Sujet: Le vent sombre se lève Sam 16 Mar 2013 - 14:01
Voilà quelques jours qu'elle était officiellement devenue la prêtresse d'Arès, représentante de son nom et de sa toute puissance, au même titre que les quatre cardinaux berserkers. Depuis quelques jours, enveloppée dans son manteau hétéroclite mêlant matières nobles et peaux de fourrures diverses, avec à la main son long bâton protégé par des gris-gris et des sortilèges invoquant les morts, Nemeth arpentait les différents territoires des domaines de la Guerre. Elle souhaitait se familiariser avec ces sols, ces flammes, ces lieux de torture et ces habitants.
Personne, alors, ne savait qui elle était ni ce qu'elle était. SImple détail, personne n'était venu lui chercher des noises, pour la simple et bonne raison que même les brutos habitant le coin n'étaient pas fous au point de s'attaquer à elle. Non pas qu'elle dégageait une puissance faramineuse. Non pas que soit en possession d'une aura d'agressivité hors norme. Non, rien de tout cela. mais Nemeth dégageait quelque chose d'étrange, comme une impression de malaise, qui se répandait lentement autour d'elle. Cette aura, elle la devait à ses multiple enseignements, pactes démoniaques et autres actes répréhensibles qui lui avaient donné sa puissance actuelle. Nemeth était une magicienne, mais aussi une chamane, une devineresse et une cartomancienne, une sorcière et une gardienne des âmes, une marabou et une nécromancienne. Les énergies qu'elle manipulait au quotidien avait fait d'elle un être de noirceurs, aux sens aussi aigus que sa délectation du sang.
Aujourd'hui, Nemeth s'était rendu dans le Desert de Feu, domaine de Camélia, pour la très bonne raison qu'un affrontement avait débuté. Une scène de bataille, mettant en jeu une vie ! Quel spectacle éblouissant ce serait là ! De loin, elle avait observé les deux servants de Poséidon accompagner les deux berserkers, puis lentement, elle avait vu le cours des évènements infléchir leur course. D'abord insensiblement, puis de plus en plus perceptiblement. Les âmes dévoreuses de morts s'étaient déjà rassemblées, mais jamais elles ne pourraient gober un chevalier mort. C'étaient de trop grands poissons pour eux. Nemeth souriait. Le premier combat avait débuté. Au loin, depuis sa butte, elle vit le second marina arriver, Calamity sur ses pas.
- Couards ! pesta-t-elle avec un sourire carnassier et un regard de tueuse. Puis elle leva ses bras, psalmodia des incantations dans un langage aujourd'hui connu d'une petite dizaine de personne, tout au plus. L'incantation devint chant, le chant gagna en puissance, puis grimpa dans les aigus ! Il y avait mille manière d'offrir son énergie pour un autre être, mais le savoir de la prêtresse était grand et elle n'avait qu'à lister ses obscurs langages et choisir celui dont elle comptait user. Ici, ce fut une technique des ombres du Tibet.
Au loin, sa magie prit forme... Nemeth, la prêtresse d'Arès, avait pris sa place dans les rangs des terribles berserkers !
** Pouvoir Transmission de cosmos : Nemeth use de 30CS pour soigner 30 PV à Camélia.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Lun 18 Mar 2013 - 20:37
Nemeth était fière de son vent sombre et une fossette de satisfaction naquit sur le bord droit de ses lèvres, relevant ses pommettes soyeuses. Son regard en revanche, en dépit de ce sourire chaleureux et involontairement sensuel, était froid comme la mort et une lueur y brillait. Cette lueur s'appelait Délectation morbide. Voir ainsi Camélia créer des fournaises qui jaillissaient vers le ciel et consumaient tout sur leur passages, c'était si... bon ! Un frisson de plaisir la parcourut. Assurée du bon déroulement du combat qui avait lieu ici bas, elle détourna la tête pour fixer un tout autre spectacle. Là en bas, à l'entrée du Désert de feu, le marina à la cosmo énergie plus faible que l'autre s'était arrêté. Cet arrêt ne dura qu'un temps infime, car Calamity lui sauta dessus comme une diablesse. Nemeth dévoila alors un sourire carnassier qui traduisait un plaisir sauvage à assister au défoulement de violence qui avait lieu en contrebas de son promontoire, loin au-dessus des batailles.
Calamity se jeta sur le chevalier et échangea quelques mots avec lui. Sa concentration de pouvoir augmenta subitement et un véritable masque de mort avança vers le chevalier. "Arès, qu'il est bon de suivre ta voie !" lâcha-t-elle pour elle-même. Elle se sentait comme l'amante aimante de l'être divin, celle qui mourrait pour lui et qui suivait ses directives à la lettre. Le Destin étant ce qu'il est, il se trouvait que les désirs de son dieu se rapprochait vraiment beaucoup des siens. Dans le cas de Nemeth : grandir, apprendre, gagner du pouvoir ! Un jour elle et les siens règneraient sur le monde ! Et pour cela, il fallait combattre, apprendre, et grandir. Levant les bras comme quelques minutes auparavant, Nemeth utilisa le langage grec ancien et invoqua la force d'Arès et son soutien pour ses créatures.
Mêlé à ses pouvoirs de chamane, sa prière s'exauça et elle sentie une part se son cosmos se brouiller. Mentalement, elle se sentit ne faire plus qu'un avec le Monde, et son cosmos s'échappa d'elle-même, fortifiant celui de ses guerriers !
***
Transmission de cosmos Nemeth use de 10 points de cosmos et rend 10 points de cosmos à Calamity
C'est plein d'une colère vengeresse que le dieu des mers et océans se rendit au domaine où les combats faisaient rage : le Désert de Feu. La chaleur de l'endroit le saisit aussitôt mais son cosmos surpuissant en fit baisser l'intensité. Les flammes déchaînées par la cardinale maîtresse de l'endroit furent réduites de moitié et se dispersèrent légèrement. L'iode se mélangea au sang de ses propres guerriers ainsi qu'à celui des berserkers. L'entité divine regarda le général et le capitaine pris d'assaut férocement par leurs adversaires. Ni l'un ni l'autre ne semblaient en position de vaincre, et les berserkers étaient tant absorbées par leurs coups qu'elles en oubliaient de jeter un seul regard au maître des eaux. L'Olympe interdisait formellement l'intervention d'un dieu dans un combat, et le châtiment infligé à Athéna dissuada Poséidon de briser la règle. Il aurait bien plus à perdre en protégeant ses soldats qu'en les laissant expérimenter le rituel de la mort, duquel il pouvait les faire revenir avec sa bienveillante cosmo-énergie.
Poséidon se dirigea alors vers la dernière personne présente dans le lieu, qui ne souffrait d'aucune blessure ni d'aucun adversaire. Elle semblait en pleine incantation, dans une transe profonde. L'Ebranleur de terre n'eut aucun mal à reconnaître l'un des rituels ancestraux destinés à renforcer les pouvoirs de quelqu'un d'autre. Lorsque Nemeth en eut terminé, il brandit son trident et en arrêta l'un des pics juste sous sa gorge, d'un air menaçant.
"Envoyée d'Arès, l'envie de prendre vos trois têtes me démange. Cesse immédiatement de soutenir ces femmes meurtrières dans leur entreprise. Vous avez attiré mon courroux en vous attaquant à mes Marinas, qui n'avaient que des intentions pacifiques et que j'ai mandatés personnellement. Regrettez votre geste sur l'heure."
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Mer 20 Mar 2013 - 21:05
Pris dans ses sorcelleries, Nemeth de remarqua même pas l'arrivée d'un cosmos marin qui surpassait pourtant largement celui des deux chevaliers en écailles. Lorsqu'enfin elle comprit ce dont il s'agissait, elle ne put qu'écarquiller les yeux, de stupeur et de peur. Le dieu des Mers, des Océans et des tremblements de terre était là, juste devant elle. Et il la pointait de son impressionnant trident, symbole indubitable de sa nature divine et de sa puissance. Nemeth avait toujours ses bras en l'air, son menton était relevé, non pas en signe de défi mais parce que la pointe centrale de l'arme divine était posée sur sa gorge. Lentement, elle abaissa ses bras et ne bougea plus. Certes, elle pouvait se dire que Poséidon ne serait pas assez fou pour nuire à la prêtresse des berserkers, mais son regard et sa terrible fureur contenue, froide, semblait dire le contraire. Oui, Nemeth avait peut de rejoindre les limbes. Le dieu s'adressa à elle.
"Envoyée d'Arès, l'envie de prendre vos trois têtes me démange. Cesse immédiatement de soutenir ces femmes meurtrières dans leur entreprise. Vous avez attiré mon courroux en vous attaquant à mes Marinas, qui n'avaient que des intentions pacifiques et que j'ai mandatés personnellement. Regrettez votre geste sur l'heure."
Ces mots résonnaient vrai dans la bouche du dieu, pourtant, Nemeth ne pouvait se permettre d'en croire quoi que ce soit. Parler signifierait-il la mort ? Et si elle lui désobéissait ? Et si elle continuait à soigner ses soeurs, l'empêcherait-il ? Porterait-il la main sur elle ? Nemeth choisi au moins de répondre. Son regard, elle tenta de le rendre sur comme le roc, mais il subsistait un éclat que son interlocuteur ne pouvait pas ne pas remarquer, et qui signifiait "Peur".
- Poséidon, frère de mon dieu, bien que je ne sois qu'une simple humaine, et donc rien de plus qu'un misérable grain de sable dans votre existence, je me dois de vous avouer mon désaccord. Vos marinas sont apparus ici sans invitation, ce qui peut être considéré comme une tentative d'invasion. A cette heure ils sont deux, pourquoi n'y en aurait-il pas encore dix autres derrière, qui poursuivront la quête de ces deux là ? C'est ce que nous ferions au Sanctuaire sous-marin si nous avions eu de mauvaises intentions. Or, ce n'est pas le cas, nous ne sommes pas venu chez vous sans raison aucune. Ici, nous ne faisons qu'affermir nos positions : Arès est réveillé, ses berserkers s'éveillent à leur tour, et ne se laisseront pas envahir. Si encore vos marinas mandatés avaient eu une missive de votre part, pour la prêtresse ou notre dieu... mais même pas. Pourquoi semblez-vous insulté, alors que c'est vous qui nous insultez en envoyant vos soldat de cette manière si peu protocolaire ?
