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 [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï

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Héphaïstos

Héphaïstos
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MessageSujet: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyVen 21 Fév 2020 - 23:38

(les paroles échangées avec Adonai ne sont perceptibles qu'entre nous deux uniquement. Merci de tenir compte de ce fait )

Tout s'embrasait autour du Forgeron. Les paroles s'échangeaient telles des coups d'épées, et si sa propre colère l'avait poussé à hausser le ton, que l'on pouvait dire des propos irrévérencieux lancés de ci de là. Si le franc parler de Typhon était susceptible d'agacer et contrarier les autres olympiens, à tort ou à raison là n'était pas la question, Héphaïstos se demandait quelle serait leur réaction face à celui de Styx. Lui même se retenant de répondre à celle ci lorsqu'elle commentait à tout va ses propres paroles, se contentant d'un lourd soupire. Déjà que cela ne servirait à rien de lui expliquer que, par rapport aux autres, il essayait jusque là de se montrer respectueux d'eux, mais qui plus est Deimos venait tout juste de lui lancer une pique verbale si acérée qu'il craignait de la voir littéralement exploser! Tout ne semblait que devenir embrouilles et provocations, un chaos dont se serait bien passé le dieu du Feu. Il aurait au moins tenté de leur faire rebrousser chemin, même si dans le fond il savait bien que cela ne pouvait que se finir de la sorte. 

Le vieux dieu observait alors celui qui incarnait l'essence même de la Terreur. Il ressentait comme quelque chose de dérangeant, d'un peu malsain, dans ce qui faisait cette entité aussi étrange et insolite. Son attitude était ce qu'elle était, lui même n'était pas un modèle de tenue et de manières, mais ce n'est pas ce qui le troublait. Haussant finalement les épaules, il cessa de se creuser la tête, se contentant d'attendre la réaction de celui ci. Celle ci ne fut pas celle à laquelle il s'attendait, loin s'en fallait. 

En un instant, ils étaient désormais isolés des autres belligérants. Seuls adversaires isolés, ils n'entendaient plus ce que les autres disaient tout comme eux ne pouvaient les entendre eux. Cela soulagea en un sens le vieux forgeron qui n'aurait supportés davantage de brouhaha et de provocations aussi vides qu'elles étaient insensées. Le regard d'Héphaïstos était plus calme, mais toujours aussi déterminé, et si sa colère s'était relâchée il y a quelques instants, cela avait été volontaire de sa part. Il écoutait calmement la terreur lui montrer son respect, lui promettant de ne pas faire usage de son arme contre lui. 

"Alors je n'userais pas de la mienne contre toi non plus!" 

Acquiesçant, Héphaïstos lui répondit sur un ton bien plus respectueux cette fois ci et lâcha son marteau. Tombant au sol, il s'agissait à la fois d'un outil surprenant et d'une arme puissante capable de pulvériser n'importe quel objet, n'importe quelle armure, et n'importe quelle ossature. 

Le dieu de la Terreur dévoila alors son armure.  Tandis que son porteur parlait, dévoilant ses véritables intentions, le vieux forgeron plissa des yeux, le regard  perplexe et prudent.  En temps normal, Héphaïstos n'aurait sans doute eu de yeux que pour la cuirasse du dieu, celle ci recouvrant le corps de Deimos à la perfection, une armure d'un rouge sanguin inquiétant et  à l'éclat plus sombre que les profondeurs de l'univers! Mais ici, c'était surtout les paroles du fils d'Arès qui l'intriguaient, qui captaient toute l'attention de l'olympien. Pendant un instant, après que Deimos ait terminé de parler, un silence sinistre régna, silence qui ne fut brisé que par un cliquetis métallique étrange.

Tandis que les rouages de l'armure d'Héphaïstos commençaient à tourner, les mécanismes à s'enclencher, afin de recouvrir le dieu du feu d'une armure étonnante, d'une couleur bronze somme toute simple, mais dont l'éclat semblait bouillonner, comme si le métal renfermait un feu qui n'attendait qu'à se manifester, la voix du dieu sonna comme un avertissement.

"Tu joues là un jeu dangereux, Deimos, même pour un dieu!" 

L'armure terminait de se former autour de son divin porteur, une chaleur étouffante et monstrueuse se dégageant de la silhouette du fils d'Héra tandis qu'un éclat digne du magma de l'Etna auréolait celui ci. 

"En tant qu'olympien, je me dois malgré tout ce que je pense des autres, de tenir mon rang. Je ne peux laisser faire une telle chose en ces circonstances. Toutefois, c'est sans animosité, ni hostilité envers toi que je vais te faire face! Tu me demandes de me retirer, d'être ton allié, de t'aider même dans ton objectif! En l'état, ce n'est pas possible, mais avant que je puisse considérer une telle proposition, je me dois d'être sûr d'une chose!" 

La chaude armure du dieu s'étira soudainement, des bruits mécaniques se déchaînant à tout va tandis que l'éclat brûlant du dieu forgeron s'embrasa de plus belle. Le corps du dieu disparu sous la lumière enflammée de flammes et de lave, tandis que la silhouette de celui ci se mit à grandir, à prendre une taille disproportionnée digne de l'égo des olympiens!  Animée par l'esprit et l'âme du dieu du feu, le titanesque pantin d'acier divin pencha un visage de métal en fusion et d'une barbe de braises ardentes pour toiser d'un regard de magma le dieu de la Terreur. 

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï Giphy


"Voyons si tu est à la hauteur de tes prétentions! Voyons ce que tu vaux face à un olympien. Et peut être, peut être, que je t'aiderais!" 

