Je meurs demain

Sujet: Je meurs demain Dim 4 Mai 2014 - 11:28

Comme Indy j'ai cherché le Graal, la jeunesse éternelle
Le botox dans les veines
J'arrête de fumer et de boire chaque dimanche, chaque semaine
J'ai rechuté hier

Estomaqué par la beauté du spectacle
Je marche sur les braises
Sans le vouloir
Sans anesthésie se recoudre l'arcade
Un goût de coma
Le sang sur le carrelage

Comme Indy j'ai cherché le Graal, la jeunesse éternelle
Le botox dans les veines
J'arrête de fumer et de boire chaque dimanche, chaque semaine
J'ai rechuté hier

La vie est joueuse
Puisqu'elle sait compter les cartes
Mais dans ma manche se cache un cinquième as
Tout se mélange ici les hommes et les femmes
L'alcool et les corps
Les glaçons dans les flammes

Comme Indy j'ai cherché le Graal, la jeunesse éternelle
Le botox dans les veines
J'arrête de fumer et de boire chaque dimanche, chaque semaine
J'ai rechuté hier
Quand on voit la Terre de l'espace on oublie ses problèmes
Mais j'ai les pieds sur terre
Je vois les anges depuis que Satan me tape sur les nerfs
J'y crois dur comme fer

La vie est joueuse
Puisqu'elle sait compter les cartes
Mais dans ma manche se cache un cinquième as
Et pas d'autre enjeu que de biaiser un peu
Les règles du jeu jusqu'au bouquet final
Kyo, "Le Graal"

Temple du Capricorne.

J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. J'ai trouvé de l'or et même quelques étoiles en essuyant ses larmes. J'ai appris par coeur la pureté de ses formes, parfois je les dessine encore. Elle fait partie de moi. Je veux juste une dernière danse avant l'ombre et l'indifférence, un vertige puis le silence. Je veux juste une dernière danse. Je l'ai connue trop tôt mais c'est pas d'ma faute, la flèche a traversé ma peau. C'est une douleur qui se garde, qui fait plus de bien que de mal. Mais je connais l'histoire, il est déjà trop tard. Dans son regard, on peut apercevoir qu'elle se prépare au long voyage. Je peux mourir demain, ça ne change rien, j'ai reçu de ses mains le bonheur ancré dans mon âme. C'est même trop pour un seul homme. Je l'ai vue partir, sans rien dire, il fallait seulement qu'elle respire. Merci d'avoir enchanté ma vie. Avant l'ombre et l'indifférence, un vertige puis le silence. Je veux juste une dernière danse. Voilà ce à quoi il pensait pendant sa traversée lente des maisons du zodiaque occidental. Cette femme lui manquait tellement. Il l'avait connue assez tard dans sa vie. En omettant bien évidemment ce passage à vide de quelques dizaines d'années, enfermé dans cette foutue dimension à la mords moi le noeud. Cette femme était parfaite. Des cheveux longs, d'un châtain prononcé, d'une douceur comparable à la vie divine, sur un crâne doté de parfaits organes. Ses yeux étaient d'un merveilleux vert, louchant sur le bleu à quelques moments de la journée, principalement lors d'ombres qui éclipsent le soleil pour en amener une pluie fine ou abondante. Alors, pourquoi, lui ? On peut la voir sourire parfois depuis qu'elle dort. Hevruka savait qu'il existait sous les cerisiers blancs, l'espoir d'un rêve égoïste de vivre seulement. Comment vivre correctement après cette mort qui l'avait tant atteint ? Il s'agissait de la seule personne qu'il avait réellement aimée de toute son âme. Un amour jamais consommé mais bien entamé. Jamais il n'aurait pu utiliser ce corps si précieux en son esprit. Il n'y avait pas une seule seconde pendant laquelle ses pensées n'étaient pas inondées de son rire si joyeux. Son sourire... Rien n'était plus beau que son sourire. Des dents parfaitement alignées, droites, blanches, comme si elles étaient entièrement neuves. Un nez en trompette, très mignon, sans bosse. Des yeux bien gros. Qu'elle était belle. Pourquoi les dieux avaient pris cet être si pur, cet être parfait ? Pourquoi ? L'unique mort collatérale de cette sombre bataille. Il s'en voulait de n'avoir pu protéger cette âme si chère à son coeur. Si une personne était capable, comme lui, de lire dans le coeur des gens, dans l'âme de n'importe quel humain, elle pourrait lire que son coeur était brisé. Cette personne pourrait voir que toutes ses pensées étaient dirigées vers cette Emma. Cette merveilleuse Emma... Quand s'était-il mis à penser plus intensément à cette humaine devenue un ange ? Le temple de la Vierge a ramené plusieurs souvenirs notamment le fait de sa pureté légendaire, de sa pureté connue dans toutes les rues de Londres. Elle était belle seulement quand elle pleurait... Il avait vu tant de feus éteints dans ses yeux, et ce, grâce à sa capacité divine de lire les vibrations de chaque atome, de chaque protéine. Hevruka réfléchissait en avançant, marche après marche, à travers les temples du zodiaque, ces temples majestueux, sublimes. Une fois à l'intérieur du temple du Cancer, il sentit que le froid était de plus en plus pesant jusqu'à même atteindre l'utilisation de son énergie. Il n'y avait pas fait spécialement attention. Ce temple était assez lugubre, l'atmosphère était lugubre. L'énergie qui s'en échappait était douée de mort. Comme si une froideur extrême attaquait ce temple depuis la nuit des temps. Il y faisait davantage froid que dans n'importe quel autre temple... Certains feux-follets tournoyaient autour du chevalier de l'Autel. La légende raconte que le temple du Cancer abritait une porte vers le puits des âmes, le puits des enfers. Peut-être alors ces feux-follets sortaient de ce puits. La Ruine Sépulcrale des Âmes était une technique plutôt bien maîtrisée par le chevalier d'argent. Etait-ce dû à la mémoire de l'armure d'argent de l'Autel ? Une technique ancestrale, dans ce cas ? Il l'utilisa. Cette technique permet de faire exploser des âmes errantes pour infliger des dommages aux alentours. Sauf qu'aucun dégât n'était à déplorer, ayant condensé l'énergie de sa Ruine Sépulcrale. Mais d'autres fantômes et feux-follets resurgissaient de nulle part. Tant pis, il allait devoir fait avec... Quel merveilleux trône. Macabre mais majestueux. Un trône fait d'ossements humains et quelques fantomes semblaient prisonnier de ce trône... Ce chevalier du Cancer était quelqu'un de très particulier, mais il aurait été intéressant de le rencontrer dans de meilleure circonstances. Car Hevruka l'avait rencontré quelques temps auparavant dans le temple du Bélier et son côté loquace n'avait pas vraiment plu au chevalier d'argent. Après tout chacun son caractère. Néanmoins, il avait l'air de quelqu'un particulièrement intéressant. Hevruka ne voulait pas s'éterniser éternellement dans ce temple, même s'il y retournerait bien un jour. Il le fallait bien de toute façon. Chaque temple était visité plusieurs fois par un même chevalier, celui de l'Autel n'allait pas déroger à la règle.

Encore quelques pas... Il n'est plus très loin. Un pas, un deuxième. Gauche, droite, gauche droite. Plus que trois marches et il y était... Une, deux, trois. Enfin le voilà dans le fameux temple des Gémeaux. Le temple de Janus, le temple de Castor l'Animal et Pollux le Chien du Manège enchanté. Oui, il faut toujours garder un esprit d'enfant. Il faut toujours se souvenir de ce qu'on aimait plus petit. Ca a quelque chose de reposant. Ce temple était froid, lui aussi. Moins que celui du Cancer, toutefois. Mais il était froid. Il faisait au moins... -8000°C. Il était entièrement vide. La constellation au dessus de ce temple était bien plus faible qu'à l'accoutumée. Cela voulait simplement dire que le chevalier protecteur de ce temple avait disparu. Mort, trahison, départ volontaire, on n'en savait rien. Le temple était vide et l'armure aussi. Le chevalier d'argent de l'Autel aurait pu s'amuser en vendant l'armure. Autant se faire du pognon tant qu'on le peut. Par ailleurs, le cours de l'or est tout de même assez élevé alors il y avait de quoi se faire un bon pactole. Mais l'armure n'était pas dans le temple. Elle était disparu. Mince... Peut-être alors que Milan voudrait bien prêter son serre-tête pour le vendre ? Ils partageraient les gains tous les deux. Le chevalier d'argent de l'Autel se plaça au centre du temple sacré des Gémeaux. Il se rappela d'une légende liée à celui-ci. Depuis l'existence du sanctuaire d'Athéna, chaque temple est fortement lié à son protecteur et le premier chevalier d'or des Gémeaux détenait le pouvoir de contrôler les dimensions et de contrôler le phénomène d'Illusion. Le temple aurait gardé cette facilité à créer des illusions. L'illusion la plus commune de ce temple était celle d'en faire un labyrinthe sans sortie, un long couloir sans fin. On raconte que certains saints avaient réussi à créer un double du temple des Gémeaux. Ca, Hevruka en était parfaitement incapable. Il ne maitrisait pas encore assez bien les phénomènes d'illusion. Mais, en se plaçant en plein centre du temple, en fermant les yeux, chercha à augmenter son cosmos à son paroxysme. Il n'y avait qu'en concentrant son cosmos qu'il réussissait à ne pas s'énerver, comme si son cosmos avait quelque chose de pur, malgré son élément d'ombre. Par son pouvoir il avait réussi à créer ce fameux labyrinthe. Quiconque entrait allait courir pour l'éternité. Seul quelqu'un de plus puissant que lui pouvait déjouer cette illusion. Sauf si cette personne n'était douée d'aucun pouvoir. Cette création de labyrinthe utilisait énormément d'énergie. Son âge malheureusement avancé l'empêchait d'utiliser son énergie à l'infinie. Soudain, il se mit à penser à la Merveilleuse Lyre, cette sublime beauté, perchée en haut de sa quasi majorité. Le labyrinthe cessa presque instantanément. Pourquoi y avait-il pensé ? Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le chevalier d'argent ressassait ses souvenirs... Et elle en faisait partie. Qu'elle était belle. Il était fort dommage qu'elle ne restât pas assez longtemps dans le temple d'Athéna, qu'elle cherchât à partir au plus loin, peut-être pour éviter l'Illuminé. Ou pour s'occuper. Elle était belle. Elle avait des cheveux châtains, allant jusqu'à un espèce de violet particulier, très foncés. Ses cheveux descendaient jusqu'en bas du dos. Elle avait des yeux, dirait-on en amende, peut-être bridés... Il avait eu du mal à faire la distinction. Des yeux marrons, on dirait... Allez savoir pourquoi, mais votre petit vieux était tombé sous son charme. Comme tout le monde on dirait. Comme ce jeune Hercule, qu'il avait croisé peu avant... Mon Dieu, qu'il ose seulement la toucher... Cette pureté ne pouvait s'abaisser à apprécier un être comme Hevruka et c'était bien dommage... Il chassa cette idée de sa tête pour se reconcentrer finalement et faire exploser son cosmos. Il fallait s'entrainer à l'utiliser pour le maîtriser. Il fit encore apparaître ce labyrinthe...

Sujet: Re: Je meurs demain Dim 4 Mai 2014 - 13:11

Maison du Capricorne

Le gosse avait eut son message. Milan n'avait plus rien à faire dans la maison des Gémeaux. Ce fut pourquoi on le retrouva rapidement en train de descendre les marches de la lugubre maison du Cancer pour prendre la direction de celle des Gémeaux. La maison de la dualité pour certains même si le Sethni n'était pas pour autant convaincu que cette dualité se retrouvait dans chacun des porteurs de cette armure d'or. Le Sethni ne s'était pas souvent attardé dans cette troisième maison pour la simple et bonne raison que les principaux lieux de passages du Sanctuaire se trouvait deux maisons plus pas. De plus, il n'avait jamais prit le temps de parler réellement avec le porteur de l'armure d'or des Gémeaux, Tenshu. Un jeune guerrier qu'il avait repéré lorsqu'il était encore Bronze Saint lorsqu'il s’entraînait au Sanctuaire. L'ancien porteur de l'armure de bronze de pégase avait donc fait du chemin depuis ce temps là et était à présent le fier porteur d'une armure d'or. Le Sethni pénétra dans ma la maison. Cela faisait quelques dizaines de secondes que Milan marchait et avait l'impression de tourner en rond comme un sermon d'Orion du Bélier. Il marcha encore une trentaine de secondes tranquillement avant de ressentir le cosmos d'Hevruka et de conclure que soit ses sens lui jouaient des tours soit il se trouvait dans une illusion provoqué par le cosmos du Silver Saint. Il en était a peu prêt sûr. Lui même arrivait à en créer (sans pour autant égaler un expert comme le Chevalier d'or des Gémeaux, il fallait bien le reconnaître. A chacun sa spécialité) sans trop de difficulté. Pour se sortir de ce genre de traquenard, le Capricorne utilisait son cosmos de lumière pour éclairer et illuminer son chemin. Concentrant son énergie, son aura se fondit pour former un Capricorne doré. L'animal se mit alors à gambader joyeusement pour indiquer le chemin à emprunter pour sortir du labyrinthe illusoire tout en absorbant au passage un peu d'ombre qui formait cette fausse image. Le Capricorne d'Or, de cosmos et l'humain émergèrent tous deux. L'animal constitué de cosmos couru vers Hevruka et s'accroupit pour poser sa tête contre celui-ci avant de s'évaporer dans les airs.

Le jeune homme s'assura que Rhéa était toujours bien présente, puis balaya la salle du regard. Il y découvrit que la fameuse cloth doré des Gémeaux était là, posée sur le sol, signe que son porteur était mort ou avait renoncé à servir la Chevalerie. Que ce soit l'une ou l'autre réponse, la situation était triste. Il fallait que cela arrive en pleine période noire ! Peut-être qu'un monstre avait finalement eut la peau de Tenshu ? Peu probable au vu de sa force mais sait on jamais ! Il y avait beaucoup d’appelés à devenir Saints mais peu d'élus. Pour les armure au sommet de la hiérarchie, la sélection était encore plus drastique. Perdre un Chevalier d'or, c'était non seulement perdre un possible ami, un compagnon d'arme mais aussi une bonne dose de puissance et de force pour l'armée d'Athéna. Passons ce passage d’apitoiement sur le sort de Tenshu des Gémeaux pour se replonger dans des choses plus actuelles : le changement de coloration capillaire d'Hevruka. Se tournant vers le Silver Saint, le dixième gardien du Sanctuaire prit la parole sur un ton amusé et détendu. Mieux valait aborder la chose calmement plutôt qu'avec force et autorité au risque de perturber le jeune vieux.

- Joli ton petit phénomène capillaire ? Encore une illusion ? Tu te fais passer pour un vieux croulant ou tu essayes de le cacher ? Il se passe quelque chose en toi dont tu aimerais me parler ? N'hésite pas à te confier à ce sujet. Je préfère que tu en parles plutôt que tu ne te confines dans un mutisme dérangeant. Encore une chose ! Si jamais Shogun débarque ici, j'aimerai que tu maintiennes ton illusion. Ne sois pas trop méchant avec lui cependant. Il est jeune et effronté. Il a besoin d'apprendre comment se tenir. Il n'y a pas si longtemps j'étais encore comme lui, en plus Sethni, cela va de soit. J'aimerai juste voir comment il s'en sort face à un genre d'attaque auquel il ne doit pas être habitué et qu'un œil de profane ne risque pas de remarquer sans un peu de jugeote !

