressante....

Armure : 189 + 4 = 192

Ma réponse ne se fit pas attendre et mon cosmos éclate avec véhémence, accentuant la recrudescence de cette aura meurtrière dans et autour de mon temple. Aux yeux de Nagash, cette soudaine puissance est assurément oppressante et foudroyante. Mais, en comparaison a celle déployée au Temple de Corona. Elle n'est rien. Il sait ce dont je suis capable de réellement déchainer. Dans un combat, je suis redoutable et plus encore dans le défi que je compte adresser au Berzeker de la mort. Un duel à l'épée ou le moindre relâchement physique et mental ce paie aussitôt. À la moindre erreur, l'un des deux épéistes peut encourir la mort. Toutefois, les propos du Berzeker ne me laissent pas insensible. Ne pas le ménager ? Voyons, comme-ci mon but est de ménager nos hommes ? Un nouvel éclat jaillit au plus profond de mes yeux destiner à foudroyer de terreur Nagash. Une haine et une colère aussi noire que les abysses et aussi terrible qu'un ouragan.

Oh ! Te ménager toi ou n'importe quelle autre des Berzekers n'a jamais et n'est pas mon attention. Et comme tu sembles le confirmer, je vais te soumettre à un entrainement particulier qu'est le duel à l'épée. Mon arme que tu perçois est une lame maudite et est aussi la plus terrible des armes en ma disposition. En se gorgeant du chaos régnant sur les champs de bataille elle dispose d'une puissance de frappe terrifiante pouvant être maximisée en libérant d'un coup le chaos accumulé en elle sous la forme d'une gigantesque vague de destruction qui réduira toute matière à l'état d'un brouet atomique primaire. Tu devras en conséquent, parvenir à te mouvoir telle une ombre dans ce champ de bataille pour éviter que ton armure et corps s'émiettent au contact de ma lame.

Marquant une pause pour reprendre mon souffle, mes pupilles persistent froidement et appuyé sur le Berzeker de la mort. L'agitation est palpable à l'extérieur de mon domaine et les sens de Nagash le perçoivent assurément. Même noyée dans cette "illusion", ma puissance est écrasante et le corps de Nagash est certainement lourd, inconsciemment pris par la froide et palpable terreur de mon Cosmos. Plantant ma lame dans le sol creusant par la même occasion un sillon. Quelque chose dans l'air est oppressant. Et un sifflement commençe à s'élever. Rapidement, instinctivement, je fais gronder ma colère divine avec violence en la déchaînant tel un ouragan de rugissement cosmique qui couvre sans mal le sifflement hypnotiseur. La sensation pressante à l'encontre de Nagash semble se calmer. Profitant de cette accalmie passagère, je détache l'une de mes mains de ma lame divine et d'un simple claquement de doigt en l'air. Un nombre infini d'armes apparaissent derrière mon dos à travers une ondulation invisible sur le paysage. Lances, épées et haches de batailles pointent en direction du Berzeker.

Si tu souhaites répondre à ce défi, je te laisse opter pour l'une de ces armes. Elles font partie de mon "trésor" personnel. Néanmoins, je te laisse maitre de combattre selon tes propres armes en ta possession. N'oublie pas mes paroles Berzekers. Si tu souhaites accomplir tes projets, ma proposition est unique et tu n'auras pas de seconde chance. Tu vas devoir aujourd'hui te comporter comme un assassin, agir dans l'ombre, te mouvoir comme telle et agir en mariant ton Cosmos à cet élément. Lie la mort à l'ombre. Inculque-toi ton propre style de combat et dresse-toi devant tes adversaires. Un jour viendra peut-être où tu en auras assez de t'incliner. Et ce jour venu, tu pourras proclamer de devenir l'un des cardinal de nos régiments. Alors, prouve-moi la conviction de tes projets maintenant.

Enfin j'y étais enfin,

Le moment était arrivé pour moi de faire mes preuves. Si je souhaitais devenir plus puissant, je devais à tout prix en passer par-là. Toujours silencieux, j'écoute le fils d'Arès avant de m'engager dans un ultime duel contre lui. Durant un bref instant, je chasse tout doute de mon esprit et me concentre pleinement sur l'épreuve à venir. Allais-je être à la hauteur. Il le fallait car en aucune manière, je ne souhaite décevoir l'un de mes dieux. Conscient du privilège qui m’ait accordé actuellement, je profite de ce moment en la compagnie de Deimos. Avec un peu de chance, j'en apprendrais en peu plus sur le sombre personnage qu'étais le fils d'Arès. Pour l'heure et ce malgré la dure bataille qu'il avait récemment mené au temple de Corona, je percevais encore la stupéfiante cosmos-énergie de ce dernier. Effarant ! Deimos était bien l'égal d'un dieu et aujourd'hui, j'allais volontairement subir ses foudres de plein fouet pour renaitre, tel le phénix, plus forts que jamais. Ce dernier confirme par sa réponse de ne pas retenir dans ses coups. Fort bien ! Maintenant que la règle était posé, nous pouvions débutés la partie et nous amusés comme des filous sans retenue.

