Sujet: Hypérion de l'ébène ( Fini ) Dim 27 Avr 2014 - 19:10
Ma Présentation
• Hypérion de l'ébène • CAMP : Les Titans de Cronos • ARMURE : Sôma de l'épée longue • PERSONNAGE SUR VOTRE AVATAR : Alucard dans Hellsing Ultimate • CARACTÉRISTIQUE : Aucune • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Un top site • NIVEAU DE RP : Intermédiaire
Mon Histoire... Une femme fixa d'un air apaisé l'objet qui faisait son bonheur complet. De la sueur ruissela le long de son visage fortement marqué par la fatigue due aux lourds efforts que réclamèrent la naissance d'un nouveau né. L'enfant qui fut pris dans une étreinte emplie de tendresse ne poussa aucun cri et ne fit aucun mouvement aussi léger qu'il puisse être. Un calme sans pareil qui allait en diapason avec le peu de vie qu'il dégageait et qui provoqua quelques craintes chez les rares personnes qui assistèrent à la scène. Une crainte qui fut fort heureusement balayée une fois que la mère susurra à son fils le doux nom qu'elle lui légua, ce qui provoqua une réaction chez ce dernier. L'enfant pris la peine d'ouvrir légèrement les yeux et tenta avec peine de regarder ce qui l'entourait. Une image se grava alors dans son esprit, celle de gens célébrant son arrivée dans ce monde, sans même se douter un seul instant du rôle que jouera celui qui était à l'origine de cet élan de joie.
Une fois devenu adulte, bien qu'il suivi à l'image de ses compères une évolution drastique aussi bien physiquement que mentalement. Sa manière d'agir, de penser et d'interagir avec le monde qui l'entourait fit naitre quelques soupçons de curiosité, d'inquiétude voir de crainte auprès de ceux qui pouvaient le côtoyer. Devenu ce que l'on pourrait appeler un illuminé pour les uns ou un savant pour d'autres, il n'était pas rare de le voir s'engouffrer au fin fond d'une bibliothèque afin de se vouer pleinement à ses recherches. Jusqu'au jour où un homme remarqua sa présence et s'attarda un moment pour lui demander quel était le centre de son travail. "Le futur de notre espèce, l'évolution humaine..." dit alors Meister qui juste après avoir répondu se concentra à nouveau sur l’œuvre qui occupa jusqu'à présent une grande partie de son attention. L'homme se présenta sous le nom de Edward et exprima son envie d'en savoir un peu plus à propos de cette chose appelée "évolution humaine". Meister balaya du regard le sol jonché de livres avant d'en tendre un à son interlocuteur. Une légère hésitation se fit sentir dans son geste lorsque l'homme prit l'offrande qu'on lui tendit, comme si le contenu de ce simple livre pouvait représenter un quelconque danger. Une fois l’œuvre en sa possession, il commença enfin à entreprendre sa lecture.
Jour 1 Les humains se divisent en deux camps. Ceux qui se plaisent à vivre simplement, acceptant alors leur situation et le fait d'être sous le possible contrôle d'une existence capable de s'élever bien plus haut qu'ils ne le sont. Et ceux qui souhaitent briser les frontières, s'alimentant d'une raison qu'il leur parait juste pour ensuite forger leurs propres ailes et surclasser leurs semblables. Qu'en est-il de ma personne ? Je me risque à penser que j'appartiens de manière intégrante au deuxième camp. Je vois ma vie comme une lutte perpétuelle de ma logique contre celle fondée par notre monde. Une logique qui voit l'humain capable de devenir un être capable d'atteindre un stade qui lui permettrait de gouverner à la place des dieux. Une logique où l'humanité aura accès à une conscience lui permettant d'accepter pleinement sa situation ou de la faire évoluer sans passer par un quelconque conflit.
