Unis sous la même bannière mais pour combien de temps ? (FB Kazuki-Orion)

Il ne se lasserait jamais de cette vue. Combien de ses prédécesseurs avaient partagés le même sentiment d’émerveillement de d’apaisement que lui en se tenant en haut de cette tour sacrée ? De cette hauteur, il lui semblait dominer l’horizon infini surmonté d’une mer étoilée. Jamir demeurait un joyau de beauté simple, inviolée par l’homme et le progrès. Un de ces rares domaines encore intact sur une Terre en pleine évolution.
Mais même cette vue à nulle autre pareille ne parvenait à apaiser les tourments de sa conscience. Machinalement, Orion baissa le regard vers ses mains et fut étonné l’espace d’un instant de ne pas les voir dégoulinantes de sang d’innocent. Il avait agi pour Athéna… Soumis à l’ignoble chantage d’Arès, le chevalier d’or du bélier était contraint aux pires exactions pour détruire quelques territoires clés des royaumes des dieux. Odin, Poséidon, Hadès et Athéna, nul ne serait épargné par les cavaliers de l’apocalypse. Associé au juge du Garuda, au chevalier noir du Phénix, à Japet des dimensions, à Gastone des Lumnades, à Vaflan de la lame ardente et à Shiyo du Verseau, Orion avait envahit le territoire d’Asgard et éliminait les deux guerriers divins qui avaient eu le malheur de lui faire face pour le retarder. Le jeune homme n’avait pas eu le choix même si son âme avait hurlé à chaque instant sans pouvoir le montrer. Tout le temps investi dans un entrainement draconien, toutes les épreuves qu’il avait traversées pour s’aguerrir… Le pouvoir qu’il avait accumulé servait aujourd’hui aux visées d’Arès. Aucun de ses compagnons ne comprendrait. Orion serait considéré comme un traitre de la pire espèce à jamais par les siens. Mais au final si Athéna pouvait être sauvée… Alors le premier gardien assumerait son destin de paria.
Comble de l’ironie, Orion avait ouvert les portes de son palais sacré à chacun des impitoyables guerriers qui partageaient sa déchéance. Un semblant de fraternité et d’humanité au milieu d’un océan de barbarie aveugle. Un vent glacial s’éleva mais ce ne fut pas de froid qu’Orion grelotta. Le lieur de vie leva les yeux vers le ciel et pria de tout son cœur pour que sa déesse puisse distinguer la vérité malgré la brume de ses actes meurtriers.

Puisse Odin vous accueillir avec honneur au Vahala, guerrier divin d’Asgard… Je suis si désolé…

Accompagné de quelques personnes pour effectuer une tâche qu'il ne souhaitait pas accomplir, le juge du Garuda se retrouva à Jamir en attendant que Arès ne se manifeste. Il détestait plus que tout le dieu de la guerre. Mais pour le moment, il n'avait aucun moyen de prendre le dessus sur lui. Il préférait agir avec calme et sa se soucier du reste. Il devait sauver le corps du dieu des enfers avant toute chose. Du haut de la tour était perché le chevalier d'or du bélier qui avait tué quelques guerriers divins juste auparavant. Le petit fils de Zeus avait quant à lui détruit le domaine de Delta. Chacun avait fait sa part du marché et pour être honnête... Le juge des enfers n'avait eu aucune pitié envers les Asgardien. Tant que cela n’affectait pas les enfers... Il n'avait que faire des autres territoires. Tout ce qui l'intéressait c'était de vite mettre un terme à ce cirque. Le petit fils de décida de prendre l'air et de visiter les lieux. Il n'avait jamais eu l'occasion de venir ici, et pourtant, c'était un lieu "sacré" pour les chevaliers qui porté l'armure d'or du Bélier. Il n'y avait pourtant rien d'extraordinaire. Une grande tour avec plein de petite fenêtre. C'était très simple et basique. C'était plaisait, car chez lui, tout était trop décorait, il préférait les choses simple sans trop de couleurs.