S'il y avait de la mauvaise foi dans ses paroles ? Absolument ! Même à l'article de la mort, Nemeth aurait continué à affirmer que s'il y a bataille, c'est la faute de l'autre camp. Certes, c'était les berserkers qui avaient porté les premiers coups, mais cela, c'était juste pour se défendre... une manière préventive, disons. Elle aurait continuer son petit manège face à n'importe qui, fusse-t-il Poséidon ou Zeus. Le rôle de la prêtresse était aussi de se faire le bouclier, en quelque sorte. Mais maintenant, comment la divinité allait-elle réagir à son plaidoyer ? Si elle avait été dans sa situation... la prêtresse aurait déjà été châtier. C'est don cun mélange de peur, d'appréhension, et de satisfaction sauvage à se savoir dans la droite ligne de conduite de son dieu, que l'on pouvait lire dans les yeux de Nemeth, prêtresse d'Arès !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Jeu 21 Mar 2013 - 13:13
(Hrp : Poséidon est l'oncle d'Arès, pas son frère XD)
S'il n'avait pas été paré de son écaille, Nemeth aurait pu voir les jointures de la main qui tenait le trident blanchir dangereusement. Son regard se fit plus meurtrier encore et son cosmos provoqua quelques fissures dans le marbre sous ses pieds. Sa patience avait des limites, que la prêtresse repoussait avec la plus grande inconscience.
"Stupide et insignifiante créature. Comment OSES-TU me parler avec tant d'insolence ! Penses-tu qu'un dieu ait le temps et l'obligation d'écrire une missive à chacun de ses émissaires ?! Penses-tu qu'en tant que maître du monde je n'ai pas plus important à m'occuper ? Tu n'es qu'une idiote. Pourquoi crois-tu que j'aie envoyé des hommes ici ? Arès vous a sortis de vos prisons millénaires. Je devais donc établir un contact avec son royaume pour SAVOIR qu'il y avait ici un prêtre et des éveillés. Enverriez-vous des émissaires prévenir des émissaires chez Dionysos alors qu'il n'est pas incarné ?! A part brasser du vent, cela n'a aucun sens, et vous n'avez pas plus de jugeote pour envisager une seule seconde que je tienne à m'informer de l'état du royaume d'Arès pour adapter mon attitude à lui ? De surcroît vous n'hésitez pas à agresser mes envoyés comme des bêtes sauvages !"
L'unique pointe de trident qui reposait sur la gorge de la prêtresse glissa lentement jusqu'à ce que l'une de ses sœurs englobe le cou de la malheureuse. Il suffisait que Poséidon avance le bras d'un mouvement sec pour la décapiter sur place. Était-elle véritablement sotte ou le défiait-elle ouvertement ? Difficile à dire, les deux cas pouvaient être possible. Généralement Arès ne s'embêtait pas sur la sélection de ses guerriers : de vraies brutes capables de se sacrifier inutilement sur un adversaire trop puissant pour eux satisfaisaient ses exigences. Tout ce qui comptait était leur docilité et leur force. Que connaissait-elle du protocole alors qu'elle semblait parfaitement ignare ? Ce n'était pas à une entité vieille de plus quatre ou cinq mille ans que l'on allait apprendre les règles qu'elle avait elle-même contribué à mettre en œuvre. Le contraste entre eux était saisissant : on aurait pu croire que Poséidon allait la gober et la dévorer tant son cosmos était imposant à côté du sien.
"Donne-moi ton nom, impudente, afin que je l'inscrive dans la liste de ces mortels à donner en pâture à mes monstres marins. Tu dis que vous auriez procédé en envoyant deux personnes puis une dizaine d'autres pour envahir Eges ? Donc vous projetez de nous envahir. Soyez protocolaires alors, et déclarez-nous officiellement la guerre. Je ne l'ai pas fait vois-tu car telle n'était pas mon intention en venant ici. Mais il se pourrait que ta conduite soit la goutte d'eau qui déborde de l'océan et que je vienne à changer d'avis. Si tes camarades se tiennent mieux que toi, je pourrais consentir à fermer les yeux pour cette fois. Cependant, posez un seul pied sans avoir de lettre écrite de la part de votre dieu et une raison valable de pénétrer dans mon sanctuaire, et ma vengeance sera terrible. Arès n'est qu'un enfant à côté de moi. Tâche de t'en souvenir."
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Jeu 21 Mar 2013 - 20:54
(HRP : désolée ^^)
A la réponse de Poséidon, Nemeth eut d'abord un regard de malice, puis de satisfaction. Ce dieu lui donnait tous les éléments pour riposter. Oubliant même la pointe qui la menaçait, elle se sentait excitée ! La prêtresse attendit qu'il eut fini ses tirades, notant bien chacun de ses mots et contrat du tac au tac !
- Poséidon, vous me jugez stupide et ignorante, insolente, même. Et vous m'avouez en même temps que vos messagers n'avaient pas de messages et qu'ils ont bien été envoyés ici sans raison. Je ne suis qu'une créature, et pourtant, je suis l'égale de ces hommes en difficultés pour qui vous semblez vous mettre tant en colère. Vous me jugée idiote, et je comprends que vous n'avez pas compris mes paroles précédentes : nous, nous n'avons pas de désir d'invasion. Mais vous, vous vous êtes rendu sur nos terres, sans mot dire, comme un duo d'éclaireur. De plus, vous vous dites maître du monde, et vous exigez que sur nos propres terres, nous vous écoutions et obéissions... qui, ici, agit-il en conquérant ?
Nemeth sentit la pression s'accroître légèrement sur sa gorge. Etait-ce un effet de la peur ou le dieu qui poussait davantage ? Pourtant, elle continua, signant peut-être son arrêt de mort.
- Je me prénomme Nemeth, et je suis la prêtresse d'Arès, un nuisible à vos yeux, rien qu'un grain de sable qui vient perturber les rouages. Et je le répète, à aucun moment nous ne nous sommes déclarés en guerre contre le camp sous-marin. SI nous avions voulu vous envahir, nous aurions commencé par agir Comme vos marinas, en venant soit-disant en paix, mais effectivement, nous aurions poussé l'audace jusqu'à user d'une missive, nous.
Là, elle insultait quasiment les deux marinas et clairement, sa vie ne devait même plus tenir à un fil complet ! Mais l'outrecuidance divine lui faisait oublier les grandes prudences. Une analyse rapide donnait cela : deux marinas viennent sans raison. En toute logique, les troupes d'Arès leur donnait une leçon de bonne conduite : chacun chez soi. Le dieu marin refusait cet état de fait : les marinas prenaient une sévère correction. Et maintenant, il menaçait le camp tout entier et tentait de lancer une guerre sainte entre leurs camps, en faisant passer Arès pour l'agresseur, ce qu'elle ne laisserait jamais faire ! Nemeth avança donc d'un petit centimètre en avant, laissant la lame faire couler quelques perles de son sang, au niveau du cou. Puis un peu plus et ... elle s'arrêta.
Nemeth : CS 175/185 (150 - 15) 135/150
- Voulons-nous tous les deux vraiment d'une guerre sainte ? Folle qu'elle était !
Ryuken
Rôle : Je tape, je détruis, j'extermine, je pulvérise, je massacre, j'anéantis... Mais, je vous aime bien en fait ! Bref, je suis un gars super sympa et super sociable ! Hé ouais !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Sam 23 Mar 2013 - 12:41
L’Esprit Guerrier m’animait : je marchais droit, ignorant toutes les blessures et les douleurs qui hurlaient comme des cochonnes en rut ! J’avais le pas décidé des mauvais jours ! J’avais le regard du taré qui réclamait vengeance. Et, pour ne rien arranger, dès mon retour dans mes terres, j’avais senti qu’on s’était amusé en mon absence. Ça sentait la baston chez Arès: le sang, la sueur, le cosmos qui pète comme un bouchon de champagne et il y avait un fichu dieu dans le coin. Et pour sûr que c’était pas le Patron ! Comment je le savais ? Quand on a vécu avec les Titans, on sait tout de suite quand un Dieu se présente dans la boutique ! Question de cosmos, d’aura et de je sais pas quoi ! Pour moi, c’était devenu une habitude. Alors, comme ça, on a un invité sur place : je vais faire mon gentil serviteur et l’accueillir comme il se doit ! À ma manière ! Je traverse vite fait la Porte de la Guerre, puis le Champ de Mars et ensuite le Brasier des Flammes pour arriver à ma nouvelle destination: le Désert des Flammes. Et oui mon pote, ça se bastonnait sévère ! Je reconnaissais pas tout le monde. Il y a avait trois gonzesses avec deux guerriers et un dieu. Deux qui se bastonnaient et une qui défier celui que j’avais présumer être une divinité. Je m’arrêtais un peu et évaluais très rapidement la situation: les filles,ça devait être mes copines que je ne connaissais pas. Les deux autres, des espèces de tarés qui étaient venus nous faire chier ! Et la troisième, qui faisait la folle contre le dieu, c’était aussi une de mes copines. Le Dieu, il portait un trident. J’en déduisis que ça devait être le fiston de mon ancien Roi, Poséidon. Bref, ça pulsait et j’allais juste m’inviter à la fête. Y avait aucune raison que je ne me prive !
Je devais bien l’avouer: je ne pouvais pas taper et ça m’énervait sévère. Il fallait que je me défoule. Je me dirigeais alors vers le Dieu et la Gonzesse que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Ève. Plus j’avançais vers eux, plus je pouvais entendre leurs conversations. L’Ami Poséidon semblait en pétard parce qu’on butait ses copains. Je captais pas tout mais juste l’essentiel. Donc, la Gonzesse, c’était Nemeth et c’était notre Prêtresse. Et l’autre, c’était bien Poséidon. En résumé, de ce que je comprenais de la situation, la Poiscaille s’était ramené chez nous sans raison particulière ? Pas étonnant: tu entres pas chez moi pour faire causette sans y être invité ! Et elles sont où les bonnes manières quand même ! J’étais en furie ! Si on voulait foutre la merde chez moi, fallait pas s’attendre à ce que je prenne des pincettes. Pour le reste de la conversation, elle entrait dans mon cerveau alors que je me dirigeais vers ma Prêtresse et le Dieu. Elle avait du cran celle là et j’aimais beaucoup ça. Bref, je fis intensifier mon aura de combattant. Brutal. Barbare. Un esprit indomptable. Et, surtout, très en colère. J’allais le faire dégager ce crétin de dieu ! J’avais entendu Poséidon demander le nom de la Prêtresse pour qu’il l’ajoute à sa liste noire. Y avait aucune raison qu’il ne m’inscrive pas non plus. Je demandais que ça. Alors que Nemeth s’avançait vers la pointe du trident jusqu’à ce qu’à atteindre son cou, j’étais à côté des deux protagonistes. Je posais mon regard sur le Dieu de la Mer et des Océans. Un regard sans crainte et plein de défi. Puis, moi aussi, je posais ma main sur son trident et agrippais fermement la lame de son trident jusqu’à ce que je pisse du sang. J’étais pas à ça prêt. Je m’étais posé à côté de ma Prêtresse.
« Salut le Fils à Papa. Alors, on fout quoi chez moi ? T’es venu foutre la merde dans notre domaine et tu fais ta mijaurée ? Je m’appelle Tatsou Chevalier Noir de Pégase et disciple de Cronos. Maintenant, tu vas peut être pouvoir capter pourquoi j’aime pas trop les Olympiens. » M’annonçais-je. Du sang coulait de ma main et maintenant, la pointe de l’arme divine m’entaillait légèrement ma paume jusqu’à ce que je saigne. J’étais excité comme une puce !