Bien que ridicule comparé à la Terreur, à mon tour j'intensifie mon flux cosmique jusqu'à son paroxysme afin de faire en tant soit peu le contraste entre nos deux cosmos à l'unisson puis par la suite, dans un seconds temps, je braque mon regard emplie d'une froideur sur la divinité qui me fait actuellement face. Loin de moi de me comporter comme un rebelle mais si je saisissais bien le sens de la réponse de Deimos, il était nécessaire que je m'élève par moi-même auquel cas, je resterais un banal soldat sur le bord de la route en quête de de puissance. Tout ce que j'espérais était que le fils d'Arès ne voit pas mon acte comme un premier signe de mutinerie. Appréciant l'atmosphère du temple, je m'avance alors lentement vers la divinité de la Terreur, comme pour lui faire un autre affront. En réalité, il n'en est rien. Soudainement, face à ma personne apparaît toute sortes d'armes ; Épées, lances, haches et bien d'autres armes de toutes origines anciennes et qui me sont totalement inconnus. Un bien des plus inestimables sans aucun doute pour le divin.

A ma grande surprise, il me propose d'en choisir une afin de défendre comme il se doit. Nul doute que cet entraînement sera surement épique et resterais graver dans ma mémoire à jamais. Ce n'était pas tous les jours que l'on me faisais de telles propositions. Hésitant pendant un moment, je regarde chacune des armes qui sont devant moi. Le choix que j'allais faire dans quelques minutes allait être crucial et décisif. Mon choix se porte finalement sur une épée runique de taille moyenne. La manipulant avec beaucoup d'aisance, elle sera mon allié durant cette épreuve contre la terrible Khaos Blade de Deimos

«_ Cela sera celle-ci ! Désormais nous ne ferons qu'une, elle & moi. »

Spoiler:

Mon arme désormais en main, j'essaie tant bien que mal de me fondre dans le sombre décors du temple de Deimos. Allier la Mort à l'Ombre n'allait pas être une tâche aisée mais, je me devais de résoudre ce problème au plus vite si je voulais m'en sortir vivant. Combien de temps allais-je pouvoir échapper aux griffes de la Terreur. Pas longtemps mais si vous voulais mon humble avis cela importais peu car j'avais du répondant. La règle de cet entraînement si particulier était qu'il n'en avait aucune : Tout les coups étaient permis. Disparaissant telle un ombre, je tente tant bien que mal de me fondre dans l’obscurité la plus totale et de marier mon élément premier avec celui de l'Ombre. Je savais pertinemment que je n'avais que quelques tentatives et très peu de temps devant moi. En cas d'échec, c'était un autre passage chez Yade. Alors, autant se creuser ses propres méninges et se sortir de se bourbier.

Aujourd’hui, je devais considérer Deimos comme mon ennemi. Une simple cible à abattre et rien d'autres. Je devais me mettre dans cet état d'esprit avant tout sinon la partie était joué d'avance. Au bout d'un petit moment, je dévoila ma position et passa à la charge sans retenue derrière le fils d'Arès puis disparue de nouveau sans même savoir si j'avais fais mouche sur la divinité. Oui, j'en avais plus qu'assez de m’abaissais et de faire pirouettes envers ceux qu'ils ne le méritaient pas ou plus. Il était temps que cela change ...

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Armure : 192 + 4 = 196

Le Berzeker comprend rapidement l'enjeu de cet entrainement en s'acquittant de l'une de mes nombreuses armes. Et aujourd'hui sera un double enjeu pour Nagash, démontrer une aptitude dans le duel à l'épée et parvenir à me blesser en se fondant, telle une ombre dans le paysage. S'il parvient à me toucher, ne serait-ce qu'une fois, ce sera déjà un exploit en soi et s'il désire accroitre ses chances, il devra faire preuve d'un intellect aiguisé en élaborant une tactique de combat efficace. Il doit se comporter comme un assassin, agir en ce sens et me voir comme l'ennemi à tuer. Parviendra-t-il à se comporter comme tel ? Le premier mouvement du Berzeker confirme son caractère hâtif, ne se fiant qu'à sa rapidité, le voilà derrière mon dos, pensant que mes sens divins n'ont rien ressentis ... Alors que le combattant disparait à nouveau pensant m'avoir toucher, mon corps se démultiplie et prend l’apparence de plusieurs corbeaux s'envolant dans toutes les directions. Ce qui suit est une ombre planante sur Nagash, quelque soit l'emplacement opter, il ressent sur son corps, une lourdeur dût à la tension palpable de mon Cosmos grandissant.

Toutes formes de vie susceptible de s'introduire à ce moment dans mon domaine se verraient instantanément détruites par la simple pression de mon Cosmos. Mon corps n'est plus, ce tour de passe suffit à faire comprendre à Nagash en quoi il s'est volontairement fourvoyé et a quel adversaire il a affaire. Ne laissant qu'une myriade de corbeaux virevoltant ici et là. Ils se mirent à se rassembler les uns sur les autres à quelques mètres de Nagash, juste devant lui, une silhouette humanoïde prend forme. Cet instant d'hésitation, de flottement ou le Berzeker aura ses sens alerter par cette nouvelle apparence, j'apparais silencieusement derrière son dos pour lui infliger un seul coup. D'un simple coup de pied, il sera assurément brisé s'il ne parvient pas à alerter ses sens sur ma soudaine réapparition. Le moment n'est point venu de lui infliger un coup d'épée et de le tuer en conséquent. Non. L'idée est ailleurs, mais qu'il ne joue pas avec ma patience, s'il n'adopte pas très vite, un style de combat propre à l'ombre, je rehausserais d'un ton mon niveau.