Arrivé près de lui, Orion semblait prier pour se faire entendre par le ciel. Il s'excuser pour avoir tuer des guerriers divins. C'était pitoyable... mais après tout il n'en restait pas moins un Saint. Un homme avait une grand cœur mais qui leurs faisait défaut. L'amour n'avait jamais été une force, seule la colère et la haine nous permettait d'acquérir certain pouvoir. Le prince d'Ivalice était assis un peu plus loin, un pied dans le vide. L'autre jambe était plié et soutenait son avant bras. Il se mit à regarder le territoire de cette hauteur pour mieux la connaitre.

" Ce n'est pas la peine de t'excuser de la sorte, ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Et de toute façon, je les auraient tué tôt ou tard. "

Une voix nouvellement familière interrompit la prière et le flot des pensées d'Orion. Nul besoin de se retourner pour sentir la présence si particulière du terrible et impitoyable juge du garuda. Le chevalier d'or du bélier avait déjà affronté le griffon et la wyvern mais Kazuki était fait d'un autre bois. Cet homme était à la cruauté ce qu'Alessio était à la ruse.
Le saint et le spectre ne se regardaient pas, chacun plongeait dans l'observation du paysage unique qui s'offrait à leurs yeux. Orion s'assit sur le rebord du promontoire, à l'opposé du juge et laissa un silence de quelques instants régnait. D'un ton neutre, il finit par répondre sans passion, ni véhémence.

Toute vie est précieuse. Leur seul tord aura été de défendre leur terre sacrée. Même si nous sommes tous des guerriers et que la mort reste notre seule destinée, il est d'autant plus important de faire ce que nous voulons de nos vies. Et je ne souhaite pas devenir un tueur aveugle et sans remords.

Ce type de paroles ne toucheraient probablement pas un juge d'Hadès. Un champion de la mort, messager de trépas et faucheur de vie. Pourtant ce Kazuki semblait différent des deux autres. Pas moins cruel mais... Il intriguait Orion. Sa façon de penser était-elle donc si simple ? Tuer ? Juste tuer ?

Toi et moi agissons sous la contrainte pour sauver nos divinités respectives. C'est une sacrée ironie du sort. Une occasion unique de nous rencontrer dans le même camp, juge.

Orion se détourna pour s'avancer lentement vers Kazuki. Il se planta devant le jeune homme et l'observa quelques instants avant de le gratifier d'un sourire sincère. Le premier gardien tendit alors la main vers le juge.

Aujourd'hui, je suis Orion. Juste Orion. Ravi de faire ta connaissance Kazuki. Je n'ai pas ouvert la porte de ma demeure à un juge mais à un homme, semblable à moi. Sois donc le bienvenu.

Pas de spectre, pas de saint, pas de conflits ou de rivalité. Juste une rencontre entre deux individus qu'Orion pensait au final pas si différents.

Toute vie était précieuse d'après lui. Voilà bien une phrase typique que l'on apprenait au Saint. Si une vie était si importante, alors pourquoi aucun d'eux n'étaient venu aider Atlas lorsqu'il en avait eu besoin ? Pourquoi l'ancien Silver saint avait-il était tué sans qu'aucun de ces compagnons ne viennent le sauver ? Il est vrai qu'il agissait par contrainte pour le dieu de la guerre. Kazuki avait un grand respect et un dévouement total pour Hadès. Il serait capable de se battre pour les enfers jusqu'à sa mort. Ce n'était pas vraiment un plaisir pour lui de combattre au coté des Saints et des autres mortels. Il ne faisait cela que pour Hadès et il n'y avait rien d'autre. Le bélier s'avança vers lui avec le sourire. Le prince d'Ivalice était toujours aussi froid et insensible. Il tendit sa main vers Kazuki en se présentant seulement en tant qu'Orion, un simple homme.