 Héphaïstos n'était pas un dieu guerrier. Mais comme le disait si bien Deimos, il n'en restait pas moins un des dieux siégeant au Conseil des douze olympiens, et si il voulait surpasser le dieu de la guerre, il était obligé d'arriver à lui faire face. Tel un pantin de flammes vêtus d'une armure gigantesque, les deux poings, véritables masses d'acier surchauffées, se levèrent, brisant le plafond comme si il n'existait pas, avant de s'abattre avec une brutalité sans nom sur Deimos. Une explosion dantesque éclata, dispersant flammes et laves à travers l'entrée. Si Zeus faisait gronder le ciel, Héphaïstos lui faisait rugir la terre. Il martela de ses poings son adversaire, secouant le labyrinthe entier à chacune de ses frappes. Il n'y avait là aucune retenue, le dieu n'étant pas suffisamment habitué à se battre pour se le permettre. Son terrible faciès s'agita en une grimace de mécontentement avant de cracher un torrent de magma, provoquant dans le même temps une tempête de braises s'abattant sur son opposant. 

Une fois le déluge de lave étant terminé, l'armure reprit alors sa taille brutalement, enveloppant le corps de l'hôte d'Héphaïstos, qui, rouvrant les yeux, étaient bien ceux du dieu. D'un claquement de doigts, il provoqua  et accentua une fournaise étouffante au sein même de la tempête de braises dans laquelle il tentait d'enfermer la Terreur. Il n'était pas un dieu guerrier, mais il n'en restait pas moins une force de la nature, avatar du feu  craint de tout être qui vivait en ce monde.


--------------

Coups donnés: 40 + 10 (bonus lancer de dé) + 5 cps

Hp: 350
Cs: 357 - 40 = 317 
Armure: 700

Citation :

Hephaistus ex machina  ( Héphaïstos ex machina ) : 30 à 40 points de cosmos. Feu

Effet ( Uniquement à 40 CS ) - inflige 10 hp de dégâts supplémentaires si prise de plein fouet
Des cliquetis résonnent tandis que le cosmos d'Héphaïstos se répand dans son armure divine. Celle ci se déploie alors, dévoile des mécanismes étonnant tandis qu'elle grandit, grandit, encore et encore, s'emplissant de flammes et de lave. La silhouette cosmique du Dieu se tenant derrière son hôte prend alors une taille considérable, levant son gigantesque marteau avant de l'abattre sur son adversaire à une vitesse aussi fulgurante que sa puissance, provoquant alors une explosion digne du réveil d'un volcan!


Dernière édition par Héphaïstos le Lun 6 Juil 2020 - 13:37, édité 1 fois
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Adonaï

Adonaï
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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyJeu 27 Fév 2020 - 12:13

Where we come from
The saw is the law
When there's no hope left
We will not fall among the giants
We still stand tall and we will not be stopped






Il était difficile d'évaluer la situation, en l'état. Le Maître de la Terreur n'a jamais été le plus proche de ses divins aïeux, nonobstant certains triés sur le volet, car lui ressemblant étrangement. Il en était de même pour celui qui prenait possession de son corps et de son esprit, jusqu'à l'écraser. Les deux n'étaient proches de personne, préférant agir en solitaire. Ils avaient peu d'amis, ne comprenant même pas le principe-même de l'amitié. Après tout, en étant des immortels, il était très compliqué pour eux de s'attacher à des gens. L'un comme l'autre, de toute façon, était de la même étoffe, et ils voulaient que l'humanité périsse. L'un pour la purifier, l'autre pour le plaisir.


Pourquoi demander de l'aide d'Héphaïstos ? Par pur sadisme. Quoi de plus jouissif que de voir le cocu vaincre l'amant devenu époux ? Une vengeance extrêmement belle. Ce serait beau pour le fils de la déesse aux bras blancs, elle qui était connue pour particulièrement apprécier la vengeance. De plus, Adonaï connaissait très clairement ses propres faiblesses. Il savait qu'il ne ferait absolument pas le poids face à Arès, considéré comme étant le dieu le plus puissant du Panthéon grec, allant jusqu'à dépasser la force de ses oncles Hadès et Poséidon. Pour pouvoir vaincre le puissant dieu de la Guerre violente, il allait devoir gagner en puissance et s'assurer d'avoir de bons alliés, qui ne le lâcheraient pas. Héphaïstos n'était pas connu pour être une divinité menteuse et lâche. Donc il était un bon parti dans cette quête de pouvoir.



"Un jeu dangereux, dis-tu ? Tu le sais tout autant que moi, Arès est illégitime. Il ne fait jamais rien, préférant rester assis. Crois-tu qu'il est normal de n'avoir eu absolument aucun ordre ni aucune indication de sa part pendant plus d'un an, alors qu'il est éveillé ? Nous avons eu le temps de mener plusieurs guerres, de nous perdre dans un labyrinthe, de connaître le renouveau de l'armée de Poséidon que j'ai décimée, qu'il n'avait toujours pas levé le petit doigt. Il ne mérite ni son titre de Dieu, ni son armée, ni ses pouvoirs."