Tu ne peux espérer échanger avec moi que des mots finalement. Ce que tu ressens, vois, goûte ou respires, n'est rien que des impulsions électriques interprétées par ton cerveau. Tu enfermes ton esprit dans une prison illusoire et ton corps dans un art de combat limité. Prouve-moi que tu peux interagir avec ton environnement en te mouvant efficacement et me surprendre en conséquent, sinon, la mort t'attendra à mes prochains assauts.

M'éloignant de plusieurs mètres de Nagash, mon sourire est désormais carnassier et le regard provocateur vis-à-vis du Berzeker de la mort. Ma Khaos Blade en main, l’apparence humanoïde qu'à aperçut Nagash plus tôt n'est finalement qu'un leurre puisque les multiples corbeaux vinrent se fondre simultanément dans ma lame. Remplissant temporairement les environs d'un vent froid et meurtrier.

Ça y est !

Le moment est venu pour moi de faire mes preuves. Si je souhaite évoluer au sein des miens alors, il me faut prendre la perche qu'il m'est tendu par Deimos. Malgré ma bonne volonté, je vois ma première tentative échoué, pire encore se retourner contre moi. Si je voulais ne serait-ce le blesser alors, ce n'était pas par ce moyen que j'allais le faire. Car au final l'attaquer de front ne servait à rien. Il fallait que j'adopte une tout autre stratégie que la force. Ne restant pas sur ce premier échec, je ne perds pas pour autant confiance en moi et décide vite de repasser à la charge convaincu que je serais surprendre ce dernier et ce, malgré tous les pouvoirs qu'il dispose. Moi qui vouais jusqu'à présent un culte à la guerre, cette épreuve était de taille. Ne pouvant pas rivaliser avec la Terreur elle-même, je me vois contrains d'user d'une tout autre carte de mon jeu de bataille si je voulais sortir la tête digne et surtout vivant de ce temple, il allait donc falloir que j'use d'un truc vieux comme le monde envers mon adversaire du jour. Me poussant dans mes retranchement, je me mouve dans l'obscurité la plus totale gardant bien mes distances avec Deimos. Cette fois-ci, j'allais abattre un autre carte dont j'espérais voir pousser les fruits dans quelques minutes maintenant.

Malgré sa puissance incontestable, je fondais de bon espoir d'une touche. Cette petite partie de cache-cache commençait à devenir pénible à la longue mais, nécessaire si je voulais grandir pour les miens. Brusquement, je décide de passer à l'action et d'invoquer un familier à distance à quelques mètres de moi qui aurait uniquement pour but de faire diversion et de distraire le fils d'Arès pendant quelques secondes seulement. Pendant ce laps de temps, je mettrais ce temps à profit en mettant à mal mon rival. Si tout se dérouler bien, comme il fallait alors, j'estimais mes chances à plus de cinquante pourcent. Encore fallait-il faire mouche et ça, ce n'était pas gagné d'avance vu le terrain sur lequel je progressais. Toujours dissimulé aux yeux de Deimos, je m'entaille volontairement l’extrémité de mon index afin d'invoquer le familier en question. Je prends alors conscience que dés son apparition, tout va se jouer en quelques secondes. Ne pouvant plus reculer, d'un geste vif, j'appose ma main sur une des nombreuses dalles du temple. Aussitôt apparaît alors un de mes familiers avec lequel je me suis lié par un pacte de sang.

Spoiler:

Aussitôt remarqué qu'il passe à l'attaque en déchargeant tout son mini-cosmos sur la divinité mineur. Ce petit diablotin m'avait crée une bonne ouverture que j'allais saisir sur le moment. Tenant fermement de mes deux mains le pommeau de mon arme, je fixe pendant une nano-seconde ma cible afin de ne plus rater. Si Deimos croyait encore s'en tirer avec ses illusions alors il était clair qu'il se mettait le doigt dans l’œil. Je mets également toutes mes chances de mon coté en m’empreignant de l'atmosphère de la zone d'ombre crée par la sombre divinité. Ceci fait, je concentre toute ma nouvelle énergie à la pointe de mon épée qui j'espère tranchera la Terreur elle-même. Puis dans un second temps, je décide de me dévoiler dans la lumière du jour et d'attaquer cette fois-ci sur le flanc gauche de la déité afin de lui infliger un puissant coup de mon arme. Avais-je réussi ? J'en doute pourtant, j'avais mis toutes les chances de mon cotés. Je restais comme figé ne sachant pas si j'avais échoué ou réussi mon épreuve. Quoi qu'il en soit, j'allais le savoir rapidement....

Armure : 196 + 2 = 198

Trop faible et pitoyable, le Berzeker s'évertue à s'adonner à de multiples tactiques pour parvenir à assimiler cet élément si particulier qu'est l'ombre. Si le totem de Nagash est la mort, il doit frapper et la prodiguer tel un assassin et acquérir les spécificités d'assassinat lui est primordial. Ses ennemies doivent avoir l'impression de chasser une chimère filant à chaque fois qu'ils essayaient de le frapper. La furtivité, montré d'excellents réflexes réagissant à la moindre quantité de danger rapidement. Nagash doit très rapidement assimiler ces critères s'il désire agir dans l'ombre. Surtout face à moi dont les sens surpasse ceux des mortels. Alors, lorsqu'il exécute sa technique à base de Cosmos en créant son familier, j'eusse presque envie de lui donner un coup d'épée bref et concis tellement l'ouverture est béante. Une véritable invitation à préciser son emplacement dans cette pénombre environnante. Le lieu favorise la furtivité et pourtant, Nagash persiste dans des tactiques primaires et dénouées de sens logique. pour autant, je le dévisage et je comprends ce qu'il souhaite établir.

