Elicia // Fini

Sujet: Elicia // Fini Lun 8 Juil 2013 - 10:21

Ma
Présentation

• Elicia
• Hadès
• surpli de la succube, de l'étoile céleste de l'esclavage
• Lady Phantomhive (Kuroshitsuji) -> Il s'agit en fait de Ciel déguisé en fille, donc il se peut que cela me soit refusé, puisque le personnage de l'avatar est prit, non ?
• Possède des yeux vairon depuis son pacte avec un des serviteurs du Sombre Monarque. Sa pupille gauche ressemble a un pentacle d'Hadès.
• J'étais Hadès et je change de personnage.
• Je me situe dans la moyenne

Mon Histoire...

J'ai toujours été une femme des plus détestables. Une vraie salope, comme on m'a appris à l'être. Je suis née en Angleterre, dans la ville de Londres. J'avais un père et une mère qui s'aimait de tout leur coeur. Quelques temps après leur mariage, j'étais là. Ma mère était une personne magnifique, une humaine à la beauté quasiment divine. Après tout nous étions issus d'une famille aristocratique, nous devions donc être raffinés et d'une beauté à couper le souffle. Mère m'a donné son physique de naiade et j'ai appris à en tirer profit pour obtenir ce que je désirais de la gente masculine. Mon père était heureux d'être entouré de deux fleurs comme ma mère et moi. Et comme ma famille était puissante et riche, le luxe était ce qui me permettait d'être moi-même. J'aime les belle choses. Des bijoux, des robes somptueuses... Je ne manquait de rien. Et pour compléter ce tableau quasiment parfait, j'étais doué d'une intelligence plutôt importante. Ma vie, c'était un compte de fée. J'étais celle qui tenais le rôle principal dans la pièce qu'était ma vie.

J'avais un tuteur spécial qui venait faire mes leçons, aussi je n'avais pas besoin de me mélanger à la population de bas étage. Comme je passais le plus clair de mon temps dans le château familial, je n'avais pas beaucoup d'amis en dehors des familles de nobles ainsi que mon précurseur et fidèle majordome. Au fond, je n'avais pas besoin de m'en faire d'autres. J'avais une famille qui m'aimait, c'était le principal. Malheureusement mon rêve s'effondra très vite. Ce fut à cause de mon père. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête, mais il était franchement inquiétant. Ce salaud m'avait attirée dans sa chambre lorsque ma mère n'était pas dans le château. Je ne savais pas ce qu'il avait l'intention de me faire, et comme une idiote, j'ai fais ce qu'il m'avait demandé. Il voulait que je me couche sur le lit et que je ferme les yeux. Je...J'ai fais ce qu'il m'a dit. A croire que je n'étais pas si intelligente que cela, en fait. Il m'a entravé les poignets avant de se coucher sur moi... La suite... Je ne saurais expliquer ce qu'il s'est passé. Je crois que je me suis débattue, que j'ai essayé de m'échapper. Ce genre de chose n'arriva pas qu'une fois, au contraire. Non... Cela se répéta souvent, pour ne plus qu'être quelque chose de systématique lorsque nous étions tout les deux.

Je véçu ainsi souillée par les pulsions de celui que j'avais appelé "père". Moi, si parfaite, j'avais été complètement déshumanisée par celui qui m'a donné la vie. Un traumatisme qui accéléra la personne que je suis devenue. J'avais envie de parler de ça à quelqu'un, qu'on punisse cet être de m'avoir ainsi traitée. Malheureusement lorsque j'en parla à ma mère, cette dernière m'envoya dans les roses en disant que j'étais un monstre... Ma propre mère qui me disait cela ? J'ai cru que l'allais mourir de chagrin. Qui allait me venir en aide ? Même ma maman ne m'a pas cru, et ce fut la même chose avec mes "amis". C'est là que je compris. Il fallait que je me débrouille seule. Je n'avais pas besoin de ces gens pour punir cet homme. Pourtant, je savais bien que toute seule je n'avais aucunes chances. J'étais bien trop chétive comme femme. Mon père me tuerait certainement en quelques secondes.

