Nagash, Bersecker de la Mort [FINI]

Combien de jours, combien de semaines avais-je été envoyé ici. A vrai dire je ne comptais plus vraiment maintenant mais, une chose était sûre, j'étais devenu un autre homme. Isolé des miens et de mes dieux, j'acceptais avec désespoirs mon sort. « L'île de la mort » était connu pour être une zone dangereuse, où on ne faisait clairement pas de vieux os. Seuls les plus méritants avaient le droit de survivre dans ce climat hostile et malsain. Dans ce tumulte inattendu, j'avais retrouvé mon mentor avec qui, je formais un tandem de choc. Personne ne pouvait rivaliser avec « l'expérience & la fougue » surtout si elles étaient conjuguées en même temps. A chaque aube, j'accordais toujours une prière à mes dieux, non pas en guise d'espoir mais, bien en guise de loyauté. Je restais un soldat d'Arès et ceux malgré l'éloignement. Jour après jour, je m’exerçais physiquement, recevais même quelques leçons de vie auprès de mon mentor, afin d'être foncièrement plus mauvais. A force d’errer et de lutter pour ma survie, les lieux n'avaient plus aucun mystères pour moi, j'en connaissais chaque recoins. Un soir comme tous les autres, alors que je m’exerçais  sur mon ocarina, fruit de mon dur labeur, nous fument surpris en embuscade par une escouade de Chevaliers noir.

En surnombre, nous fûmes contrains de reculer devant le feu de l'ennemi. Blessé mortellement, mon enseignant me dictèrent ses dernières volontés. Comme son vieux maître dont il avait entièrement tout appris, il désirait aujourd'hui me transmettre sa hargne à se battre et surtout sa haine envers les Saints. Avant de mourir, il me chuchota à l'oreille le nom du blacksaint. Mon mentor mort, j'étais désormais libre de repartir vers les miens mais, avant ça, je me voyais forçais d'effectuer une toute dernière besogne en mémoire de celui qui m'avait tant appris par le passé. Ce Chevalier noir allait durement payé pour ce qu'il avait commis. Pour cela il allait falloir que je fasse preuve de beaucoup de finesse mais, aussi de ruse si je souhaitais surprendre mon adversaire. Ma cuirasse endossé, je me mis alors en quête de trouver cette homme où qu'il soit sur l'île. Après m'être arrêté en chemin afin de camoufler ma protection, je me remet en route en direction du camp des Chevaliers noir.

Nul doute que la-bas, il est très probable que je trouve l'assassin de mon mentor. Au bout d'un moment de marche, j'aperçois deux Chevaliers noir, sûrement des sentinelles envoyés pour surveiller les avant-gardes du camp fortifié, qui désormais ne doit plus être bien loin maintenant. Cependant un léger petit problème s'impose en voyant les deux gardes. J'allais devoir obligatoirement me salir les mains pour tenter un passage en force. Je ne pouvais échouer si prêt du but ! Non je me devais réussir à tout prix, quoi qu'il en coûte. Décidant alors de faire un pas en avant, je décide au dernier moment d'user de mon va-tout et d'utiliser de la seule carte qui me reste en jeu, celle de la ruse. Les entendant papoter tous les deux, j'avance quand soudainement l'un deux m'interpelle, me demandant de décliner mon identité. Gardant volontairement le silence, je porte mon instrument à portée de ma bouche et joue quelques notes. Ces derniers tombèrent presque aussitôt comme des mouches sous l'effet soporifique de mes notes. Continuant dès lors mon chemin, j'aperçois au loin le camp. Enfin... !

Le reste à faire restait un jeu d'enfant pour moi. Je n'avais plus qu'à attendre encore un peu si je voulais achever en toute beauté l’œuvre dont j'avais commençais à entamer. Deux nuits passèrent sans aucun événements. Guettant chaque allée venue avec la plus grande attention, le doute s'incruste peu à peu en moi. Et si celui que je cherchais avec tant d'intensité, ne se trouvais pas ici ? Peut-être devrais-je fouiller ailleurs dans ce cas ? Je fus brusquement tiré de mes pensées par l'arrivée d'une troupe au galop de Chevaliers noir. Caché derrière un gros rocher, j'écoute malgré-moi leurs discussions entres-eux. Ces derniers échangeaient leurs opinions tout en fulminant contre leur supérieur, un dénommé Horace. Mon visage changea aussitôt d'expression. Visiblement la chance était de mon coté et j'espérais bien qu'elle le soit jusqu'au bout. Discrètement, je suivis les traces des deux sous-fifres jusqu'à une petite plage quand soudainement plus rien.

Discrètement, je suis les traces des deux sous-fifres jusqu'à une petite plage quand soudainement plus rien. Je décide tout de même de ne pas abandonner et de continuer ma route. Au bout d'un court moment de marche, je trouve finalement un grotte souterraine. Il y n'y avait pas à hésiter bien longtemps dans ce genre de situation. Ni une ni deux je m'enfonce dans les ténèbres pour y trouver un genre de repère de bandit quand j'entends au loin des pas. Trop tard, j'étais désormais pris à mon propre piège.

«_Quelqu'un ici ?! Comment ose-tu pénétrez sans même recevoir mon autorisation, sale petit rat. Tu va vite regrettais ce que tu as vu autour de toi. Parole d'Horace !  »

Ainsi cet homme était l'unique responsable de la mort mon maitre. Animé par la Colère, la Haine et une immense Amertume, je lance en même temps ma plus grosse attaque. Qu'importe si au bout du tunnel, je viens à mourir. N'étais-je pas né sous le signe de la Mort? N'avais-je pas était choisi pour représentais l'image même ? Alors peu m'importait. Si je pouvais emporter avec moi ce maudit Chevalier noir qui s'accrochait toujours à son idéal, alors je le faisais avec grand plaisir.  

« Par les Griffe aiguisées du Chat noir »

«  Dark Orbit Sunshune  »

L'explosion des deux attaques conjuguées fut terrible et dévasta tout dans la grotte. Mon corps su bissa de nombreuses blessures, certaines étaient même critiques mais, j'avais réussi. Je me releva tant bien que mal,  laissant Horace agonisant. Ce pauvre fou n'avait eu ce qu'il méritait. Désormais il était temps que je rejoigne les miens.