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 6 Mai 2014 - 19:40

L'argenté était assis, là, les yeux fermés, en tailleur, comme s'il était en pleine méditation. Le chevalier ne disait aucun mot, n'éleva aucun ton, ne fit se créer aucun son. Rien. Le silence était total lorsqu'il méditait. Cette méditation avait un but tout à fait précis : celui de créer une illusion. Le processus était éminemment compliqué, même pour un chevalier d'or. Il lui fallait normalement se concentrer au maximum son énergie en un point bien précis et savoir tirer l'infini à partir de ce point. Il s'agissait d'agir comme le ver de terre. Le ver de terre lorsqu'il sort de son domicile, laisse échapper sa tête. Lorsqu'on tire ce ver, il est parfois possible de se retrouver avec un insecte de plusieurs dizaines de centimètres, allant même jusqu'à plusieurs mètres, alors qu'on l'imaginait ridiculement petit et insignifiant. C'était l'essence même du cosmos. Chaque chose est composée de particules. Ces particules, les choses les plus petites dans l'univers, s'appellent les atomes. Cependant, il existe une chose encore plus petite, c'est le noyau de l'atome. Cet atome est composé d'un noyau lui même composé de neutrons et de protons. Il est dit que l'essence du cosmos est ceci. Savoir décomposer l'atome pour rechercher l'énergie en son milieu. Il en était de même pour pouvoir créer des illusions, à une nuance près. Il fallait savoir maîtriser cette utilisation du cosmos et surtout il fallait pouvoir jouer avec les sens de son adversaire ou de sa cible et par conséquent utiliser le cosmos de sa cible et ceci n'était pas une mince affaire. Selon la légende, les deux chevaliers qui savaient utiliser les illusions à volonté était le chevalier d'or des Gémeaux et le Chevalier d'or de la Vierge. Il s'agissait d'une légende, bien sûr. Les armures de chaque chevalier permettent de reproduire certaines attaques de l'ancien porteur. Ainsi, Hevruka aurait pu utiliser la Poussière de Diamants, technique utilisée par l'ancien porteur de l'armure d'argent de l'Autel, Alistair, aujourd'hui, parait-il, chevalier d'or du Taureau. Un Taureau de glace, qui aurait pu le croire ? Les éléments choisissent souvent aléatoirement leur utilisateurs. Ou alors serait-ce les armures ? Ou bien cela n'a-t-il rien à voir avec ceci et que tout n'est que dû au coeur du chevalier ? Ceci est fort probable. Hevruka ne s'était pas du tout penché sur la question, car pour lui elle était inutile. Cependant, il trouvait cela étrange que presque l'entièreté des chevaliers d'or aie une maîtrise de la Lumière ou de la Vie. Ca faisait presque cliché. Mais d'un côté, la Déesse Athéna, à part être déesse de la guerre et de la sagesse, n'était-elle pas une déesse de la Vie, protectrice de celle-ci ? Malgré ce que certains historiens de la mythologie pouvaient dire, la Déesse Isis, du panthéon Egyptien, déesse de la Vie et de la Femme, n'était pas comparable avec Héra, déesse du Mariage, de la Famille, de la Vengeance et de la Femme, du panthéon grec. Elle était davantage la semblable d'Athéna, par son aspect protecteur et non vengeur (plus de l'adage d'Horus, le Dieu vengeur). Athéna était donc une Isis grecque. Alors c'est peut-être dans ce sens que la plupart de ses chevaliers protecteurs savaient maîtriser la lumière. Dans ce cas, qu'en est-il des chevaliers qui maîtrisent l'ombre ? Pour l'instant, Hevruka n'en avait pas rencontré. Il était le seul. Mais d'après ce qu'il a pu ressentir, seuls quelques chevaliers maîtrisaient cet art de l'ombre. Peut-être des chevaliers d'or en faisaient partie ? Il l'espérait. Il voulait voir ce que l'ombre pouvait occasionner comme dégât ou au contraire, ce que l'ombre pouvait apporter de positif à un chevalier de ce rang. D'après ceux qu'il avait rencontrés, il était le seul chevalier d'argent à maîtriser cet art. Reste plus qu'à rencontrer un chevalier de bronze. Dans les chevaliers de bronze vivants existaient Andromède qui visiblement ne maîtrisait pas l'ombre. Manquerait plus que ça. Ils seraient presque devenus frères d'éléments. Et puis un homme d'ombre a une certaine retenue. Wesh, il est classe Hevru. Kiko du Cygne maîtrisait la glace, ça se sentait à dix kilomètres à la ronde. Le Phénix était vivant et par logique, il maîtrisait le feu. Par logique bien sûr. En regardant les étoiles, le Dragon aussi. La maîtrise de l'ombre serait étonnant pour le chevalier de bronze du Dragon... Il serait davantage à l'aise avec l'eau, le vent, voire la lumière. Mais vraiment, la lumière à la condition qu'il veuille faire comme les autres chevaliers. Pour faire un cliché de plus. Le Pégase s'était éveillé, vu l’incandescence de ses étoiles. Par logique la lumière serait son élément de prédilection. Le chevalier de bronze de Pégase, malgré la légende, n'avait rien de bien étonnant à part une détermination sans nom. Directement dans les yeux du chevalier, il était possible de ressentir son âme ailée. Hevruka avait hâte de rencontrer ce jeune homme. Il en restait un. Le Loup. Les étoiles se sont rallumées il y a peu... Il s'est éveillé ? Non, impossible. Lorsqu'Hevruka était dans le temple du Bélier, ses étoiles étaient allumées puis se sont éteintes. C'est à dire qu'il est mort puis est revenu à la vie ? Serait-ce possible alors que la vie est possible après la mort ? Les chrétiens devraient entendre ça. Même si le paradis ou l'enfer n'étaient autres que la terre. Ca voulait tout dire. Ce loup, alors, était-il fait d'ombre ? Hâte de le savoir, hâte de le ressentir. D'ailleurs, il n'était pas très loin. Deux maisons plus bas. Allez, monte, gamin, qu'on puisse se parler. Il ressentait son énergie mais était trop loin pour être déterminé avec certitude. Le chevalier d'argent n'avait pas accumulé assez de puissance pour cela...

Milan avait fait son entrée dans le temple maudit du chevalier d'or des Gémeaux. Ce chevalier d'or, peut-être mort au combat ou alors qui avait renoncé à la chevalerie. Hevruka n'avait absolument pas fait attention à la présence de l'armure d'or. En effet, pour lui, il ne s'agissait que d'une illusion. Il savait pertinemment que s'il s'approchait de trop près, cette armure s'en prendrait à lui ou alors s'échapperait. L'armure d'or des Gémeaux avait quelque chose de susceptible. Son casque pleurait. L'armure venait de perdre celui qu'elle protégeait mais surtout celui qui la protégeait. La relation chevalier-armure avait quelque chose de fraternel, d'amoureux. La symbiose existait entre les deux entités, que ce soit le chevalier ou l'armure d'or. Qu'elle soit d'or ou non. L'armure mourrait pour un chevalier et un chevalier pouvait se mettre à mort pour la ressusciter. C'était donc une complicité qui allait par delà la mort. De plus, lorsqu'un chevalier mourrait et que par trahison, il se mettait à porter une armure du monde des morts, un Surplis, l'âme de son armure était imitée mais pas égalée. C'est d'ailleurs pour cela qu'un chevalier renégat possédait une armure moins puissante que l'originale. Tout avait un sens. Absolument tout. Bref, Milan par son pouvoir de lumière et surtout grâce à sa puissance de chevalier d'or, avait réussi semble-t-il à déjouer l'illusion du chevalier d'argent de l'Autel. Il lui parlait. Il lui demandait de se confier, d'avouer ce qui le tracassait peut-être, ses doutes et ses espérances. Seulement, le chevalier d'argent de répondit pas. Il restait assis, là, ses yeux toujours fermés, en train de méditer. Comme si son âme l'avait quitté, il paraissait mort. On aurait dit qu'un ennemi l'avait tué là et qu'il n'avait même pas eu le temps de bouger. Son corps était inerte. Son énergie sombre était toujours autour de son corps, son cosmos brûlait encore, encore, de plus en plus intensément, comme s'il voulait le faire aller jusqu'à son paroxysme. Ce qu'il fit. Une approche de 7e sens ? On raconte que les chevaliers d'argent possédaient l'énergie nécessaire pour approcher du niveau d'un chevalier d'or. Les chevaliers de bronze le pouvaient aussi, mais il est dit qu'ils ne le pouvaient qu'à la condition d'être à l'article de la mort. Hevruka lui, cherchait par tous les moyens d'être au niveau des chevaliers d'or. Et rien ne vaut l'utilisation de son cosmos, d'apprendre à l'utiliser, à l'augmenter, à le baisser, à l'éteindre, à le faire exploser, à vivre avec, à mourir avec. Tout faire en somme. Le chevalier d'argent, d'une aura surpuissante, malgré ce froid ambiant qui se ressent dans son utilisation du cosmos, se leva pour arriver à hauteur du chevalier d'or, même si celui-ci était un peu plus petit que le chevalier d'argent. C'est un comble. Il ouvrit les yeux pour regarder droit dans les siens et soutenir son regard. Il ne dit aucun mot. Petit à petit le haut du crâne du chevalier d'argent disparaissait en particules, pour atteindre l'enfin le torse puis la totalité du corps. Il avait entièrement disparu. Le chevalier d'or se retrouvait avec juste une ombre en face de lui, l'inexistence même. Son compagnon d'arme avait entièrement disparu. Pour ne plus jamais revenir car même les atomes qui formaient son corps s'étaient envolés. Un petit son se fit entendre dans l'oreille droite du chevalier d'or. Comme une goutte d'eau qui tombait dans une cave. Puis ce son se fit entendre plus légèrement dans l'oreille gauche du capricorne. Quelqu'un essaierait-il de jouer avec les sens du Doré ?

Derrière un des piliers, quelqu'un fit son apparition, soudaine, peut-être préméditée. Des bruits de pas résonnaient dans le temple abandonné par son protecteur. Ce n'était pas des bruits de pas venant de chaussures mais venant d'un morceau de métal, comme si quelqu'un avec une armure marchait sur un sol en marbre. Le bruit se rapprochait et venait de la diagonale droite du chevalier d'or. Une silhouette se dessinait. Elle donnait l'impression d'avoir un homme ayant passé le mètre quatre-vingt-dix, et peut-être passé la crise de la quarantaine. La lumière naturelle du temple combinée à la lumière naturelle du chevalier laissaient entrevoir un homme aux cheveux entièrement noirs qui arrivaient à hauteur des épaules, des rides parfaitement dessinées, comme s'il s'agissait d'un dessin au crayon noir. Un corps qui paraissait relativement musclé ou en tout cas entretenu. Un regard noir était visible, malgré une pénombre persistante, un sourire se dessinait sur le visage du nouvel arrivant, comme si un spectre s'apprêtait à faire un mauvais coup. Comme si un démon allait attaquer le chevalier d'or au dernier moment.

"Je m'améliore." - lâcha cette âme sombre qui apparaissait doucement pour arriver enfin face au chevalier d'or du Capricorne qui semble-t-il avait réussi à déjouer que la première illusion du chevalier d'argent. Oui, il s'améliorait. Mais si ce petit manège avait duré dix secondes de plus, Milan Sethni aurait tout de suite repéré l'arnaque. Il était loin d'être stupide et malgré sa puissance égale à celle d'un dieu, il était parfaitement perceptible qu'il avait encore un grand potentiel caché, comme s'il pouvait presque avoir la puissance d'un réel Dieu majeur à l'instar de Poséidon, Zeus ou Hadès. Avait-il un dieu caché en lui ? Pouvait-il, lui aussi créer un univers à l'aide d'un Big bang ? Normalement, un simple chevalier de bronze était capable de reproduire à échelle plus réduite un Big bang, créateur de l'univers. Cependant, il n'en reproduisait que la puissance. Les chevaliers de niveau plus élevé avaient le pouvoir d'en créer à une échelle plus élevée et matérialiser un univers. On raconte qu'un Dieu doté de pouvoirs illimités pouvait créer un second univers, peut-être encore plus grand que celui dans lequel nous vivons. Le chevalier d'or, ça se ressentait, était doté d'une grande intelligence et surtout d'une forte culture. Cependant, le chevalier de l'autel, du haut de son grand âge et de son expérience dimensionnelle s'octroya le droit de donner une petite leçon de physique au maître de son maître. Ca faisait de lui son maître, au final. L'élève allait-il apprendre quelque chose à son maître ? Allait-il lui enseigner quelque chose qu'il ignorait ?

"A l'intérieur d'une dimension, il y en a une multitude d'autres. Et dans cette multitude de dimensions, en existent tout autant. La dimension, contrairement à l'univers, est réellement infinie."

Allons, n'exagérons rien, il était fort probable que le chevalier d'or le savait. Peut-être avait-il voulu faire plaisir au chevalier d'argent en ne remarquant pas sa double illusion. C'était sympathique de sa part. Il voulait faire ainsi preuve d'humilité face à un chevalier moins puissant que lui. Mais était-ce vraiment son intention ? Non, voulait-il seulement considérer cet acte d'humain à humain ? De semblable à semblable ? Ne voulait-il donc pas faire abstraction de son âge avancé ? C'en était presque touchant. Bref. Dans cette explication toute faite, sortie d'un livre de physique, il voulait expliquer quelque chose de plus profond que cela. Il voulait lui expliquer la base même du cosmos, la base même d'un combat, la base même de l'homme. Tout venait des dimensions. Ce temple accroissait largement son potentiel en maîtrise d'ouverture dimensionnelle.

"Le Temple des Gémeaux est le lieu de rencontre de toutes les dimensions, comme le Temple du Cancer est une porte menant au monde des morts"

Bam. Ca c'est fait. Non, il ne se prenait pas pour plus intelligent que le chevalier d'or ni même pour plus instruit, son maître lui ayant sûrement fait cette leçon. Et d'après les descriptions de mon voisin du dessus, les leçons du chevalier d'or du Bélier, Orion, était interminables. Pire encore, ses sermons étaient encore plus longs. Le chevalier d'argent n'avait pas tellement envie de ressembler à un ancien. Que dis-je, à un vieux con qui aime rabacher les mêmes choses pendant des heures entières. Non, ce n'était pas un vieux con, loin de là. Bon, peut-être un petit peu, mais ça ne se voyait pas.. Absolument pas, d'ailleurs. En outre, il devait ajouter quelque chose d'important sur les phénomènes d'illusion et sur les dimensions.

"Les illusions et les dimensions sont intimement liées. Une illusion est due à l'existence de dimension."

Pour prouver son explication il leva la main droite au niveau des yeux du chevalier d'or et fit apparaître un petit Heruka, une déité bouddhiste, le "Buveur de sang", comme le chevalier en avait parlé dans le temple de la déesse de la Justice, Athéna. La Belle Athéna, suave et appétissante. Pourquoi ne pas boire son sang ? Le sang d'une déesse est forcément nutritif et devrait apporter connaissance et puissance à son buveur. Non, Hevruka ne pensait pas à sucer le sang de la Déesse de la Guerre mais peut-être à boire ses paroles. Après tout, si elle veut bien donner son sang, le chevalier d'argent n'aurait pas dit non. Son sang était le commencement de la vie, le début de toute vie humaine ou de toute vie d'être doté de cellule, qu'elle soit unique ou non. Pourquoi ne pas ingurgiter cette source de vie ? Ainsi, la maîtrise de la vie pourrait se faire de manière innée. Ou bien sucer le sang du dieu des enfers, Hadès, de qui le sort de l'humain est entre les mains. La vie ou la mort, au final, il était le seul à décider. Il était le seul à pouvoir se prononcer sur le décès de quelqu'un, même si l'un de ses alliés, Thanatos, dieu de la mort, pouvait lui aussi décider du sort d'un être vivant. Ses frères aussi avaient leur mot à dire selon le type de mort souhaité : Hypnos, personnification du Sommeil éternel, ou Moros, le dieu de l'acheminement vers un sort implacable, une mort douloureuse, inimaginable, violente. Bref. Dans sa main, le Heruka, assis en tailleur, se mit à grossir jusqu'à avoir des proportions égales à un chat en surcharge pondérale. Si on s'approchait de plus en plus près, il était possible de voir plein de petites dimensions à la place de chaque parcelle du corps. L'illusion était donc faite de dimensions. C'était une théorie vérifiée. Merci Jamy. C'est pas sorcier. Culture. Merci. Il fit disparaître cette déité de la parole en refermant uniquement sa main.

"Les cheveux ? Un simple dérèglement temporel. Rien de grave. Ca devrait se régler incessamment sous peu"

Fallait rassurer son petit monde, de toute façon. Tout allait s'arranger, de toute manière. Il le savait. Il était loin d'être bête. Il savait utiliser les dimensions, il savait les maîtriser. Autant s'en servir pour rajeunir, du moins physiquement. Ca valait bien un Misopethamenos, le pouvoir des dieux qui permettait à un mortel de vieillir d'un jour par année. Lui, il voyageait à travers les dimensions et donc à travers les couloirs du temps, tel un Godefroy Amaury de Malfète, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit "Le Hardi", capitaine du roi Louis VI le Gros. Et non pas comme un Jacquouille la Fripouille. Un peu de classe, tout de même.

"Je maintiendrai cette illusion. Je peux aussi le tuer grâce à elle."

Il avait avoué cette dernière phrase, non sans un joli sourire qui pouvait montrer sa haine viscérale envers ce chevalier de bronze d'Andromède. Hevruka en était sûr, si ce n'était pas lui qui le tuait, il mourrait au combat de toute façon.

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 6 Mai 2014 - 20:48

Encore une fois, Hevruka semblait s'être perdu dans ses pensées . Tel un bug dans la matrice, le vieillard semblait mettre du temps à répondre, comme si son cerveau avait des ratés. Du mal à démarrer une fois qu'il n'avait plus été sollicités pendant quelques minutes. Le Milan fougueux aurait sans doute croiser les bras en sifflotant en espérant ainsi attiser l'amour propre de la personne âgé pour qu'il se dépêche de réagir mais il savait que procéder de la sorte ne servirait qu'à jeter de l'huile sur le feu. Attiser la colère d'Hevruka avant un arrivée possible de Shogun Toki, n'était pas une bonne idée. C'était un coup à voire Andromède précipiter dans une autre dimension par un bon coup de pieds au cul transe-dimenssionnel ! Le jeune vieux ouvrit finalement les yeux et ne pipa mot. Au lieu de cela, il disparu petit à petit. Voilà qui était amusant ! Encore un petit tour pour amuser la galerie ? Vous imaginez si le Sethni faisait cela à chaque fois ? Du style avoir toujours de la pierre à couper pour distraire les gens ou faire un show de lumière avec son épée légendaire. S'il devenait ventriloque il pouvait arriver à produire un spectacle de son et lumière intéressant mais le jeune homme était un Chevalier d'or et non un amuseur public, un bouffon là pour distraire les passants ! Il entendit ensuite des bruits de pas, comme une matrone qui se baladerait avec de gros chaudron en métal et qui les ferait tomber tous d'un coup. Comme une de ces vieilles armures du moyen-âge qui donnaient l'impression de faire plus de bruit que de protéger quoi que ce soit. Ce n'était pas trop mal en soit comme période mais briser ainsi le troisième mur de l'illusion grâce à un message télépathique avait de quoi laisser sur sa faim. Le Capricorne d'or passa une main devant sa bouche et bailla en signe d'ennui. Ce n'était pas comme cela qu'il obtiendrait un sentiment de peur venant du Sethni. Pour cela, il faudrait d'abord apprendre à le connaître et créer quelque chose de nettement plus puissant.