La décharge de Cosmos de la créature abjecte et odieuse est vaine aussitôt née. Créant un mouvement qui procure une image rémanente de mon corps par une cadence variable d'étapes sur la rétine de Nagash et de sa créature. Il y a une absence totale de bruit pendant le mouvement et plusieurs fantômes encerclent le Berzeker. Aucun bruit n'est détecté et nul trace de mon Cosmos. Pourtant, ma furtivité liée à ma vitesse divine a renversé une situation que le Berzeker aurait envisagée comme avantageuse pour lui. Pourtant, je lui montre son infructosité et en parallèle, la démarche à entreprendre pour avoir une chance dans son entrainement. Tout combattant réputé pour son audition ne peut entendre les bruits de mes pas lorsque je procède à cette course tout le long du Berzeker et Nagash ne va pas échapper à cette règle. Persevant dans ma tactique, ma silhouette et aux yeux du Berzeker multiplié à l'infini et partout ou son regard se pose, il est incapable de démêler le vrai du faux. Ses sens de mortel ne pourront pas lui promulguer la faculté de démêler ma véritable présence. Non, le sens profond est ailleurs et à cela, Nagash devra le comprendre par lui-même.

Mon regard figé sur le Berzeker, j'interromps tout à coup ma technique au moment même où, apparut derrière lui telle une chimère dans l'obscurité la plus absolue. Je lui saisis la poignée, à la limite de la lui briser. Je tire son bras vers le haut pour finalement voir le corps tout entier du soldat suivre le mouvement né par ma force de constriction sur sa poignée. J'approche mon visage du sien tandis que de nouvelles chimères apparaissent subtilement tout autour de nous, créée à partir de cette obscurité presque absolue. Prenant la forme de vague silhouette squelettique et humanoïde. Les ombres virevoltes et fixes de leurs orbites la scène centrale. Apeuré par ma simple et unique présence, mais attisé par une envisageable terreur du Berzeker à mon égard et où envers ces nouvelles créatures, elles sont à présent à l’affût de la moindre ouverture. Si le Berzeker laisse une nouvelle ouverture, elles iront se jeter sur lui et se nourrir de ses craintes, nourris par ses peurs obscures et profondes. C'est ainsi que, chuchotant à son oreille, je lui sonne un nouvel avertissement.

Petite prédiction ... Tu vas sombrer dans la folie et mourir. Happer par ces créatures assoiffées de terreur. Ma seule présence te suffira au salut, mais telle une ombre, je peux me glisser parmi elles et les laisser venir vers toi. Si tu veux prolonger cet entrainement, comporte-toi comme elle ou moi. Reste tapis dans l'ombre et agis comme ces chimères. Ce ne sera qu'avec un comportement et un caractère identique à elles que tu assimileras cet entrainement. Maintenant ...

Relâchant mon étreinte sur la poignée de Nagash, je lui administre un coup de pied au bas de son dos, l'envoyant valser en direction d'un groupe de ces créatures obscures. La suite dépend uniquement de lui et voyons voir comment va se comporter le Berzeker de la mort !

... Prouve moi que tu es apte à agir comme ces chimères et à m’infliger, ne serait-ce qu'un coup d'épée.

Ma seconde tentative sur lequel je fondais de bons espoirs se solda finalement par un nouvel échec. Il fallait dire que ma tâche n'était pas si facile que ca. Pour la première fois de mon existence, je commençais à peinais et a être à court de solution. Visiblement, la mort n'avait pas d'emprise sur la deité. Dans ce cas, il me fallait repartir de zéro et d'oublier tous ce que j'avais appris de mon mentor sur l'île de la mort. Même si l'Ombre pouvait avoir quelques points communs avec celle de la Mort, ce n'était pas le même enseignement, les mêmes bases. Qui plus ait, le temps joué devant moi, ce qui n'arrangeait pas la chose. Voyant la situation se dégrader à chaque seconde, je décide d'abandonner toutes techniques à la base de mon principal élément et de m'imprégner de la sombre atmosphère du lieu en question où je me trouve actuellement. Jusqu'à présent, je me devais faire un triste constat de mes tentatives envers le fils d'Arès. Pour autant, je n'abandonnais pas. A chaque assaut repoussés, je redoublais d'efforts. Sans élément, je me sentais comme nu, sans cuirasse cosmique.

Une nouvelle fois de plus, je devais à tout prix solutionner ce problème auquel j'étais si durement confronté depuis tout à l'heure auquel cas, je craignais finir en charpie. Fondant dans l’obscurité la plus totale, je commence à douter de moi. Pouvais-je ainsi blesser voire même égratigner une divinité tel que Deimos. J'en doutais fortement. Pour autant, je ne pouvais, en aucune manière échouer, baisser les bras. Certes, l’épreuve était de taille et j'espérais la surmonter au prix de mes nombreux efforts. Me camouflant toujours aux yeux de mon ennemi, j'essaie d'établir une quelconque stratégie tangible. Cette fois-ci, il me faut faudra passer une défense composée de chimères insufflé par le dieu avant d'une quelconque touche envers ce dernier. Voilà quelque-chose qui paraît bien trop impossible cependant, j'ai perçus dans l'intonation du murmure de la voix de Deimos, une petite chance.