Mais, en bon dieu qu'il était, Héphaïstos lança les hostilités et réussit non sans mal à toucher l'être de Terreur qu'Eths était devenu. Pourtant, l'illustre artisan n'était pas un guerrier, étant plutôt une tête pensante parmi ces douze dieux. Certains savaient se battre instinctivement, d'autres réussissaient à créer n'importe quand tant leur imagination dépassait tout ce qui était possible. Le créateur du palais de l'Olympe était doté d'une puissance remarquable. Il fallait le reconnaître. La silhouette du dieu de la métallurgie prit énormément d'ampleur grâce au cosmos de son hôte. Pour être tout à fait honnête, Eths n'eut jamais l'occasion de voir un Olympien se battre, pas même Arès. Grâce à l'énergie gagnée au cours de sa si longue vie et au vol de celle de Deimos, le nouvel être divin, Adonaï déploya d'immenses ailes, anciennement d'un blanc immaculée, devenue extrêmement noire, comme si elles avaient été griffonnées jusqu'à la dernière plume. Le dernier vestige de son ancienne vie, dont le souvenir s'estompait à chaque seconde. Malgré cette protection, le magma brûlant atteignit le Serpent Tentateur.


"Quoi ? Moi...être brûlé ? Ça n'a aucun sens..."lança-t-il, à peine audible, par pur réflexe, finalement.


Malgré les efforts du Dieu du feu, la Terreur ne s'était pas couchée, ni même agenouillée. Il ne fallait montrer aucune forme de faiblesse à quiconque et surtout pas à quelqu'un avec qui on essaie de conclure un pacte. Il avait été fait à partir de la haine la plus pur et le désastre le plus ignoble. De ça étaient nés les deux jumeaux, censés être insensibles aux flammes. Le feu d'Héphaïstos était-il plus chaud encore que celui d'Adonaï ? Pourtant, il arrivait à atteindre sans aucune difficulté la chaleur du centre d'une étoile bleue, la plus chaude. Voyant les quelques brûlures sur ses ailes, symbole de sa déchéance, il se jeta sur Héphaïstos et lui colla un énorme coup de poing plein de noirceur et d'une chaleur équivalente à celle du magma en fusion.


"Ne me considère pas comme un esprit faible !"le corps d'Adonaï commençait à changer. De nombreuses craquelures étaient perceptibles un peu partout. De grosses fissures comme s'il avait été fait d'argile et qu'il commençait à s'effriter à cause du temps et de l'atmosphère. Au niveau de ces fissures, une étrange lumière violacée s'échappait. Pour résumer, de son oreille droite à son nez, il y avait une énorme craquelure, comme une vergeture énorme et dure. Sur son front également, en haut à gauche et atteignant son sourcil. Le corps originel de Deimos ne supportait pas la puissance d'Eths ni celle d'Héphaïstos. Même si le corps originel de Deimos était fait pour de l'énergie divine, force était de constater que l'énergie d'Eths était nettement supérieure à celle d'un dieu de son rang. Ajoutée à la puissance du dieu de la forge, c'était beaucoup trop pour le corps de Deimos, qui avait si peu servi et était si peu habitué.


Paralysé du cou aux pieds, vous ne pouvez pas bouger, ne pouvez pas crier, ne pouvez plus faire un putain de son. Les ombres bougent et enferment les environs, créant des silhouettes familières qui vous traquent et persistent tout au long de la nuit. Vous vous réveillez. Séduisantes, elles visent à broyer votre perception de la réalité, en vous regardant, en vous assurant de les voir et de sentir leur présence. Engourdi de frayeur, elles s’avancent et vous survolent pour vous rappeler ce qu’on vous a toujours dit : Tu ne t’en débarrasseras jamais et ta vie est une âme perdue. Vous ne dormirez plus jamais. Vous ne serez plus jamais le même, vous rampez à l'intérieur de votre peau et vous vous noyez dans votre douleur. Elles regardent, elles patientent. Elles s'accumulent incontestablement à travers une lumière mourante pour investir votre misérable construction mentale. Vous êtes emprisonné dans l'ombre d'un autre royaume. Vous réalisez que c'est l'Enfer. C'est la forme la plus sombre de torture mentale. Votre corps est engourdi, seuls vos yeux peuvent bouger, et être témoins de l'énergie haineuse qui fixe les profondeurs de votre être. Paralysé. Vous êtes en proie à la misère. Vous êtes le désespoir, vous ne faites plus qu'un avec la nuit. Qu'elles vous prennent. C'est un endroit où vous disparaissez au fur et à mesure. Votre esprit, votre corps disparaissent peu à peu, dans un processus lent : vous oubliez des éléments de votre existence, vous voyez leurs absences, vous ressentez celles-ci. Il est possible qu'à chaque absence, une douleur se développe, comme pour remplacer le souvenir.
Vous oubliez qui vous êtes. Vous oubliez comment imaginer. Vous oubliez comment marcher, vivre. Et pourtant vous survivez dans une sorte de phénomène dégueulasse, qui vous accroche à ce monde infernal.



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Héphaïstos

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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyJeu 27 Fév 2020 - 16:24

(les paroles échangées avec Adonai ne sont perceptibles qu'entre nous deux uniquement. Merci de tenir compte de ce fait )



Ce que lui révélait Deimos confirmait ce que pensait déjà le dieu du feu. Arès n'avait pas changé. Toujours aussi égocentrique, il se contentait de laisser à ses fils la charge de son armée, et d'oeuvrer en son nom sans se manifester autrement. Il suffisait de voir qu'un titan l'avait, apparemment, menacé de mort, et qu'en réaction, tout ce qu'il trouvait à faire était d'envoyer ses enfants régler le problème, bien évidemment par la violence et la mort. Héphaïstos était avant tout un créateur, et sans même prendre en compte l'inimitié qu'il avait envers le fils de Zeus, Arès lui était un destructeur, ce qui les opposait déjà naturellement. Il pouvait comprendre le ressentiment de Deimos envers son propre père, lui même en ayant ressenti et en en ressentant toujours envers sa propre mère malgré les efforts de celle ci pour se racheter. Mais les raisons qui le poussait à la révolte et à chercher son renversement ne convainquait que modérément Héphaïstos. 