J'étais donc résignée à pleurer sur mon sort. Dès que mon père me libérais de la chambre, je courais vers la mienne pour y pleurer. Je me sentais cruellement seule, et surtout dégoûtante. Mes larmes n'y changeraient rien, certes, par contre la haine dans mon coeur attisa le feu des Enfers. Un homme immense en vêtements d'aristocrate m'apparu un jour que j'étais dans le jardin. Un être aussi magnifique que ma mère ou moi. Une chevelure noire, luisante. L'homme avait quelque chose d'intimidant. Ce n'était pas sa taille qui dépassait la mienne de plusieurs centimètre où même ses yeux d'un rouge sang... Hésitante, je m'approchais de lui. Ce dernier ne cilla même pas et semblait regarder devant lui sans vraiment me voir. Étais-je donc si petite ? C'est vrai que je n'ai pas encore l'apparence d'une adulte, mais quant même...

"- Qui... Etes-vous ?"

Le nouvel arrivant daigna baisser ses yeux écarlates. Ses lèvres s'élargirent en un sourire. Même si cela en était un, je sentit un frisson me parcourir l'échine.

"- Mon nom n'a aucunes importance. Je suis un démon envoyé ici par le Dieu des Enfers."

Le Dieu des Enfers ? Il se moquait de moi ou quoi ? Un homme pareil qui connaissait une divinité, c'est la meilleure qu'on m'ait faite... Mais bon, comme j'étais de nature curieuse, je restais avec cet inconnu. J'aimais les histoires mirobolantes.

"- Mon maître m'a demandé de venir t'aider pour te débarrasser de celui qui t'a souillée."

Je ne croyais pas vraiment que cet homme pouvait m'aider à faire quoi que ce soit. Il avait beau être grand et infiniment intimidant, il restait quant même un aristocrate, comme moi. Il n'était pas fait pour se battre, mais pour laisser des esclaves faire le sale boulot à sa place... Enfin, si il avait été désigné par cet Hadès pour que je me venge, ce n'était pas plus mal. En gentleman qu'il était, il me tendit sa main afin de m'aider à me relever. Une fois cela fait, nous commencâmes à partir lorsque quelque chose tomba sur mon épaule.

Surprise, un petit cri sortit de ma bouche. Je m'étais retournée, c'était l'homme qui venait de poser sa main. Quel force pour un homme ainsi ! A croire qu'il était vraiment apte à pulvériser tout sur son passage... Il avait un air tranquille, même si son abominable sourire faux était toujours présents sur ses lèvres. Il avait eu le mérite d'attirer mon attention, le bougre. Résignée à devoir l'écouter, je m'étais tournée vers lui afin d'entendre ce dont il voulait me faire part, et à la vue de son visage, il devait franchement être amusé de la situation...

"- J'ai oublié de vous dire..."

Sa voix avait beau être calme et cristalline, je dénotais tout de même un ton mielleux.Oui, cela allait l'amuser de me dire ce qu'il avait en tête...

"- Lorsque nous aurons assassinés vos géniteurs... Vous devrez jurer allégeance à notre Déité, Hadès !"

Etait-il sérieux ? J'avais du mal à y croire.

"- Pourquoi cela ?"

J'avais rétorqué en le regardant d'un air contrarié. Je me demandais la raison pour laquelle je devais promettre quelque chose ainsi alors que je n'avais rien demandé du tout.

"- Je ne me souviens pas avoir demandé de l'aide... Je me vois donc dans l'obligation de vous congédier."

J'avais croisé les bras tandis que je le fixais. Si je croyais qu'il allait s'en aller, je me mettais le doigt dans l'oeil... Tout ce que j'avais dit avait eu pour effet d'élargir son sourire déjà si étroit. Je n'avais pas le choix, apparemment. Et cela m'embêtais fortement de ne plus être maîtresse de la situation.

"- Allons, allons. Vous avez demander pleins de fois que l'on vous aide. Avez vous donc oublier ces moments où pleuriez seule dans votre chambre, espérant que quelque chose arrive pour vous libérer de l'emprise de votre père ?"

Je ne pensais pas que mes désirs puissent avoir été entendu par quelqu'un d'immatériel. Après tout, personnes de vivant n'avait daigné m'aider, alors comment ce pourrait-il que quelqu'un que personne avait jamais vu puisse un jour l'entendre elle ? Le regard rougeoyant de l'homme étincella, comme si ce dernier avait clairement comprit ce que je venais de penser. Il mit une main sur son coeur et posa son genoux à terre, devant moi. Les yeux fermés, il prit la parole d'un air solennel.