" A quoi tout cela rime ? N'essaye de me mettre dans le même sac que les autres. "

Sans lui tendre la main, il posa ses yeux vers l'horizon. Être ami avec un saint ? Jamais... jamais il ne ferais confiance en ces sois disant combattant de la justice. S'il pouvait tous les tuer, alors il n'hésiterais pas un seul instant. Kazuki était envahi par la haine et ce n'était pas un simple geste de sympathie qui allait changer quoique se soit. Il n'avait plus confiance en personne si ce n'est Hadès. Les autres pouvaient tous disparaitre.

" Le destin des hommes ne se résumera bientôt qu'à la mort. J'anéantirais l'humanité lorsque tout ce cirque sera terminé. "

Autant parler à un mur et encore...
Orion observa son interlocuteur d'un oeil interloqué. Une telle haine émanait de ses propos et de son attitude... Comment un homme pouvait-il se perdre dans les méandres de la violence à ce point ? Sans connaitre son histoire, Orion ne le blâmait pas mais aurait été curieux de le comprendre.

Je n'essaie rien de la sorte. Bien au contraire, je tente juste de te faire sentir qu'il n'y a ni chevalier d'or, ni juge ici mais juste deux hommes avec des passés différents mais une même mission. Ce n'est pas parce que nous sommes adversaires que nous ne pouvons pas essayer de communiquer. Ta valeur ne se résume t-elle qu'à la destruction d'autrui ?

Orion ne pouvait s'empêcher de comparer Kazuki à Alessio. Deux juges mais au comportement si différent l'un de l'autre... Le juge du Garuda se détourna d'Orion pour observer l'horizon, tel l'image même de la solitude. Une telle détresse ne pouvait qu'émouvoir le bélier d'or. A quoi bon vivre si on demeurait à ce point incapable d'empathie ou d'accepter une simple poignée de main ?

Détruire... Anéantir... Ton objectif est limpide. Mais après ? Une fois que tu auras faucher toute vie, que tu seras seul sur une terre en ruines, que feras tu ? Le néant est-il ta seule option ? Je ne vais pas essayer de te faire changer d'avis mais j'ai envie de te comprendre. Pourquoi une telle haine ? Que t'as donc fait l'humanité pour mériter un tel sort ?

Le regard d'Orion se porta lui aussi vers le lointain. Une vue magnifique, unique. Kazuki voyait-il également la beauté dans cette nature farouche ? N'était-il qu'une machine à tuer sans attaches ni sentiments ? Orion avait bien du mal à l'imaginer.

Orion semblait enfin comprendre que Kazuki n'était pas là pour se faire des amis. Il n'était pas comme Kyrian qui sympathisé avec n'importe qui. Lui faire sentir qu'il n'y avait aucun chevalier ni juge ? C'était absurde. Le petit fils de Zeus porté son surplis et il pouvait s'il le souhaitait attaqué et tuer le chevalier du Bélier. Il serait stupide de lui pour faire ça maintenant puisque le Gold saint lui était utile, mais si l'occasion se présente, il n'hésiterais pas un seul instant. Bien entendu, le prince d'Ivalice ne refuser pas la conversation, discuter n'avait jamais fait de mal à personne, mais que Orion ne se fasse pas d'idée. Le juge n'avait pas l'intention de sympathiser avec lui. Sans rien dire, il continua à regarder devant lui, il était déjà impatient de passer à la suite et de partir s'occuper du sanctuaire.

Si il pensait réellement que Kazuki allait discuter de son passé, il se trompé lourdement, d'une part la situation ne s'y prêté pas et d'autre part, il n'avait pas envie d'en parler avec un saint. Les seules personnes au courant de son histoire était les dieux de l'enfer, et Irène. Même Lenalee n'avait que peu d'information concernant Ivalice.

" Une fois que ce monde sera tombé, je l'offrirais à sa Majesté Hadès. C'est tout ce qui compte pour moi. "

Il y avait bien sur Irène qui serait épargné, même s'il doutait qu'elle laisserais ses amis périr sous ses coups. Qu'importe... son choix était d'accomplir sa vengeance et pour cela, il allait utilisé son rang de juge et ses pouvoirs divins.