Comme tous les vieux, dédicace à Orion, Hevruka ne pût s'empêcher de partir dans une explication des plus ennuyantes sur les dimensions. Le pire c'est qu'il avait droit à un petit bonhomme apparu devant lui maintenant. Il grossit de plus en plus jusqu'à devenir horriblement difforme et obèse. C'était vraiment de plus en plus n'importe quoi. Si l'envie lui prenait, le Sethni apprendrait à Hevruka que son illusion était certes un jeu de l'esprit mais également un jeu de lumière. Cet élément c'était son rayon et s'il y avait bien une épée capable de tout couper, c'était Excalibur ! Le Sethni était à peu prêt sûr qu'il serai capable de percer le tissu dimensionnels à l'aide d'Excalibur. Il n'avait encore jamais tenter le coup mais son épée et son cosmos était capable d'accomplir des miracles. Enfin, après de longues minutes d'attentes, le Capricorne d'or reçu la réponse à sa question. Ce n'était pas trop tôt. Qu'il était difficile de s'occuper d'un vieux grabataire ! N'empêche, il le faisait de bon cœur. Le Saint d'Or appréciait la compagnie du Silver Saint de l'Autel. Allez savoir pourquoi !

- Un dérèglement temporel ? Tu pourrais être plus clair vieux grigou ? Je sais que j'ai pût sonder ton âme mais je n'ai pas pour autant enregistrer tous les moindres détails à la perfection. La faute à un procédé qui est loin de m'être habituel. Tu pourrais le tuer en effet, tu me forcerais alors à prendre ta vie. La faucheuse est plus proche de toi que de lui mais pourtant ce ne serait pas de gaîté de cœur que je t'enfoncerai Excalibur dans la poitrine. Le tuer n'est pas nécessaire. Il a besoin d'être éduquer, de recevoir une instruction qui lui permettra d'évoluer. Tu as du potentiel et lui aussi doit en avoir si on gratte bien et puis imagine le ... il ne serait même pas capable de payer le passeur de l'Achéron si tu venais à l'occire ha ha ha ! Je ne plaisant pas. Si tu lui prends sa vie, je prendrai la tienne vieil Autel. Tiens le toi pour dis !

Un regard de défi fut lancé et un air autoritaire apparu sur le visage du Capricorne d'or. Cette air contrastait totalement avec sa jeunesse. Son cosmos sortit alors par effluve lumineuse et puissante. Une énergie nettement supérieure à celle de l'Autel mais loin d'être son véritable potentiel. S'il le désirait, le Capricorne pourrait littéralement écraser le Saint d'Argent dans un duel de force cosmique mais son intention n'était pas de jouer à qui à la plus grosse mais simplement de lui mettre une barrière à ne pas franchir. Les vieilles personnes sont celles dont les habitudes ont e plus de mal à disparaître.

Sujet: Re: Je meurs demain Sam 10 Mai 2014 - 5:07

Sale ! Je vous hais ! Dieu que tu m'as bien habillé, et c'est bien appris, chaque nuit je fais un peu au dessus de ton lit. Mais voilà, ma culotte saigne encore. Viens décrasser ce corps. Tout n'est pas sec. Cette odeur, c'est quand je reste allongé. Tu ne trouves pas ? Tu ne sens pas ? J'ai tous mes doigts, prends ma main mais ne serre pas. Toutes les fois où Grand Roi s'est joué de sa reine. J'ai presque rongé mon âme ! Pour rester dans ces femmes, celles qui te plaisent, celles que tu baises, dis leur mon nom. Je ne peux plus boire cette eau noire. Tu te toucheras ! Pourquoi tu ne viens jamais sur ma tombe ? Personne, à jamais bête et nauséabonde. Je pense trop "C'est alors qu'elle s'imagine la pelle s'enfoncer. Dans la terre puis dans sa tête." Violent ! Et méchant coup a fendu mon être, dont il ramasse les restes, morceaux ruinés, dont il se délecte. Je t'ai vu quand tu ne m'as pas reconnu, cherche tes gestes face au corps que tu as ému. Tu t'obsèdes et t'éloignes de moi. Quoi que tu fuis, je resterais sous ton toi. Là où nos deux corps saignent. Un amer goût de fer, arrière goût de sang. M'en sortir, ça je ne peux plus. As-tu pensé aux âmes et aux soeurs que tu as déçues ? Ils me mangent et tu l'aimes. Je pleure les saints de te voir sur cette chienne. Sale. C'est cette **** qui m'a tué. Je pourris, pour ça je vous hais. Tombe ne fleurit. Je vous hais, pour ça je tuerais.
Eths, Je vous hais.

Oui, il aimait bien rabâcher certaines choses, il aimait bien essayer d'enseigner ce genre de choses. Oui, un homme de son âge devait bien servir à ça, à partager ses expériences et ses connaissances. Enfin, de son âge, tout est relatif. Il a encore vingt ans dans sa tête. De toute façon, il avait 20 ans y'a même pas une heure alors, hein. C'est pas parce qu'il en a 50 en apparence que ça en fait un vieillard. On est anesthésiés par une ère qui n'a rien à offrir à personne et désacralise tout ce qui a pu l'être un jour, qui réduit les symboles et les sentiments a de simples données. Pendant l'espace d'un instant, il repensa à une de ses conquêtes... Ne serait-ce que dix secondes. Il pensait à tout. Il a connu cette jeune fille au mois d'avril, il s'en souvenait comme si c'était la veille. Il l'avait connue par le biais d'une amie. Ils entretenaient une relation épistolaire comme Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Ils ont continué ces échanges pendant plus d'un an. Cette relation n'était resté que platonique. Il lui en a fallu du temps pour la rencontrer pour la première fois dans la région sud de l'Angleterre. Ils ont vécu une belle relation malgré ses quelques conneries. Oui, il était du genre cachottier, il ne disait rien. De toute façon, il ne disait rien à personne, il était presque muet. C'était sans doute ce côté mystérieux qui avait plu à cette jeune demoiselle. Mais il était cachottier dans le sens où il ne parlait pas d'autres conquêtes... Bien malheureusement pour elle. Elle se rendait toujours compte de ces cachotteries mais elle pardonnait à chaque fois. Deux ans plus tard, malgré cette relation particulière avec Emma, il commençait une formation en Théologie dans une Université anglaise, Oxford. Comme les cahiers. Ils se voyaient de plus en plus, mais les sentiments étaient présents même s'ils étaient particuliers. Au final, ils se faisaient de plus en plus confiance. On raconte qu'elle fut la seule personne au monde à avoir entendu la voix du jeune homme, avant son entrée au sanctuaire, d'ailleurs. Ils avaient commencé une relation plutôt.... intimes. Même s'ils prenaient des risques, au niveau de la non protection lors de ces rapports... Ils n'en avaient rien à faire, ils étaient ensemble et c'est tout ce qui comptait après tout. Bref. Sa formation étant finie, il pouvait revenir à Londres, rester à côté d'Oxford ou bien rejoindre son amie au détriment des autres. Il a longtemps hésité et au dernier moment, il avait décidé de partir en France avec Emma. Il voulait tout quitter pour au final faire un break de quelque temps, en prenant des vacances. Il avait abandonné son amoureuse. Pendant les quelques temps où il était en France avec Emma, ils avaient continué à entretenir une relation épistolaire. Elle l'avait très mal vécu et l'avait très mal pris. Au moment où ils pouvaient être les plus heureux, enfin ensemble, lui, il est parti à cause d'un caprice. Elle l'avait pris pour elle. Bref, elle ne pouvait plus compter sur lui, elle ne lui faisait plus du tout confiance. C'était lui qui était revenu vers elle, tranquillement à base de tranquillade. Tout se passait bien, il retrouvait petit à petit confiance en lui, et elle en lui. Tout s'améliorait. Il n'avait pas vraiment le choix, il devait revenir le plus vite possible. Sauf qu'un épisode tragique s'est produit, et vous le connaissez. Emma décède, dimension, soixante-dix ans. Sauf qu'avec elle, l'amour véritable existe-t-il vraiment ? On marche en rang, sans espoir de jamais s'élever, de sortir du carcan qu'on nous a créé. Les objets, les gens, les concepts, il n'y a plus rien qu'on daigne préserver. On est anesthésiés par une ère qui n'a rien à offrir à personne et désacralise tout ce qui a pu l'être un jour, qui réduit les symboles et les sentiments a de simples données. On vit une époque artificielle. Tout est jetable, éphémère. Les gens perdent le sens des valeurs, de la portée des actes, tout n'est que gâchis.
Oui, il avait le temps de penser à tout ça pendant que le chevalier d'or du Capricorne parlait. Il avait même le temps de faire le tour du monde, voire le faire trois fois. Parce que quand le Capricorne parlait, il ne savait pas s'arrêter de toute manière. Ses menaces étaient belles mais elles ne faisaient pas peur à Hevruka. Il s'en fichait un peu de ça. De toute façon, il fallait attendre que le chat s'en aille pour que les souris dansent. Si vraiment l'Andromède, l'Autel n'allait pas s'empêcher de le corriger. Il n'irait pas jusqu'à le tuer mais il l'endommagerait de toute manière. Il aurait fait ça avec n'importe qui. Qu'il soit de bronze, d'argent ou d'or. Cela ne changeait rien. Le respect était bien trop important dans l'esprit de l'Autel sacré. Par contre il n'avait pas spécialement apprécié le "vieux grigou". Quand même. C'pas de sa faute si le Capricorne était un gamin. Il n'y pouvait rien. Pas sa faute, uèche. Tacrukoi ? Il te mate quand même. Dans sa tête en tout cas. Il aimerait bien te claquer, après tout, ça lui ferait plaisir.

"Tu ne pourrais pas comprendre."

Bah oui, personne ne pourrait comprendre. Même celui qui possédait une grande intelligence et une grande culture ne pouvait comprendre. Il fallait le vivre pour le comprendre. Quoique, cette histoire d'illusion et de dimensions aurait pu éclairer le chevalier d'or du Capricorne par rapport à ce dérèglement temporel. Il ne venait pas de la même dimension que lui. Il connaissait une autre époque, il connaissait une autre vie. Une vie peut-être plus paisible, que le chevalier d'or ne connaissait pas.

"Lorsque deux dimensions se rencontrent, tout est déréglé. La plus puissante prendra toujours l'ascendant sur l'autre."

Cela voulait dire, en gros, que la dimension dans laquelle ils étaient actuellement était bien plus imposante que l'ancienne et donc que la vie s'était accélérée d'un coup. Seul le cosmos pouvait le préserver. Il fallait donc le maîtriser...

"Il n'est toujours pas là, quand même. On ne peut pas se perdre ici."

Il parlait évidemment d'Andromède qui ne venait pas.

Sujet: Re: Je meurs demain Sam 10 Mai 2014 - 14:00

L'Andromède semblait plus lent à descendre qu'Hevruka à réfléchir (ce qui n'était pas une référence point de vue vitesse, il fallait bien l'avouer). S'était il perdu en chemin ou faisait-il du tourisme dans chacune des maisons ? L'esprit du bronze saint ne semblait pas affûté et rapide comme une flèche alors il se pouvait très bien qu'il soit en train de prier la statue d'Athéna dans la maison du Capricorne en pensant s'adresser à la véritable Athéna. Tout était possible en ce monde et cela n'arriverait même pas à l'étonner. Pour se perdre en ligne droite, il fallait le faire, surtout quand on pouvait se servir de ces chaînes pour retrouver son chemin tel le fil d'Ariane utilisé par Thésée pour s'enfuir du labyrinthe de Minos. En combinant la jugeote d'Andromède à son manque de respect chronique, il n'était pas difficile de voir qu'il y aurait du travail pour en faire un Soldat compétent. Un véritable défi que Milan serait prêt à relever. Il aimait les challenge, le Capricorne ! Enfin le vieux émit une réponse. D'après lui, le guerrier du Capricorne ne comprendrait pas ce qui lui arrivait. Le Sethni ne possédait certes pas des connaissances pointues en science de l'humain, telle la biologie mais il pensait qu'il pourrait tout de même comprendre si on lui expliquait sommairement. Si l'Autel ne voulait pas en dire plus, le Sethni ne le questionnerait pas plus à ce sujet (du moins pour le moment). Il allait falloir le tenir à l’œil tout comme Orion du Bélier. Le Capricorne n'avait pas oublié que le juge du Griffon lui avait laissé la vie. Cela ne ressemblait pas à ce Juge des enfers. Le genre de personne qui vous propose de rejoindre l'armée des enfers tout en continuant de vous attaquer. Comme si ce genre de négociation ne méritait pas un cesser le feu afin d'au moins discuter. Même si ce genre de proposition ne ferait pas hésiter Milan une seule seconde, à l'époque, il avait légèrement hésité. Sa fidélité s'en était trouvé renforcé depuis ce refus. Son épée était vouée au Sanctuaire et à Athéna !

Le vieux remettait ça avec ses histoires de dimensions. Son changement de coloris de cheveux venait-il de là ? Peut-être. Une bisbrouille dimensionnel et temporel pourrait en être la cause mais le Sethni ne savait pas trop dans quelle mesure et de quelle façon donc il préféra ne pas se prononcer pour ne pas passer pour le dernier des imbéciles. Il fit ensuite allusion au Bronze Saint qui tardait à arriver. Le Sethni ressentait toujours l'aura cosmique de cette effronté enchaîné. Il se déplaçait mais il n'était pas encore arrivé. Comment faisait-il pour être si lent ? Le Sethni avait peut-être une simple théorie ! Il fallait avoir une certaine maîtrise de son cosmos pour porter une cloth sans que son poids ne pèse sur le corps comme de vulgaires bouts de métaux. Peut-être ne maîtrisait-il pas totalement son cosmos et se retrouvait à devoir se déplacer à la vitesse d'une tortue. Si c'était le cas, le Capricorne aurait énormément de travail, digne des douze travaux d'Hercule (dédicace à Kaour l'Héraklès national) ! Challenge quand tu nous tiens !

- Il doit marcher avec les pieds de plombs. La peur de se retrouver confronter à toi. Sa langue devra prononcer des excuses ou recevoir des coups ce qui ne doit pas être dans ses habitudes. J'aimerai bien rencontrer l’homme qui l'a formé pour obtenir son armure de bronze. Ce gamin doit avoir besoin d'une remise à niveau sur tous les plans. Je te le confierai bien mais je ne pense pas que tu puisses le supporter plus d'une journée. Çà m'ennuierait de devoir expliquer à Athéna que tu as envoyé un de ses Saints dans une autre dimension. Que penses tu de lui sincèrement Hevruka ? En faisant abstraction de ta colère envers ce jeune freluquet bien entendu !

La sincérité ! Voilà ce que le Capricorne attendait. Laissons en suspend cette histoire de cheveux et passons à l 'origine de la colère de l'Autel. Faisons abstraction ensuite de celle-ci pour voir s'il en était capable. S'il était en mesure de faire abstraction de ses sentiments pour donner un avis clair et objectif sur une personne ou une une situation. En était-il capable le vieux perturbé des dimensions ? Se laisserait-il conseiller par sa colère et son sombre passager noir ? Shogun jouait peut-être son avenir dans cette discussion !

Sujet: Re: Je meurs demain Mer 14 Mai 2014 - 21:54

==> Temple des Poissons

Quelle nostalgie de pouvoir revoir ce temple.

Dès douze demeures zodiacal, c'était dans ces lieux que j'avais pu livrais ma toute première bataille. Depuis, de l'eau avait coulés sous les ponts. J'avais eu l'immense chance de rejoindre l'élite des Chevaliers du Sanctuaire grâce à l'entraînement fourni par mon maître, Orion. Mais aussi avait également vécu de gros bas comme ma damnation. Aujourd'hui tout cela était bien derrière moi et appartenait au passé. Aujourd'hui, nous faisons face à une tout autre menace qui nous étiez totalement inconnu. Pour le moment, nous ne possédions pas grand chose comme indice mis à part, que seuls les Saints ayant acquis l'élément de la Lumière pouvait à même résister contre ces choses ignoble. Quoi qu'il en soit, il me tardait déjà l'heure du dénouement mais, aussi des retrouvailles avec Athéna. J'espérais que mon pair le Capricorne serait à même m'apporter ses lumières dans cette sombre affaire. Autour de lui, je percevais un faible flux cosmique qui m'était inconnu.

Où était le gardien des lieux, Tenshu. Aux dernières nouvelles, il désirait rejoindre le Sanctuaire au plus vite. Du moins c'est ce qu'il m'avait dit lors de mon voyage aux « Hauteurs de Thébès ». Arpentant les couloirs de la troisième demeure, je piste les deux flux énergétiques quand à ma très grande surprise, je remarque une chose étonnante devant moi : Le totem des Gémeaux. Par la sainte barbe de Zeus. Cela ne pouvait signifiait qu'une seule chose. Tenshu avait soit abandonner la voie de la chevalerie ou pire encore, il était tout simplement mort. Quoi qu'il soit, le Sanctuaire avait perdu un Chevalier de très grande qualité. Et même si je ne le connaissais que peu pour ne pas dire pas du tout même, j’espérais qu'il soit en paix, vivant ou pas. Je repris ma marche quand soudain je perçu l'énergie bienveillante d'Orion. Ce dernier était enfin de retour. Voilà qui m'enlevait un poids en moins sur les épaules.