Quitte à mourir autant le faire dignement, l'épée à la main devant mon dieu. Sur le pas de guerre, il ne me reste plus qu'adopter une de mes diverses stratégies mais n'ayant plus (voir aucune carte) à jouer dans mon jeu, je n'ai plus le choix que de me baigner totalement dans l'atmosphère du sombre lieu. Toujours dissimulé à bonne distance aux yeux de la terreur, je me concentre durant un moment et voit soudainement apparaître un flux cosmique qui m'entoure, autre celui qui m'est familier. Nul doute, cet entrainement commençait doucement à donner ses fruits. Voyant avec une certaine stupeurs ma nouvelle énergie m'entourait, je prends aussitôt un regain de confiance en moi et crée alors tout comme Deimos, quelques représentations de toutes sortes qui viennent aussitôt m'entourait. Désormais, nous nous battions à armes égales (du moins, je voulais le croire). Ceci fait, je m'avance d'un pas en sa direction.

«_Cette fois-ci, vous vous en tirerez pas par une de vos pirouettes. Soyez-sur que vous allez tâter de mon épée, que vous le vouliez ou non ! »

A peine ces mots prononcés que j'ordonne à mes spectres de contrer les siens. De mon coté, mon épée en main, je m'avance d'un pas rapide en sa direction totalement prêt à retenter ma chance. Arrivé à sa hauteur, je concentre le reste de ma nouvelle énergie sur la pointe aiguisée de ma lame afin de lui donner un rapide coup sur son épaule puis dans un second temps, envoie le reste des mes ombres sur la deité afin de lui infligé des dégâts. La leçon commençait à rentrer seulement est-ce que cela était suffisant pour Deimos, seigneur et maitre de la terreur...

Une fois encore, il se montre trop faible et incompétent. Ces pensées reviennent inlassablement s'imprimer dans mon esprit alors que s’élève dans le temple de la Terreur personnifier, le crissement métallique des lames s'entrechoquant à intervalles réguliers. Parade, esquive, contre, un pas sur le côté, attaque en coup de taille, nouvelle esquive. Je combats mécaniquement, instinctivement, laissant à mon corps le soin de se remémorer les quelques mouvements de Nagash. Mon esprit, lui, n'est concentré que sur la colère qui m'enserre lentement. Le Berzeker n'a pas conscience de son potentiel de combat et s’évertue dans des schémas d'attaques basique et vaine contre un combattant de ma trempe. Salutaire ceci dit puisque les ombres créées par Nagash confirme le talent du soldat d'Arès dans l'art et la maitrise de l'ombre. Mais, ses mouvements de combat à l'épée sont vains contre moi.

D'un furtif regard sur mon côté gauche et droit, de multiples ombres s'élancent sur moi. Ma posture et mon style se teignent d'une agressivité nouvelle et resserrant l’étreinte sur ma khaos blade. Ma lame maudite se gorge de ces vivaces ombres en les absorbant frénétiquement en un millième de seconde. Ne reste plus que Nagash et moi-même, seul et face à face dans un nouvel acte de cet entrainement improvisé. Il est clair à présent que lui-même se rend à présent compte qu'avec son actuel potentiel, il n'arrivera pas à rapidement maitriser les nombreuses facettes de ce fugace élément. L'ombre est telle une chimère, invisible ou presque, insaisissable par sa nature profonde. Et pourtant, maitriser ses nombreuses particularités revient à se fondre comme une ombre. Nagash devra en conséquent suivre mon enseignement et d'un sourire narquois aux lèvres, je lève mon épée en direction d'un pan de mur de ma sombre demeure tandis que mon regard glacial est toujours posé sur Nagash. Mon assurance est parfaitement déstabilisante pour le Berzeker et davantage à la technique qu'il aperçoit naitre et prendre forme à l'extrémité de ma lame.

Qui fait la guerre ne dormira pas en paix. [Libre à tous]. Rafaga_Ginjo

Un puissant et colossal rayon d'énergie de couleur noire s'élance de l'extrémité de ma lame vers la dernière chimère de Nagash, provoquant une explosion importante dans mon temple. Mon regard lisse aborde le Berzeker d'une arrogance retrouvée, mais la suite sera d'autant plus surprenante pour le soldat d'Arès. Ramenant mon bras le long de mon corps, une fine poussière s'élève du sol et s'arrête à mi-hauteur d'homme devenant par la même occasion de plus en plus opaque. Il y a un bref silence avant que ma voix consente à s'exclamer haut et fort.

Inutile de continuer cette mascarade. Avec ton talent, tu es inapte à m'infliger une blessure de toutes sortes. Alors, je vais devoir moi-même t'enseigner des techniques qui correspondent à ce que tu as démontré depuis le début de cet entrainement. À commencer par cet arcane que je viens juste d'employé contre ta dernière chimère.

Ma voix n'a été qu'un sombre son et pour autant. Clairement audible pour le soldat d'Arès, suffisant pour nourrir une curiosité et être tout ouïe à mes prochaines paroles. Gardant ma distance avec Nagash, je claque mes doigts pour faire apparaitre de nouvelles chimères tout autour du Berzeker de la mort. Commence pour lui un nouvel entrainement et de nouvelles règles que je m'apprête à lui énoncer.

Commençons par les bases, je vais te demander de cumuler de l'énergie négative dans ton épée, puis de projeter un rayon d'énergie vers tes cibles, tout autour de nous. Adapte cet arcane à tes sens, perceptions et lorsque tu parviendras à acquérir les bases. Tu auras assimilé la technique nommée Celo. Viendra ensuite une version plus puissante à acquérir, mais prouve-moi que tu es digne de recevoir mon enseignement.