« J’ai pas grand chose contre tes copains et toi. Mais, maintenant, tu vas laisser ma Prêtresse tranquille et on va discuter d’homme à homme. T’as foiré ton coup maintenant tu peux repartir chez toi, la queue basse. Et, si tu crois, que tu m’impressionnes, tu te plantes dans les grandes largeurs. J’ai affronté Zeus alors que je n’étais qu’au niveau d’un simple chevalier d’argent. Et j’en suis ressorti vivant ! J’ai peur de personne et j’emmerde gentiment mon monde. Je te propose un gentil deal: tu quittes mon domaine et je ne m’intéresserai pas à tes chevaliers. En clair, je ne les ajouterai pas à ma petite liste de chevalier à bousiller par pur plaisir. Et, on évite comme ça une gentille petite guerre sainte. Qu’on pourra remettre à plus tard… Si le cœur nous en dit bien sûr… » Proposais-je alors que je me saisis du manche du trident en le défiant du regard, Mes yeux croisaient les siens et je ne cillais pas. À ce petit jeu, j’étais comme Cronos, je ne baissais jamais le regard devant personne: c’était un signe de défaite et j’étais pas comme ça.
J’avais pas réfléchi. Imaginez un peu ça: un homme revenu des Enfers, dans une forme pas olympique du tout, avec une armure complètement bousillé, défiant ouvertement un Dieu. Mon joli Kimono blanc était dans un sale état et j’avais encore à l’esprit ma volonté de me venger. Autant dire que mon envie d’envoyer balader Poséidon était forte. Je jetais un coup d’œil rapidement autour de moi puis reposais mes yeux sur Poséidon. Un sourire malsain naquit sur mon visage.
« On dirait que tes hommes se font gentiment laminer hein ? Ça doit faire mal d’être entouré de mauviettes et de minables. Alors, Olympien, tu veux faire quoi ? J’ai pas que ça à foutre. Et, perdre mon temps avec un Dieu minable, entouré de guerriers minables, ça me fout gentiment en l’air. » Poursuivis-je, mon aura guerrière et folle nous entourant tous les trois.
J’en avais pas parlé et j’avais rien dis. Mais, il était hors de question qu’on touche à ma Prêtresse ou bien à une de mes copines sans que je ne fasse rien. Et, rien à branler de ce qu’elle pensait: j’étais comme ça et je ne changerai pas d’un iota. En d’autres temps, si j’avais été en pleine forme, je serais allé buter un de ces chevaliers sans me poser aucune question. Mais, c’était pas le cas. Il fallait espérer que le Fils de Cronos comprenne bien la dangerosité de la situation. Car, dans mon esprit, c’était clair comme de l’eau de roche: une fois que j’aurais buté Alistair, je n’aurais aucun problème à traquer et tuer chaque membre des guerriers de Poséidon. Et, avec le sourire ! Je suis de retour aux affaires et je suis bien plus méchant qu’auparavant ! Il fallait que tout le monde le sache !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Sam 23 Mar 2013 - 19:59
Kaius était une proie ennuyeuse. Autant la traque et le fait de jouer avec lui avait été plaisant autant l'affronter était d'un ennui mortel. Non seulement il était faible mais en plus lent et il ne représentait aucun défi pour la gardienne de la Fosse des Calamités. Elle s'en était lassée aussi vite qu'un gosse et avait envoyé le môme valdingué contre un mur d'un puissant coup de pied pour s'en délaisser. L'énergie du divin Poséidon se trouvait dans le Désert du Feu ainsi que deux autres signature cosmique. Agiter sous son nez un tel adversaire que le dieu des océans revenait à donner un énorme gâteau à une petite fille qui serait incapable de le finir. Elle en mangerait jusqu'à plus, quitte à atteindre la nausée mais elle en mangerait tant qu'elle le pourrait, ne lâchant rien aux autres ! Un des cosmos lui était totalement étranger et l'autre ... elle ne le connaissait pas non plus mais c'était celui-ci qui était venu lui prêter main forte lorsque qu'elle avait commencé à se battre contre le Capitaine de Glaucos. Tout en avançant en sautillant elle se rendit compte que l'un était un homme et l'autre une femme qui dégageait une aura tribale intéressante. C'était cette dernière qui lui était venue en aide. Quant à l'autre énergumène elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam et son énergie ne lui rappelait aucun Bersekers qu'elle avait connu. L'homme ne portait pas d'armure mais semblait doté de cosmos. Peut-être encore l'un des serviteurs de Poséidon ?
La Cradinale sautilla gaiement jusqu'à ce petit monde. Au fur et à mesure de sa progression, elle constat que l'étranger saignait de la main et tenait le manche du trident de l'être divin. Voilà qui était étrange et signifiait que l'homme n'était pas un Marinas ou alors un renégat. Peut-être était ce l'un des politiciens qu'elle avait prit sous son aile à Londres ? Peu probable, il n'était pas doué d'une connaissance du cosmos. Peu lui importait dans le fond de savoir de qui il s'agissait réellement. Il pouvait finir embrocher au bout du trident qu'elle s'en moquerait et s'amuserait ensuite probablement avec son cadavre. La femme par contre ne pouvait être qu'une dévote d'Arès. Il se dégageait d'elle quelque chose de similaire à l'aura du maître, en nettement moins fort, cela va sans dire. La Lady de la Calamité se mit à applaudir pour féliciter tous les protagonistes de la petite scène qui se déroulait sous ses yeux.
" Bien, bien, bien ! Très bien même ! Continuez votre petit jeu. Vous êtes tous très distrayant. Il manque juste un peu de sang et de tripes dans tout ça. Qu'attend donc le roi des mers pour embrocher cet homme au bout de son trident comme une gamine gâtée insatisfaite ? Hi hi hi hi ! Je suis impressionné de voir un dieu venir nous rendre une petite visite, même si le dieu en question devrait apprendre à tenir ses têtards en laisse et à ramasser les détritus qu'ils créent."
Calamity s'approcha de Nemeth et observa le sang qui perlait autour de son cou. Du bout des doigts, elle toucha le liquide et porta une goutte jusqu'à sa bouche. Elle émit un petit bruit qui signifiait que le goût lui plaisait puis elle passa de l'autre côté pour tendre le visage en direction de Tatsou, pousser sa joue avec le bout de son doigt pour finir par hausser les épaules et soupirer calmement avant de reprendre la paro sur un ton excité.
"Embroche le ! Embroche le ! Embroche le ! Dîtes moi ? Comment souhaitez vous récupérer le cadavre de vos hommes ? En une seule pièce ? Non ... hihihi ce serait trop compliqué à transporter. Je vous les découperai en morceaux personnellement histoire de vous faciliter la tâche ! Je parle ... je parle trop ! Une véritable pipelette ! J'aimerai maintenant connaitre le raison de votre présence en ces lieux à tous les trois ! Dépêchez vous de me répondre : je ne suis pas du genre patiente hihihi !"
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 24 Mar 2013 - 18:59
Cette fois la colère du dieu des mer et océans se lisait sur son visage comme le nez au milieu de la figure. La prêtresse allait trop loin ! Il ricana lorsqu'elle se mit à s'avancer elle-même sur ses lames. Il n'aurait eu qu'à effectuer un léger mouvement du poignet pour la rendre aussi monstrueuse que le légendaire cavalier sans tête. Comme s'il tournait la poignée d'une porte.
Cependant, toute la vermine d'Arès accourait dans les lieux, et ce ne furent pas moins de deux berserkers qui arrivèrent dans le domaine à la température infernale. Le plus imprudent d'entre eux osa même toucher l'attribut divin et faire couler son sang dessus. Dans un état plus que lamentable, souhaitait-il se suicider ? Poséidon ne lui répondit même pas et l'écarta d'un coup sec du manche de son trident, libérant la prêtresse de la menace par la même occasion. Les trois pics allèrent se planter sans attendre sur toute la longueur du torse jusqu'à ce que le misérable se retrouve au sol et à demi-nu tant ses vêtements avaient été déchiquetés. La seconde berserk arriva avec un air ravi comme une petite-fille gâtée. En voilà une qui avait perdu toute sa raison, pas étonnant sous l'aile d'un dieu aussi dénué de morale et de compréhension tel qu'Arès. Poséidon comprit que le royaume de la Guerre n'était en fait qu'un asile de fous mais sa colère n'en diminua pas moins. Le cosmos marin du maître des eaux forma une aura lapis-lazuli autour de lui qui à elle seule éteignit toutes les torches du lieu, provoquant la colère de la propriétaire des lieux sans doute. Le sol se remit à trembler, plus fort encore que dans le domaine précédent. L'architecture du domaine du Feu résista cependant mieux, plus adaptée à des secousses sismiques semblait-il. On pouvait cette fois ressentir les vibrations à plusieurs kilomètres à la ronde ainsi que la puissance terrible du dieu.
"Ce que vous souhaitez ou non m'importe peu et vos questions ne trouveront pas réponse chez moi. Vous multipliez les insultes à mon égard et je ne puis le tolérer ! Vous traitez mes guerriers de lâches mais vous voilà trois face à moi. Auriez-vous peur de mourir dans les plus atroces souffrances de la main d'un dieu ? Êtes-vous incapables de livrer un duel sans recevoir l'aide de votre prêtresse ? Me voilà rassuré ! Ce ne sont pas vos misérables menaces qui viendront à bout de moi, et seuls, sans votre précieux maître, vous n'êtes bons qu'à vous acharner sur plus faible que vous. Vous n'avez aucun courage ni aucune discipline. Vous n'êtes que du bétail que votre cher Arès peut sacrifier dès qu'il le veut ! Votre existence n'a aucun sens et c'est pourquoi elle a été scellée ! Vous auriez dû rester dans votre oubli, au moins y aviez-vous votre place ! Voilà pourquoi nombre d'entre vous sont manquants ! Ils ont eu la lucidité de voir que leur résurrection ne servirait à RIEN ! Allez donc ! Que le plus noble d'entre vous vienne me faire face et éprouve l'immensité de ma colère ! J'ai deux vies à prendre en échange de celles de mes soldats ! Et si vous refusez de me les donner, je détruirai votre royaume centimètre par centimètre en guise de représailles ! Si vous me les donnez sagement et me menez à Arès, je pourrais consentir à vous laisser tranquille après cela. Voilà un grand honneur que je vous fais."
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 24 Mar 2013 - 20:19
Nemeth connaissait parfaitement la composition de "son" armée. Le seule mâle actuellement en service était Tatsou, le chevalier noir de Pégase qui avait demandé à entrer au service d'Arès, ayant tenu tête oralement à Guerre, mort au combat face à un quelconque chevalier d'Athéna. C'était une tête brûlée mais dont les neurones se touchaient plus souvent qu'ils n'en avaient l'air. Son comportement vis-à-vis de Poséidon la choqua et elle voulut lui sortir quelques phrases bien senties, l'enjoignant à se retirer immédiatement et à panser ses plaies plutôt qu'à chercher une nouvelle mort. Cependant, elle se souvint du rapport concernant son incorporation à l'armée des berserkers : ne supporte pas l'autorité. Encore un cas difficile. Alors que le jeune homme à la puissante cosmo énergie semblait prêt à courir à sa mort, la prêtresse remplit son rôle et prit les devant, non pas en soignant, non pas n s'interposant avec son corps, mais avec toute la diplomatie manipulatoire dont elle était capable en pareille situation.