"- Je ne suis que votre serviteur, Lady. Je pourrais vous à vous venger de cet homme, et une fois qu'il sera mort, vous pourrez rejoindre l'armée de sa Majesté Hadès."

J'étais quelque peu perdue. Il pouvait me protéger mais pour cela, je devrais lui promettre de rejoindre les spectres du Sombre Monarque ? Cela me dépassait. Cela aurait été bien mieux si il n'avait pas mit de condition. Seulement voilà, dès que mon père aura envie d'avoir du bon temps avec moi, cet homme là pourrait enfin me venger. C'était tout ce qui comptait, en fait. Ce démon pourrait enfin m'aider à prendre la vie de ces gens qui m'avaient donné la vie. J'avais donc accepté l'offre de cet inconnu. Ce c'était par la suite relevé, pour enlever l'un de ses gants immaculé. En regardant avec attention ce qu'il était en train de faire, je constatais avec surprise qu'il avait un tatouage rouge sur le haut de sa main dégantée. Il fit une petite entaille dans sa chair, pour ensuite receuillir une goutelette de son sang.

Et sans rien dire pour m'avertir, il s'empara de mon bras. Prise de court, j'avais essayé de me défaire de son étreinte, en vain. Il tenait mon bras fermement, et je me demandais si il n'avait pas un étau autour de mon membre. L'inconnu mit ensuite le motif sur mes paupière, et je fus prise d'une douleur si forte que j'avais serré les dents, incapable d'émettre le moindre son. J'étais bien trop digne pour crier et pleurer tellement j'avais mais... Non, il était hors de question que je lui montre que j'avais mal. Surtout pas à un inconnu. Puis même si la douleur fut insoutenable, cette dernière disparu comme elle était venue après quelques secondes. En fait, ce fut lorsque l'autre retira sa main de mon oeil droit. Là, il sortit de sa poche une montre d'argent qui était reliée à une chaîne, avant de l'ouvrir et de me la présenter.

Je posais mes yeux dessus après l'avoir gratifié d'un regard méfiant, avant de pousser une exclamation de surprise en voyant ce qu'il m'étais arrivé. En effet, mon oeil gauche, qui était souvent caché par une mèche de cheveux et le bord de mon chapeau, arborait maintenant une couleur violette tandis que le même pentacle que le démon qui m'avait été assigné remplassait ma rétine. Tu parles d'un changement... Je me demandais comment je pourrais encore accomplir mes objectifs avec des yeux vairons. Enfin, on allait tuer mon père ainsi que sa femme et puis je suppose que je devrais probablement rendre des comptes avec cet inconnu. D'ailleurs, je me demandais bien comment il s'apellait, ce mec. Au vu de sa provenance, il était clair qu'il n'en avait sûrement pas. Mais bon, peut-être faudrait-il lui demander, après tout, il avait assez de talent pour me réserver d'autres surprises. Il ne faisait que cela depuis qu'il était apparu...

"- Puis-je donc au moins connaître votre prénom ?"

J'avais demandé cela en arrangeant mes cheveux afin qu'ils cachent mon nouvel oeil, alors que je mettant mon chapeau un peu plus sur le côté. L'homme ne répondit cependant pas tout de suite, préférant enfiler ses gants à nouveau. Une fois cela fait, il se baissa comme l'aurait fait un majordome avant de prendre la parole.

"- Je vous l'ai dis, mon nom importe peu. Donnez-moi celui qui vous arrange et je porterais ce nom là, ma lady."

Mes soupçons étaient donc fondés. Il n'avait effectivement pas de nom propre, et je devait lui en trouver un. J'avais vraiment l'impression de me faire prendre pour une idiote, néanmoins je réfléchis à un prénom qui lui irait bien. Peut-être Sebastian ? C'était tout à fait classe, et un majordome pourrait très bien se nommer ainsi. Maintenant qu'il était baptisé et qu'il n'y avait plus rien à savoir sur ce contrat qui me liait à ce démon, il fallait attendre que mon très cher père ait besoin de moi à la place de son épouse. Je présentais donc mon nouveau majordome à la maisonnée, tandis qu'il prenait soin de moi, comme si il était un garde du corps. Il faisait du très bon travail en tout cas, ce qui faisait que mes parents s'en allaient de plus en plus aux soirées mondaines, laissant le château entre ses mains. Les jours passèrent, sans que j'aie une seule fois l'occasion de me retrouver avec mon géniteur... D'un autre côté tant mieux, je ne deviendrais pas une protectrice d'Hadès tout de suite, ce qui n'était pas plus mal.