Quel pathétique spectacle je donnais là. Il était clair que je n'étais pas à la hauteur des espérances de mon seigneur la terreur du moins pas pour le moment.

Moi qui désirais obtenir plus de puissance, j'avais la vague impression de plus me ridiculiser qu'autre chose en tentant tant bien que mal d'élaborer je ne sais pas combien de stratégie dans ma tête pour parvenir à frapper Deimos. Une fois de plus, le fils d'Arès confirma mon échec par ses paroles. Visiblement, je n'avais aucune réel affinité avec cet l'élément et ce malgré ce que j'avais pu faire dans les dernières minutes alors, pourquoi diable perdait-il son temps avec un piètre soldat que j'étais. Assurément, m'est avis qu'il avait mieux à faire que de faire une telle chose en mon compagnie cependant, je n'osais trop le contredire, ouvrir la bouche de peur de qu'il me lance un de ses regard dont il avait coutume de faire. N'ayant pu le toucher ne serait-ce une seul fois, j'éteins entièrement mon nouveau flux cosmique et me resoud psychiquement à abandonner la partie quand soudainement, j’aperçois tout autour de moi de nouvelles chimères qui apparaissent. Contrairement à ma personne, la sombre divinité ne semble pas digérer mon propre échec et semble prendre cela très à cœur, qui plus ait. Soit si tel était son désir alors, j'allais l’exaucer avec plaisir maintenant que j'en connaissais les bases.

Tout n'était pas si négatif que ça si on ni réfléchit bien. Bien que je n'avais fait aucune touche sur mon adversaire d'aujourd'hui, le fils d'Arès m'avais volontairement poussé dans mes retranchement jusqu'à ce que je communie avec l'atmosphère de son temple. Mais même malgré cela, je vis au final de la déception. On ne pouvait pas être au top niveau tous les jours surtout quand la différence de niveau était colossal. Je vis en cet nouvel entraînement une nouvel chance de me rattraper aux yeux de mon seigneur. Maîtriser un élément comme l'Ombre restait pour le moins difficile pour moi mais, le précédent entrainement de Deimos m'avait tout de même porté une bonne base qui ne demandait plus qu'à être exploiter. Dès lors, j'écoute avec attention la consigne de mon seigneur puis en silence je me concentre. Autant savoir de suite si je voulais connaître le résultat. Dés lors, je débute étape par étape en commençant à marier mon nouveau flux-cosmique sur la lame acéré de mon épée. Ceci fait, je ré-ouvre mes yeux et aperçois sans surprise les chimères de Deimos qui m'entoure. D'un regard vif et presque sauvage, je reprends le pommeau de mon arme et d'un coup vif, la fait aussitôt tournoyer sur elle-même afin de les renvoyer tapir dans l'obscurité. Mon travail effectué, je range mon épée et me tourne vers Deimos pour recevoir le résultat. Avais-je de nouveau échouer...

Armure : 196 + 2 = 198

Allons bon, voilà que le Berzeker connaît un échec dans l'apprentissage de cette technique aussi basique que le Cero. La conclusion à le voir gesticuler de la sorte est qu'il ne semble absolument pas comprendre ce que je souhaite lui inculquer. Manier une arme comme vient de le faire Nagash est en aucune manière analogue à contrôler l'ombre, à s'imprégner de celle-ci. Et alors que je perçois en lui une aptitude à la maitrise de cet élément, Nagash se limite dans son évolution, il se retreint dans des schémas d'attaques alors que son potentiel va bien au-delà de ce qu'il me montre depuis son arrivée dans mon temple. Et si on doit le comparer à Ryuken, c'est une qualité en soi puisque le chevalier noir est l'antithèse du Berzeker de la mort. Un individu a la confiance exacerbée et qui se voit promis à un avenir radieux dans notre armée alors que certains de nos soldats, dont Nagash semble éprouvé, à l'inverse du Pégase noir. Une confiance plutôt limitée dans ses choix et à son comportement. En parallèle, je dois à mon tour tiré les leçons à notre entrainement et je dois en conséquent accentué la formation du Berzeker à diverses attaques basées sur l'ombre. Je choisis alors de m'approcher très rapidement à proximité de Nagash. Choisissant un style volontairement offensif, quoique gardant certaines réserves en cas de contre-attaque soudaine et ne laissait pas le temps - du moins je l'espère - à Nagash de riposter.

Tu as des qualités certaines pour manier une épée, je le conçois. Mais, que venais-je de te demander plus tôt ? L'arme que tu détiens ne te sera point salutaire contre un adversaire maniant avec plus de dextérité les épées. Il te faut maîtriser l'attaque que je viens de te montrer Nagash. Et pour cela, je vais devoir briser le mur que tu te crées dans ton esprit. En garde Berzeker, je te considère désormais comme mon ennemi à abattre.

Furtivement et bien au-delà de ce que le sens de Nagash peut percevoir en temps normal, mon bras se lève et mon épée fait désormais face au visage du Berzeker. Je concentre alors et en une fraction de seconde mon Cosmos sur l'extrémité de ma lame. Une sphère aussi noire qu'une nuit sans Lune grossit et se condense de telle manière que tout autre ombre alentour vient nourrir mon cero. Ma cible est claire et ce n'est nul autre que Nagash. S'il souhaite contrer mon attaque, qu'il riposte à l'identique en créant une attaque similaire ou se faufiler comme une ombre dans le décor. Il doit définitivement briser ces chaînes qu'il persiste à laisser entraver dans son esprit. Un nouveau tournant dans notre entrainement débute et encore une fois, me voilà en meneur. Et voyant voir sur quel pied va danser le Berzeker de la mort ? Quelle carte va-t-il sortir pour sortir d'une telle situation ?