"Il faut croire qu'il marche dans les pas de son propre père..." 

Pour ce qu'Héphaïstos savait, Zeus s'était retiré, régnant sur les cieux mais ne se manifestant que rarement, ce dont il n'allait pas se plaindre personnellement. Arès semblait suivre son exemple pour le coup. Mais à la différence du dieu suprême, Arès possédait une armée, deux fils qui le servaient depuis fort longtemps, et il était compréhensible de leur part de se poser des questions. Qui était il après pour juger le fils d'Arès? Personne. D'autant que celui ci méritait toute son attention, celui ci n'ayant pas bronché face à son attaque, subissant avec un stoïcisme impressionnant la violence et le magma que le dieu du feu avait déversé sur lui. Mais physiquement, il avait tout de même réussi à l'atteindre, malgré les immenses ailes d'ébènes que Deimos avait déplié pour se protéger. Sa réaction fut alors immédiate, le jeune dieu s'élançant sur lui, clamant qu'il n'était pas un esprit faible. Le poing empli des sentiments mauvais qui le tenaillait, il frappa alors le vieux forgeron au visage, révélant une force sans pareille que Arès n'aurait pas renié. L'impact fut brutal, insensé, faisant trembler tout le royaume des titans tandis qu'Héphaïstos, dont l'aura ardente laissait une brûlure insensée au poing de Deimos, restait de marbre, tel un pilier de métal indestructible. 

"Je ne l'ai jamais pensé. Sinon je ne serais pas là, en face de toi, à te prendre au sérieux!" 

Héphaïstos pouvait prendre les choses à la légère, contrairement aux autres olympiens, il ne faisait pas de manières. A l'exception de certains situations comme celle dans laquelle il se trouvait actuellement. Plissant les yeux, le forgeron observait avec attention son adversaire. Le corps de ce dernier semblait comme s'effriter, supportant difficilement l'effort et la violence à laquelle il était soumis. Affronter un olympien n"était pas sans conséquence, bien sur, mais là le phénomène était...troublant. Il n'arrivait pas à expliquer cela, ni à chasser le malaise qu'il ressentait face à lui. Et ce n'était pas la lumière violacée qui s'échappait de ces craquelures qui rassureraient le dieu du feu. 

Alors qu'il allait lui adresser quelques mots, Héphaïstos réalisa qu'il ne pouvait plus bouger. Tout ne devint plus qu'ombres et ténèbres autour de lui, tandis que toute notion de temps disparaissait. Curieuse, et terrifiante, sensation qu'est celle de s'enfoncer dans la nuit noire sans pouvoir combattre, sentant son existence s'effacer inéluctablement dans les abysses sans fin du néant. La conscience devenait pâle, souffrant d'une manière insidieuse, comme contaminée par un mal obscure... mais Héphaïstos n'était pas un simple dieu. Il était une flamme créatrice, inspirant l'ingéniosité des hommes, mais surtout, il était le feu! De la nuit nuire dans laquelle il était plongé, un brasier s'éveilla. Puis s'intensifia, libérant une chaleur, une énergie, une flamme divine consumant en un instant les ténèbres opaques et sinueuses dans lesquelles le dieu était entremêlé. Puis il surgit.

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï Main-qimg-8ceeeb125c91a256f34a339c77277d0a

Dans un rugissement de métal, les flammes dévastèrent tout autour du dieu, se répandant à tout va dans un déluge de feu et de métal qui brûlait même le sol du royaume sous terrain des titans. La silhouette monstrueuse du pantin de métal d'Héphaïstos se redressait d'un nuage de cendres, s'étirant si largement qu'il aurait pu soutenir la voûte céleste. Ses poings d'acier s'enflammèrent, frappant Adonai tel des météores tombés du fin fond de l'espace! 

"A dire vrai, peu m'importe tes motivations! Seules comptent tes intentions!" 

L'air était saturé de cendres et de flammes tandis que la fournaise étouffante s'abattait aussi violemment que l'étaient les poings du dieu. L'enfer n'était rien en comparaison du brasier provoqué par Héphaïstos, en l'état véritable incarnation du feu! 

"Libre à toi de vouloir renverser ton père, cela est ton droit légitime après tout..." 

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï Tumblr_p3l83fY5eF1r7gpsvo3_540

Formant ce qui ressemblait à une énorme épée de magma, la forme gargantuesque du dieu du feu la leva avant de l'abattre sur son adversaire, la plongeant profondément dans le sol, faisant par là rugir les fondations du royaume des titans, la faisant même cracher du feu et de lave tandis qu'il frappait, encore, encore et encore! 

"Je ne m'y opposerais pas! Mais en ce qui concerne mon aide... il te faudra la mériter!" 


Son armure recouvrit de nouveau le corps de son hôte, reprenant dès lors une taille normale. Tout n'était plus que ravages et destructions autour d'eux. Le feu recouvrait le corps d'Héphaïstos, qui guettait, les bras croisés, des signes du jeune dieu.

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï 15b01f28e926c840766052515864


"Tu voulais gagner la confiance d'Arès? Et bien il me semble qu'en osant affronter un olympien pour accomplir sa volonté, tu as fait le premier pas! Mais prend garde à ne pas trop t'y brûler les ailes!" 


