le dévoreur, dévoré

==> Tribunal des morts

Je tombais comme une pierre a travers la faille dimensionnelle que Yade, ce stupide juge des Enfers avait ouvert pour moi. La chute me semblait longue et courte en même temps. Mais bon, qu'est-ce que le temps pour un mort après tout.

Quand j'heurtais le sol, j'eus le souffle coupé, malgré les trous dans mes poumons. C'était sans doute une sensation horrible et que je n'espérais ne plus sentir.

- Ouf, c'est vraiment une journée pourrie... Je rampais dans la boue avant de laisser ma tête frapper le sol. Est-ce que ça ne fais qu'une journée que je suis là? Qu'est ce qui reste déjà de Sparte à l'heure ou je pense à cela moi... murmurais-je.

Je revoyais Fiburce et Céléstia. J'aurais aimé les connaitre un peu plus, ce qui aurait pu être plus facile sans la venue de cette Asgardienne...

Mon sang, ou ce qui était encore dans mes veines se figea. Plusieurs pièces d'un immense puzzle semblait tourner devant mes yeux et m'indiquer quelque chose. Il fallait juste que je trouve le bon sens pour tout remettre ça en une seule idée concrète.

- Amalthia... le tonneau... premier domaine... rébellion... folie... mon grand-père...

Je regardais le sol avant de frapper ma tête sur une pierre. J'avais mal mais pas autant que ça aurait dû. Et malheureusement, ça ne me remis pas les idées en place.

J'étais à deux doigts d'avoir l'idée cohérente quand un grognement se fit entendre. De là où j'étais, je ne pouvais pas voir ce qui avais fait cela mais ça devait être énorme.

- C'est quoi cette merde? murmurais-je en regardant autour de moi.

Il y avait des gens qui essayaient de se cacher en pleurant. Où est-ce que j'étais tombé moi?

Une pluie noire et glaciale s'abat sur les damnés de la deuxième prison. Mais la pluie n'est pas le véritable souci des condamnés. Ceux-ci vivent dans la hantise permanente de Cerbère, le chien des enfer, qui rôde dans les lieux et traque sans relâche les damnés. Tel est le châtiment des gourmands et des envieux, devenir le repas de Cerbère. Thomas est à peine tombé dans la prison qu'un grognement se fait entendre. Plusieurs morts tentent de se cacher dans des anfractuosité pour échapper à la bête. Cerbère apparait, ses trois gueules déjà remplis de damnés qu'il mâchouille cruellement. Rapidement, il extirpe les morts de leur cachette et les avale d'une de ses têtes. Les yeux d'une autre tête tombent sur Thomas, et la bête se fige. Soudainement, elle bondit sur Thomas. Impossible d'échapper au chien des enfer. La bête l'écrase de son poids, et le lacère d'un violent coup de griffe. Enfin, une des têtes se penche et l'avale. Le corps de Thomas se retrouve plongé dans l'estomac de Cerbère dans l'acide, au milieu des damnés démembrés en cour de digestion. Mais le tourment du berzerker ne fait que commencer...

Epreuve: Ton personnage est victime d'une illusion. Il va se retrouver dans le point de vue de personnes qu'il a tué puis dévoré au cours de sa vie.

C’était un endroit très étrange. Un temple glauque, un temps pourri à l’extérieur et une bête horrible à l’intérieur. Je vivais vraiment une journée pourrie. Manquerais plus que je rencontre des personnes que j’ai tué ici.

- Avec le bol que j’ai… je jetais un œil sur les personnes autour de moi et non, aucun visage connu, pour peu que certains avaient une visage encore un peu près humain et pas déformé par la peur ou la tristesse. C’est déjà ça.

J’avançais un peu, essayant toujours de trouver une explication avec ce qu’il y avait eu au Royaume d’Arès. Je sentais que je n’étais pas loin, il me manquait plus grand-chose pour trouver un début de piste. Mais alors que j’étais en train de réfléchir, un grognement se fit entendre. Et je compris qu’il devait y avoir une grosse bête pas loin.