Au loin j'aperçois non surpris, Milan Sethni accompagné d'un autre comparse. Je m avance alors, me rapprochant d'eux, je salue le dixième gardien. Puis dans un second temps, je porte un regard interrogatif sur le Silver Saint. Je n'oubliais jamais un visage que je croisais surtout au Sanctuaire. Mon casque à la main, j'expose clairement les informations que j'ai pu avoir en ma possession, c'est à dire, rien du tout.

«_ Rien à signaler au royaume sous-marin mis à part peut-être que j'ai pu retrouver la trace d'Alistair du Taureau. J'ai jugé bon de lui faire part de nos informations que le Sanctuaire avait acquit. Nous nous sommes alors quittés en quête d'informations utiles. Moi aux Hauteurs de Thébès où j'ai où la malchance de croiser une Cardinale d'Arès. Lui, de son coté à préférer mener son enquête chez nos amis Asgardiens. Malheureusement comme tu le vois, je ne ramène rien d'autre que cette poupée. J'espère que les autres Saints auront plus de chance que moi. Et vous ici ? Y a t-il eu des nouvelles fraîches pendant mon absence ? Que s'est-il passé ? »

Sujet: Re: Je meurs demain Mer 14 Mai 2014 - 23:43

La question posée par Milan n'était peut-être pas la plus adéquate à être prononcée au vu de la colère que l'Autel avait ressentit. Peut-être qu'elle était trop indiscrète ou que tout simplement, le vieillard n'arrivait pas à trouver une réponse sincère ou convenable à formuler ? Son cerveau avait peut-être encore des ratés ou ne voulait il pas passer pour un idiot ? Seul Aegide et Hevruka détenait la réponse à ces questions. Le vieil Autel décida de se tenir à distance de Milan par un habile jeux de dimension. Le Sethni ne le remarqua pas dans un premier temps pour la simple et bonne raison qu'il avait posé son regard sur la Titanide Rhéa à ce moment là. Sa peau sombre gorgée de soleil avait le don d'attirer les yeux de Milan sur elle. Bien que reine des titans, elle n'en gardait pas moins une apparence humaine. Comment pouvait on passer son temps à la folie lorsqu'on était marié à une déesse aussi troublante. Le Cronos devait vraiment avoir une araignée au plafond. Ce n'était pas son problème après tout. Le Capricorne fut sorti de ses pensées par la voix de Chico des Poissons, le protecteur de la douzième maison du Sanctuaire. La dernière fois qu'il l'avait aperçu, le manipulateur des roses il s'était dirigé vers le Royaume Sous-Marin. Le domaine de Poséidon allait-il apporter des nouvelles sur ce climat aride ou n'allait il rien donner comme informations intéressantes ? Le Chevalier d'Or de retour allait livrer ce qu'il avait appris de son voyage !

Rien de neuf sous le soleil de Poséidon si ce n'était qu'Alistair du Taureau avait traîné dans ce royaume situé dans l'océan. Cela voulait dire que le deuxième gardien du Sanctuaire n'avait pas succombé au poison de l'oiseau ou du moins avait été guéri. Une bonne chose de savoir que ce valeureux guerrier n'était pas devenu fou. Il était parti en direction d'Asgard. Il allait falloir bientôt leur construire un campement avec la foule de Chevalier d'Athéna qui se trouvaient à présent dans le grand nord. Il y avait donc au moins une bonne nouvelles dans les informations divulguées par Chico mais rien de vraiment utile par rapport à la venue de cette hiver et ses monstruosités. Seuls, ils étaient toujours désespérément seuls. Livrés à eux mêmes, les Saints ne disposaient plus de l'aide d'Athéna ni du Grand Pope ce qui signifiaient qu'ils devraient se débrouiller indépendamment. Peut-être que l'un de ces deux leaders se battaient actuellement contre le responsable de tout cela ou glanait des informations ! L'incertitude et l'ignorance étaient deux germes de la peur. Sans plus attendre, le Capricorne d'or s'empressa de répondre à Chico. Ce qu'il allait lui dire était encore plus maigre point de vue nouveauté que les informations en provenance du royaume du dieu Poséidon.

- Je suis content d'apprendre qu'Alistair va bien. Nous n'avons pas tous eut la même chance que lui. J'avais peur qu'il ne soit mort ou atteint par le poison qui a semé le trouble dans mon esprit. Il ne s'est rien passé de formidable depuis ton départ et nous ne disposons pas de nouvelles informations. J'ai essayé de contacter Athéna à l'aide de la statue dans mon temple mais ma tentative ne s'est pas vue couronné de succès ! Scareface du Cancer à décidé de garder le temple du Bélier pour empêcher toute tentative d'envahissement. Rhéa la reine des titans est toujours sous notre protection jusqu'au retour de la titanide Phoebe. J'ai envoyé un messager prévenir le Chevalier d'Or du Cancer que nous ne devons pas laisser entrer le roi des titans au Sanctuaire. Sa femme doit d'abord être entendue par notre déesse. Il a eut son tour. Son prêtre est déjà venu parler pour lui. Mis à part cela, il n'y a rien à ajouter. Nous sommes toujours dans le noir le plus total et ce froid persiste à devenir de plus en plus tranchant et profond !

En bref : ça craignait un max. Personne ne savait ce qu'il se passait. Personne ne pourrait peut-être témoigner lorsque l'espoir triomphera du mal. Il ne restait aux Saints que la force de croire en un changement, en leur déesse. C'était une question de foi indéniable ! Il ne leur restait plus que ça à défaut de pouvoir combattre avec leur poing et leur cosmos !

Sujet: Re: Je meurs demain Ven 16 Mai 2014 - 13:35

A mon grand regret, Milan Sethni n'avait su m'apporter aucun élément probant sur cette inquiétante affaire.

Comme nous tous, il était dans une attente interminable espérant le retour de notre déesse Athéna. En son absence, les deux Titanides restaient toujours sous la protection bienveillante du Sanctuaire. A priori, tout portait à croire que la grande famille des Titans était en totale désaccord. Alors que l'on accueillait à bras ouvert la reine des Titans, le roi quant à lui, était temporairement interdit. Quoi qu'il en soit, cela n'annonçait rien de très bon pour l'avenir des Titans. Ce que j'avais encore du mal à définir, c'était le rôle que nous devions jouer dans ça. Devions-nous directement y prendre part et courir le risque de déclencher une guerre sainte. De toute manière, ce choix-là ne m'appartenait pas. N'ayant jamais rencontré le fils d'Ouranos, je ne pouvais porter un quelconque jugement à son encontre.

Pour ça, je m'en remettais totalement a nos deux invitées de marques pour établir un sort équitable. Cependant, pour le moment nous étions tous inquiets. Le Sanctuaire d'Athéna subissait de nouveau une nouvelle crise et nous étions tous contraints de l'affronter à notre façon. Le Sethni avait eu une brillante idée en espérant pouvoir communiquer avec notre déesse via sa statue mais, malheureusement cet étrange procédé n'avait pas fonctionnait. Encore combien de temps allait durer ce cauchemar. Allait-il seulement prendre fin. Est-ce que Ahina allait revenir parmi nous. Tant de questions me trottais dans ma tête sans trouver de réponse. Diantre. C'était tout de même rageant de ne pas pouvoir intervenir dans une telle situation, de se sentir si impuissant et malgré ce, tous ce que nous étions à même capable ensemble.

«_ N'y t-il donc rien à faire mis à part espérer que cela se termine bien. Que se passerait-il si Ahina ne revenait pas. Je n'ose y penser pour être franc. Cela signifierait sûrement notre perte à tous. Si cela arrivait aux oreilles de nos ennemis alors, pour sûr que le Sanctuaire serait aussitôt perdu aux mains de ses ennemies telles qu'ils soient. Et quant à nous, nous serions exclut sur les « terres des bannis ». Triste sort que voilà. »

Je voyais l'avenir d'un œil plus ou moins défaitiste. Ne disposant d'aucun élément positif concret, les prochains jours s'annonçaient âpres et plus que difficiles. Toutefois, malgré le ressentie que je pouvais percevoir, j'essayais tout de même de faire un réel effort en me montrant enthousiasme. Mon regard se porta sur le nouvel Autel. Ce dernier m'avait un peu snobé lors de notre dernière rencontre. Peut-être était-il temps de faire les présentations officieuses maintenant, que les événements importants étaient derrière nous.

«_ Mais dis-moi, qui est donc ton ami qui t'accompagne ? »

Sujet: Re: Je meurs demain Ven 16 Mai 2014 - 23:13

Il faisait de plus en plus froid. On le sentait dans ses membres, sur la peau. Dans le cosmos. On se glaçait littéralement dans son pantalon. Dommage qu'il n'y avait pas de feu. Le Sethni n'était pas capable de maîtriser cet élément. Il pourrait peut-être intensifier sa lumière afin de créer une chaleur suffisante mais il ne possédait pas de combustible et il risquerait de brûler la rétine des Saints présents à ses côtés. Pour la titanide, il n'y avait sûrement aucun risque. Si la température baissait encore, on allait bientôt pouvoir faire de la glace à l'eau avec une goutte de sueur. Il fallait que quelqu'un règle ce problème ! Un dieu ou un Saint ! Quelqu'un quoi ! Il devait bien exister un être vivant dans le monde qui approchait du but ! Qui démasquerait le ou les responsable(s) de cet hiver et qui finirait par lui botter les fesses à grands coups de bottes. Le Sethni en avait la foi ! Tout comme il croyait profondément qu'Athéna était toujours en vie et faisait ce qu'elle pouvait pour arranger les choses. Il était convaincu qu'elle n'avait pas perdue la vie ! La Déesse Athéna se battrait jusqu'au bout pour la paix et la justice. Pour préserver un maximum d'innocent de ce maudit hiver !

Chico des Poissons semblait déjà imaginer les pires des scénarios. Milan ne pensait pas qu'Athéna était morte ou allait mourir. Il était convaincu qu'il le ressentirait profondément si ce moment devait arriver dans un avenir imminent. Ce dont il était sûr c'est qu'en son absence, des ennemis pourraient sans nul doute tenter d'envahir le Sanctuaire comme ils l'avaient déjà fait par le passé en profitant de l'avancée des pantins d'Arès. Une stratégie de pleutre et fourbe mais diablement efficace qui aurait très bien pu porter ses fruits. Heureusement de vaillants Saints et une déesse incarnée dans le corps du plus efféminé des hommes du Sanctuaire. Mis à part attendre, il n'y avait rien à faire d'autre pour le moment. Le Capricorne avait donné ses directives et attendaient patiemment un signe de la disparition de l'hiver, un retour de Biscione et/ou Athéna ou une éventuelle attaque des forces du mal. Cette indécision et ce calme froid avait le don de lui taper légèrement sur le système mais il se devait de rester détendu et de garder la tête haute pour communiquer ce sentiment aux autres membres de l'armée de la déesse Athéna. Chico avait aperçu Hevruka apparemment. Pouvait-on réellement le nommé avec le terme « ami » ? Milan aurait apprécié cela mais il n'était pas convaincu que le lunatique Chevalier d'argent de l'Autel soit du même avis. Le vieux rabougri semblait alterner entre le chaud et le froid et son mutisme récent semblait indiquer qu'il n'avait sûrement pas apprécié la dernière demande du Chevalier d'or du Capricorne, protecteur de la dixième maison du Sanctuaire.

- Il faut continuer à garder espoir. Sinon notre titre sera bien usurpé. J'ai pris des mesures afin de garder un contingent de Saints au Sanctuaire pour éviter une éventuelle invasion. Nous ne sommes certes pas nombreux mais nous pourrons sans doute tenir jusqu'à l'arrivée de renfort. Nous ne pouvons faire que garder la tête haute et croire en l'avenir. Prions Athéna ! L'homme dont tu parles se nomme Hevruka. Il est le nouveau Silver Saint de l'Autel. Le successeur d'Alistair du Taureau. Il n'est pas très causant et semble plutôt boudeur pour le moment. Je me permet donc de le présenter à sa place car il préfère bien souvent garder sa langue dans sa poche. En revenant du Royaume Sous-marin, aurait tu ressentis des forces en approche ou serait-ce un simple pressentiment qui te confère un tel pessimisme ?

Certains lisaient l'avenir dans le mouvement des étoiles. D'autres possédaient une intuition, un instinct hors du commun, même pour des Chevaliers d'or. Chico des Poissons faisait peut-être partie de cette catégorie ? Si quelque chose l'inquiétait, il se devait d'en parler à un frère d'arme. S'il était au courant de quelque chose, le moindre détail pouvait faire pencher la balance en la faveur du Sanctuaire. Des batailles s'étaient déjà jouées sur de menues informations qui s'étaient révélées fatidiques pour la victoire !

Sujet: Re: Je meurs demain Dim 18 Mai 2014 - 21:02

Entretenir la flamme de l'espoir était une chose pour le moins complexe en temps de guerre.

Le Sethni semblait encore croire que la situation allait se renverser et revenir à la normal, contrairement à ma personne qui avait perdu tout espérances. Ahina & son représentant étaient absents tous les deux laissant le sanctuaire sans dirigeant. Fort-heureusement, certains encore ici étaient tout de même restait pour protéger les lieux. Tous n'était pas si perdu finalement. Broyé du noir ne servait strictement à rien au final mais, j'étais comme nous tous contrains de me confrontais à la dure réalité. Qu'avions-nous en notre possession mis à part quasiment rien. Tous les royaumes subissaient les assauts de ces ignobles créatures et chaque guerrier restaient impuissant. Le seul véritable élément que nous avions et dont nous pouvions peut-être user en cas de nécessite, restait encore l'élément de la lumière, qui restait la seule faiblesse contre cette menace dont nous ignorons tout mais, encore fallait-il mettre la main sur les valeureux Saints qui avait acquis cet élément. En tant que manipulateur incontesté de l'élément : Terre & Eau, ce n'étais hélas pas mon cas et à priori celui du Sethni non plus. Attendre et croire.

Voilà tout ce que je pouvais faire en attendant le retour des miens. Le défaitisme dont je faisais part inquiétais le dixième gardien. Il y n'y avait pourtant pas de quoi se faire du mouron car tel était ma nature d'homme. J'envisageais toujours le pire des scénarios afin de voir venir au loin le meilleurs d'entre-nous. Preuve en était d'ailleurs par le passé. Conjugué tous ensemble, nous avions chassés les spectres d'Hadès qui avaient lâchement profitaient de la confusion qui régnaient au sanctuaire pendant l'attaque des cavaliers d'Arès. Un moment épique qui pour sûr allait restait dans ma mémoire. Malgré les doutes présents, je restais confiant. Le sanctuaire allait se relever de cette terrible situation. Le domaine d'Athéna avait vécu bien pire. Cependant l'attente restait plus qu'interminable. A quand la fin du cauchemar. Si toutefois il devait avoir une fin. Cela me rappelait un peu mon aventure en Écosse avec ce fichu chien qui avait confondu Aratos avec de la pâté pour chien. D'ailleurs où se trouvais t-il celui_là. Cela faisait en bon moment que je n'avais pas eu de nouvelle de lui.

«_ Non ne t'inquiète pas pour ça. Il est toujours dans ma nature d'envisager le pire. Permet-moi d'aborder un tout autre sujet. Aurais-tu croisais récemment Tenshu. En venant ici te voir, je n'ai pu m'empêcher d'apercevoir l'armure d'or des Gémeaux qui siéger. Quand je l'ai croisé aux « Aux Hauteurs de Thébès », il m'a pourtant assurais qu'il revenais vers vous. »

Sujet: Re: Je meurs demain Dim 18 Mai 2014 - 23:03

Chico rassura Milan sur sa tendance à imaginer le pire et ne sembla pas plus intéressé par Hevruka le Silver Saint de l'Autel. Celui-ci restait taiseux. Quant à Rhéa, la reine des Titans, elle faisait de même et les Poissons ne semblait pas lui accorder la moindre attention. Au contraire, le douzième gardien du Sanctuaire orienta la conversation sur un tout autre sujet. La présence de l'armure d'or des Gémeaux en ces lieux et l'absence de Tenshu, ancien bronze saint de Pégase, porteur officiel de la cloth dorée associée à la dualité. Pour tout dire, Milan s'était déjà posé la question en pénétrant dans le temple des Gémeaux. Malheureusement, ce la faisait un bail qu'il n'avait plus croisé l'ancien cheval ailé. Chico quant à lui semblait l'avoir rencontrer récemment. D'après son témoignage, Tenshu avait déclaré qu'il rentrerait bientôt au Sanctuaire. Pourtant, il ne l'avait pas fait ou alors très discrètement pour venir déposer son armure d'or et prendre la poudre d'escampette. Encore une fois, sans preuve irréfutable ou témoignage plus convaincant, on ne pouvait procéder qu'à l'élaboration de théories et de spéculations. Il existait cependant plusieurs possibilités : Tenshu avait choisis de déserté la Chevalerie pour un autre camp ou il avait simplement renoncer à être un soldat pour devenir un civil ou il était bel et bien mort. Attaqué par une créature ou un membre d'un autre camp, voir même peut-être par Chico des Poissons qui semblait être la dernière personne à l'avoir vue en vie ! Cette possibilité était peu envisageable cela dit ! Le douzième gardien du Sanctuaire n'avait aucun intérêt à tuer un compagnon d'arme d'autant plus qu'un adversaire comme l'ancien Pégase aurait sûrement laissé de jolies séquelles à l'armure et au corps du Saints des Poissons. Les monstres que Milan avait affronté au cours de cet hiver étaient très puissants. Il ne serait pas étonnant qu'un Chevalier d'or ait fini par succombé face à une horde d'entre eux. D'une voix calme mais pourtant un tantinet inquiète, le Capricorne s'adressa à son homologue de rang.