" Il n'y a pas que l'humanité, j'exterminerais également tout les dieux. Nul n'échappera à mon jugement. "

Le prince d'Ivalice était agressif dans ses propos et il y avait de quoi. Il haïssait ce monde qui avait laissé ses proches mourir. Pour se venger, il allait faire subir à tous ce qu'il ressentait actuellement. Il n'y avait pas d'autre alternative pour lui, tout les dieux devaient souffrir et pour cela... il devait s'attaquer à ses chevaliers et les achever en les envoyant au tartare.

Quel individu étrange. Orion resta interdit devant une telle colère, fureur même. Avait-il devant lui un homme ou une simple machine à tuer ? Certes, il était peu probable qu’un juge d’Hadès émette le souhait de se confier à un chevalier d’or d’Athéna mais tout de même… La réaction de Kazuki eut le résultat d’interpeler Orion plus que de le vexer.
Le Garuda désirait donc tout détruire pour qu’au final seul Hadès règne sur le monde, ou plutôt sur les ruines fumantes et silencieuses d’une terre dévastée ? Mais pourquoi ? Bien que fidèle parmi les fidèles de la déesse aux yeux pers, Orion avait la faculté de saisir le concept d’éternité et pouvait donc envisager de concevoir l’envie irrépressible de n’importe quel dieu de faire plier le monde, et donc ses semblables, sous son joug. Mais le cas d’Hadès était à part.

J’ai bien saisi ta volonté, juge. Mais je ne comprends toujours pas. Ou du moins je crains que ta colère t’empêche d’imaginer une suite à ton histoire. Tout ton être transpire la haine mais une fois ta vengeance ou ton envie de meurtre assouvie, que te restera t-il hormis le néant de ton âme ? Je ne te juge pas mais j’aimerais saisir car moi aussi j’aurais pu sombrer dans l’état d’esprit qui t’habite aujourd’hui.

Enfant, Orion avait tout perdu : son foyer, sa mère aimante, ses amis, son domaine, son héritage. Parricide, le garçonnet avait survécu dans une cabane isolée du reste du monde, rongeant sa rancœur et sa colère envers le monde extérieur et son propre père. Mais le silence et sa force de caractère l’avaient poussé à dépasser la facilité de la haine. Et aujourd’hui, Orion ne regrettait pas son choix.

As-tu seulement des proches, dis moi ? Des personnes que tu désires protéger ? Pour ma part, ce sont ceux qui ont jalonnés ma route qui ont su me sortir des griffes de la colère. Mon mentor Biscione du scorpion, mes amies Irène du lion et Angèle du Sagittaire ou même mon impétueux disciple. Je pense que je n’y serais pas parvenu seul.

Le regard toujours porté vers l’horizon, le bélier d’or se laissa gagner par une nostalgie joyeuse. Oui, malgré son actuel statut de paria, il voulait croire que ses proches sauraient lire en lui, comme jadis.

Comment pouvait-on comprendre la colère et la haine qui le dévorer chaque jour ? Kazuki avait perdu sa patrie a cause des dieux. Il avait ensuite tenté de faire confiance aux hommes et aux dieux... Toutefois, il avait vite compris que les Olympiens étaient une menace pour tous. Amphitrite lui avait enlevé Sophitia et cela avait suffit à le rendre ainsi. Si Orion pensait pouvoir rendre le juge moins agressif, il ignorait réellement à qui il avait à faire. En plus d'être un serviteur des enfers, il n'avait plus envie de faire confiance à qui que se soit. Il voulait tous les tuer pour que ce monde trouve enfin la paix.
Le regard penché vers les grandes montagnes, le juge ferma les yeux en signe d’exaspération. Il n'y allait pas avoir de suite à cette histoire. Qu'importe ce que pouvait penser le chevalier d'or, il n'avait pas à s'occuper de ce que l'avenir réservait au prince d'Ivalice.