Je pu voir les morts autour de moi se cacher, ou du moins essayer de se cacher car une bête à trois têtes venait d’arriver. La bête semblait affamé et sans aucune hésitation, elle regarda dans ma direction pour m’attaquer. J’avais envie de lui envoyer une attaque cosmique mais rien, mon cosmos ne fonctionnait pas.

Quelques secondes plus tard, j’étais en train de me faire dévorer par la bête. Commente je pouvais souffrir autant alors que j’étais déjà mort ? Une question de plus dans ma tête en train d’être avaler par ce monstre.

Alors que j’étais en train de souffrir, de tomber dans l’acide et de me faire digérer, tout devint noir. Quand j’ouvris les yeux, je courais dans une rue.

« - Je n’étais pas censé être mort moi ? » me demandais-je en sentant que je courais toujours.

C’était assez bizarre comme sensation. Je courrais sans pour autant avoir l’impression de courir. Et pourquoi je courais comme ça ? C’est alors que je passais devant une fontaine, qui me disais quelque chose. Où est-ce que je l’avais déjà vu cette fontaine ? Alors que je continuais ma course, je tombais en trébuchant sur quelque chose. Mes mains rencontrèrent le sol et j’eu un e vive douleur sur mes paumes. Alors que je voyais un peu de sang s’écouler, je me retournais pour voir une chose assez étrange. La rue était déserte. Pourquoi je courais alors ? C’est alors que je regardais à gauche à droite, je vis un type sauter depuis un toit pour venir vers moi.

J’étais encore plus surprit quand je remarquais que le type devant moi, c’était moi. J’eus à peine le temps marquer ma surprise que… moi ? me sauta dessus pour me geler la gorge avant que je me morde et arrache une partie de ma gorge. Comment je pouvais être en train de me manger ? C’était impossible.

C’est alors que je me souvenais de la fontaine. C’était dans la ville de Madrid, une ville qui n’avait même pas 100 ans mais qui était déjà populaire pour sa beauté. Et aussi sa viande de qualité, du moins de mon point de vue. Mais qu’est ce que je faisais à cet endroit-là moi ?

Alors que je venais de me tuer et que je sentais ma chair être dévorée par moi-même, et j’avoue que c’était vraiment une sensation étrange, j’ouvris les yeux de nouveau pour être allongé sur le sol et le spectacle devant moi était un peu surprenant.

J’étais en train de me regarder en train de dévorer quelqu’un, dans un chariot. Tiens, ça me rappelait quelque chose cette cariole… ce n’était pas les gitans que j’avais croisé dans les bois il y a quelques mois ? La femme était excellente mais le mari, avait un goût trop… faisandé.

Pourquoi je revoyais ça moi ? Si j’arrivais à bouger, j’aurais pu au moins me gratter le front mais je ne pouvais plus bouger. Ah oui, c’est vrai, j’avais cassé les jambes et les bras du gars, pour être sur qu’il ne m’interrompe pas durant mon repas ! C’est pour ça que j’avais mal…

Bon, c’est bien beau de revoir mes différents repas mais pourquoi je les revoyais ? Pour me faire culpabiliser ? Je n’étais qu’un chasseur qui chassait les proies pour survivre après tout. Ce n’est pas comme si je faisais ça pour le plaisir hein, je ne tuais pas tout le temps et tout le monde. Bon, ce n’était pas toujours le cas mais quand même, je n’étais pas totalement un monstre non plus. Et puis, j’avais toujours évité de tuer des enfants ou des femmes enceintes. Cela montrait que j’avais bon fond non ?

Le berzerker du Wendigo était tourmenté par les visions de ses anciennes victimes, pourtant cela n'avait pas l'air de particulièrement le déranger. Il ne ressentait pas le moindre remord pour ses actions. Pire, pour ne pas s'en être pris à des enfants ou des femmes enceintes, il avait l'air de se considérer comme quelqu'un de...bon. Une telle absence de remord était une insulte envers la justice des enfers, et ne resterait pas impunie...