Jour 15 J'ai tenté de partager ma vision des choses avec d'autres chercheurs en espérant trouver une personne qui puisse m'épauler dans ma folle quête et je dois avouer que l'échec fut cuisant. Entre ceux qui me prennent pour un fou et ceux qui me voient comme un confrère qui investit son temps dans la mauvaise expérience, je n'ai visiblement pas su trouver mon public. Je continue donc mes recherches seul, mais je garde en moi la certitude de ne pas l'être. Ne vous méprenez pas, je ne recherche pas la paix ou du moins ce n'est pas la principale raison qui me pousse à faire tous ces efforts. Mon seul et unique désir est de prouver que la race humaine ne s'arrête pas à un simple rôle de servitude que ce soit envers les dieux ou ses propres désirs qui prennent le dessus et nous poussent actuellement à commettre des choses qui nous paraissent ridicules ou mauvaises.
Jour 43 Je décidais de faire avancer mes recherches en étudiant cette chose plus ou moins mystérieuse que tout homme possède, à savoir le Cosmos. Ce fragment venant de l'origine de notre existence qui permet de réaliser des choses pouvant dépasser notre imagination. Bien que j'eus réussi à m'y éveiller, mes simples connaissances en la matière ne m'aidèrent guère à atteindre un niveau de maitrise avancé. Suite à ça, j'eus l'envie de prendre la route pour la Grèce, faisant alors mes adieux et m'éloignant peu à peu de mes proches, le cœur alourdi suite à la décision d'entamer un entrainement façonné par des maîtres dont les prouesses arrivèrent jusqu'à mes oreilles. Convaincre l'un d'entre eux de m'aider à parfaire la maitrise de cet art mystique fut chose aisée, mais le début de l'entrainement qu'on m'imposait fut tout autre. Je me devais de me sculpter un corps à la hauteur de la tâche que je m'étais donné. Je me vouais totalement à mes exercices, aussi bien théoriques que pratiques, me servant comme moteur, de la passion qui m'animait et de la rivalité qui s'était installée entre moi et les autres disciples de mon maitre avec qui on partageait une expérience commune.
Jour 176
Beaucoup de temps passa et j'avais évolué de façon exponentielle, créant la jalousie de mes compagnons, mais surtout la fierté de mon maitre. Je réalisais des exploits que moi seul pouvait réussir avec une durée d'apprentissage aussi courte, mais je dois avouer que cela m'embêtait plus qu'autre chose. Bien que cette grande avancée me permettait de faire un grand pas dans mes recherches, je sentais quelque chose d'étrange en moi, comme si quelque chose ou quelqu'un me soutenait d'une manière qui m'était alors toujours inconnue lors de mes prouesses physiques. La venue de cette aide extérieure m'intriguait au plus haut point et me posait problème, me poussant à mener une enquête là-dessus. Mes recherches sur la chose qui veillait sur moi ou tentait de me posséder, me menèrent à étudier les divinités et leurs histoires. Celui dont le profil se rapprochait le plus de mes caractéristiques fut Hypérion. Fils d'Ouranos et de Gaïa, il représentait le soleil à son zénith. Le fidèle combattant du titan Cronos fut emprisonné avec les siens suite à la titanomachie. En me basant sur son histoire et ce que je vivais actuellement, il était probable qu'une possible réincarnation se faisait à travers moi. Si cela s'avérait vrai, il ne me restait peut-être plus beaucoup de temps. Moi qui passa ma vie à tenter de prouver quelque chose, je devenais à présent une sorte de miraculé, mais en échange je perdais la raison même de mon existence. C'est du moins ce que je pensais les premiers jours lorsque le désespoir me submergea. Une fois passé ce cap, il m'arrivait de penser à laisser ma place à cet être qui me permettrait peut-être de voir mon rêve se réaliser à travers ses yeux. Voir le puissant titan courber l'échine face à une personne qui fut capable d'atteindre l'évolution humaine après laquelle je courais depuis tant d'années. En attendant, je tente de garder le contrôle sur lui, car il est possible que je trouve une autre solution face à ce problème quotidien.
Edward laissa subitement tomber le livre qui fut jusque là entre ses mains. La dernière partie fut écrite il y a de cela un an, ce qui créa un torrent de frayeur en lui. Il tourna légèrement sa tête en direction de Meister afin de s'adresser à lui. Bien qu'il fut tout tremblotant, il lui demanda d'un ton fébrile qui se dressait devant lui. Meister ou Hypérion ? Telle était la question. Nul ne savait qui avait à présent le dessus durant cette longue lutte. La personne qui était en présence d'Edward se leva et esquissa un léger sourire avant de lui répondre.