Elle posa une main douce sur l'épaule du puissant guerrier, encore affaibli par sa résurrection récente. "Tatsou, fidèle guerrier de notre dieu, ne parle pas comme ça à notre hôte, s'il-te-plait. Certes, il est de notre devoir de défendre notre dignité de berserker, la voie de notre dieu, ainsi que notre fierté et notre bon droit dans nos actes guerriers. Cependant, cet être est un dieu, et qui plus est, il est l'oncle d'Arès. Enfin, tu te permets de traiter les dieux olympiens, mais tu sembles oublier qu'Arès est un Olympien. Ne prends pas ombrage et montre au moins un semblant de respect pour Poséidon, ne serait-ce que pour son appartenance à la famille de notre seigneur. Pars maintenant, et va panser tes blessures !"
Une pensée envahit soudain l'esprit de Tatsoun avant qu'il n'eut le temps de répondre. "Tatsou, mes derniers mots ne servent qu'à légitimer ton départ précipité. Pars, va chercher notre dieu. Il se trouve quelque part au Sanctuaire d'Athéna. Ne dit rien ici et informe-le de notre situation. Nous allons nous sacrifier s'il le faut, afin de venger notre territoire détruit et d'ouvrir une opportunité de déicide à Arès. Fais vite, snon, il arrivera trop tard !"
Suite à cela, Calamity arriva à son tour. Kaius était donc hors d'état. La rapidité avec laquelle la Cardinale avait réglé son affaire fit naître une bouffée de fierté pour son armée en Nemeth. Son comportement était fidèle à lui-même. Oui, Calamity était folle à lier, et en même temps pas si folle que cela. La prêtresse était sur le point de lui demander de se calmer lorsque l'impensable se produisit. Poséidon insulta son armée, sans vergogne. Après cette tentative d'apaisement, il jetait de l'huile sur le feu. Et il leur apprit à tous et toutes qu'il avait détruit l'un de leur domaine. Suprême attaque : la fierté des berserkers était touchée, et ils ne pouvaient pas laisser cela impuni ! Nemeth rassembla ses esprits et réfléchit au plus vite. Arès n'était pas là, tous les berserkers ici présents lui devaient donc obéissance. Qu'aurait ordonné leur dieu... Tout d'abord : répondre !
"Poséidon, vous parlez de notre nombre manquant et de notre faiblesse, alors que vos marinas n'étaient que deux et sont morts ou vont bientôt l'être. Vous nous parlez de couardise et venez ici défendre vos hommes alors même que l'un d'eux tentait de fuir le combat. Vous avez détruit l'un de nos domaines et pensez être encore à plaindre. Vous insultez la prêtresse alors qu'il est de son rôle même de protéger ses guerriers. Poséidon, vos bassesses sont grandes et vos fautes nombreuses, c'est pourquoi nous allons vous prouver notre bonne foi, non pas en vous attaquant comme les sauvages à qui vous pensez faire face, non pas en baissant la tête et en fuyant votre regard, mais en répondant favorablement à votre demande. Peut-être allez-vous expédier tous nos guerriers en enfer, mais plus jamais vous ne serez en droit d'insulter notre fierté. De plus, ne croyez pas que nous seront quittes. Vous avez détruit un domaine. Les marinas seront tuer à vue ! Calamity !"
Nemeth recula de plusieurs pas en disant ce dernier mot. Ce bref appel était plus parlant qu'un long discours. Depuis avant, elle sentait l'énergie fauve de la berserker. Cet appel était certainement la chose qu'elle attendait, comme une laisse qu'on retire : l'animal pouvait se jeter dans la bataille. Et il avait les crocs !
Immédiatement après, Nemeth usa de son pouvoir et sa Cardinal fut revigorée.
Rôle : Je tape, je détruis, j'extermine, je pulvérise, je massacre, j'anéantis... Mais, je vous aime bien en fait ! Bref, je suis un gars super sympa et super sociable ! Hé ouais !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 24 Mar 2013 - 21:22
Je suis taré ! Je suis malade ! Je suis dingue ! Et j’ai une envie folle de taper cet enfoiré d’Olympien ! Ça me démange ! Et, petit à petit, je fais connaissance de mes nouveaux compagnons ! Ou de mes nouvelles copines si je puis dire. Dans le même registre que moi, voilà une folle qui se ramène. Genre pètage de câble, elle est pas mal. Je lui aurais bien dit ma façon de voir les choses: bah oui, moi aussi, j’ai envie de déconner sévère ! Mais voilà que le Dieu des Océans s’énerve lui aussi. Ouais ! Tout ça va se finir en baston et je vais pouvoir même me déchaîner. Je suis sans armure ? Qu’est-ce que ça peut bien me foutre ? Un guerrier n’ pas besoin d’armure, il peut se battre sans.
Je tenais toujours le Trident de l’Olympien quand il se mettait à insulter notre camp. Et, en plus, il se permit de me foutre en boule en me fichant par terre, déchirant mon beau kimono ! Saloperie ! Je vais le buter ! Oh oui ! Il a gagné le jackpot ! Bien qu’affaibli, je me redresse et lui jette un regard noir. Plein de courroux et de promesse ! T’as joué ? Tu as perdu mon gars ! Je vais aller te buter. Pour le plaisir de te porter un seul et unique coup et après crever en me disant que j’allais frapper un fichu dieu de merde ! Il pouvait dire ce qu’il voulait: j’en avais plus rien à cirer. C’était décidé. J’allais me faire un plaisir de buter tous ses guerriers ! J’ajoutais à ma petite liste le nom des Marinas et de Poséidon. Oh oui ! J’aurais une occasion de me le faire. Je me dirigeais vers Poséidon en faisant craquer mes os et en souriant machiavéliquement intensifiant ma cosmo énergie quand soudain…
Une épaule rassurante sur mon épaule. Elle était rassurante. Elle parvenait à tempérer mon ardeur. Lentement, ma rage décrut. Puis elle me parla alors que j’avais qu’une idée en tête: niquer Poséidon. Et ça se ressentait. Selon elle, je devais défendre la dignité des Berserkers ? Je ne devais pas parler comme ça à Poséidon ? Je devais me contrôler ? Elle me rappela l’origine du Dieu des Océans. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien me faire ? J’en avais strictement rien à cirer. Aucun Olympien ne méritait mon respect. À part peut être Zeus. Et encore…Elle m’ordonna de partir et d’aller me soigner. J’allais gentiment lui répondre d’aller se faire voir chez les grecs quand elle m’envoya un message télépathique. Je devais aller chercher Arès au plus vite, elles étaient prêtes à se sacrifier pour le bordel qu’avait mis Poséidon. En y réfléchissant, c’était la seule chose que je pouvais faire. Ça m’emmerdait mais je n’avais pas le choix. La Prêtresse commençait à mériter mon respect. Je lui devais bien ça. Je n’éprouvais pas encore grand-chose pour elles mais mon code d’honneur m’ordonna d’aller chercher mon dieu pour qu’il puisse battre Poséidon. Et qui sait après…
« Jusqu’à preuve du contraire, aucun Olympien, à part Arès, ne mérite mon respect. Ils peuvent tous crever au Tartare que je pisserai sur leurs tombes en rigolant. En attendant, vous pouvez toutes aller vous faire foutre ! Quant à toi, Dieu de mes deux, tu as gagné le jackpot ! Je vais faire vivre un véritable moment de terreur à tes petits protégés. Et, après, je règlerai ton compte ! » Déclarais-je d’une voix froide et menaçante.
Je respirais lentement et me calmais. Si elle n’était pas stupide, elle avait du comprendre que j’avais accepté le deal. J’allais jouer le jeu. Je devais continuer dans mon délire sous peine que l'autre ne devine le plan. Un dernier regard menaçant sur Poséidon, puis je quittais lentement la scène, torse nu, ayant que pour seul habit, le bas de mon Kimono. J’avais une mission à remplir et je les avais toujours mené à bien ! Sauf une fois ! Mais ça ne se reproduirait plus. Je dégageais ma carcasse du Désert de Feu. Je me mis à courir. Je devais absolument me grouiller: c’était une question de temps.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 24 Mar 2013 - 21:59
"Bouhouhouhou les Bersekers ils sont méchants avec moi ... ils m'insultent et ils insultent mes hommes bouhouhou ! Je crée des océans en pleurnichant bouhouhou. Je vais tout casser bouhouhou ! Moi j'ai une devinette pour vous ô grand Poséidon ! On dit que certaines personnes ont un balais dans le derrière, moi c'est un trident ! Qui suis je ?"
Poséidon passait à présent pour une diva qui piquait sa crise quand quelque chose n'allait pas dans son sens. Pauvre Marinas, s'il devait subir ça quotidiennement, Calamity les plaignait mais elle ne pouvait pas en vouloir au dieu des océans car c'était difficile pour de nombreux dieu d'assumer de vivre dans l'ombre du grand et divin seigneur Arès. Ce qui était plutôt amusant c'était de se faire traiter de lâche par une entité divine qui s'apprêtait à commettre la même chose en cas d'acceptation d'un combat contre un serviteur du dieu de la destruction. En bref, l'argumentation de Poséidon revenait au paradoxe du serpent qui se mange la queue. Il y avait tout de même une vérité qui était sortie de ces lèvres olympienne : les soldats d'Arès était de la chair à canon pour leur maître. Cela était vrai et cela l'avait été de tout temps et ils en étaient plus que fiers. Etre capable de se sacrifier pour son dieu était le plus bel acte d'amour et de foi envers lui ! Ce que le monarque aquatique ne remarquait pas c'est que d'une certaine façon, il avait envoyé ses hommes au casse pipe dans le même état d'esprit, même si l'objectif recherché était différent. La Cardinal passa ses mains sur ses yeux pour faire semblant d'essuyer des larmes fictives puis reprit la parole calmement.
" Vous êtes un paradoxe vivant. Vous estimez que nous en prenons au plus faible que nous et voulez que nous nous en prenons à vous ,un dieu, pour prouver notre courage. Seulement en acceptant d'affronter l'un d'entre nous vous prouvez par la même occasion que vous adoptez le même comportement que celui dont vous nous accusiez. Amusant n'est ce pas ? Poséidon ne vaudrait donc pas mieux qu'un Bersekers ? Là c'est moi qui me sent insultée !"
La prêtresse avait parlé et son argumentation était bien plus que crédible. Calamity partageait en partie le même avis que cette dernière. Ce n'était pas tant son plaidoyer qui la touchait mais plutôt son invitation au combat que la Cardinal n'allait pas s'empresser de refuser. Il n'était pas donné à tous les guerriers d'affronter un dieu et de mourir par sa main. C'était un acte que seuls les plus courageux et les plus dévoués à leur seigneur étaient capable d'entreprendre. Elle sentit le cosmos de Nemeth l'envahir comme contre Kaius et elle haussa les épaules en se retournant vers la prêtresse d'Arès.