--------------

Coups reçus: 50
Coups parés:30 + 10 
Coups donnés: 5 + 40

Hp: 350 - 10 =  340
Cs: 317 - 30 - 10 + 10 - 40 = 247
Armure: 700 - 10 = 690 


Citation :

Hephaistus ex machina  ( Héphaïstos ex machina ) : 30 à 40 points de cosmos. Feu

Effet ( Uniquement à 40 CS ) - inflige 10 hp de dégâts supplémentaires si prise de plein fouet
Des cliquetis résonnent tandis que le cosmos d'Héphaïstos se répand dans son armure divine. Celle ci se déploie alors, dévoile des mécanismes étonnant tandis qu'elle grandit, grandit, encore et encore, s'emplissant de flammes et de lave. La silhouette cosmique du Dieu se tenant derrière son hôte prend alors une taille considérable, levant son gigantesque marteau avant de l'abattre sur son adversaire à une vitesse aussi fulgurante que sa puissance, provoquant alors une explosion digne du réveil d'un volcan!


το πνεύμα της φωτιάς ( L'esprit du feu) : 5 à 30 points de cosmos. Feu

L'aura d'Héphaïstos s'illumine et brûle telle le brasier ardent de sa forge.  La chaleur qui se dégage de lui est intenable, et toute attaque qui lui est adressée brûle jusqu'à se consumer!
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Adonaï

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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyMar 3 Mar 2020 - 4:16

May I Introduce the glorious death
He waits for all until the final breath
He stands before you but you will never see
The faceless shadow that you are soon to be

A presence grips you with a nameless fear
You mourn the dead but they will soon be near
He stands before you but you will never know
Into the black of night you will go






C'était extrêmement frustrant. Le combat n'était pas équitable et ça dérangeait profondément le Seigneur de la Terreur. Il ne s'attaquait que très rarement à plus faible que lui, préférant être de même force que son adversaire. Mais là, le Maître du Feu était d'un autre niveau. Bien qu'ils se rapprochaient, de par leur puissance, Héphaïstos restait néanmoins supérieur à celui qui se disait fils d'Arès. Quoique frustrant, à aucun moment Adonaï ne se résignerait à faire apparaître cette sensation, ne faisant absolument pas partie de son caractère. Il possédait une puissance inférieure à celle d'un Olympien et il l'avait accepté, dès lors qu'il s'introduisit dans le corps originel de Deimos. Il savait qu'il était limité. Voilà aussi pourquoi il cherchait à devenir calife à la place du calife. Il voulait le pouvoir d'Arès pour lui. Non pas pour ne rien foutre de ses journées, sinon pour anéantir par lui-même l'humanité toute entière pour en refaire une, plus pure, plus en adéquation avec des valeurs angéliques. Bien qu'il était un être absolument abominable, il n'était en fait qu'un être corrompu jusqu'à son essence, déchu jusqu'à son propre nom. La corruption touchait absolument tous les individus, qu'ils soit humains ou immortels. Un Dieu, aussi pur soit-il, pouvait à n'importe quel moment, retourner sa veste et devenir le cauchemar de tout le cosmos. Il en était de même pour les Anges, les êtres de lumières, les Séraphins, les Chérubins, les chevaliers, les Spectres, tous les êtres de cet univers, car tous, nous laissons, même un court instant, nos sentiments nous contrôler. Et c'est pour ça qu'Eths était devenu le Dieu de la Terreur. Parce qu'il était corrompu jusqu'à l'essence même du mot "sentiment".


"Mes intentions ? Qu'entends-tu par là, Païen ?!"


La véritable volonté d'Eths commençait à faire surface, en même temps que les stries présentes sur le corps de la Terreur s'agrandissaient, et gagnaient en profondeur, comme en nombre. La colère ne le submergeait pas encore. Mais le Dieu du Feu était bien trop énigmatique à son goût. Oui, c’est la poêle qui se moque du chaudron, puisqu'il était le premier à être extrêmement énigmatique dans ses paroles. Mais en combat, il était tout à fait différent. Comme on dit : faut parler français mon gars. Les motivations étaient claires : il voulait remettre Arès à sa place. Le réel motif n'était que celui de devenir le Dieu Unique, et de gagner en puissance. Une puissance qu'il avait de par son passé, qui s'était retrouvé augmentée grâce à Arès... Attendez mais... Même si Eths avait pris le dessus sur un Dieu... peut-être que l'esprit de Deimos avait réussi à s'imprégner dans celui du Serpent tentateur... Les deux caractères étaient mélangés. Ça, l'enfant ailé ne l'avait absolument pas vu venir. Sa précipitation lui causait du tort, c'était pas une très bonne idée, finalement, d'avoir voulu se battre directement après avoir volé l'énergie du dieu de la Terreur... La patience, Eths, la patience... c'est la clé. Ne jamais mettre la charrue avant les bœufs. Il le savait pourtant.


Comme il se l'était imaginé, Héphaïstos avait réussi à absorber une bonne partie de son attaque. Comme il se l'était imaginé, il allait riposter... Par la même attaque. Du moins, la même essence. Encore une attaque à base de feu. En même temps, n'allons pas demander au Dieu du Feu de balancer des glaçons lors d'un combat, ce serait un peu paradoxal. Chaque coup du Dieu du Feu se vit arrêter par de simples mouvements de l'être démoniaque. C'était même un peu trop simple à son goût. Il avait fini par comprendre comment Héphaïstos se battait. On dirait qu'il faisait un peu trop confiance au Dieu qui vivait en lui. Et pourtant, beaucoup de dieux ont été vaincus par de simples vermines mortelles. Il ne fallait pas être trop imbu de soi, jamais. Ça, en se battant contre Siegfried de Dubhe, il l'avait compris. Dès cet instant, il arrêta d'être sûr de sa force, sûr de sa supériorité. Parce qu'elle lui a joué des tours.