" Tu n'aurais pas pu sombrer dans les ténèbres. Ton statut d'aujourd'hui le prouve. Ta vie est complètement différente de la mienne ne me compare pas à toi. Ce qui se passera après le néant ne te regarde pas, car tu ne sera plus présent. Préoccupe toi plutôt de ton existence. "

Il commença à parler des proches de Kazuki. En avait-il encore ? Lenalee ne voulait pas comprendre que sa vengeance était la chose la plus importante pour lui. Elle avait osé rejoindre les spectres pour l'empêcher de se battre... Bref... quand à Irène, il n'avait pas l'intention de la tuer. Une fois que les dieux auront été éliminé, elle pourra vivre librement dans ce monde que le juge lui aura construit.

" Mes proches ont été tué par les dieux, et lorsque j'ai voulu aimer... les dieux me l'on prit. Aujourd'hui je tiens à certaine personne, c'est pourquoi je tuerais les dieux avant qu'il ne s'en prennes à eux. Les chevalier étant sous le contrôle de ces divinités... je réduirais ce monde en un tas de cendre. "

Les saints, les Ases, les marinas, les titans... le petit fils de Zeus devait tous les tuer, pour que les fidèles disparaisse et que le monde soit enfin sous le contrôle d'Hadès. Le dieu des enfers lui avait promis un monde meilleur, il avait déjà tenu une promesse en lui permettant de combattre son grand père. Le sombre monarque était l'une des seule personne en qui il pouvait croire.

Les dieux…
Tant de haine, de colère, de volonté de détruire pour se venger d’un châtiment divin. Ou d’une non intervention. Qu’importe leurs pouvoirs, leurs volontés ou souhaits, les mortels demeuraient les pièces d’un jeu sur lequel ils n’avaient que peu de poids. Orion avait souvent maudit le destin, pas les dieux. Car à bien y réfléchir, ils les plaignaient. L’immortalité imposait de voir souffrir et périr les êtres auquel on pouvait s’attacher. Une malédiction que le bélier d’or ne pouvait même pas imaginer. Quel drame d’aimer en sachant que cela mènerait inévitablement à une perte non seulement de la personne mais également de son souvenir. Kazuki faisait porter la disparition d’un passé idéalisé aux immortels et il n’entrevoyait désormais plus que la vengeance et la destruction aveugle.

- Admettons que tu parviennes à accomplir ta vengeance ou du moins que tu essaie. Tu voues une haine sans bornes à ceux que tu tiens pour responsables de tes pertes. Je peux le comprendre, je t’assure. Mais tu t’apprêtes à agir comme eux. De quel droit peux tu éliminer les fils, les filles, les parents, les amis de parfaits innocents à ton malheur ? Exerces ta vengeance si tu penses que cela t’apaisera mais pourquoi entrainer les autres dans ton malheur ? Si tu persistes dans cette voie, tu n’auras droit à aucune rédemption, aucun repos de ton âme… Je ne te souhaite pas un tel avenir. Tu dis que tu as des proches mais te pardonnerons t'il tes actions ?

Une chose restait claire malgré la compassion qu’éprouvait Orion envers ce juge, forgé par la souffrance et le deuil. Si Kazuki devait mettre son plan à exécution et commençait à se dresser face à Athéna, il trouverait le bélier d’or sur sa route. L’un des deux périrait, probablement Orion lui-même, mais d’autres reprendraient le flambeau. A quoi pouvait donc rimer une telle soif de destruction ? Pour avoir convaincu un tel homme de le servir, Hadès avait agit avec prévoyance et sagacité. Le dieu des enfers ne pouvait trouver meilleur émissaire.

- Nous sommes tous libres de nos choix. Je ne cherche pas à te détourner de ta voie car ce serait aussi inutile que si tu cherchais à me ranger aux cotés de ton sombre maitre. Mais si je dois retenir un seul point positif au chantage ignoble d’Arès, c’est d’avoir pu unir des individus aussi différents que nous sous une même bannière, au moins le temps que nous partagions quelques mots.

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