" Ce n'était pas vraiment nécessaire de dépenser ton cosmos de la sorte. Je vais lui montrer ce qu'il en coûte d'insulter la plus grande et glorieuse armée de tout les temps, d'insulter le plus grand dieu que cette planète ait vu naître, de détruire impunément son territoire et de pointer son trident à tout bout de champ sur les gens. Tes parents ne t'ont donc pas éduqués ? Allez viens Poséidon, viens prendre ma vie dieu des couards. Je vais te faire ravaler ta fierté ! "
Calamity s'avança alors en direction du dieu vengeur. Elle était entourée d'une aura orange qui semblaient aussi intense que la passion qu'on pouvait lire dans ses yeux. Elle était prête à en découdre et c'est en faisant craquer les jointures de ses doigts puis de son cou, qu'elle s'avança dans le but d'aller affronter le terrible dieu Poséidon pour laver les Bersekers des insultes qui avaient été proférées à leur encontre ! Même si elle courrait au devant d'une mort certaine et qu'elle gagnerait un aller simple pour les enfers, elle s'en fichait éperdument. Ce n'était pas tous les jours qu'elle avait l'occasion de se battre avec un dieu !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Lun 25 Mar 2013 - 20:57
Poséidon éclata d'un rire méprisant. La cardinale avait oublié un léger détail qu'il allait se faire un plaisir de lui remettre en mémoire.
"Il y a une différence entre les berserkers et moi, cardinale : je ne pourrai jamais trouver adversaire plus fort que moi hormis Zeus ou Hadès, car je suis l'un des maîtres du monde et vous n'êtes rien. Alors, pour venger mes soldats, je n'ai pas d'autre choix que de réduire au silence les plus vaillants d'entre vous sans retenue. Cela fait montre de magnanimité lorsque l'on sait que jadis ce fut la terre entière que j'ai plongée sous les eaux. Arès, votre cher seigneur tout-puissant, ne m'arrive pas à la cheville ! Mais je serai ravi de le rencontrer et de le tailler en pièces si seulement il était là ! Ordonnez donc à votre inconscient camarade d'aller le chercher ! Je lui montrerai comment je vous mets à terre ! Et si vous me battez, bien que je n'y songe que par pure prudence, ce ne sera pas le fait de votre cher dieu de la Guerre, mais celle de toute son armée ! Toute son armée pour abattre un seul dieu ! Voilà simplement ce que vous obtiendrez pour avoir osé porter la main sur des êtres venus en paix ! La preuve de la faiblesse d'Arès réside dans le simple fait qu'il ait dû ruser pour vous libérer de vos sceaux alors qu'il m'a suffi de prendre mon mal en patience pour trouver la force de restaurer tout mon Empire ! Quant à mes parents..."
Le rire du dieu des mers et océans redoubla et une flamme de vengeance froide s'alluma dans son regard tandis qu'un sourire étirait ses lèvres.
"En effet, mon sale barbare de père n'a rien trouvé de mieux que m'avaler à ma naissance, et ma mère s'est contentée de sauver son dernier-né pour qu'il nous délivre à notre tour... Je me suis élevé par ma seule force, mes seules ambitions, ma seule stratégie ! Que connaît Arès de tout ceci ?!? Ce n'est qu'un adolescent juvénile en pleine crise ! Et j'oubliais... Tu viens déjà de me donner la preuve de ta faiblesse en acceptant le don de ta prêtresse... Est-ce ainsi que tu comptes me faire ravaler ma fierté ?"
L'écaille du dieu se mit à briller tout à coup en harmonie avec son cosmos, il n'allait pas refuser un combat si gentiment proposé.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Ven 29 Mar 2013 - 19:39
Le brasier des flammes n'était plus. Quelqu'un venait de réduire ce terrain en un simple désert. Poséidon c'était donc lâché sur le décor, mais pour qu'elle raison ? Il n'avait donc rien d'autre à faire que de venir ici ? Bien sûr il avait ces raisons, mais le tribunal avait déjà rendu sentence et tout les dieux l'avaient accepté. Même Hadès était resté sagement dans son coin sachant pertinemment que venir ici ne serait que perte de temps. Le dieu de la guerre allait de toute façon lui demander directement sans rancune. Qu'il vienne s'attaquer à ses Bersekers ou à son temple ne le déranger pas vraiment. Seulement, il devait bien comprendre que ce genre d'attaque était une déclaration de guerre et que faire de tel chose à Arès ne pouvait être que prolifique pour lui. A vrai dire il ne c'était pas attendu à voir son oncle débarquer ici. Cependant, cela allait lui faciliter les choses. Camélia était surement en train de livrer bataille près de là, il pouvait sentir son cosmos briller face à son adversaire. Elle allait sans doute vaincre et il ne s'inquiétait pas pour elle. Pour le moment, il allait s'occuper de ce gêneur. L'affrontement de Poséidon et de Calamity semblait avoir pris fin, et comme il s'en doutait, son guerrier avait perdu. Toutefois, il avait réussit à survivre, voilà un bel exploit... Arès était assez gênait pour son oncle, combattre un être inférieur sans réussir à le tuer... cela pouvait porter atteinte à la fierté des dieux. Enfin... Il n'y avait plus vraiment de dieu, Zeus, Apollon et les autres c'était laissé amadouer par leur hôte humains. Il n'y avait plus rien de divin chez ces être qui était devenu une honte. Heureusement son petit frère continuait à montrer l'exemple.
D'ailleurs, il avait sentit sa présence au premier domaine, Hermès était sans doute venu lui rendre visite pour parler de leurs prochaine fête. Cela lui donner une idée, il allait l'inviter à prendre place près de lui lors des jeux cosmiques. Encore fallait-il qu'un camps accepte son défis. Le cosmos de la guerre avait rapidement prit ses marques et le domaine raisonné dorénavant à travers son énergie. Vétû de son armure d'orée il se dirigea vers le lieu ou avait combattu Poséidon et Calamity.
Le domaine avait également subit quelque dégradation, rien de très alarmant toutefois. Les yeux rivés vers le dieu des Océans, Arès prit un air plutôt neutre. Il n'avait pas l'intention de le tuer maintenant, d'autant plus qu'il avait promis à son père de rester sage un moment. Ce n'est pas qu'il voulait lui obéir, mais les dieux Olympiens avaient les yeux tournés vers lui, d'autant plus qu'il n'avait pas l'intention de combattre sans attendre que ses Berserkers soit réunit. Les bras croisé, la divinité avait les yeux rivés dans ceux de Poséidon.
" Que fais tu ici ? Serais-tu venu avec t'es guerriers dans l'idée de déclencher une guerre ? "
Il finit par lâcher un large sourire avant de reprendre,
Tandis que les secousses sismiques se calmaient enfin, le silence reprit ses droits autour de Poséidon. Plus loin, Camélia et le général du Kraken luttaient avec leurs dernières forces, l'un pour sa survie, l'autre pour l'honneur de son dieu et la colère de voir son domaine ravagé. A l'entrée de l'endroit où tout feu avait cessé de brûler hormis celui des cosmos poussés à leur paroxysme parut Arès. Dans son armure dorée, pompeux et au-dessus de tout à la fois.
"Que fais tu ici ? Serais-tu venu avec tes guerriers dans l'idée de déclencher une guerre ?"
Il n'avait pas changé. Son énergie était la même, son regard arrogant aussi. Défiant l'autorité de tous et convoitant le pouvoir de chacun pour retourner les Hommes et les dieux les uns contre les autres. S'il avait épousé Eris, le duo aurait été parfait.
"Moi aussi je suis satisfait de te revoir en pleine forme, cher neveu, ironisa Poséidon. -Cela me surprend venant de toi."
Un vent frais à la senteur marine s'éleva soudain, soulevant des milliers de pétales de fleurs rouges : les plantes qui avaient englouti la cardinale de la calamité dans les profondeurs de la terre venaient de fleurir. Poséidon ferma les yeux et se laissa caresser par les doux effleurements floraux et la brise. Son cosmos au sommet de sa puissance peu avant se calma et sembla briller avec plus d'éclat, comme apaisé. Les égratignures causées par le combat cicatrisèrent à vue d’œil, comme si Poséidon absorbait les forces bienveillantes de la nature autour de lui. Sa kamui laissa de nouveau place à son écaille habituelle, l'ichor ayant fait son office.
"J'avais envoyé mes hommes ici dans l'intention de vérifier de source sûre l'avancement de la résurrection de ton armée et de ton royaume. En tout bien tout honneur et pacifiquement. Mais tes chiens de garde n'ont pas trouvé meilleur accueil que de les agresser sans vergogne. Il se trouve que je suis venu moi-même à leur suite dans le but de te parler et à toi seul, mais leur insolence m'a conduit à des représailles, que tu as pu voir sous forme d'un temple détruit et de ta servante qui se trouve tout au fond de cette faille, plus morte que vive. Pour une vie prise, j'ai pris un domaine, et bien que la seconde soit sur le point de vaciller je n'ai pas achevé ta protégée car tu es enfin là après tout le temps que je t'ai attendu. Elle a bien de la chance que je ne prenne pas plus de mon précieux temps pour lui démembrer méticuleusement le corps."
Le dieu des mers et océans brandit son trident en direction du dieu de la Guerre, pas si loin de lui que cela, et articula chaque mot pour bien se faire comprendre :
"En vertu du jugement rendu par le tribunal divin à ton encontre, dont j'ai pris connaissance après que tu sois parti de l'Olympe, j'ai l'accord des autres Olympiens afin de te soumettre une requête de mon choix et de la nature que je souhaite. La voici donc : je souhaite que tu te rendes avec moi dans les profondeurs oubliées d'Atlantide et que tu rebâtisses les défenses de mon ancien territoire. J'ai décidé de lui redonner vie, et c'est l'occasion idéale pour mettre ton talent guerrier au service d'une plus grande cause que le simple plaisir de voir les mortels s'entretuer. Je les veux impénétrables, sûres et sans failles, et toi qui attaques en permanence, tu es sans doute le mieux placé pour percer les faiblesses de ces vieux murs. Après m'avoir volé mon enveloppe originelle, tu me dois bien cela, cher neveu. J'ai fait le déplacement spécialement pour te soumettre ce projet."