Il fallait dire que j'appréhendais très fort cet instant, me demandant ce que cela allait bien faire lorsque je le rencontrerais, Hadès et son armée. Sebastian en profita pour lui apprendre certaines choses sur les Enfers et tout ce qui y vivaient, que cela soit spectres, démons ainsi que les âmes des gens ayant perdu la vie. Une fois que j'eu tout assimilé, j'essayais de mettre au point un plan afin d'arriver à accomplir ma vengeance. Il fallait être minutieux, ne rien laisser au hasard, parce que sinon je risquerait fort de le regretter. Après tout même si mon père était un aristocrate, il avait une forte carrure qui pourrait en blesser plus d'un. Enfin, j'avais mon démon à mes côtés, autant dire que cela allait être de la tarte de se débarasser de mon père, même si Sébastian n'était pas du tout quelqu'un avec une apparence de combattant. Il disait se battre à mains nues où à l'aide de projectiles comme des couteaux. J'avais arqué un sourcil incrédule à cet instant, me demandant comment il pouvait tuer des gens avec ce genre d'objets.

Bref, il m'avait dit qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, que certaines choses pouvaient très bien se montrer dangereuse et qu'il ne fallait pas juger avant de s'en être fait une image. Secptique quant même, je ne demandais qu'à voir, en réalité comment un être des Enfers pouvait se débrouiller. Et cela ne tarda pas, puisque ma mère partit un jours de pluie, me laissant seule dans le château avec mon père et Sébastian. Ce dernier me rapella notre pacte et la conséquence de ce qu'il se passera lorsqu'on tuera mon géniteur. J'avais fait un signe de tête pour lui dire que j'avais comprit, et que j'acceptais ce qui allait m'arriver suite à cela. De toutes façon, je n'avais pas le choix, malheureusement. Avant que mon paternel ne vienne me chercher, j'avais été dans sa chambre afin de parfaire notre plan, à Sebastian et moi. Ce dernier avait dissimuler un couteau sous mon oreiller, et je n'aurais qu'à m'en servir au moment opportun afin de frapper mon père. Lui, il allait s'occuper des serviteurs afin qu'ils ne viennent pas faire les cons une fois qu'ils le trouveront mort.

Bien, tout était prêt. Alors que Sebastian sortait de la chambre, quelqu'un était un train de monter les marches. Le majordome salua mon père, avant de sourire à sa maîtresse qui le regardait depuis la chambre parentale. Son géniteur quant à lui, se demanda ce que je pouvais bien faire là dedans, et quand il me vit me dévêtir, il comprit très vite ce que je comptais faire avec lui. Aussi, il fit de même, et il me demanda encore les même gestes que je faisais depuis qu'il avait commencer à abuser de moi. Je m'appliquais plus que jamais, attendant le moment opportun pour frapper. Du côté du démon, ce dernier virevoltait dans le grand salon, lançant des couverts à tout va sur les personnes présentes. La bonne se retrouva avec une fourchette dans la poitrine, alors que d'autres serviteurs s'en était cueillie une dans le front. Le carnage avait donc lieu, alors qu'une musique religieuse se faisait entendre afin de couvrir les cris et les hurlements des servants terrifiés. Pendant que mon majordome faisait son boulot, j'étais en train de faire le mien. Alors qu'on allait arrêter, je feintais un orgasme tandis que délicatement je m'emparais du couteau derrière le coussin.

Sans un mots, je m'étais redressée sur mes genoux, avant que mon père ne fasse de même. Il avait un air étonné, depuis le début je mettais du coeur à l'ouvrage, et ce porc cru qu'il me faisait enfin de l'effet. Quel imbécile. C'était justement parce qu'il allait mourir ici que je me montrais heureuse. Quoique, depuis plusieurs années je ne souriais plus du tout. J'étais une personne discrète et renfermée. En fait, depuis qu'il avait commencé, je n'étais plus que coquille vide, qui ne s'intéressait plus à rien. Heureusement, cela allait bientôt prendre fin. Je serrais mon poings sur le manche du couteau et je frappais. Encore, encore et encore. Comme si ma vie en dépendait. Le sang giclait, mais je n'en avait rien à faire. Tout ce qui m'intéressais, c'était de faire souffrir ce porc puant, jusqu'à le voir agoniser sous mes yeux. Je ne m'arrêtais que lorsqu'il ressemblait à un gruyère, avec tout les trous dans son corps. Alors que je m'habillais, une violente douleur se fit sentir dans ma poitrine, au niveau du coeur. J'avais levé les yeux eux ciel, la mèche barrant mon oeil gauche glissa sur le côté, libérant ma rétine arborant le pentacle.