- Je n'ai plus croisé Tenshu des Gémeaux depuis un moment. Je n'ai ressenti aucune trace de son cosmos. Son armure a du revenir ici de façon discrète, sans attirer l'attention. Peut-être lui est-il arrivé quelque chose en chemin ? Te semblait-il préoccuper par quelque chose ? Changé ? Étiez vous seule à Thèbes ? La perte d'un Chevalier d'or est une perte inestimable pour le Sanctuaire, pour chacun de ses amis et pour notre déesse. Se voir infliger de la tristesse n'est peut-être pas le meilleure service que Tenshu pourrait rendre à Athéna. J'espère que nous n'aurons pas à déplorer d'autres pertes. Cette hiver semble et ses séides semblent trop meurtriers. Je garde espoir que le Chevalier des Gémeaux ait seulement prit du temps pour récupérer. A moins que cela ne soit un signal pour qu'on se lance à sa recherche ? Qu'en pense tu Chico?

Le Sethni attendit la réponse des Poissons. Il s'approcha calmement de l'armure d'or des Gémeaux. Cette Cloth n'était pas désagréable à regarder, si on exceptait le design de son casque qui n'était pas le summum de l'esthétisme (sans vouloir vexer les Gémeaux). Le Capricorne posa sa main sur le métal dorée pour essayer de ressentir des vibrations, quelque chose, un message, une trace laissé par Tenshu afin que l'on connaisse la raison de la présence de sa Cloth dans cette maison. Il n'y avait rien, absolument rien. La Cloth ne semblait même pas contenir des résidus de son cosmos. Voilà qui était des plus étranges. Le Sethni n'avait vraiment aucune idée sur le sort de l'ancien Pégase et n'était plus avancé. Il haussa alors les épaules dans un geste de dépit signifiant qu'il ignorait quoi faire dans ce genre de situation. A vrai dire, depuis qu'il était Chevalier d'or, il n'avait perdu de vue aucun de ses homologues de rang. D'une voix calme, il interrogea à nouveau Chico.

- Je n'ai rien ressentit de particulier en touchant son armure. T'aurais il parlé de ce qu'il avait fait avant que vous vous rencontriez à Thèbes ? Avec qui ils avaient discutés avant votre rencontre?

Sujet: Re: Je meurs demain Lun 19 Mai 2014 - 18:44

Un cosmos rassurant et familier se fit ressentir à l’entrée du troisième temple du zodiaque. Tel une brise de printemps, l’aura d’Orion du bélier se mit à brièvement baigner l’atmosphère pour annoncer aux chevaliers présents sa venue. Le premier gardien se matérialisa aux portes de la maison des Gémeaux et s’avança d’un pas vif, sa cape ivoire battant la cadence dans son dos. A la vue de Milan et de Chico, le visage neutre d’Orion s’illumina d’un sourire soulagé.

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Vous êtes saufs…

Le bélier d’or posa une main chaleureuse sur l’épaule du Capricorne et tourna un regard bienveillant vers son second disciple. Un grand poids venait d’être ôté des épaules du lieur de vie, même si l’absence d’Ahina demeurait omniprésente dans son esprit fatigué.

Ce maudit hiver ne semble pas vouloir se finir. Où en sommes-nous ? Avez-vous des nouvelles d’Athéna ? L’enquête sur la cause de ce climat a-t-elle avancée ?

Les pensées du chevalier d’or restaient braquées malgré lui sur son inquiétude vis-à-vis d’Ahina. Qu’importe le risque, s’il obtenait des informations sur le lieu où se trouvait actuellement sa bien-aimée, Orion s’y rendrait dès à présent. Anticipant les questions que n’allaient pas manquer de poser ses disciples, le lieur de vie tacha d’expliquer ses dernières mésaventures en passant sur les points les plus inquiétants.

J’ai été contraint de m’absenter du Sanctuaire pour me rendre aux cinq pics de Rozan. Malheureusement, Thanatos s’y trouvait également. Vous pensez bien que mon vieil ennemi n’a pas tardé à m’attaquer. Toutefois, pour une raison incompréhensible, il me laissa vivant, bien que blessé. Et me voilà de retour, après avoir pris un peu de repos. Et croyez moi que pour l’heure, faire cesser ce maudit hiver me semble bien plus important que de se soucier des humeurs du dieu de la mort.

C’est alors qu’Orion remarqua la présence d’une tierce personne. D’un haussement de sourcil interrogateur, il s’interrogea sur l’identité de cet homme.

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 20 Mai 2014 - 15:28

Où était donc passé Tenshu. Seule deux options restaient envisageable.

Soit ce dernier avait tout bonnement abandonnait la voie de la chevalerie et avec un peu de chance, avait décider de revenir dans son village d'enfance ou bien avait-il tout simplement péris sous les coups de l'ennemi. Quoi qu'il en soit rien n'était sûr si en mettait de coté l'armure d'or des Gémeaux. Chose qui n'était pas contestable pour un Chevalier. Allais partir à sa recherche me disait moyen. Rien de bien personnel mais, nous avions déjà fort à faire avec la disparition inquiétante d'Ahina et avec cette menace hivernal qui n'en finissait plus. La perte de Tenshu était certes assez regrettable pour le sanctuaire mais, personnellement je n'en faisais pas ma priorité actuelle. Ce dernier avait sûrement dû partir sur la pointe des pieds comme l'avait affirmé le Sethni. C'est tout au moins la théorie à laquelle je désirais ardemment croire. Pourtant, à ma dernière rencontre avec lui, je n'avais senti rien de bien alarmant dans sa voix. Ce qui laissait paraître étrange avec du recul.

Bref, encore un mystère de plus à éclaircir. Quoi qu'il en soit, Tenshu avait décidé de nous quitter. Il ne pouvait en être autrement. Sans même un moyen de protection, où diable pouvait bien t-il se trouver à l'heure actuelle. Et si tous comme moi, Ahina avait décidé de lui retirer son armure. Non. Impossible. Je ne le connaissais que très peu mais, il semblait être quelqu'un de bien pour ne pas s'écarter du bon chemin. Dommage.Toutefois, j'étais convaincu que cette superbe armure revêtirais une tout autre personne un jour prochain. En attendant, il fallait faire sans le troisième gardien.

«_ Changé. Hummm... A vrai dire, je venais à peine de le rencontrais donc je ne peux te le dire par contre, comme je te l'ai dit précédemment, nous avons croisé une Cardinale d'Arès là-bas. Si tu veux sincèrement mon avis sur le sujet, je pense que nous avons plus urgent à traiter pour le moment. Certes je te l'accorde la disparition du troisième gardien reste tout de même inquiétante mais qui sait, avec un peu de chance, il reviendra sain et sauf. Pour le moment, tâchons de nous concentrer sur ce qui nous préoccupe le plus. C'est à dire Ahina. »

Que de belle paroles.
Encore fallait-il y croire soi-même.
Alors que tout semblait perdu à mes yeux, une énergie bien familière se fit ressentir. Orion était de retour et avait su réchappé des griffes du Dieu de la Mort. Avais-je bien entendu. Quoi qu'il en soit, le retour du Bélier ne pouvait qu’annonçait un vent d'espoir sur le sanctuaire. Ce dernier, très vite s’inquiéta de la situation actuelle. Malheureusement il n'y avait toujours rien à signaler. On pataugé toujours dans le brouillard, sans même un élément concret entre les mains. D'un air presque abattu, je m'adressa en premier a Orion.

«_Heureux de pouvoir vous revoir mon cher maître. Qu'est-ce vous me dites-là. Vous avez pu échappez au dieu de la Mort. Mais par quel prodige. Et surtout, pourquoi vous a t-il laisser en vie. Ce genre d'individu ne fait rien sans rien obtenir en retour. Enfin, vous voir ici parmi nous me redonne du baume au cœur. Je ne peux que vous plussoyais concernant l'urgence de la situation actuelle. Nous restons toujours sans nouvelle d'Ahina. Pour ma part, j'espère sincèrement que la délégation envoyé chez nos amis Asgardiens, ramènerons de très bonne nouvelles, en attendant nous pouvons qu'attendre et croire en la victoire.»

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 20 Mai 2014 - 18:42

Punition asexuée, j'édulcore la beauté par mes tubes et dédales. Désastre corporel, frénésie polyphagique. Joue, commande l'égoût névrotique, incube interne. Arbitre prévoit, se vide pour moi. Bienvenue dans ma bacchanale. Nourrissage hyperphage. Le sang colle autant de fois que tu y vas. Délivre-toi de ce poids avec tes doigts, tu ne t'arrêteras pas. Telle est cette loi, je la connais, c'est celle que tu bois et c'est celle qui te noie, pour la dernière fois. Succube externe dévisse, éventre desserre, pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas. Il les aime tous, voilà. Il a faim d'avoir faim, l'outremangeur. Le vent tourne autant de fois que tu t'en vas. Délivre-moi de ces voix, de ce convoi, il ne s'arrêtera pas. Qui vous envoie ? Je ne connais pas. Celui que je bois et celui qui me noie, pour ma dernière fois ? Tes fins doigts dans ma bouche, ces spasmes qui te soufflent. Les mains du bonheur, je vois que tu souffres et par poignées tu les perds. Essaie de lui dire, essaie de survivre. Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard. Seul reste ce goût amer. Comme une envie de parler. Comme une envie de se confier. Quel corps vais-je vendre aujourd'hui ? Choisir je ne saurais, mais pour eux le mieux serait, la peau nue de ma poupée, si souvent je la porterais. Vous pourrez alors cracher, voler, me saccager. Sous elle je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous ? Sous elle je ris si fort que peut-être était-ce vous ? Sous elle je crie si fort, sous elle je ris si fort, sous elle je vis si fort, sous elle je prie si fort, sous elle je gis si fort sous elle je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous ? Aujourd'hui n'est pas sans rappeler demain. Je regarde le sang sur mes mains, beau paysage. Imaginez, tout est de votre faute. Imaginez, votre monde a été détruit par votre monde. Imaginez, la vie n'est plus l'mage que vous vouliez... Ressentez cette peur constante. Entendez ces bruits stridents. Pleurez, oui, pleurez. Faites vous mal, faites saigner ce coeur qui vous a trahi. Perdez espoirs. N'en ayez plus. Cet espoir est vain et sans importance. "Je me meurs, je suis mort, je suis enterré", comme l'écrit un certain Molière. Dans mes heures les plus sombres je ne pouvais pas prévoir que le temps pouvait s'écouler à une telle vitesse. Je ne peux en croire mes yeux. Comment peux-tu être si aveugle ? Ton coeur est-il de pierre, sans compassion à l'intérieur ? Le temps continue de passer et nous n'avons rien appris, alors finalement qu'avons-nous gagné ? La folie est partout autour de nous, est-ce ce que nous méritons ? Pouvons-nous nous libérer de ces chaînes d'agonie éternelle ? Souffrance, douleur. Ne l'ai-je pas laissée partir, ne l'ai-je pas accepté et laissée grandir ? Si je ne puis retenir la bête qui vit à l'intérieur, elle trouvera son chemin d'une façon ou d'une autre, à un moment ou à un autre. Me souviendrai-je alors de la souffrance ? Parce que si j'échoue, elle sera vaine. Souvenirs, souvenirs, souvenirs. Dans ce monde tu as essayé de ne pas me laisser seul. Il n'y a pas d'autre façon, j'ai prié les dieux de te laisser rester. Les souvenirs calment la douleur à l'intérieur, maintenant je sais pourquoi. Tous mes souvenirs te gardent près de moi, dans les instants silencieux. J'imagine que tu es là. Tous mes souvenirs te gardent indéfiniment près de moi, dans des murmures silencieux, des larmes silencieuses. Tu m'as fait promettre que j'essaierais de retrouver mon chemin dans cette vie. J'espère qu'il y a un moyen de me faire signe que tu vas bien. Alors je pourrais continuer ma vie. Ensemble dans tous ces souvenirs, je vois ton sourire. Tous les souvenirs que je garde précieusement. Chérie, je sais que je t'aimerai jusqu'à la fin des temps. Je vois bien, quand on baisse les bras, rien n'arrive. N'est-ce pas ? Tard la nuit, ce que je croyais avoir laissé derrière moi revient hanter mes pensées. Je sais bien qu'il n'y a pas d'échappatoire, une fois que ça a posé son regard sur soi, mais je ne dois pas fuir. Je n'abandonnerai pas, ne plus dénier, faire face, ne pas fermer les yeux, ni se cacher la vérité. Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre tiendra ma place. Mais n'est-ce déjà pas le cas ? Entouré, de plus en plus fort, de plus en plus proche dans mon monde. Je le sens bien, il est temps pour moi de l'affronter. Mais en suis-je vraiment capable ? Même si cela pourrait bien être la fin de la vie que je chérissais. Perdu dans les ténèbres, espérant un signe. Mais il n'y a que le silence. Peux-tu entendre mes hurlements ? Jamais arrêter d'espérer, j'ai besoin de savoir où tu es, mais une chose est sûre, tu es toujours dans mon coeur. Je te trouverai quelque part. Je continuerai d'essayer jusqu'à mon dernier jour. J'ai juste besoin de savoir ce qui est vraiment arrivé. Cette vérité libérera mon âme. Perdu dans les ténèbres, j'essaie de trouver le chemin de ta maison. Je veux t'embrasser et jamais te laisser partir. J'espère presque que tu es au paradis ainsi personne ne pourra blesser ton âme. Je vis dans l'agonie... Où que tu sois, je n'arrêterai pas de chercher, quelque soit le sacrifice, j'ai besoin de savoir. Le jour est venu à présent, cette fois, je suis abandonné. Nous avons vécu dans notre paradis, tels des dieux, nous avons forgé le monde autour de nous, sans frontière qui aurait pu nous retenir, bien que l'équilibre fût si fragile. alors que nous croyions accumuler nos biens, nous avons retourné la marée, elle s'enfuit encore, notre temps est écoulé, notre futur est mort. Il n'y a pas d'échappatoire. Le jour est venu à présent, il est trop tard, la vie passera au-delà de nous. Nous étions les derniers de notre espèce. Le sacrifice était bien trop grand, notre avidité nous a rendu aveugles, nous avons essayé de fuir nos peurs. Aujourd'hui est la fin de demain. Comme la mer commençait à s'élever, les terres conquises furent balayées, bien que nous essayâmes de fuir le ras-de-marée. C'était voué à l'échec. Le monde semble différent, même si je sais que rien n'a changé. C'est juste mon esprit qui a changé. Je ne peux laisser tout derrière, je dois me relever pour être plus fort. Je dois essayer de me libérer de ces pensées dans ma tête. Je dois utiliser le temps que j'ai. Je ne peux pas te dire adieu... Mais je dois bien le faire. Je dois me battre car je sais qu'au bout du compte, ça en vaut la peine, que la douleur au fond de moi disparaîtra doucement. Je dois prendre conscience que le temps est précieux et en vaut la peine. Quoique je ressente en moi, je dois croire que ça ira mieux. Je dois vraiment me relever pour être plus fort. Cette nuit était trop longue. Je n'ai pas la force de continuer. Je m'en vais, flottant. A travers le brouillard je vois le visage d'un ange qui appelle mon nom, et je me rappelle que c'est pour toi que je dois rester.