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Sam 30 Mar 2013 - 9:47
Heureux de le voir en pleine forme ? Quel beau mensonge. Personne n'était attaché à Arès et personne n'était venu l'aider lorsque Athéna l'avait vaincu. Au contraire, Zeus avait même prit le partie de sa soeur. Son père était devenu bien trop proche des humains et il avait perdu toute sa dignité d’antan. Il n'était hélas pas le seul, beaucoup d'immortel avait perdu leurs essence divine. Souffrir lorsque l'un de ces guerriers mourait... quel sentiments absurde. Un dieu ne devait pas penser cela, il devait simplement se dire que son jouet c'était cassé. Bien évidement, il y en avait certain qui avait plus de valeur que d'autre. Calamity c'était bien battu et c'est en affrontant ce genre d'adversaire qu'elle progresserait. Beaucoup de chevaliers étaient déjà passer ici affronter son Berserkers et pour dire vrai, il était satisfait du fait qu'elle ai progressé en si peu de temps. Le regard hautain, le dieu de la guerre fixait avec attention chaque mots qu'employé son oncle. Celui-ci était venu ici en espérant le rencontrer mais avait détruit un domaine pour passer le temps. Il était donc si violent que cela ? Lui qui pensait que seul Cronos ou Arès serait capable de ce genre de "bêtise". Voilà encore une personne sur qui son jugement était erroné. Le sourire au lèvres, le dieu de la guerre pouvait voir quelques égratignures sur le corps de Poséidon. Il avait donc apprit à recevoir des coups d'un mortel. Qu'elle répugnante sensation que d'être touché par ces êtres inférieurs.
Envoyer ces hommes ici pour vérifier sa résurrection ? Poséidon était-il réellement un menteur ? Lorsque l'on voulait faire ce genre de chose, il suffisait de se rendre au premier domaine pour sentir le cosmos et la force de ces nouveaux adversaires. Il était donc inutile de vouloir "visiter" les lieux comme l'avait voulu les deux marinas. Ils avaient reçu le sort qu'il méritait. Entrer dans le monde de la guerre sans avoir combattu n'était pas pensable. Voilà donc la raison de sa venu, il voulait discuter avec lui et lui soumettre une requête. Fortifier l'Atlantide ? N'était-il pas assez fort pour le faire tout seul ? Il était vrai que nul ne pouvait surpasser le dieu de la guerre lorsqu'il s'agissait de faire tomber des fortifications, il avait élaborer et offert son savoir aux hommes qui grâce à lui avait détruit d’innombrable château. Cependant, il n'aimait pas être celui qui les construisaient, son rôle à lui consister à détruire. Bref... venir demander une telle chose au dieu de la guerre après la destruction de l'un de ces domaines étaient assez osé. Se rendait-il compte que sa vie était entre ses mains ? Arès ne combattait jamais les humains et laisser se loisirs à ses fidèle guerriers. Toutefois, affronter des dieux de son égale était alléchant. Ce qui le déranger le plus dans tout ça, c'est qu'il lui demandait cela ici comme si de rien n'était... dans un endroit aussi laid et dévastait par son précédent combat. N'avait-il aucune once de divin chez lui ? Seul les fou et les morts continuaient à parlementer dans un endroit tel que celui-ci. Néanmoins, sa requête avait eu le mérite de le faire rire.
" Hahahahahahaha "
Laissant ses bras se décroisés, il écarta le trident de Poséidon de lui, il savait ce que cette arme était capable d'accomplir et n'avait pas envie d'en faire les frais. Cependant, le pointer ainsi avec cette arme était un signe de provocation qui aurait pu être bien plus grave si Arès n'était pas de si bonne humeur. Après avoir rit un bon coup, il laissa apparaitre un léger sourire avant de reprendre,
" Allons allons, sérieusement, tu viens chez moi en détruisant un domaine et tu me demande cela comme ça ? Dans un endroit ravagé par les combats comme celui-ci ? "
Le regard lassé, il laissa échapper un soupir qui en disait long sur sa déception. Les dieux n'avaient donc plus le temps de discuter tranquillement autour d'une table ou sur leurs trônes ? Rester debout à parler dans un tel endroit était vraiment désespérant...
" M'enfin... Je devrais essayer de m'y habituer puisque les dieux d'ici ne semble plus porté d'attention à leurs rang. "
D'un claquement de doigt, il fit tout de même apparaitre des verres dorée pour en lancer un en direction de Poséidon, ils pouvaient se permettre de négocier debout et ici, mais pas sans un bon verre de vin venu tout droit de l'Olympe. Ce breuvage n'avait pas d'égale dans le monde.
" Une chose à la fois veux-tu ? "
Près de son invité une bouteille était apparut, flottant dans les airs et n'attendant plus que d'être gouté. Arès balaya la zone d'un petite onde d'énergie qui avait servit à aplatir la zone. Ils allaient pouvoir parler dans de meilleur condition. Il voulait redonner une plus grande ampleur à l'Atlantide ? Cela ne le dérangeait pas de l'aider, pour être franc, même s'il serait venu lui demander cela sans la fameuse requête du tribunal divin, il aurait peut-être accepté. Arès savait être généreux avec sa famille, même s'il pouvait demander beaucoup en contrepartie... mais ça c'était encore autre chose. Avant tout, il commença à boire tranquillement et à laisser le temps à Poséidon d'en faire autant. Ils ne pas vu depuis des siècles, alors autant que cela soit marquant. Après quelques instants, l'Olympien fit mine de réfléchir,
" Je veux bien t'aider, mais à condition que tu répares ce que tu as détruit chez moi. "
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Sam 30 Mar 2013 - 14:06
Au fond de la terre nourricière, élément qu'elle affectionnait tout particulièrement, Calamity végétait. Elle ouvrit soudain les yeux et se rendit compte qu'elle ne venait pas de se réveiller au bord de l'Achéron comme chaque fois qu'elle était morte en cette ère étrange. Elle se trouvait toujours emprisonnée dans le sol par la dernière attaque de Poséidon mais elle était bel et bien vivante. Affaiblie certes mais toujours en vie. Le dieu n'avait pas achever son oeuvre, la croyant sûrement déjà morte. Les dieux se complaisaient souvent dans leur supériorité en oubliant que la volonté de vivre et la rage de vaincre habitait bien souvent l'esprit des êtres humains qui bien qu'inférieur en puissance dépassait les dieux dans d'autres domaines. Ceux précités par exemple. La jeune femme était un rien plus en forme qu'à la fin de son affrontement contre le roi des mers. Était-ce la terre qui l'avait régénéré ainsi ? Après avoir été utilisée comme une arme, elle serait venue à son secours ? Ce n'était pas le plus important après tout. Elle devait remonter à la surface car elle avait hâte de voir l'échange entre Poséidon et Arès. Le maître n'allait sûrement pas laisser passer le fait que le colérique aquatique ait détruit le Brasier des Flammes ! Un acte qui en suivant la loi du Talion qu'avait voulu appliquer Poséidon, mériterait en retour de voir disparaître l'un des domaines du Royaume Sous-Marin. Seulement le divin seigneur de la destruction ne pensait pas aussi primitivement que son oncle !
Au fur et à mesure de sa montée, Calamity accéléra le rythme. La surface n'était plus très loin. Quelques secondes suffirent. Elle s'arrêta cependant à la surface pour écouter la fin de la conversation entre les deux divinités. Elle ne souhaitait pas interrompre un si amusant échange. Il était amusant de voir que Poséidon prenait moins ses grands airs supérieurs lorsque le divin Arès se trouvait face à lui. Le dieu des mers avait il revêtu sa coquille d'apparence comme pouvait le faire certains mollusques ? Lorsque le silence s'installa pendant quelques secondes, elle sortit tel une torpille de terre et retomba sur ses jambes. Son corps était recouvert de sang, de poussière et de terre, le tout mêlé. Son armure était fissurée par endroit et témoignait de son implication dans les derniers combats qu'elle avait mené ! Même dans cet état, elle n'en oubliait pas ses bonnes manières et ploya un genou à terre pour saluer son maître.
"Maître ! Quelle joie de vous revoir parmi nous. J'espère que vous avez fait bon voyage. Je suis navré que vous découvriez notre Royaume en si piteux état mais nous avons dût lutter contre une tentative d'intrusion des plus costaudes hi hi hi !"
La Cardinale se releva tout sourire et jeta un regard amusé par la situation qui se déroulait devant ses yeux. Le maître allait négocier avec son infâme et fade oncle et elle n'avait pas besoin de se mêler de cette discussion. Son seigneur était bien assez intelligent pour s'en sortir tous seul par la seule force de son charisme légendaire. La Lady préféra aller se poster auprès de Nemeht, la prêtresse histoire de voir qu'elle était toujours en bon état. Elle ne semblait pas avoir souffert des affres d'un quelconque ennemi durant le combat qu'avait livrer la jeune américaine. La voix de la Cardinal s'éleva alors paisiblement, une tonalité qui n'avait rien de naturel pour les personnes habituées à l'entendre parler.
- Je pense que le maître n'aura plus besoin de nous pendant qu'il discute cependant, je préfère qu'il me donne son aval avant de m'en aller. Peut-être souhaiterais tu voir ma Fosse des tes propres yeux ? C'est un endroit des plus magnifiques !
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Sam 30 Mar 2013 - 14:31
Le dieu des mers et océans abaissa son arme et attrapa le verre au vol avec la plus grande délicatesse. Son regard restait cependant animé d'une envie d'en finir rapidement. Il se prit au jeu du dieu de la Guerre et fit pousser table, chaises aux airs de trône et quelques ornements floraux pour égayer les lieux, après quoi il s'assit et regarda la bouteille.
"Ne juge pas trop vite, Arès. En voyant tes serviteurs m'attaquer comme des hyènes sans prêter attention à ce rang dont tu sembles toi te préoccuper, comment aurais-je pu penser que tu n'étais pas devenu aussi barbare que tes sous-fifres ? Si vos comportements à toi et tes sbires étaient accordés, peut-être alors aurais-je prévu quelques présents comme il se fait d'ordinaire. Mais tu es venu à bout de ma patience, quelle idée d'aller se promener n'importe où sur Terre lorsque l'on vient de se faire juger au tribunal divin ! Ton esprit est bien retors parfois. Quoi qu'il en soit, si tu privilégies ton confort à la santé de tes Hommes, grand bien te fasse : installe-toi et déguste donc ton vin acquis à la force la sueur des paysans qui ont bien voulu t'en faire don sur l'autel de la mort et du sang. Pour ma part je préfère le divin nectar, inaccessible aux mortels et plus apaisant que toute autre chose. Tu as dû l'oublier."
A son tour le dieu fit apparaître une fiole nettement plus petite que le vin d'Arès mais dont la couleur, l'odeur, et même le bruit au contact des coupes avait tout d'attirant. La chose la plus extraordinaire avec ce breuvage était qu'au contact de lèvres divines il devenait plus doux qu'une sucrerie, plus apaisant qu'une drogue, plus euphorisant qu'un verre de vodka pure, sans pour autant donner le moindre symptôme d'ivresse ou d'overdose. Si un mortel se risquait à vouloir en voler une goutte en revanche, le liquide se changeait en goudron à l'intérieur de ses entrailles, le brûlait et réduisait en miettes ses organes. Comme un lointain souvenir...
Poséidon se servit donc dans la fiole juste assez grande pour contenir deux verres du divin nectar et poussa le contenant vers son interlocuteur.