La forme gigantesque que prit l'énergie divine d'Héphaïstos n'était pas sans rappeler celle d'un diable. Héphaïstos avait-il deviné ce qui se cachait derrière le masque du corps originel de Deimos ? Un être créé par le Dieu unique, déchu, devenu de ce fait, un démon ? Il l'avait deviné ? Il s'en était rendu compte ? Non... C'était impossible. En ayant mélangé les deux âmes, il était normalement indétectable. Si le maître des forgerons s'en était rendu compte, alors cela voulait-il dire qu'Arès, lui aussi, l'avait vu ? C'était pour ça qu'il invita aussi Deimos à participer à la guerre, alors que seul Phobos était convié ? Il avait tout vu venir ? Non... Non... Son plan venait à peine d'être mis à exécution, il ne pouvait pas finir tout de suite. Mais... c'était pour ça qu'Héphaïstos parlait de ses intentions et non plus de sa motivation ? Il avait deviné ? Avait-il vu le feu qui se consumait au plus profond du corps de la Terreur ? Putain, ça sentait mal pour celui qui se faisait désormais appeler Adonaï, un doigt d'honneur à son divin père, le premier "Adonaï". Adonaï connaissait énormément de choses. Il avait vu la Terre se former sous ses yeux, et une partie du cosmos. De ce fait, il se trouvait être plus vieux que les Olympiens, plus vieux que les Titans... Son savoir était infini. Une simple chose manquait à sa connaissance : les Dieux Grecs comme les Ases, avaient-ils connaissance de l'existence d'un autre Dieu, en dehors de leur cosmogonie ? Contrairement à eux, il a toujours agi dans l'ombre, dans le plus grand des silences... Héphaïstos connaissait ces histoires ? Les autres dieux voyaient-ils ce dieu "Unique" ?



Alors qu'une épée de magma se forma dans les mains de l'esprit titanesque d'Héphaïstos, Adonaï réfléchit un instant et ne fit même pas attention à cette déferlante : l'image démoniaque frappa le sol, Adonaï avec avec frénésie, sans s'arrêter jusqu'à détruire le sol, jusqu'à abattre les quelques arbres qui traînaient çà et là et les réduire en cendre. Adonaï se retrouva enfoncé dans le sol à plusieurs mètres. Il ne restait absolument rien de lui, englouti par la lave qui s'était échappé du lieu le plus proche du centre de la Terre, ce lieu plus profond que les Enfers. La puissance du Dieu du Feu était terrible. Il arrivait à créer l'équivalent d'un Big-Bang miniature et avait réussi à détruire une partie de l'entrée du Royaume des Titans. Le labyrinthe de Cronos connaissait des heures sombres, à cet instant précis, par la simple action d'Héphaïstos. Avait-il réussi à vaincre son adversaire ?


Adonaï était-il aussi faible qu'il en avait l'air ? Possible... Il avait une grande gueule, ça c'était certain. Il ne s'en cachait pas. Il avait tendance à beaucoup parler, à raconter un peu trop de choses, un peu trop sa vie, à se croire supérieur aux autres, de son air dédaigneux et hautain. Sa voix ne l'aidait pas à se faire apprécier. Il avait une voix malicieuse, mais extrêmement froide et hautaine, si tant est qu'une voix puisse l'être. Son teint blanc, ses yeux d'une couleur très peu courante le desservaient, il fallait bien l'admettre. Malgré tout, il réussit, tout au long de son existence, à faire en sorte que les gens le croient, lui fassent confiance. Il a conclu des centaines de milliers de pactes avec des humains, même avec des Guerriers éveillés au cosmos. Pourquoi les gens lui faisaient confiance, au point de lui vendre leur âme ? Parce qu'il était la voix de la vérité. Et il s'efforçait à dire la vérité dès qu'on la lui demandait... Même quand on lui demandait pas, d'ailleurs. Parce qu'en tant qu'être psychopompe, il se devait d'être transparent et clair sur tout. Après tout, qu'existe-t-il au monde de plus sincère que la Mort elle-même ?


Voilà une bonne dizaine de minutes qu'Adonaï n'avait pas refait surface. Il avait été englouti par ce magma encore bouillant, provoqué par la destruction du sol. A partir de cet instant, le Golem qui était en train de se battre contre Prométhée, ne put encaisser la puissante attaque de ce dernier. En effet, le Golem était lié à Adonaï, son créateur. Si le créateur n'était plus là pour alimenter en énergie son invention, alors celui-ci devenait de plus en plus faible. Ce qui était visible, à l’œil nu, même si Héphaïstos était loin des autres guerriers, en plein combat. Alors qu'il était d'une forme parfaite, de flammes vertes imposantes, il était désormais couvert de fissures et son feu se trouvait bien moins éclatant, bien moins chaud. Le feu vert, symbole de la Terre, perdait en température, devenant de plus en plus bleu, pour enfin devenir entièrement rouge. Comme les étoiles dont le créateur était extrêmement lié, ce qui vivait grâce aux flammes de son Enfer, en avait les couleurs : bleu, jaune, orange, et pour finir par rouge, la couleur la plus froide.


Soudain, la Terre se mit à trembler, ce qui n'augurait rien de bon. Le sol, recouvert du magma qui avait commencé à refroidir et donc durcir, commençait à se fendre en deux. Une lumière aveuglante surgit du sol. Une lumière égale à celle d'une hypergéante bleue. Qu'est-ce à dire ? Un faisceau encore plus blanc que blanc, d'une chaleur bien supérieure à celle du magma en fusion du Maître du Feu, du moins, cette chaleur qu'il a créée jusque là. Cette lumière, bien que blanche était si laide que ça en était effroyable. Parce que ce qu'elle cachait était le véritable visage de celui qui se cachait derrière Deimos. Quand cet être démoniaque regardait vers le ciel, c'était la lumière qui en avait peur. Les trous noirs sont si massifs qu'ils capturent même la lumière... Il en était de même pour cet être, mais la lumière s'en échappait de peur de le traverser.