(désolé c'est dégueu...)

Quelle galère...

Depuis le début de l'épreuve, j'avais vraiment du mal à comprendre chaque consigne et ce malgré bonne volonté que j'y mettais. J'avais pourtant l'impression d'avoir franchi un premier cap avec le précédent entraînement de mon seigneur mais en fait non. Comme d’habitude, je n'étais que source d'échec depuis le début. Par ses paroles, le fils d'Arès me confirme que je suis un manieur d'épée en devenir. En effet, je plussoie ses paroles. Elle et moi sommes fait pour nous entendre à merveille. Toutefois, il me rappelle à mes engagements. Certes, même si j'arrivais à produire de ce nouveau flux-énergitique qu'était l'Ombre, j'étais a des années lumières d’acquérir cet élément que je désirant tant. Il était bien connu que l'on ne pouvais rien obtenir sans effort alors de nouveau j'essaie de m'appliquer dans prochaine tâche. Jusqu'à présent, je n'avais pas donné un spectacle brillant et j'avais peine à voir mes qualités mais, ce n'était pas pour autant que je baissais les bras car je souhaitais coute que coute apprendre mon second élément auprès de mon seigneur (qui devait très sûrement perdre patience d'ailleurs).

Une nouvelle fois de plus, la divinité me met au pied du mur en me laissant que très peu de chance de m'en sortir vivant. Je devais aussitôt agir, réagir & intervenir cette fois-ci ne serait-ce pour défendre ma veille carcasse si je ne voulais pas finir encore une fois sur les bords de l'Achéron. Devais-je encore m'en remettre à mon arme. Non pas cette fois-ci. Face à ce danger imminent, je décide alors de m'en remettre totalement à ma nouvelle énergie que j'avais dompté tant bien que mal dans le temple de Deimos et de passer à mon tour à l'offensive. Quel autre moyen avais-je mis à part celui-ci. Pendant une nano seconde, j'intensifie à mon tour mon flux énergétique jusqu'à son maximum afin d'imiter la même technique que la sienne. Peut-être n'avait-il pas la même puissance que celle de mon seigneur mais, je misais sur cette nouvelle technique non pas pour le blesser mais, surtout pour parer sa même attaque. Sans surprise, je vois une sphère se nourrir de mon sombre flux, me vidant peu à peu de mes dernières réserves énergétiques.

L'instant de vérité était désormais arrivé !

Armure : 198 + 2 = 200

Nous y étions enfin. La maitrise de l'ombre prend enfin forme pour le Berzeker de la mort et aux oubliettes le challenge du duel à l'épée. Mes aptitudes au combat à l'épée surclassent tellement Nagash que de devoir le soumettre à un tel défi est vaine perdues pour produire le résultat escompté. Je ne désire pas le tuer même si constater une telle incompétence au combat me rend perplexe sur l'état général de nos troupes. Notre excursion au temple de Corona confirme qu'en dehors du trio divin et de Calamity, nous ne pouvons pas compter sur d'autres individualités et si nous désirons conquérir d'autres royaumes et ou semer les graines du conflit dans le monde. Il faudra autre chose que ce que j'ai aperçus depuis mon retour dans le royaume d'Après. Égocentrisme, lâcheté, incision dans les régiments et désobéissance absolue de certaines individualités. Il est clair que je dois et avec l'aide de mon jumeau corriger les nombreuses faiblesses de notre armée et cela à déjà débuter en observant les aptitudes de Nagash au combat. Répondant enfin en égale puissance à mon cero, je le juge désormais apte et amplement suffisant dans la maitrise de l'ombre. Mais, je dois le rendre plus fort qu'il l'est et surtout, il doit agir naturellement avec ce nouvel élément et les attaques que je souhaite lui enseigner.

Venant de mettre en forme une attaque assimilée à l'ombre, je songe aux nouveaux enseignements que je veux procurer au Berzeker de la mort. Et surtout, à une mission que j'avais confiée à Calamity, mais qui va certainement prendre du temps vu le rôle de la cardinale dans notre armée. La mission donnée à la Cardinale est de traquer la déesse des monstres marins et de me ramener sa tête. Poséidon ne doit pas seulement payer de sa vie pour son combat contre moi. Il doit aussi souffrir en sachant sa femme morte est ramené à notre royaume avec sa dépouille. Une tâche particulière et lourde de responsabilité pour Nagash, car selon le résultat, ses compétences seront jaugées et j'évaluerais son niveau selon la méthode et le résultat de cette futur traque. Faisant disparaitre ma Khaos Blade par ma seule force psychique. Je m'avance tout autour de Nagash en croisant mes bras sur mon dos. Faisant un premier tour autour du soldat d'Arès, j'énonce calmement, mais dénotant d’un ton dur et glacial.

Tu es dans la voie du progrès Nagash, mais je m'interroge sur la méthodologie à te donner pour que les fruits de tes efforts portent leurs fruits. Je suis un dieu, mon pouvoir est absolu, mais toi, tu es un mortel et tout comme une majorité de soldats d'Arès. Tu as des lacunes à combler. Je te propose donc de mettre ton entrainement sous la tutelle d'une mission que j'ai à te confier.