"Maintenant, reprenons. J'estime que nous sommes quittes pour l'instant sur nos pertes respectives. Ce domaine est un champ de ruines et l'autre aussi. Ta servante a pris la vie d'un de mes hommes et l'autre est sur le point de faire de même. Nous pouvons donc faire table rase de ces incidents si tu es d'accord. Concernant Atlantide, nous parlons de réparer ce que j'ai détruit ici contre faire renaître ce qui l'a été il y a des millénaires. Je ne vois donc d'objection dans cette affaire que dans le fait que je puisse ou non te faire confiance. Tu es suffisamment imprévisible pour que je me méfie de toi. Peux-tu me donner une garantie que tu respecteras ta part du marché si je remets sur pied les ruines de ton brasier abandonné ? Quelque chose d'un peu plus concret et fiable qu'un simple serment de préférence. Les serpents peuvent toujours produire du venin après qu'on leur en ait ôté..."
Le maître des eaux porta sa coupe à sa bouche, signe qu'il donnait la parole à son neveu. Comme stimulées par le breuvage, de nouvelles égratignures disparurent à chaque gorgée. Il n'y avait plus aucune trace visible de son combat contre la cardinale et sa prestance divine reprenait le pas sur sa colère dévastatrice, malgré la présence toute proche de la dinde saignée par ses soins à proximité.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 31 Mar 2013 - 12:56
Calamity profita d'un moment de silence pour faire son apparition, ne voulant interrompre le dieu de la guerre, la demoiselle était sorti de terre d'une façon très rapide pour éviter de couper leurs conversations. Elle avait l'air en pleine forme malgré ce qu'elle venait d'endurer. Le roi de la guerre était satisfait d'elle. Calamity était devenu très forte durant une courte période, signe que la puissance des Berserkers n'évoluaient qu'à travers les combats. Son corps était couvert de poussière et de sang, elle était dans un piteuse état et cela faisait sourire le dieu de la guerre. Elle salua son maitre comme d'habitude et s'excusa pour les dégâts que Poséidon avait causé. En même temps, seul des individus puissant aurait pu l'empêcher d'agir de la sorte. Si ses deux fils aurait été là... rien de toute cela ne se serait produit. Enfin, là n'était pas la question, en faite Arès se contrefichait bien d'un domaine, cependant, il ne pouvait laisser passer ça. Suite à cela, la jeune femme retourna vers Nemeth et d'un signe de tête Arès leurs fit signe de partir. Maintenant plus aucune personne n'était toléré ici. Une discussion entre dieu devait se faire loin des regard humains qui sans doute étaient incapable de comprendre leurs paroles et leurs façon de penser. Poséidon était-il si peu rensigner sur les Berserkers ? Les guerriers d'Arès étaient des sauvages qui n'agissaient que pour tuer et se délecter du sang de leurs adversaires. Les marinas étaient venu tel des proies se jetant dans la gueule du loup. Il était donc évident que cela se termine de la sorte, ce scénario avait été tellement prévisible.
Refuser son vin était des plus incompréhensible. Qui parlait donc de paysans ? Le vin d'Arès sortait tout droit des cave de son frère Dionysos. Il n'y avait aucun autre breuvage pouvant égaler celui de l'Olympien. La façon dont Dionysos préparer cela n'était pas comparable aux autres. Tant pis pour lui, s'il préférait les mauvais goûts, il allait en laisser plus pour lui. Le dieu de la guerre buvait son nectar en écoutant son oncle parler. Pourquoi voulait-il absolument être à égalité ? Des pertes identique ? Arès s'en contrefichait royalement. Cela ne l'intéressait guère de savoir combien de Berserkers il avait perdu. Avec la loi de ce monde, il savait que Hadès les feraient revenir. D'autant plus que maintenant, les sceaux étaient brisé et ces guerriers pouvaient voyager comme bon leurs semblaient à travers le monde. Donc, Poséidon était d'accord pour réparer les dégâts qu'il avait causé ici, en échange, il voulait que Arès se charge de la fortification de l'Atlantide. N'avait-il donc aucune crainte ? S'il le désirait, le dieu de la guerre pouvait créer une faille dans ces murs pour lui permettre de laisser son armée les traverser. Heureusement pour lui que l'Olympien n'était pas du genre à agir de la sorte. Les dieux ne semblaient plus avoir aucune parole... même Poséidon se méfier de sa famille. Plus personnes n'avait de respect ? Arès était un homme de parole, et les dieux n'avaient pas à se justifier. Ils étaient tout puissant et immortel. La divinité posa son verre avant de regarder son invité avec un regard plus sérieux, il était vraiment ennuyé que l'on puisse douter de ses paroles.
" Je n'ai que faire de la perte de mes guerriers. Cependant, je ne tolère pas que l'on puisse douter de ma parole. Me comparer à un vulgaire serpent... m'insulter de la sorte. "
Le ton était tout de suite monté d'un cran. Que se soit son père, un Olympien ou bien un être humain. Personne ne c'était jamais présenté devant lui en l'insultant sans en payer le prix. Poséidon se pensait-il si différent des autres ? Pensait-il avoir des droit que nul autres être n'avait. Pourtant, le dieu de la guerre l'avait bien accueilli et voilà ce qu'il avait récolté en voulant le mettre à l'aise. Poséidon n'était pas au-dessus des loin divine et ne pouvait se permettre de parler à Arès comme s'il n'était qu'un vulgaire humain.
" Tu n'as donc aucun respect pour t'es semblables. Si tu n'as pas confiance en moi, alors disparait. "
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 31 Mar 2013 - 17:17
Le maître avait fait signe à sa Cardinal de quitter la pièce. Elle n'en avait pas attendu moins de sa part. Arès voulait discuter entre dieu et il était tout à fait naturel qu'il les laisse s'entretenir au risque qu'ils en viennent au main et s'entretuent. A ce moment là, Calamity serait libre de revenir pour porter un coup fatal à Poséidon où à ses guerriers. Même dans le piteux état dans lequel elle se trouvait, elle restait une guerrière prête à sacrifier sa vie pour faire le pus de mal possible à ses adversaires et ce au nom de son divin seigneur de la destruction et du chaos. Elle était coriace à l'image des Bersekers et continueraient à taper même morte car tel était son credo. Tous les guerriers du maître devaient afficher le même genre d'attitude sous peine de se voir sanctionner. La jeune américaine ne tolérerait pas un traître ou un pleutre dans ses rangs et seraient prêt à tuer un homme s'il se montrait couard à affronter un ennemi nettement plus puissant ou s'il s'encombrait l'esprit de principes moreaux hypocrite et dépassés ! Une armée bien rodée, disciplinée et dévouée à la cause d'un chef ne pouvait compter dans ses rangs de tels éléments perturbateur. C'était ainsi depuis des siècles et cela le serait toujours dans le futur. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose était un enseignement utile mais pour l'heure il était inutile de se préoccuper de ce genre de chose car la terrible armée d'Arès n'avait pas encore regagné son nombre d'antan ni même sa terrible puissance,
La jeune américaine fit craquer les jointures de ses doigts suivit de son cou puis elle adressa un regard à Nemeth, puis en direction de la sortie du Désert du Feu, Lady Camélia, Cardinale du Feu, était encore en train de se battre face à Lord Liam du Kraken, Leur puissance était plus ou moins équivalente mais elle sentait que Camélia avait le dessus, C'était indéniable, Son expérience serait sans doute la clé de sa victoire, Plus en arrière, elle ressentait deux cosmo énergie, Celle de l'homme qui s'était fait frappé par le trident de Poséidon, Son cosmos n'était pas spécialement préoccupant bien qu'elle ne savait toujours pas de qui il s'agissait, De toute manière, une fois qu'elle serait en pleine forme, ce genre d'énergumène ne lui poserait aucun problème, Ce qui était plus préoccupant était la présence d'une cosmos énergie énorme, sans doute celle d'un dieu, Cependant, elle ne se montrait pas agressive et la seule personne qui risquait quelque chose actuellement, c'était l'étranger, Sa vie n'avait aucune importance aux yeux de Calamity donc elle n'avait pas besoin de se préoccuper de cela, Son maître lui avait donné l'autorisation de partir, Si le dieu fraîchement arrivé aurait présenté une menace, Arès lui aurait sûrement demander de descendre pour l’accueillir,
"Si l'on me cherche, je serai dans ma Fosse à me ressourcer calmement en attendant ma prochaine affection ou la prochaine invasion. Ma proposition tiens toujours ma chère. N'hésitez pas à passer me voir. Je pense que vos services pourraient m'être agréablement utile pour le travail que je compte entreprendre !"
En terminant sa phrase, la Cardinale de la Calamité se mit à avancer en direction de son antre. Elle avait besoin de retrouver des forces et d'effectuer une petite tache qui lui en nécessiterait bien d'autres. Rien ne valait le sable de son arène pour retrouver le sourire et un peu d'entrain. Elle préféra y aller par la voie pédestre traditionnelle plutôt que de disparaître dans le sol pour la bonne et simple raison qu'elle désirait économiser ses forces.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 31 Mar 2013 - 18:22
"Enfin."
Les lèvres de Poséidon avaient à peine remué mais le mot avait été dit de façon limpide, lent et parfaitement détaché du bruit du vent ou de celui des pas de la cardinale qui quittait les lieux. Le dieu au trident reposa sa coupe vidée sur la table, se redressa de toute sa hauteur contre son siège de terre et de roche, et passa la pulpe des doigts sur le manche de son arme d'un air satisfait. Un mince sourire se dessina sur ses traits et il continua tout aussi clairement :
"Ne t'en déplaise, je connais la valeur de la parole d'un dieu, bien qu'elle ait été mise en doute par tes chiens. Je voulais simplement vérifier que tu étais capable d'être, si ce n'est en colère, au moins agacé, voire offensé. Ainsi tu peux mieux percevoir mon état d'esprit actuel, nous sommes de plus en plus sur la même longueur d'onde."
Un coup d'oeil sur le côté indiqua au seigneur des mers et océans que son guerrier tenait bon mais sa dernière attaque était une erreur. En essayant d'exploiter le point fort de la berserk, c'est-à-dire le terrain, le général de Kraken venait de lui donner l'avantage. Plus vivace que lui et prête à mourir sans réserve tandis que Poséidon avait ordonné au Marina rentrer vif au sanctuaire sous-marin, la cardinale pourrait encaisser les dégâts, voire même les retourner contre. C'en était fini. Il aurait à expliquer à son retour quelle maladresse l'avait conduit à tomber dans un piège aussi évident que celui que constituait la toile d'araignée tendue par Arès en son domaine.
"Si j'ai bien suivi, tout ce qui t'importe est l'importance de ton rang, la guerre, qu'elle soit divine ou mortelle, le vin de ton frère Dyonisos que tous les Olympiens sauraient reconnaître entre mille et le respect que l'on pourrait porter à ta parole. Ce que tu perds en dehors de ces choses ne vaut rien à tes yeux, donc je pourrais raser tout ton royaume si je le voulais, tu ne m'en tiendrais pas rigueur... C'est entendu, je garde cela dans un coin de mon esprit. Pour ma part je préfère rendre coup pour coup, sinon je finis par avoir une liste trop longue de dette de guerre à faire payer."