Ce n'était pas parce qu'un damné avait été dévoré par Cerbère que son tourment s'arrêtait, non le supplice de la deuxième prison était éternel. Une fois le processus de digestion achevé, les condamnés étaient "éjectés" parmi les excréments du chiens des enfers et se reformaient, prêts à servir à nouveau de repas au monstre. Mais pour Thomas un supplice différend était en réserve. Le berzerker s'était à peine reconstitué qu'une silhouette s'avança vers lui, revêtue d'un surplis. Il s'agissait évidemment d'un des spectres d'Hadès. Il tenait dans ses mains une grande harpe.

Mon nom est Pharaoh du Sphinx, de l'étoile céleste bestiale. Je suis le gardien de la deuxième prison. Le seigneur Yade m'a mandaté pour te délivrer son châtiment.

Le spectre eut un reniflement méprisant. Devoir jouer sa mélodie à une brute incapable de l'apprécier, quelle ignominie. Mais les ordres du juge des enfers ne souffraient pas contradiction.

Nous allons voir si ton cœur est suffisamment pur pour passer mon épreuve. Ouvre tes oreilles, et laisse toi bercer par la mélodie de Pharaoh! Balance of Curse!

Le spectre commença à gratter sa harpe, jouant une mélodie sinistre. Thomas se retrouva immobilisé, et l'image d'une balance apparut devant lui. Un des plateau était vide, tandis que l'autre contenait une plume blanche. Le cœur de Thomas fut soudainement arraché, et alla se poser dans le plateau vide.

Epreuve: Tu dois lancer un dé, le résultat va déterminer la suite.

1 ou 2: Les deux plateaux sont en équilibre. Tu ressuscites sans aucune pénalité.

3 à 6: Le cœur est plus lourd que la plume, et est consumé par les flammes. Tu ressuscites, mais en étant victime d'une malédiction. Ton personnage sera en proie à une faim insatiable pour un nombre de tours égal au lancer de dé.

Dans tout les cas: résurrection à l'entrée du royaume d'Arès, avec la moitié de tes points de vie, points de cosmos et points d'armure.

Hrp: j'ai fais 6 a mon lancé de dès

https://saint-seiya-antho-rp.actifforum.com/t15021-quete-de-ressurection-du-wendigo#439882

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Je ne savais pas trop ce qui arrivais mais c'était... amusant. Voir ses vieux repas avoir peur, courir et finir a nouveau dans son estomac, voilà qui était assez agréable. Bon, cela faisait bizarre de voir cela avec les yeux des victimes.

Pourquoi on me remontrait cela? je ne savais pas mais c'était sans doute pour me torturer. C'était ridicule car je n'avais aucune pitié pour ce que j'avais fait. C'était juste une partie de chasse pour moi.

Finalement, les ténèbres me capturèrent de nouveau. Quand j'ouvris les yeux, j'étais dans une matière que je refusais d'identifier et préféra me concentrer sur mon objectif, retourner chez Arès afin de comprendre ce qu'il y avait réellement eu, même si un doute semblait m'envahir.

C'est alors que je tombais sur un homme avec une grande harpe. Pharaon? Le gardien de la deuxième prison, l'endroit où il était. Et il venait me donner mon châtiment.

- Mon châtiment? T'es sérieux là?

Mais comme s'il ne m'écoutait pas, il se mit à jouer de sa harpe après m'avoir dit que si mon coeur était pur. Il débarquait où quoi? J'étais un cannibale un peu sadique sur les bords, bien sûr que je n'étais pas pur ! Il était totalement biaisé son test !

Pourtant, la musique commença a emplir la pièce et une balance apparut devant moi, avec un plateau vide et l'autre, une plume. Je regardais la balance avant de regarder le Pharaon.

- Tu sais qu'un coeur ça pèse plus lourd de base qu'une plume... Je me frottais le front quand une douleur me traversa la poitrine. Putain mais qu'est-ce que tu m'as fais?

La douleur était atroce et d'un coup, mon coeur sortie de ma poitrine pour aller se poser sur le plateau vide. Et comme je m'y attendais, il était plus lourd que la plume. J'aurais voulu lui parler mais ma bouche semblait vide de toutes forces. L'instant d'après, mon coeur fut consumer par les flammes.

Ce fut la dernière image que j'avais, avant de tomber inconscient, sans savoir ce qui allait arriver après.

==> Le royaume d'Arès pour ma résurrection