*Nous avons vu ce que vous avez voulu. Endormis par notre vanité, cela pourrait nous coûter nos vies. J'entends dire qu'ils deviennent plus proches. Leurs hurlements me glacent le sang. Le temps s'épuise maintenant. Quand nous commençons à tuer. Tout descend en ce moment du cauchemar que nous avons créé. Cela tombe de l'enfer que nous sommes. Nous avons cherché pendant toute la nuit mais il n'y a aucune trace à être trouvée, toutes viennent de disparaître mais je sais qu'ils sont autour. Le soleil monte et les cris disparaissent. Trop sont tombés. Nous souviendrons-nous que nous avons fait mal ?*

Un délire ? En présence de trois personnes dorées, cela était-il une bonne réaction ? Un bon accueil pour ce bélier doré. Et si je me moquais ? Que lui est-il arrivé pour avoir un point de vue biaisé sur le monde ? Ce message télépathique s'adressait à qui ? A Milan, les Poissons ou Orion ? Peut-être les trois. A eux de faire attention à ces messages. En présence d'inconnus, Hevruka ne parlait pas. Manquerait plus que ça. Le chevalier d'argent sourit à la vue de ce chevalier d'or Mais... Comment a-t-il fait pour le voir alors qu'Hevruka était presque aveugle ? Le cosmos aide à faire plein de chose, quand même. Hamdullah, comme on dit chez moi. Comme si... Comme si un démon l'avait attaqué. Il brûlera cette fois en voyant la violence. Elle nourrit son esprit, personne ne le sauvera. Comment peut-il trouver un paradis dans cet enfer ? Laissons-le derrière écouter ce silence. Il crie notre adieu. Comme quoi, on ne peut y croire mais c'est oeil pour oeil. Cette vie va être ruinée. Les anges ont la foi. Il ne pouvait pas être une partie de son péché, il ne peut pas se perdre dans son monde, il ne jouerait pas à ce jeu. Lorsque les ombres restent dans la lumière du jour, sur des ailes de ténèbres, il va riposter. Des cendres de la haine, c'est le sort d'un démon cruel. Est-ce que tu voulais ? Qu'est-ce que tu es devenu ? Son âme n'est pas abandonnée. Il a combattu le Dieu de la mort et en est ressorti vivant. Maintenant qu'il connait son chemin dans cette folie, ses pouvoirs sont partis, ses chaînes ont été brises. Il a souffert si longtemps. Changera-t-il un jour, ce bélier d'or ? Hevruka avait marché sur cette route de désirs. Il a supplié pour le sang sur ce mur. Il s'en fichait s'il jouait avec le feu, il était conscient d'être glacé à l'intérieur. Il l'a toujours su. Tant de choses se sont passées, il ne le niait pas, mais il savait qu'il n'était pas seul. Cette personne avait joué avec son esprit à travers ses désir. Il ne savait pas pourquoi mais il n'arrivait pas à tenir, il perdait toujours le contrôle. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il s'agissait d'un monde égaré, il ne pouvait pas la laisser sortir. Il avait fermé les yeux pendant trop longtemps. Seule la vengeance le fera le sentir mieux. Il n'y aura pas de repos jusqu'à ce qu'il sache que c'est fait. Que ta vie soit brisée. Il est faible, il est usé. Comme s'il allait se tuer, main dans la main avec cette corde. Elle est sa propre destruction. S'il la repoussait loin de lui, cet accro mourrait alors de faim, asphyxié. Et maintenant, il voyait que c'était elle qui le déchirait, qui le piégeait. Libérez-le. Lynché très haut au-dessus de ce qui était autrefois, sur les potences qu'elle a bâties pour lui. Alors il s'est échappé, il a coupé ce noeud coulant autour de son propre cou. Il s'enfuyait dans son esprit pour voir les choses qu'elle lui avait cachées. Maintenant, il vivais la vie à laquelle il avait rêvé. Elle est morte à ses yeux. Elle a empoisonné sa vie, alors il prenait se couteau et il la découpe... Voilà pourquoi Hevruka paraissait fou, il se souvenait constamment de ce jour. Il a été laissé tout seul comme un criminel. Il a prié pour de l'aide car il ne pouvait pas tout prendre. Il ne s'est pas tué, rien n'était fini. Il combattait cette guerre depuis le jour de cette chute. Et il s'accrochait désespérément à tout ce qu'il pouvait mais il est perdu, si terriblement. Il souhaitait que ce soit fini, il regrettait qu'il ne soit pas ici. Son âme est en feu. Il respirait sous l'eau, tout était entre ses mains. Que pouvait-il faire ? Un clin d'oeil, il peut voir à travers ses yeux, comme elle était étendue éveillée, il entendait toujours les cris...Il se demandait pourquoi il combattait encore dans cette vie, car il avait perdu toute sa fois dans cette lutte amère.

Sorti de sa torpeur imaginaire, sorti de sa dimension impénétrable, le jeune vieillard s'était rendu effectivement compte qu'ils n'étaient plus seuls. Ce n'était pas le chevalier d'Andromède. Il s'agissait de chevaliers d'or. Put ain, forcément. Hevruka avait fait attention à leurs arrivées mais il n'avait pas atterri quant à leurs statuts à tous les deux. Se rapprochant du groupe d'or qui s'était formé, le chevalier d'argent adressa un message télépathique à son "maître" Milan Sethni :

*Quel est cet être qui transpire la vie ?*

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 20 Mai 2014 - 20:55

Voilà un cosmos que Milan n'avait plus ressenti depuis un moment. Le cosmos du Chevalier d'or du Bélier. Son maître au cheveux violet daignait enfin faire son grand retour au sein du Sanctuaire. Où diable était il bien passé ? Athéna avait disparue. S'était-il lancé à sa recherche où était-il parti pour une toute autre affaire ? Le Capricorne n'oubliait pas qu'Alessio du Griffon l'avait épargné et ce genre de procédé ne ressemblait pas vraiment à la manière de faire de ce Juge des enfers des plus manipulateurs. Le maître du Capricorne sembla rassuré de voir en vie deux autres frères d'armes. Était-ce parce qu'ils s'agissaient tous deux de Chevaliers d'ors ou plus simplement de deux de ces disciples. Il ne semblait pas posséder plus d'informations que les Poissons ou le Capricorne malgré son escapade extérieur. Le Sethni s’apprêta à répondre lorsqu'Orion plaça une série de phrase troublante. Le Bélier s'était rendu au cinq pics de Rozan et y avait rencontré Thanatos. Le dieu de la mort avait combattu le premier gardien du Sanctuaire et lui avait laissé la vie sauve. Troublante coïncidence ! Un deuxième séide d'Hadès qui épargnait la vie du même chevalier d'or. De plus en plus étrange. Il allait falloir garder un œil attentif sur Orion dans un avenir proche. Milan se devait d'avertir Athéna et le Grand Pope de ce comportement étranger des enfers. Chico quant à lui sembla mettre la disparition de Tenshu au second plan ce qui était somme toute le meilleur à faire pour le moment vu que le Sanctuaire avait largement d'autres chats à fouetter. Le Sethni se permit de répondre à Orion après que le porteur de l'armure des Poissons eut terminé de converser.

- Nous ne sommes pas plus avancés. Athéna a disparu sans laisser la moindre traces et toutes mes tentatives de contact se sont soldées par un échec. Nous sommes dans le noir le plus total. J’émets les mêmes interrogations que Chico. Je trouve étonnant que le dieu Thanatos t'ai laissé en vie. Alessio du Griffon avait fait de même, il n'y a pas si longtemps. Deux envoyés des enfers qui épargne un Chevalier d'Or, c'est plutôt suspect. Aussi bien sur les intentions d'Hadès que sur votre personne maître, sans vouloir vous vexer même si, cela dit, je suis heureux de vous voir toujours en pleine forme !

Ses suppositions pouvaient ressembler à des accusations mais il était difficile de nier qu'il pouvait y avoir anguille sous roche. Soit les enfers comptaient se servir d'Orion pour on ne savait trop quoi, soit il voulait semer le trouble au sein des forces armées d'Athéna, soit le Bélier complotait contre les Saints, soit Milan devenait complètement paranoïaque. Il l'avait d'ailleurs été un peu trop les quelques mois qui suivirent les tragiques événements de l'attaque des Spectres sur l'île de Circé. Pendant qu'il réfléchissait à tout cela, Milan avait perçu le message télépathique d'Hevruka le bienheureux. Il avait toujours un grain le vieillard, quoi qu'on en dise, quoi qu'on fasse ! Essayait-il d'expier quelque chose en rejetant la faute sur les autres ? Se sentait-il coupable de crime atroce ? L'Autel d'argent était connu par le dixième gardien du Sanctuaire comme une personne dans le fond assez lunatique, capable de sauter d'un sujet comme un autre, tel Casanova passant d'une conquête à la prochaine. Que répondre à cela ? Que dire face à tant de phrases à la fois creuse et profonde dans lesquelles risquaient de résonner l'écho de l'oubli ? S'adressait-il à quelqu'un en particulier? A l'un des Chevaliers d'or ? A tous ? Par moment, il fallait presque interprété pour comprendre ce drôle de zigoto. Par télépathie, le Sethni à l'armure dorée envoya un message au porteur de l'ancienne cloth d'Alistair du Taureau.

* Toujours en vie ? Je pensais que tu étais partis te cacher dans une autre dimension !Tu t'emportes encore, vieil apprenti. Qu'essayes tu de me dire ? Est-ce en rapport avec Chico des Poissons ou Orion du Bélier ? Oui c'est ainsi que se nomme l'homme à l'apparence féminine qui vient de faire son entrée ! C'est le Saint qui m'a prit sous son aile lorsque j'ai obtenu mon armure de Bronze, celui qui m'a aidé à devenir un Chevalier d'Or, qui m'a apprit à dompter Excalibur. C'est aussi celui qui m'a abreuver de long sermon sur ma conduite et de phrases niaises. Il a l'air bizarre comme ça mais c'est un guerrier valeureux bien que je maintienne que de se faire épargner par deux séides des enfers, restent un comportement qui me met la puce à l'oreille ! Qu'en pense tu ?*

Sujet: Re: Je meurs demain Mer 21 Mai 2014 - 18:43

Au premier abord, les deux disciples d’Orion semblaient soulagés de retrouver leur mentor en bonne forme. Mais le sourire du bélier s’évanouit en un clin d’œil en entendant les paroles du chevalier d’or du capricorne, et ses accusations à peine voilées. Il était rare que le lieur de vie se trouve à ce point désarçonné. Mal à l’aise et peiné, il dévisagea longuement Milan, en se demandant ce qui avait bien pu motiver tant de méfiance de la part de son premier élève. Peut être le tort d’Orion demeurait de considérer davantage les deux hommes comme ses apprentis, plutôt comme des chevaliers d’or accomplis. Bien que dérangeante, l’attitude de Milan n’était pas plus insultante que celle qu’aurait eu Scareface ou même Irène à sa place. Tant bien que mal, Orion tâcha de dissimuler sa peine sous un nouveau sourire.

Je concède qu’entre l’étrange compassion d’Alessio à mon égard et celle de Thanatos, il y a de quoi se poser des questions. J’ignore le moment où j’ai perdu ta confiance, Milan, mais je n’ai rien à cacher. Pas plus qu’hier et j’espère pas plus que demain.

Malgré lui, le bélier d’or laissa échapper un profond soupir et reporta son attention sur Chico, pour l’intégrer à la conversation.

Concernant Alessio, je le soupçonne de vouloir me préserver pour se servir de moi comme bouclier utile. Ce monstre est venu me trouver voilà peu pour m’annoncer une étrange prophétie. Je suppose qu’il désirait que je m’occupe du sale travail à sa place, mais je n’ai pas donné suite à sa funeste annonce.

Il était inutile de tenter de deviner les plans tordus du juge du griffon et Orion ne s’y essaya même pas. Il reprit donc la parole pour aborder le sujet le plus récent : son entrevue avec le dieu de la mort.

De son propre aveu, Thanatos m’a épargné car Hadès souhaitait s’entretenir avec moi. Ce qui n’est d’ailleurs pas advenu. Quand aux raisons de cet intérêt à mon égard, j’en vois deux. Outre mon statut d’ancien réceptacle d’Athéna, le dieu de la mort m’a comparé au juge Kazuki du Garuda en termes de puissance. Tout ce que j’ai pu apprendre, c’est qu’à l’heure actuelle les enfers ne semblent pas en mesure de nous déclarer une guerre ouverte.

Certes, la disparition d’Ahina demeurait un fait inquiétant, mais cette nouvelle pouvait probablement apaiser les deux jeunes chevaliers d’or. Toutefois, le Sanctuaire demeurait en situation de crise. Sans sa déesse, ni son Grand Pope, absent comme depuis de longues années, le royaume d’Athéna souffrait d’un manque flagrant de coordination. Shiyo disparu, Angèle et Irène introuvables… Il fallait réagir avant que le découragement gagne les cœurs.

Notre priorité est de veiller à ce que nul adversaire ne profite de cette crise pour nous prendre par surprise. Il faut garder courage. En attendant le retour d’Athéna et en l’absence de Biscione, je vais tâcher de recenser nos forces et d’aiguiller les chevaliers présents pour équilibrer la présence au sein des douze temples. Milan, si tu as encore des doutes me concernant, je répondrais à toutes tes questions pour regagner ta confiance, mais plus tard. Chico, je souhaiterais que tu me suives au temple d’Athéna.

L'étrange individu également présent dans le temple ne semblait pas enclin à participer à la conversation. Orion se garda bien de l'y contraindre, tant les pensées se bousculaient dans son esprit.

Sujet: Re: Je meurs demain Mer 21 Mai 2014 - 22:55

Cela semblait un peu plus s'agiter avec le retour des nôtres.

J'essayais malgré moi de suivre le fil de la conversation. Thanathos, Alessio. Qui était tout ce petit monde. A priori, Orion avait pas mal voyagé, comme nous tous. Une chose m'échappa toutefois. Pourquoi diable Hadès désirait-il s'entretenir avec un des nôtres. Je comprenais la méfiance du Capricorne envers Orion toutefois, contrairement à lui, je voulais pleinement croire en lui, tout comme il avait cru en moi à l'époque où je n'étais qu'un simple chevalier de bronze. Pouvait-il trahir Athéna, et par la même occasion son sanctuaire. Impossible. Je n'osais l'imaginais ou même y croire une seule seconde. Plus que tout, je savais pertinemment que parfois, les apparences pouvait être contre nous. Parfois, on avait tendance à s'allier avec le diable pour sortir le meilleur d'entre-nous quitte à mourir comme une vermine pathétique. Oui, je connaissais ce genre de situation et pouvais à même les comprendre dès à présent.

Mais en toute honnêteté, je ne pensais pas que le Bélier allait passer de l'autre coté de la barrière. Non. Bien au contraire même. J'avais ces derniers moments perçu chez lui un étrange comportement à l'égard d'Ahina. Mais peut-être étais-je trop soupçonneux. Muet comme une carpe, j'entends enfin un nom qui soit familier au cours de la discussion. Celui de Kazuki Silfrid. Oui, je me rappelais clairement de ce visages et de ses pupilles étranges. Il était l'un des sombres conquérants qui avait lâchement profitait de l'attaque des Cavaliers de l'Apocalypse, au sanctuaire. Je me rappelais encore de son combat qui l'avait opposait contre le Tigre Viking. Un redoutable adversaire pourtant. Tout ça était désormais loin, appartenant a un passé lointain.

Orion était toutefois porteur de bonne nouvelle. Ce qui manquait fortement en ce moment. Les Enfers d'Hades n'était pas encore visiblement prêt pour une guerre ouverte, ce qui laisser encore un bon moment de tranquillité pour ce monde. Je nota toutefois la supposition qu'avait faite Orion. Mais Quant était-il d'Arès et des autres ennemies que s'était faite la déesse de la Guerre. Le petit groupe doré s'était mis d'accord sur un seule sujet au final: La défense du sanctuaire.

A ma grande surprise, Orion m'invita à le rejoindre au temple d'Athéna. Que me désirait-il. En silence j'acquiece avec sourire.

«_Je prends les devants alors. »

=> Temple d'Athéna

Sujet: Re: Je meurs demain Jeu 22 Mai 2014 - 18:16

C'était étrange. Très étrange. Ce chevalier d'or du bélier avait été rencontré quelques temps plus tôt alors qu'il menait un combat, gagné d'avance, contre celui du Cancer. C'est d'ailleurs là qu'il s'était rencontré. Mais, après ce combat, ce jeune chevalier d'or était parti assez vite. Ils n'ont pas pu faire connaissance. Et de toute façon, il y avait beaucoup trop de monde dans son temple pour qu'il ait pu faire attention au chevalier d'argent de l'autel, d'autant que celui-ci ne portait pas son armure à ce moment précis. Il avait sa boite de Pandore sur le dos mais si on n'y faisait pas attention, personne ne pouvait deviner de quel chevalier il s'agissait. On pouvait juste savoir qu'il s'agissait d'un chevalier et non pas d'un spectre, ceux-ci étant dépourvus de Boîte de pandore, appelée aussi Cloth box. Terme qui me paraît un peu surfait. Au lieu de parler d'armure ou de "cloth" ce qui signifie "habit", il serait plus judicieux d'utiliser le terme Habit sacré voire armure sacrée pour les plus puristes. Bref. Dans son temple, il y avait du monde. Scareface du Cancer, Angèle du Sagittaire, les deux titanides, le chevalier d'argent de l'Aigle, un guerrier divin, celui de l'épée ardente. Il y avait même eu le chevalier d'or des Poissons qui est passé en coup de vent, histoire de prendre sous sa protection les deux titanides, venues en paix au sanctuaire pour effectuer je-ne-sais-quoi. D'ailleurs, Hevruka avait juste compris qu'il y avait eu une querelle entre les titans et leur dieu Cronos, une petite guerre civile, si on pouvait appeler ça comme ça. Mais il n'avait pas envie de s'attarder sur les détails car ils étaient tout simplement inutiles. Il n'avait jamais rencontré le moindre titan ni rien du tout, donc il s'en battait les noix, si je puis dire. Bref, ce chevalier d'or était ma foi, assez bavard, ce qui déplaisait assez à Hevruka. De toute façon, allez savoir ce qu'il appréciait chez les gens. Chez Milan, c'était peut-être son côté "normal", qui se prend au sérieux tout en sachant être un peu déconneur sur les bords. Oui, on pouvait rire avec lui, tout comme avoir une conversation sérieuse. Certes, il était bavard. Ou non, pas bavard. Il parlait longuement mais une fois ceci fait, il s'arrêtait, bien sagement. Contrairement à Orion qui ne faisait qu'enchaîner les idées, enchaîner les phrases. Pourquoi pas, hein ? C'est un caractère, après tout. Hevruka avait bien envie de faire connaissance avec cet Orion. Un chevalier d'or qui est apprécié par les forces du mal, ça pouvait être intéressant. Couchait-il avec Alessio pour avoir eu la vie sauve ? Subissait-il les sévices sexuels du Dieu de la Mort, Thanatos ? Athéna était au courant du côté volage de son premier protégé ? Après tout, il était majeur et vacciné, il faisait ce qu'il voulait, et c'était normal. Et puis merde, hein. C'était tout de même un chevalier d'or. Rien qu'à sentir son aura, nous pouvions aisément deviner sa puissance qui devait être inimaginable. Il était certainement plus puissant que Milan. Déjà, Hevruka avait pu voir que le chevalier d'or du cancer était plus faible que lui. Mais, cela ne voulait rien dire. Peut-être que le Crabe ne s'était pas battu de toutes ses forces ? Il en doutait. Il sentait bien que le chevalier d'or de la Toison était extrêmement puissant. Il sentait facilement qu'il pouvait mettre Chico des Poissons à terre, tranquillement à base de tranquillade. Il serait plutôt sympathique d'écouter les conseils de ce chevalier d'or. Tiens, le chevalier d'or des Poissons s'en va. Hevruka n'avait même pas eu le temps de lui dire bonjour. En même temps, le méritait-il ? Il fallait savoir s'il était sympathique. Il avait l'air mais les apparences sont parfois trompeuses.