Mentalement, je priais pour que Sebastian revienne. Alors que j'étais tombée à terre, la main sur ma poitrine, mon démon apparu. Il me regarda avec un air triste, alors qu'il s'était agenouillée devant moi. La douleur était si insoutenable que pour la première fois depuis que je connaissais mon majordome, je me laissais aller. Les larmes coulaient sur mes joues. J'étais tellement recroquevillée que mon nez touchait presque le sol. Sebastian s'approcha alors de moi, me prenant contre sa poitrine. Je ne savait pas ce qu'il espérait en faisant cela, si c'était pour me soulager ou bien attendre que je rende l'âme. Je n'avais pas pensé qu'il fallait mourir également afin de devenir un spectre d'Hadès. En même temps, un spectre était une entité semblable à un fantôme, alors il était normal dans le fond que je sois en train de mourir. En tout cas, étant donné que mon démon était lui aussi une créature sous les ordres d'Hadès, peut-être est-ce que je pourrais le revoir lorsque je serais dans le monde des morts... Alors que je sombrais peu à peu dans les méandres de l'inconscience, des bouts de métaux vinrent me recouvrir, faisant par ailleurs disparaître la longue robe rose et blanche que je portais.

Ce fut le trou noir. J'étais dans le néant, me demandant si j'étais vraiment morte. Finalement, j'ouvris mes yeux et constatait avec surprise que j'étais dans un endroit sombre. L'air était lourd à respirer, tandis que je me relevais pour regarder ce qu'il m'était arrivé. Je n'avait plus ma tenue somptueuse en tout cas, elle était remplacée par des morceaux métallique semblables aux armures. Au loin, droit devant moi se dressait un château. Je me dis qu'il valait que j'aille là-bas, peut-être y aurait-il des personnes comme moi là-bas. Alors que je marchais, je sentais de nouvelles sensations que je n'avait jamais connue auparavant. Des présences. Il y en avait des fortes, mais également des moins puissantes. Je m'étais alors rappelée ce que m'avait dit Sebastian à propos de ce genre de choses. On nommait cela cosmos énergie, et plus celle-ci était puissante, plus son propriétaire était redoutable. Ainsi je ne faisait plus partie de l'élite... C'était dur à avaler, cependant il fallait bien que je me plie aux règles. Dorénavant j'étais Elicia de la succube, une spectre au service du Dieu des Enfers.

Le Bien ou le Mal?
Dans la logique, le bien et le mal n'existe pas. C'est pour cela qu'Elicia ne tuera jamais quelqu'un sans raisons. Ainsi, elle ne s'intéressera pas aux autres, ni à ce qu'il se passe autour d'elle. La jeune femme à des principes, même si au vu de ce qu'elle est devenue, on ne dirait pas. De part sa nature distante, elle ne s'approchera pas spontanément des autres, préférant que ce soit ceux-ci qui viennent vers elle. Aussi, on ne peut pas dire si elle est plutôt gentille ou non. Malgré le fait qu'elle ait eu beaucoup de monde sous ses propres ordres, elle sait tout de même se plier aux gens qui sont plus importants qu'elle.

On peut donc dire qu'elle fonctionne avec ce principe; les faibles sont - et seront - toujours soumis aux puissants. Aussi, elle n'ira jamais à l'encontre des ordres d'un supérieur. Par contre, son côté hautain peut refaire surface si elle se retrouve avec des personnes qu'elle juge inférieure à elle. Elicia le faisait tout le temps lorsqu'elle était dans sa famille. Elle n'avait pas de gêne à donner des ordres à ses sous-fifres, ne s'inquiétant pas le moins du monde pour eux.

En conclusion, la demoiselle se tient tranquille dans son coin, du moins lorsqu'on a pas besoin de ses services où qu'on l'attaque, que cela soit physiquement ou mentalement.

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