Alors que la lueur du "jour" persistait en ce labyrinthe, des nuages extrêmement épais firent leur apparition, jusqu'à cacher les rayons de ce semblant d'astre. Ces nuages étaient frappés de grands éclairs rougeâtres. Mais, ils n'étaient pas seuls au rendez-vous. L'astre le plus intrigant, le plus froid qui existait dans cet univers était là, au-dessus d'eux. La Lune. La Lune, pleine, si belle, si merveilleuse, si profonde, si inexplicable. Le résultat de la collision de deux univers, créant un magma refroidi par le vide de l'univers, par la Matière Noire. Une Lune de sang, pleurant des larmes sanguines, surplombait le champ de bataille.



Le monstre, ressemblant trait pour trait à l'espèce de projection spectrale du Dieu du Feu, regardait avec une profonde haine ce dernier. Le Seigneur de la Terreur était là. Il s'était nourri du magma créé peu avant afin de gagner en puissance. Doté, pour l'occasion d'une voix particulièrement dégueulasse, comme un murmure au creux de l'oreille, accentuant bien les bruits de bouche et la respiration, Adonaï avoua des choses à Héphaïstos.


"Ton adversaire n'a jamais été Deimos, Héphaïstos. L'esprit de ce petit dieu a été anéanti par ma propre volonté. Le corps originel de Deimos a été détruit, grâce à toi. Grâce à ta puissante énergie, tu as réussi à me libérer et à faire de moi l'unique Seigneur de la Terreur. Deimos n'est plus. Place à Adonaï !"


Une violente vague d'une chaleur à peine supportable sortit de la bouche de ce monstre, semblable au Diable, atteignant le corps du Maître du Feu. Alors que cette chaleur, sous forme d'onde de choc, se déplaçait à la vitesse du son, le corps satanique explosa. Une explosion digne de la Tsar Bomba, inexistante à cette époque. Bon, peut-être pas. J'exagère un chouia, mais c'est pour bien souligner que l'explosion était d'une violence inimaginable.


Il ne restait qu'un homme aux cheveux noirs, aux yeux rouge sang, disposant d'un pentagramme dans chacun de ses yeux, un nez long, une bouche fine, habillé de manière extrêmement classe, costume trois pièces, des Richelieu noires, cuir italien. Une beauté impeccable. Un peu trop beau, d'ailleurs. Il avait certes volé certains attributs de Deimos, fils d'Aphrodite, pour le coup, ça en devenait presque exagéré.



[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï Lucife10



Il s'approcha à pas décidé d'Héphaïstos, attrapant une flasque d'alcool dans son veston. Durant le trajet, il avala une énorme gorgée. En fusionnant totalement avec Deimos, et apparaissant avec le véritable corps de ce que devrait être la Terreur, malheureusement, les souvenirs angéliques d'Eths avaient entièrement disparu. Seuls restaient quelques vagues images, et surtout une idée fixe : purifier l'humanité par l'Apocalypse. Il jeta sa flasque, merci pour la planète. Plus il s'approchait d'Héphaïstos, plus son regard se faisait menaçant. Il était clairement habité par la haine, comme il l'a toujours été depuis sa création. Il colla un énorme coup de pied dans le ventre de la divinité.



"Encore merci !"il sourit. Quand il souriait, ce n'était jamais bon signe "T'as déjà entendu parler de l'éternel recommencement ? Oroborus !"


Serpent de lumière, le mouvement de l'esprit, rampant lourdement le long de la colonne vertébrale, le puissant Phoenix se relève des cendres. Le cycle de l'oiseau de feu régénère les cellules. La vie brûle férocement, réduite en cendres. La quête de l'absolution, ils l'ont toujours connue. La lumière intérieure reste éternelle. Ailes ouvertes, il vole au-dessus des vallées, il quitte la voûte de l'espace : la mort n'est qu'une illusion. Oroborus, symbole de vie éternelle, creuse un tunnel de lumière à travers les murs d'ignorants. Sur les sommets des montagnes rayonnantes, cette vérité grandira en eux. Son attention est fixée sur ce silence. Concevant les contours de la matière, d'une icone gelée, lointaine de tout souvenir, il sait que la race humaine a oublié les voies du paradis. Par la bouche du serpent, il les régénérera.  Les flammes sortirent des yeux du nouveau dieu, Adonaï, et prirent la forme d'un serpent géant, de plusieurs dizaines de mètres. Ce serpent s'apprêtait à faire sa boucle annonçant un cycle perpétuel : le serpent qui se mort la queue. Il était autour du Dieu du Feu, et plus le serpent bougeait, plus il resserrait son étreinte sur le Dieu... Le feu contre le feu.