Il fallait enfin lever le voile. Il fallait enfin se présenter. A ce qu'il avait pu comprendre, Orion du Bélier était le maître de Milan Sethni et de Chico. Donc sur deux élèves, y'a eu deux chevaliers d'or. Ca fait un score de 100%. Pourquoi ne pas faire sa tapin et essayer de se le mettre dans la poche ? Quoiqu'en même temps, Milan aussi avait eu comme élève Altia Verana, chevalier d'or de la Balance, preuve qu'il avait aussi un bon potentiel de maître. Donc cela voulait dire qu'il ferait partie de cette lignée de maître-élève ? Orion du Bélier puis Milan Sethni du Capricorne/Chico des Poissons puis Altia Verana de la Balance puis Hevruka, chevalier des dieux. En gros il devait être plus fort que ses maître. Un beau gosse en gros. Il fallait donc montrer tout son respect au maître du maître de son maître. C'est ainsi qu'il s'agenouilla face au chevalier d'or du Bélier pour se redresser immédiatement. Pour pouvoir parler, le chevalier d'argent devait augmenter son cosmos. Il n'avait pas le choix, il ne pouvait le faire qu'ainsi.

"Vous êtes une pièce du puzzle des Spectres. Vous transpirez la vie. Cette source de vie peut aider les spectres. Faites attention, ils vous suivront. Eternellement."

Il avait entendu un nom de prononcer "Alessio". Juge du Griffon. Cela voulait-il dire qu'il faisait partie des plus puissants spectres, plus puissant même que le chevalier d'or du Bélier ? Cela était-il possible ? On raconte que tous les spectres ne sont pas forcément belliqueux, que les spectres peuvent être pacifiques ou alors qu'ils pouvaient être plus... sournois et ne pas attaquer bêtement. Dans quel camp était cet Alessio ? Dans un message télépathique il s'adressa à Milan, chevalier d'or du Capricorne et uniquement à lui.

*Il a l'air d'être quelqu'un de confiance. Ce n'est pas de lui dont il faut se méfier mais de ceux qui l'ont épargné. Son coeur m'a l'air d'être rongé par un mal inconnu. Son armure vient de me le raconter*

Oui, il parlait avec des armures. Il n'avait pas d'amis, fallait bien alors pouvoir discuter avec quelqu'un. Puis, Milan n'allait pas être son seul ami. Enfin, ami... C'était peut-être un bien grand mot. Il s'agissait plutôt de quelqu'un toléré par le chevalier d'argent de l'Autel. D'ailleurs, bizarrement, le fait d'être à côté de ce chevalier d'or qui puait la vie rendait une jeunesse au chevalier d'argent dont les rides disparaissaient. Ce phénomène temporel était vraiment particulier, même plutôt bizarre. Une fois le chevalier d'or des Poissons parti, il s'approcha du chevalier d'or du Bélier pour lui glisser à l'oreille, doucement :

"Que comptez-vous faire de lui ?"

Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre ? Bah ça lui fout c'que ça lui fout, un point c'est tout. Il était sûrement de nature curieuse. Oui, il était bigrement curieux. Mais jamais il n'oserait s’immiscer dans la vie privée des gens. De toute façon, il n'avait pas besoin de leur demander pour le faire. Suffisait de les toucher pour tout savoir d'eux. "Lui" se référait bien évidemment à Chico des Poissons. Bref. Jamais Hevruka ne voudrait manquer de respect au moindre chevalier d'or. Après, l'âme qui sommeillait en lui pouvait à tout moment l'ouvrir et s'attirer des ennuis.

"Je sens l'aura de plusieurs Saints dans le temple du Bélier. Pourquoi ne montent-ils pas ?"

Il finit par ajouter en message télépathique aux deux chevaliers d'or.

*Je fais si peur que ça ?*

Un sourire se dessina sur son visage. Non pas un sourire amusé mais un sourire machiavélique. Car oui, si Orion transpirait la vie, alors Hevruka transpirait la noirceur et la méchanceté....

Sujet: Re: Je meurs demain Jeu 22 Mai 2014 - 22:21

Orion pouvait bien se sentir insulter, le Sethni ne pouvait pas enlever ses soupçons comme par magie. Il n'envisageait pas seulement la possibilité qu'Orion soit passé à l'ennemi ou ait échangé des informations capitales contre sa vie. Son raisonnement allait bien plus loin que cela. Arès s'était déjà servit d'Orion pour attaquer plusieurs domaines grâce à un odieux chantage. Voir un dieu et un Juge des enfers lui laisser la vie, signifiait que le même schéma que celui des Chevaliers de l'Apocalypse pouvait se répéter à l'insu du plein gré d'Orion. Même si le Bélier était sûr de lui ou convaincu de son innocence, cela ne voulait pas dire que Thanatos ou Alessio lui avait fait quelque chose que lui même ne pourrait remarquer. La pureté ou la fidélité d'Orion n'était donc pas la seule chose qui pouvait être mise en doute en regardant avec le prisme des diverses possibilités. Etait-il nécessaire d'en faire part à Orion avant qu'il ne s'en aille ? Peut-être que cela lui enlèverait un poids des épaules. De plus si Hadès désirait le voir, il devait y avoir anguille sous roche quelque part. Le dieu des enfers qui s'intéresse à un mortel en particulier n'était pas vraiment un événement des plus courants. La seule bonne nouvelle pour l'instant était que les enfers n'avait apparemment rien à avoir dans cet hiver (sinon Orion aurait certainement jugé bon de le préciser) et qu'il n'était pas en mesure d'attaquer le Sanctuaire. Ceci fit germer une question dans l'esprit du Capricorne d'or qu'il s'empressa de poser en essayant de dissiper les doutes du Bélier d'Or.

- Cela peut paraître vexant mais je préfère parer à toute éventualité. Dois je vous rappeler que les Dieux ennemis de ce Sanctuaire ont tendance à vous utiliser contre votre grès ? J'ai peur que cela se reproduise. Sans compter que je suis l'une des rares personnes à ne pas m'être opposé à vous lorsque vous avez tenter de traverser le Sanctuaire pour le compte d'Arès. J'ai encore confiance en vous et ce même si mais propos peuvent vous paraître blessant sinon je me serai déjà opposé à ce que vous montiez jusqu'au temple d'Athéna. Pour en revenir aux enfers manque t-il d'effectif ? Ont-ils d'autres objectifs ?

Connaître les raisons du pourquoi les enfers n'étaient pas en mesure d'attaquer le Sanctuaire semblait intéressant. Orion semblait déjà vouloir prendre les directives du Sanctuaire et toutes ses responsabilité. S'il les voulait, il pouvait les prendre. Milan ne les avait pas demandé et c'était un tigre qui lui avait confié. Dans le genre protocolaire et solennel, on ne faisait pas plus officiel comme transfert de pouvoirs (dans un zoo peut-être!). Le mieux c'était d'en faire part à Orion mais aussi de lui faire un topo de la situation pour qu'il sache ce qui avait déjà été fait point de vue envoie à l'étranger, Saints affectés à la défense mais aussi les conditions d'entrées du Sanctuaire. Il devait aussi lui préciser qu'il devait prendre en charge la Reine des Titans Rhéa. Ça faisait déjà pas mal de d'informations à assimiler et pas mal de pression en dehors des épaules du Capricorne. A Orion de juger ensuite s'il avait prit les bonnes décisions ou non.

- L'un des tigres de la déesse Athéna m'avait confié la responsabilité du Sanctuaire mais si vous souhaitez les reprendre à votre compte, je vous laisse les prendre. Cela vous prouvera peut-être que même si j'ai de la suspicion à votre égard, ma confiance n'est pas morte pour autant et qu'elle provient surtout d'une conscience de préservation. J'ai laissé partir Solveig de la Lyre et Kiko du Cygne en Asgard pour chercher des informations. J'ai demandé à Kaour d'Héraklès de rester au Sanctuaire pour le défendre. Scareface a prit la même décisions. Il me semble que Pandore Thuban est également dans la maison du Bélier. En remontant vous risquez de croiser un Chevalier d'Andromède perdu entre ici et ailleurs.

Je vous confie la garde de Rhéa, la reine des Titans. Phoebe la titanide l'a confiée sous ma protection et celle du Sanctuaire. Dans le même ordre d'idée, j'ai envoyé un message par l'intermédiaire d'Héraklès au Cancer pour lui demander de ne laisser passer sous aucun prétexte Cronos, le roi fou. J'estime que sa femme mérite de faire entendre son point de vue aux autorités du Sanctuaire et ne doit pas être influencée par la présence de son mari qui sera entendu également si Athéna et le Grand Pope le désire. Je crois que vous avez un rapport concis de mes faits et actes en tant que responsable du Sanctuaire.

Chico décida d'ouvrir la marche des départs. Le Sethni reçu un message télépathique de l'Autel et le contenu semblait coller avec une partie de son avis personnel. Le Sethni ne lui répondit pas tout de suite et préféra observer son petit manège de messe basse avec Orion. Le Capricorne attendit que l'Autel le recontacte télépathiquement pour lui répondre de la même manière. La balle était dans le camp d'Orion et d'Hevruka vu que Chico était déjà parti. Son message télépathique fut entendu seulement par le Saints d'argent de l'Autel.

*Je pense que tu dois avoir raison à son sujet mais je préfère garder toujours un oeil au cas où quelque chose viendrait modifier son comportement. Mais non ne t'inquiète pas. Les personnes âgées portant une armure d'or se font rares au Sanctuaire. Nous n'avons juste pas l'habitude d'en fréquenter ha ha ha!*

Sujet: Re: Je meurs demain Sam 24 Mai 2014 - 19:28

L’étrange inconnu semblait capable de communiquer par télépathie. Sans daigner se présenter, il apostropha mentalement Orion. Si Milan lui faisait confiance, le bélier d’or n’avait aucune raison de se montrer hostile ou méfiant. Il lui répondit donc d’une pensée.

Chico est mon disciple et j’ai besoin de lui parler d’une affaire personnelle le concernant. Rien de grave.

Un sourire bienveillant aux lèvres, Orion se tourna de nouveau vers le chevalier d’or du Capricorne qui venait de lui faire un rapport précis de ses décisions en tant que chef temporaire du Sanctuaire.

Tu as pris des décisions de bons sens.

Les yeux du lieur de vie semblaient ternis par la peine due à la méfiance assumée de son premier élève, mais Orion parvint à acquiescer aux explications qu’il entendit. Le drame des cavaliers de l’apocalypse semblait lui coller à la peau.

La situation est bien différente Milan. Athéna est désormais parmi nous et si elle se retrouve en danger, nous nous battrons pour la protéger. Selon ta logique, je devrais donc me méfier éternellement de Scareface, en raison de la manipulation qu’il a subit suite à son combat contre les créatures de l’hiver ? Il a attenté à ma vie mais je savais qu’il n’y était pour rien.

Les paroles s’envolaient mais les actes demeuraient. Orion savait qu’il aurait beau tenté de se justifier, Milan ne pourrait pas faire taire ses doutes. Une telle distance avec son premier élève était un crève-cœur, mais peut être était-ce nécessaire ? Qu’importe pour l’heure. La situation était trop grave pour s’appesantir sur les problèmes relationnels.

Je vais donc reprendre les rênes de la défense du Sanctuaire. Je sais que le cancer sera un gardien idéal pour ma demeure, mais il sera probablement plus dans son élément dans son propre temple. En cas d’attaque, je descendrais protéger ma maison, ou celle d’Alistair si les ennemis s’avèrent rapides. Je te laisse libre de rester où tu le souhaites et Chico gardera les hauteurs du Sanctuaire. Concernant les chevaliers de bronze et d’argent, qu’ils se regroupent en duo dans les maisons vides à partir de celle du Lion. Eventuellement, l’un d’entre eux pourra faire office de messager pour prévenir les Saints qui se trouvent en Asgard. Nous aurons peut être besoin de toutes les troupes disponibles.

Orion se détourna alors pour se diriger vers la sortie du troisième temple. Rassemblant ses souvenirs, il tenta de répondre à la légitime question de Milan concernant les forces des enfers.

Durant ma conversation avec Thanatos, je n’ai vu aucun autre spectre. Je n’ai donc aucune idée concernant leurs forces, mais tout porte à croire qu’ils ne disposent pas d’assez de troupes pour lancer un assaut direct sur le Sanctuaire.

Le bélier d’or sembla alors hésité avant de renchérir d’un simple murmure.

Cette mésaventure aura au moins eu un avantage. J’ai failli laisser ma vie dans le combat qui m’a opposé à Thanatos mais je peux affirmer que je suis désormais assez puissant pour le blesser sérieusement. Un chevalier d’or devrait être en mesure de le vaincre, s’il l’affronte après moi. Il en va probablement de même si je me confronte au juge du Garuda.

Sans se retourner, Orion se dirigea vers les hauteurs du Sanctuaire, où l’attendait probablement déjà Chico des Poissons.

Temple du grand pope

Sujet: Re: Je meurs demain Dim 25 Mai 2014 - 4:51

C'est définitif. Vraiment définitif. Tu peux pas faire pire. Orion du Bélier était pire que bavard. Cher maître du maître du maître du chevalier d'argent de l'Autel, choisissez vos mots avec parcimonie. C'est important. Ce majestueux temple des Gémeaux a besoin de calme. Surtout que ça résonnait pas mal là-dedans. Il ne faisait pas partie des temples les plus grands, mais il était celui qui avait la plus grande hauteur sous plafond. Donc ça serait le temple le plus haut ? Ca semblait peu plausible étant donné que celui du Taureau paraissait légèrement plus haut. Alors serait-ce dû à une illusion permanente de ce temple, le rendant infini ? Le labyrinthe du temple des Gémeaux était extrêmement connu et existait depuis les temps mythologiques. D'après les rumeurs qui datent de cette époque, seul le chevalier d'or des Gémeaux pouvait créer ce labyrinthe infini que seul un autre chevalier d'or pouvait arrêter. Et encore, il paraitrait que le tout premier chevalier d'or des Gémeaux, le tout premier, celui qui a été le premier chevalier lors de la première bataille contre Poséidon et ses Marinas, était le seul à pouvoir briser ces illusions et qu'aucun autre chevalier, ni même dieu, ne pouvait sortir vivant de ce sortilège. D'ailleurs, y'a une rumeur qui raconte que le premier chevalier d'or des Gémeaux était la réincarnation de Pollux, l'un des deux frères de la Constellation Gémeaux. Pollux, contrairement à son frère, était le fils de Zeus, même s'ils étaient jumeaux. Cela voulait-il dire que ce premier chevalier était-il un demi-dieu ? Oui, c'était exactement cela. Un demi-dieu. On considérait d'ailleurs à tort que tous les chevaliers d'or des Gémeaux étaient tous atteints d'un dédoublement de la personnalité. Pourtant, c'était faux. Certains chevaliers n'avaient rien. Car ils avaient réussi à dominer cette double force que sont les jumeaux divins. Bref, d'un côté, on s'en fout, non ? Lorsque le Bélier d'or avait répondu télépathiquement à la question de l'Autel d'Argent, ce dernier sourit pour acquiescement. Mais il continuait de parler. Il donnait ses ordres. Comme quoi, lorsque Milan décida de donner les rennes du sanctuaire à son maître, celui-ci ne se faisait pas prier pour diriger ensuite le sanctuaire.

Hevruka ne se méfiait pas forcément du chevalier d'or du Bélier. Mais il était particulier, de toute manière. Le fait de parler pour s'expliquer, pour donner des détails qui, ma foi, étaient inutiles, c'était suspect de toute manière. Milan avait raison de suspecter le chevalier d'or du Bélier, mais celui-ci avait l'air tellement sincère. Le chevalier d'argent ne put s'empêcher d'utiliser ses pouvoirs, hérités de l'âme qui siégeait dans son corps, pour lire dans le coeur du chevalier androgyne. Il lisait dans ses souvenirs, juste les plus marquants. Tiens, il a perdu un oeil à cause de ce cher Spectre du Griffon ? Mais que c'est intéressant. Oh, il a réussi à trouver quelque chose d'intéressant. Il n'avait pas fouillé dans tous ses souvenirs, car Hevruka considérait que chaque être humain avait le droit à son jardin secret. Il savait s'arrêter là où il le fallait. Il attendit que le chevalier d'or du Bélier finisse son monologue pour qu'enfin il s'en aille. Non, Hevruka n'attendait pas que ça. Il attendait juste un certain silence et surtout il attendait de se retrouver seul avec l'être de Lumière, Milan Sethni, chevalier d'or du Capricorne et maître de son maître, qu'il avait rencontré plus tôt. Ils s'étaient rencontré peu de temps avant que le chevalier d'or de la Balance ne quitte le sanctuaire. Ils s'étaient rencontré pas trop loin des quelques villages autour du sanctuaire. Une fois le chevalier d'or parti, il s'adressa au saint du Capricorne.