Le maître des eaux ricana un instant. Arès n'avait décidément pas changé, il plaçait les dieux au-dessus de tout et les provoquait tout de même comme un adolescent rebelle en pleine crise d'identité. A bien y réfléchir, c'était peut-être sa véritable nature.
"Je pense avoir tout dit concernant ma requête. Quand puis-je attendre ta venue dans les profondeurs pour remettre Atlantis et ses alentours en état ? Puisque je suis ici la première étape de notre affaire ne devrait pas me prendre bien longtemps. As-tu besoin que je te rappelle le chemin secret et sinueux de mon ancien continent ?"
Le dieu des mers et océans se leva. En contestant la mise en doute de sa parole, Arès lui avait indirectement confirmé qu'il avait un minimum d'honneur, de fierté. Cela devait être suffisant venant de lui. Poséidon se leva donc de son trône improvisé et le fit retourner à son état d'origine : une poignée de terre sans forme.
"Oh, et j'oubliais. Si cela t'intéresse, il y a quelques ragots que je pourrais te confier vis-à-vis de l'un de tes frères ou de nos chers parents libérés du Tartare. Des choses qui pourraient déclencher des affrontements, comme toujours."
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Dim 31 Mar 2013 - 18:51
Nemeth avait été fière de constater l'attitude entreprenante de Calamity. Un mot, et le combat s'était engagé. Dès cet instant, elle avait observé les choses, plus qu'elle n'y avait participé. Les deux êtres, humaine et divinité, s'était combattu tant physiquement que idéalement. Et au vue de la prêtresse de la Guerre, sa cardinale avait vaincu à plate couture. Calamity avait rabattu le caquet à ce dieu colérique se faisant passé pour un sage et qui mentait aussi bien qu'il était de bonne foi. Autant dire qu'il était piètre menteur et n'acceptait pas la réalité : il avait sciemment attaquer les territoires d'Arès.
Quand le dieu fut blessé, elle voulut apporter son soutien à la lady d'Amérique, mais elle se reprit. Même avec son soutien, Calamity était perdue. Autant patienter et l'aider dès son retour du pays des morts. Et lorsque Nemeth s'aperçut, à la fin du combat, que sa partenaire avait survécu, son sourire carnassier révéla tout le plaisir de savoir son armée invincible. Une humaine avait combattu et blessé un dieu ! Et elle avait survécu ! Du coup, la prêtresse se félicita : elle avait régénéré son cosmos et saurait soigner l'autre berserker avec un maximum d'efficacité. De là où elle était (Nemeth s'était reculé d'une cinquantaine de pas pour laisser les deux êtres s'affronter), elle vit le retour d'Arès et posa un genou à terre, tournée dans sa direction. Elle ne doutait pas qu'il 'avait vu. Entre les divinités, le dialogue avait débuté. Arès s'était montré diplomate, Poséidon s'était montré bassement humain. Et pour finir, le dieu de la guerre fit un signe, très clair pour son armée. Calamity invita Nemeth à se retirer avec elle dans la fosse des calamités. Les dieux avaient à discuter.
- Je te suis, Calamity. Je crois pouvoir t'aider dans tes petits projets à courts termes. Et surtout, je veux découvrir ta fosse. Il parait que tu as de très bons goûts en décoration...
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Lun 1 Avr 2013 - 21:09
Calamity et Nemeth partis, il ne restait plus que les dieux divinités. Ils allaient pouvoir discuter tranquillement même si ce lieu n'était pas très approprié.Arès était d'un grand calme, il n'était pas en colère, seulement contrarié qu'un dieu puisse remettre en cause ses paroles. Poséidon avait peut-être eu de mauvaises surprise avec Athéna ou Hadès, mais il ne fallait pas le comparer à eux. L'Olympien était différent, il ne passait pas son temps à vivre avec les humains et à les aimer. Ils étaient bien loin d'être sur la même longueur d'onde... Arès ne cherchait que la guerre contrairement à lui qui c'était alliée à d'autres individus. Les alliances étaient pour les faibles, cela montrer son impuissance et le fait d'avoir besoin d'un soutien extérieur. Malgré le faible nombre de ses guerriers, Arès n'avait pas besoin d'un soutien militaire, il était déjà très bien armé lui même. Sans le faire voir, la divinité avait ordonné à Guerre de s'occuper de son petit frère. Tatsou n'était certainement pas informer de la venu de Hermès. D'ailleurs, il pouvait très bien l'emmener avec lui visiter les profondeur des Océan. Cela leurs permettraient de se réunir tout les trois. Poséidon n'avait pas bien saisit ces paroles. Certes, son rang était important et il devait être respecter par tout ses semblables. Cependant, il n'y avait pas que cela, sa priorité était Athéna. T
" Si tu viens ici dans l'intention de rayer mon royaume, alors tu seras la bienvenue. Je ne refuse jamais une guerre sainte. "
Il avait dit cela avec un léger sourire, affronter son oncle n'était pas une si mauvaise idée que cela... mais pour le moment, mieux valait rester calme. Après ce qu'il avait fait subir à la terre, il allait disparaitre un peu et attendre que son armée se réveille. Ses deux fils manquait toujours à l'appel et il avait besoin d'eux pour mener son armée. Les négociations furent plutôt rapide. Poséidon ne semblait pas avoir beaucoup de temps à lui offrir. Dommage... ils auraient pu converser ainsi plus longtemps. Tant pis, Poséidon c'était levé, il voulait déjà partir. A son tour Arès fit de même, avant de lui répondre.
" Répare mon domaine, et je te suivrais. Par contre, mon petit frère ne devrait pas tarder à nous rejoindre, j'espère qu'il est également invité ? "
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Lun 1 Avr 2013 - 22:30
Bien que leurs motivations ne soient pas les mêmes, les deux dieux s'étaient compris, ils avaient chacun lu entre les lignes de l'autre et avaient trouvé un accord qui fut relativement rapide en terme de négociation. Poséidon se félicitait de n'avoir pas perdu plus de temps encore que nécessaire. L'éveil récent de cosmos tels que celui d'Hadès ou d'Odin ne l'encourageaient pas à s'absenter trop longtemps du sanctuaire sous-marin. Qu'Arès envoie ses chiens en pâture aux étrangers s'ils le souhaitaient, c'étaient des pantins après tout. Poséidon n'accordait pas d'amour comme Athéna à ses guerriers mais il partait du principe que pour être respecté d'eux il fallait qu'il les respecte aussi. Et les entraîner à survivre plutôt qu'à mourir sans modération était l'un de ses objectifs.
"Si Hermès veut nous accompagner, il devra d'abord se présenter à moi tout comme tu l'as fait et comme je l'aurais fait si tu avais été présent ici même avant que je ne rencontre tes sbires. Et ensuite, comme je te l'ai dit, je préfère régler mes dettes dès que je les contracte. Si je lui fais la faveur de revenir en Atlantide, il devra payer son droit de passage. La plus grande capitale qui ait jamais été, même déchue, n'est pas un moulin dans lequel on rentre à son bon gré. Transmets-lui donc les salutations de son oncle et ce que je viens de te dire. S'il refuse, nous irons seuls."
Poséidon n'était pas du tout contre le fait de renouer des relations avec sa très chère famille, mais il conservait en vue ses objectifs proches. La domination d'Atlantide lui revenait de droit et le facétieux dieu des voleurs pouvait vouloir y fouiner comme il en avait l'habitude. Cependant, depuis son engloutissement au fond des eaux, seule une poignée de privilégiés connaissaient la route pour se rendre dans le continent perdu. Hermès serait donc obligé de passer par Poséidon ou l'un de ces privilégiés afin de ne pas être contraint de renoncer à son hôte en affrontant les courants dévastateurs des océans. Dangereuse était la force des courants marins. Le messager divin aurait à verser lui aussi son sang sur les murs d'Atlantide si désirait en voir l'état actuel.
Sujet: Re: Le vent sombre se lève Jeu 4 Avr 2013 - 10:48
Vient de : "La visite guidée continue sur un terrain de jeu"
Après un combat acharné, la cardinale avait enfin réussi à venir à bout du général du Kraken, venu en terre berserk pour "visiter". Ce qu'il avait surtout visité, c'étaient un enfer de Feu, les méandres de sa raison et bientôt les profondeurs de l'Enfer. Mais cela ne regardait plus la jeune femme qui l'avait puni pour son imprudence : avoir révélé une seconde âme en sa présence. Narcisse n'avait pas résisté à venir lui dire bonjour, et maintenant qu'elle avait exhorté sa furie, elle se retira pour prendre du repos quelque part dans un coin de l'esprit de la Troyenne.
Camélia reprit le contrôle de son corps à cheval sur Liam, les mains couvertes de sang en train de désosser de le général, comme guidées par un instinct millénaire. Elle poussa un cri de surprise en voyant déplorable de sa robe, déchirée à de multiples endroits. Partagée, elle ne sut trop que faire : Arès n'était pas loin, attendant sans doute qu'elle vienne le saluer, mais elle n'avait pas une tenue convenable pour le faire et le cadavre en-dessous d'elle ne devait pas être gâché bêtement. Elle se releva alors, empoigna ce qu'il restait de Liam par les cheveux et le traîna jusqu'à son dieu. Là, elle le lâcha pour pouvoir tenir les pans de sa robe et faire une révérence.
"Tonton, j'ai bien joué mais je suis toute sale ! Pardon..."
Elle se tourna de nouveau vers le corps, acheva de faire pivoter la tête sur sa colonne déjà brisée et décapita ainsi le général. D'une main experte, elle fracassa le crâne sur le sol, plongea la main dedans et en sortit la cervelle encore chaude et visqueuse qu'elle tendit au dieu de la Guerre.
"Je te remets ce trophée en guise d'excuses. Mange-le tout de suite, c'est là qu'il sera le meilleur !"
Elle utilisa l'un des os qu'elle avait en main - une côte vraisemblablement - pour percer une entaille béante dans la poitrine du jeune homme, d'où elle sortit le cœur et croqua dedans comme une affamée, regardant du coin de l’œil si son dieu se régalait autant qu'elle.
Afin que le reste du cadavre serve, elle devait à présent se diriger vers la Fosse de Calamity et y verser le sang du Marina avant qu'il ne sèche, puis elle terminerait de le désosser. D'après les sensations qu'elle avait ressenties en combat et ce qu'elle avait entendu de la conversation, une prêtresse était arrivée parmi les berserkers. Les osselets lui reviendraient donc comme cadeau de bienvenue si elle n'était pas trop chochotte pour en supporter la vue. Et la chair enfin, irait nourrir sa petite armée d'esprits incendiaires. Les feux follets adoraient l'odeur de l'humain grillé.
En attendant elle restait près de son dieu au cas où celui-ci souhaiterait lui confier une mission ou l'utiliser de la façon qu'il lui plairait. Elle resserra les morceaux de sa robe autant que possible : sans le protège-poitrine de son armure, sa tenue aurait pu paraître vraiment indécente.
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