Chaque mot se détache, d'une élocution lente, polaire. Je redeviens le dieu de la Terreur dans ses nombreuses facettes, mystérieux, distant, dominant Nagash sur lequel je darde un regard plein de sombres reproches. Pas vis-à-vis de ses dernières actions, mais de celle d'une majorité de Berzekers. Et dans ma position absolue de Dieu, un nouveau silence implacable mystifiant ma toute position envers Nagash s'achève dans un ordre à peine voilé.

Je vais opposer tes capacités avec celle de l'armée de Poséidon. Vous allez avoir pour mission, toi et les Berzekers de traquer et tuer tous les Marinas pullulant le royaume de Poséidon. T'opposer au dieu des mers ne rime à rien, vu l'immense force qui vous sépare. Mais, lorsqu'un guerrier adverse pose trop de problèmes, le régiment de la terreur doit intervenir. Les Berserkers de ce régiment sont considérés comme les plus discret et les plus rapide. Poséidon a eu tort de me défier en duel, lui et son royaume vont en payer le prix. Alors, met à contribution ton entrainement et développe tes techniques assimilées à l'ombre. Je dois d'ailleurs te mettre en garde, ne t'oppose pas aux chevaliers d'Athéna ni aux guerriers divins. Nous avons d'autres projets pour eux, alors je t'interdis toi et les autres Berzekers de faire cavalier seul contre ces royaumes.

Nouveau silence, comme un couperet entre chaque phrase. Je continue à tourner autour de Nagash et de mon énergie désormais retrouvée. Je prends direction de la sortie de mon temple et y retrouver la Cardinale de la calamité. Si j'en crois les retours de Nagash, le royaume sous-marin n'est pas le lieu à visiter pour retrouver les Marinas, mais soit, nous aurons alors tout le loisir pour détruire les piliers. Les mains toujours croisées l'un à l'autre et dont le dessus touche mon dos, je marche lentement à la sortie de mon temple sans dédaigner regarder le Berzeker de la mort.

Nous allons tous deux à la fosse des calamités où nous allons rejoindre la Cardinale. J'ai ressenti la présence du pégase noir et ainsi, vous allez pouvoir faire front commun dans cette épineuse mission. Car, je vais imposer certaines conditions, en plus de celles que je viens de prononcer. Alors, suis-moi Berzeker.

La fosse des calamités !

Finalement, mon entrainement se voit couronner d'un demi-succès. Je devais faire encore mes preuves dans une missions que mon seigneur Deimos me confie. Voilà qui s'annonçait fort intéressant. Je ne crachais jamais sur de l'action. Rangeant alors mon arme dans son fourreau, j'écoute la suite de la consignes avec la plus grande des attentions car visiblement je n'avais plus droit à l'échec. Cette fois-ci, je me devais de représenter l'image de mon camps, d'être l'image même des Berzerkers dans un tout autre camps. Quoi qu'il en soit, Deimos me chargea d'une bien lourde charge qui à mon sens me dépassait totalement. Et en prime, on me confiait pour chaperon le Pégase noir qu'Arès avait pris sous son aile.

Cela diminuait très fortement les chances d'une quelconque réussite mais, j'avais toutefois ma petite idée afin de le tenir à l'écart. Trancher la tête d'Amphitrite n'allait pas être une tâche dés plus facile toutefois je me devais de réussir cette dernière épreuve si je voulais être digne de la confiance que Deimos m'accordait à mon égard. Seul point noir au tableau était la compagnie que je devais obligatoirement subir durant ce périple. Même si cela ne me fis en aucun cas plaisir, je me tus sur le moment et n'osa pas contredire mon seigneur pour ci-peu. Je me serais pourtant bien volontiers passer de sa compagnie cependant je voyais tout cela comme un autre défi que l'on voulait m’imposai. Pour moi, Ryuken n'était qu'une source de problème et rien d'autre.

Je ne comprenais pas pourquoi le divin Arès l'avait accepté dans notre armée. Peut-être avait-il eu tout simplement eu pitié à son égard. Il était donc clair que j'allais prendre sur moi pour cette future mission et que je tenais avant tout à mettre les choses à plat avant de partir avec lui avant d'entreprendre ce long voyage. Toujours silencieux, j'écoute la divinité qui compte rejoindre la Fosse de la Calamité afin de demander les services de la forgeronne d'Arès, lady Calamity et de finaliser notre mission dans le même temps. Fort bien. Cela allait pouvoir me permettre sur rencontrer Ryuken et de discuter avec lui d'un plan de départ afin qu'il ne fasse pas n'importe quoi comme il en avait l'habitude. Plus que tout je désirais réussir cette mission car, elle me tenais à cœur et était les clefs de mon succès. Pour une fois, j'espérais que Ryuken comprenne bien le succès de cette mission. Si tout se passait comme je l'avais prévue, il se cantonnerait à un second rôle et n'aurait pas grand chose à faire mis à part à m'assister cependant, je craignais fortement qu'il en fasse qu'à sa tête comme d'habitude.

«_Bien. Je vous suis dans ce cas. J'ai aussi des choses à dire à Ryuken pour le bien de notre future mission en commun. »

==> Fosse de la Calamité

» La colère de la Guerre [Libre]
» Prendre l' air. [ libre à tous ]
» Le Refuge de l'Ermite [ Libre à tous]
» En l'attendant... [Rp Libre]
» Viens voir Athena en paix [ok]