"Chevalier Cristal ?" - lança-t-il à son maître. En fait, il n'en croyait pas du tout ses yeux. Il avait vu le passé du chevalier d'or de la Toison et avait vu avec stupéfaction qu'il avait porté une armure d'argent et pas n'importe laquelle, celle de Cristal. Cette armure n'était protégée par aucune constellation connue. D'après certains astronomes, il s'agirait d'une couronne, la couronne boréale. Mais à ce qu'Hevruka savait, cette armure existait déjà... Cela remettait tout en cause. Mais, la constellation protectrice n'avait bien souvent rien à voir avec l'armure portée. Dans ce temple des Gémeaux, le chevalier d'argent de l'Autel sentait davantage de vibrations, comme s'il était chez lui, en fait. Il savait que son étoile protectrice était l'étoile Castor de la constellation des Gémeaux, même si celle de l'Autel de Chiron protégeait le chevalier. Mais, la constellation et l'armure savait très bien que cela n'était QUE provisoire. Le chevalier d'argent avait des projets, avait des ambitions. Peut-être devenir un dieu ? Apollon ? De toute façon, il était bien plus beau qu'Apollon, donc non. T'as vu, beau gosse, sisi, la famille, bien ou quoi.

Il se mit à réfléchir. Rapidement. En fait, sa réflexion était déjà faite. Il voulait demander quelque chose à Milan, ce jeune chevalier d'or. Il lui faisait confiance, alors il n'avait que lui. Altia Verana était porté disparu depuis leur entrevue. D'ailleurs, Hevruka avait pu remarquer dans le ciel que la constellation de la Balance était extrêmement moins lumineuse que d'habitude. Déjà à l'origine, la constellation de la balance n'était pas une constellation extrêmement lumineuse. Là, elle paraissait éteinte... Comme si Altia était mort. Mais un vrai chevalier d'or ne meurt pas. Un chevalier d'or ressuscite, par la volonté d'Athéna, normalement. Après, on n'en sait rien, donc autant de pas faire de faux pronostics.

"Je sens que tu sais maîtriser la Vie... Puis-je avoir l'honneur de recevoir ton enseignement de cet élément qu'est, la Vie ?"

Ouais, fallait faire les choses en bonnes et dues formes. Il fallait d'abord demander de recevoir cet enseignement comme il le fallait face à une personne du rang du chevalier d'or. Obtenir cet élément pouvait être vital pour le chevalier d'argent de l'autel, qui grâce à la présence du chevalier d'or du Bélier, avait réussi à rajeunir, comme si c'était sa maîtrise de vie qui avait rendu Hevruka plus jeune. Etait-ce donc comme cela qu'on ramenait les mouvances temporelles dans l'ordre ? La vie, tout simplement, alors que la mort seyait davantage à Hevruka. C'était bizarre, oui... Hevruka sentit quelqu'un se rapprocher du temple des Gémeaux. Un cosmos qu'il avait déjà ressenti peu de temps auparavant.

"Le Loup ?"

AOOOUUUUUUHHHHHHHH.

Sujet: Re: Je meurs demain Dim 25 Mai 2014 - 12:38

Décisions de bon sens, décisions de bon sens c'était vite dit. Le Sethni avait fait ce qu'il pensait juste et obligatoire. Pour le reste il était loin de disposer de la sagesse et de l'expérience nécessaire pour gérer le Sanctuaire à long terme. Un peu d'humilité dans ce monde d’ego ne faisait jamais de mal surtout quand il s'agissait de la pure et stricte vérité. Quant à Scareface, la situation n'était pas la même. Le Cancer avait été victime d'un poison, tout comme d'autres Saints et Milan. A n'en pas douter, c'était ce qui avait provoqué un combat entre le Bélier et le Crabe plus tôt. Ce n'était pas de la manipulation à proprement parlé. Une fois soigné, le mal disparaissait. Ici on parlait bel et bien de deux faits forts proche et d'un désir du Seigneur des Enfers de s'entretenir avec Orion. On ne pouvait pas comparer les deux situations. C'était comme comparé une personne obligée de commettre un acte violent sous la menace et une autre l’effectuant sur le coup de la folie. Le deuxième ne pouvait pas être blâmée, le premier pouvait l'être un peu car il pouvait toujours choisir de se sacrifier. L'heure n'était cependant plus à la discussion. Ça finirait par tourner autour du pot. L'idée d'Orion était sympathique mais le Sethni craignait sincèrement que le manque d'effectif ne permettra pas de combler toutes les maisons vides. Avant qu'Orion ne parte, le Sethni se permit d'ajouter quelques phrases.

- Shiyo semble avoir disparu. Son Armure d'Or a regagné sa maison. Irène ne donne plus signe d'existence depuis un moment. J'ignore où se trouve mon disciple Altia. Nous sommes à présents 5 Chevaliers d'or présents. Le Taureau est toujours en vie d'après Chico. Nous disposerons d'une défense assez puissante. Je serai plutôt d'avis d'envoyer un bronze ou un silver secondé un Gold Saint. Le reste pourrait ensuite se répartir dans les maisons. Ce n'est bien sûr qu'un avis. Tu es plus expérimenté que moi. Tu connais mieux nos défenses vu que tu as déjà pût les tester de l'autre côté. Je pense donc que tu es la personne la plus apte à assumer ce rôle en l'absence du Grand Pope et d'Athéna. Je ne sais pas si cela peut aider, mais vous pouvez toujours vous servir de la statue dans mon temple pour tenter d'entrer en communication avec Athéna. Cela n'a pas marché avec moi mais vous aurez peut-être plus de chance que moi. Je voulais vraiment pas te vexer Orion. Je pensais que tu comprendrais ma position. Ce n'est pas une question de confiance mais une question de prévisions. Jouer la carte de l'hypocrisie aurait été nettement moins honorable.

Les choses étaient dites. Pas besoin de s'éterniser là dessus. Les enfers ne disposaient donc pas de troupes conséquentes et Orion était en mesure d'inquiéter un dieu tel que celui de la mort. Milan était toujours en deçà du niveau de son maître mais il pourrait également s'avérer utile en cas de Guerre Sainte. Si le Sethni devait faire un tandem avec un Silver, il avait déjà trouvé son compagnon d'arme : Hevruka, le vieil Autel d'argent. En parlant de ce décrépi, il réclamait l'aide du Capricorne à présent. Dans deux minutes, il allait peut-être le refuser et lui demander lui faire des tresses. Lunatique comme était le vieillard, rien ne serait étonnant. Apprendre la vie ? C'était une demande assez bizarre dans le fond. Milan maîtrisait le vent depuis un moment et il n'avait pas eut trop de mal à l'enseigner à Altia mais pour cet élément, il s'inquiétait un peu plus. Il ne maîtrisait pas la vie depuis longtemps mais il ferait son possible pour arriver à enseigner au cerveau érodé par l'âge, comment maîtriser cet élément, si bien sûr ce dernier possédait des prédispositions pour manier cet élément. Il y avait quelqu'un qui approchait. Sa signature cosmique était celle du bronze saint du loup à n'en pas douter. Le Capricorne d'or s'empressa alors de répondre à la personne âgée dans le cas où celui-ci désirait que l'information reste secrète ou du moins discrète.

- Cela me fait bizarre de servir de professeur à une personne qui a peut-être le triple de mon âge mais puisque tu as manifesté cette demande et que je t'apprécie, je ne peux pas refuser. Je ne maîtrise pas cet élément depuis longtemps et cela ralentira peut-être mes méthodes d'apprentissage mais je ferai mon possible. Le tout est de savoir si tu es capable de t'éveiller à et élément!

Sujet: Re: Je meurs demain Mar 27 Mai 2014 - 17:20

Le chevalier d'or du capricorne était très drôle après tout. Comme si le fait d'être l'enseignant d'une personne plus âgée que soi, c'était bizarre. Non, c'était même plus courant qu'on ne pouvait le penser. La jeunesse aujourd'hui était dotée de plus de potentiel que ne l'avait la vieillesse. Bon, Hevruka n'était pas si vieux que ça. Né en 1660... Bon, ça fait 94 ans mais c'est pas grand chose près tout. Pourquoi voulait-il apprendre la vie ? Peut-être pour contrebalancer avec son élément de l'ombre. Il fallait savoir que la Lumière était plus puissante que l'ombre. Cependant l'ombre savait dominer la vie. Et la vie, savait dominer la mort. La mort, elle, savait dominer la lumière. Hevruka avait-il choisi son camp ? Au lieu d'être un chevalier de l'espoir, un chevalier protecteur de la terre, de l'amour et la justice sur terre, voulait-il être un chevalier de la mort, chevalier de la désolation, apportant le jugement du genre humain ? Procédons avec logique. Il maîtrisait l'élément de l'Ombre, élément à ranger dans la case "méchant" d'office. Cependant, il avait face à lui un puissant chevalier d'or qui maîtrisait la Lumière, le Vent et la Vie. S'il avait demandé à Milan de lui enseigner la Lumière, cela voulait dire qu'il désirait très certainement avoir une opposition très nette dans son esprit et dans son utilisation du cosmos et en l'occurrence, il voulait que la Lumière l'emporte, donc le côté bon. Il aurait pu demander à apprendre le vent, mais dans ce cas là, cela aurait voulu dire qu'il désirait être neutre. Comme s'il acceptait son coté sombre et qu'il désirait apprendre autre chose, n'ayant rien à voir avec la bonté des choses. Mais non, il voulait apprendre la vie, logiquement moins forte que l'ombre. Comme s'il voulait opposer une résistance envers la vie, comme s'il désirait provoquer la mort. Hevruka se considérait lui-même comme le chevalier d'argent qui régnait sur la Haine et la fin du Destin, autrement dit la mort. Il se considérait comme étant le gardien inébranlable de la paix dans le jugement. Voilà pourquoi il aimait tant le silence et voilà pourquoi il ne voulait pas trop parler depuis son enfance. Jusqu'à ce qu'il comprenne que les humains se devaient de parler pour se comprendre, certains n'étant pas dotés de pouvoir télépathiques. Comme Kaour, chevalier d'argent d'Hercule, qu'il avait rencontré peu avant dans le temple d'Athéna. Celui-ci avait été comme surpris de recevoir ce message télépathique. Il lui apprendrait un jour. En somme, tous les chevaliers, toutes les personnes qui possèdent un cosmos peuvent utiliser la télépathie. Sauf que tous les chevaliers ne savaient pas forcément l'utiliser. Certaines personnes pouvaient avoir un mal de crâne horrible quand quelqu'un communiquait avec par télépathie. Question d'habitude ensuite. Depuis qu'il avait son armure, Hevruka savait utiliser ce pouvoir à la perfection. Il savait communiquer aisément ainsi. Cependant, la première personne à avoir pu lui répondre fut Angèle du Sagittaire, et oui, il a eu mal au crâne, parce que c'était la véritable première fois qu'il recevait un message télépathique. Mais l'habitude est venue immédiatement lorsqu'il réussit à communiquer avec Milan Sethni et la merveilleuse Solveig de la Lyre. Altia, son maître rouquin, n'avait jamais répondu à ses messages télépathiques. Oh, fallait faire un effort quand même. Il lui avait même dit qu'Hevruka n'était pas très loquace. Sans blague, on ne l'aurait pas deviné, tiens. Mais bon. Après un léger combat face à son maître, Hevruka savait qu'ils allaient bientôt se retrouver, mais il fallait savoir : quand ? Hevruka avait senti que le cosmos de son maître avait disparu. Il était dans l'incapacité de situer son cosmos mais les étoiles de sa constellation ne mentaient pas : il était mort. Il fallait se faire une évidence. Mais il se souvenait, Hevruka le lui avait bien dit "Si tu m'entends, c'est que tu es un Divin". Un dieu, même un humain divin ne pouvait pas mourir. Peut-être un petit séjour aux enfers, mais sinon, il pouvait revivre. L'Autel savait pertinemment que Hadès et Thanatos n'était pas si mauvais que cela et c'est comme s'il existait un accord entre la vie et la mort elle même, car les frontières en étaient devenues assez... changeantes. Bref, on change de sujet un peu rapidement. Tout ça pour dire qu'Hevruka avait pour but de devenir le chevalier régnant sur le Salut de l'âme et sur la sentence divine. Comme s'il voulait être le juge des hommes vivants.

Quelque chose le turlupinait. L'armure des Gémeaux était là, posée, tranquillement, comme si elle attendait quelqu'un ou quelque chose. Peut-être son ancien porteur, un certain.... Tangui ? Tonfa ? Tanche ? Non... Attends ça va lui revenir. La mémoire fait défaut à cet âge-là... Tenshu. Voilà. Ouais, Tangui, Tenshu, c'est du pareil au même. L'armure des Gémeaux appelait quelqu'un. Elle voulait se confier. Mais pourquoi ? Hevruka avait l'impression que l'armure ne s'adressait qu'à lui. Elle n'était pas dans sa boîte mais sur son socle classique. Elle était exactement dans sa diagonale droite arrière, tandis que Milan Sethni, lui, était face à lui, un peu décalé sur la gauche. Donc le chevalier d'or du Capricorne avait la possibilité de regarder l'armure d'or des Divins Jumeaux, constamment. Il avait bien entendu les paroles du Capricorne. Il acquiesça d'un sourire, en ouvrant enfin les yeux pour le regarder dans les yeux. La lumière était encore trop forte. Le chevalier d'or était donc dans l'incapacité de voir. Non, il n'était pas à proprement parler aveugle mais il s'en rapprochait énormément par le simple fait qu'il ait vécu plusieurs décennies dans une dimension entièrement noire. Maintenant, la lumière pouvait lui brûler les yeux, voilà pourquoi il gardait constamment les yeux fermés. Pour pouvoir regarder le chevalier aux deux cornes dans les yeux, Hevruka se devait d'intensifier son cosmos à presque son maximum pour faire apparaître une certaine brume afin de dissiper le peu de lumière. Fallait avouer, ce froid qui restait était ma foi assez pratique, la lumière ayant du mal à pénétrer ces nuages épais et grisâtres. En plus, le temple des Gémeaux était particulièrement noir, sombre. Pire qu'une crypte. Mais bordel, l'armure des Gémeaux l'appelait de plus en plus. Il en avait marre. Il décida de se retourner pour regarder l'armure. Elle brillait. Le cosmos originel de l'armure existait encore. C'pas pour dire mais l'armure des Gémeaux correspondait bien à Hevruka. Pour rappel, faisons une histoire des Gémeaux. Cette constellation représente les Dioscures, les jumeaux Castor et Polydeuces (plus connu sous son nom latin, Pollux). Ils étaient tous les deux les fils de Léda, mais Castor avait pour père Tyndare alors que Polydeuces était fils de Zeus. Ils avaient pour soeurs Hélène et Clytemnestre. Tous les quatre étaient nés d'un oeuf que Léda engendra après s'être accouplée à Zeus qui avait pris la forme d'un cygne. Les deux frères étaient inséparables et participèrent à de nombreux exploits légendaires comme par exemple l'expédition des Argonautes. Ils enlevèrent Phoibê et Hilaera, filles du roi Leucippos et fiancées à Idas et Lyncée qui poursuivirent Castor et Polydeuces. Castor mourut dans ce combat, mais Polydeuces, qui était immortel ne fut que blessé. Son père Zeus le prit avec lui dans les cieux. Mais le jeune homme était inconsolable d'avoir perdu son jumeau. Ainsi, Zeus lui accorda de pouvoir partager son immortalité avec son frère un jour sur deux. On ne peut également que penser au dieu romain Janus en voyant le casque à deux visages de l'armure. Ce dieu possedait en effet deux visages tournés en sens contraire, Une armure pleine de symboles...l'un vers le passé et l'autre vers le futur pour représenter le don de double science que lui offrit Saturne pour le remercier de son hospitalité. C'est également la divinité gardienne des portes, d'où la possibilité du chevalier d'or d'ouvrir les dimensions. En regardant par dessus son épaule droite, il fit un signe de la tête à Milan, histoire de lui dire "T'inquiète pas, j'vais pas faire de connerie."

Hevruka désirait apporter la vérité sur la disparition du chevalier d'or des Gémeaux. Il s'est approché de l'armure pour pouvoir la toucher, pour ressentir ce que le chevalier avait pu ressentir. Il s'approchait doucement, calmement. Autant ne pas faire fuir l'armure. Il posa un doigt sur le casque à deux visages pour ressentir la puissance des dieux jumeaux, pour ressentir la puissance du dieu Janus. Il sentait le casque vibrer. Mais, tout bien réfléchi, l'Illuminé, le Juge des âmes voulait laisser son libre arbitre à Tenshu. S'il n'est plus là, c'était pour une bonne raison et fallait la lui laisser. Peu importe son passé, peu importent ses antécédents. Oui, s'il n'était pas mort, il aurait pu être considéré comme un traître à son rang. Mais... Qui peut blâmer un humain qui ne supporterait plus de risquer sa vie, à chaque instant ? L'objectif principal d'un chevalier d'Athéna n'est-il pas de protéger les plus faibles et ce peu importe a manière ? Il fallait respecter cette volonté. Amen.

"La vie est celle qui régit l'univers. Elle est celle qui me commande. Pour rester dans ce temps, je dois connaître cette vie qui dirige ma condition humaine."

Hevruka intensifia son cosmos d'ombre. Pourquoi ? Au final, il n'avait pas spécialement envie d'être dérangé. Le fait d'avoir touché l'armure des Gémeaux ici présente lui a donné l'idée de recréer ce labyrinthe d'illusion que seuls les chevaliers d'or pourraient créer dans la durée. Même si le loup arrivait dans ce temple, il allait devoir courir longtemps avant de pouvoir les trouver. Peut-être une éternité. Vivent les illusions.

"Pouvons-nous y aller, maître ?"

Autant aller droit au but. Non, je ne suis pas supporteur de l'OM, faut pas exagérer non plus.

Sujet: Re: Je meurs demain

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