Dernière édition par Adonaï le Jeu 23 Avr 2020 - 11:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyMar 17 Mar 2020 - 0:37

(les paroles échangées entre adonaï et moi ne sont perceptibles uniquement par nous, merci d'en tenir compte)

Le dieu du Feu se voulait stoïque, inébranlable, montrant une détermination sans faille, mais quelque chose le perturbait. Deimos présentait une allure bien peu flatteuse, quand bien même l'incarnation de la Terreur aurait été capable de donner une image séduisante d'elle, mais dans le cas présent il y avait quelque chose d'anormal. Plus il malmenait le fils d'Arès, plus le corps de ce dernier semblait se déchirer, se craqueler, comme si quelque chose le déchirait de l'intérieur, une énergie cosmique à l'éclat d'améthyste semblant s'échapper de lui. Il ne pipa mot lorsque celui ci le qualifia alors de "Païen", mais un sourcil d'étonnement et de perplexité se leva en réaction. Cela n'augurait rien de bon aux yeux de l'olympien, qui allait devoir se montrer encore plus vigilant. Deimos lui confiait ses intentions de renverser Arès, mais était il réellement celui qu'il pensait être jusque là... ou bien était ce l'autre chose à laquelle le forgeron évitait de penser. 

"Je ne faisais que référence au fait que tu recherches à renverser Arès, mais ta réaction me fais penser que tu caches peut être autre chose... est ce que je me trompe, 'Deimos'?" 

Il avait prononcé étrangement le nom de l'enfant d'Aphrodite, comme si ce qu'il pressentait, ce qu'il voulait nier, était désormais une certitude. Le frère de Phobos se comportait étrangement, et ses dernières paroles allaient dans le sens du malaise qui tenaillait l'esprit d'Héphaïstos. Ses pensées tournaient, mécaniquement, tels des rouages en action, analysant, cherchant à comprendre, ce qui se tramait en réalité. Il ne doutait pas des confidences que lui avait fait Deimos, non, il doutait, craignait même, ce qu'il ne lui disait pas. Le temps passait, lentement, et il n'y avait pas, pour le moment du moins, de traces de la Terreur. Fronçant les sourcils, Héphaïstos trouvait cela anormal, car même sans être un olympien, Deimos était un dieu puissant, dont on se débarrassait pas aussi aisément. Au loin, il percevait vaguement la présence des autres belligérants, mais il n'allait, ne pouvait, se permettre de se concentrer davantage sur eux. Après tout, il n'était pas un dieu guerrier, alors il n'allait faciliter davantage la tâche à son adversaire. 

C'est alors que le sol se mit à trembler. Le magma refroidit se déchira tandis que la terre même se disloquait, dans un fracas assourdissant qui n'avait rien à envier aux colères des dieux du volcan et des tremblements de terre. Malgré la brutalité de ces secousses, l'olympien restait immobile, observant avec attention la suite des événements. Une lumière aveuglante éclata alors, s'échappant des affres souterrains dans lesquels Héphaïstos avait expédié son opposant, une lumière étonnamment blanche, semblable au feu d'une étoile blanche. Mais au delà de la pureté apparente d'un tel éclat de diamant, se trouvait une menace insidieuse, diabolique, et ténébreuse. Héphaïstos, bien que ne pouvant voir directement la chose en question, en devinant la silhouette, et ferma les poings en voyant cela! Ses yeux incrédules découvraient une chose qu'il ne pouvait nommer, et il n'aimait pas cela! Des nuages sombres obscurcirent dès lors les lieux, des nuages parsemés d'éclairs rougeoyant comme le sang, teintant l'astre lunaire d'un éclat carmin. Plus qu'un éclat même, la lune était devenu semblable à un inquiétant rubis céleste, reflétant la nature monstrueuse de l'être qui se tenait face au dieu forgeron. Puis il vit la créature. 

Une voix ombrageuse, déformée et maladive se fit alors entendre, tel un chuchotement au creux de son oreille, révélant dès lors la vérité à l'olympien. Ainsi, le malaise qu'il avait ressenti jusqu'ici se confirma, ce n'était pas, ce n'était plus Deimos qui se tenait face à lui, non, c'était une entité distincte, à défaut d'être véritablement différente. Car l'essence de la Terreur coulait dans les veines de cette chose, chose indicible répondant au nom d'Adonaï. Un nom qui ne disait rien, en tout cas dans l'immédiat, à Héphaïstos. Celui ci commençait presque à regretter de s'être éveillé, car si la scène et les révélations qui tombaient devant lui étaient fascinantes, il fallait bien le reconnaître, il se serait volontiers passé de se retrouver impliquer dans une telle situation, le mettant en face d'un être capable de posséder et prendre le dessus sur une divinité telle que Deimos. Mais ce n'était pas pour autant  qu'il allait chercher à fuir, car il était, pour le moment, loin d'être dépassé.

C'est alors qu'une puissante explosion, une vague tonitruante de chaleurs, le frappa de plein fouet. Si il n'avait pas été l'incarnation même du Feu, il est plus que probable qu'il aurait subi de puissantes brûlures, mais pas lui. Le corps gigantesque du monstre explosa, provoquant une brutale déflagration qui ravagea tout autour d'eux, si violente que le dieu fut contraint de lever un bras pour s'en protéger. A la place du monstre, tandis que la cendre tombait autour d'eux comme une neige sale et impure, il n'y avait plus qu'un homme. Un homme aux étranges yeux rouge sang, élégant, aux cheveux d'ébènes et aux traits élégants. Vêtus d'une tenue plutôt raffinée et distinguée, il se présentait un aspect des plus charmants. Voici donc à quoi ressemblait celui qui avait possédé littéralement Deimos, dépouillant celui ci de son propre pouvoir pour se l'approprier. Du moins, c'est ce qu'il semblait aux yeux du vieux forgeron. Tandis que ce nouveau venu s'approchait de lui, à pas décidé, Héphaïstos l'apostropha. 

"Ha! Pour une surprise, c'est une surprise! Qu'es tu donc au juste, Adonaï!"

La langue d'Héphaïstos n'avait pas fourché en parlant, il souhaitait savoir ce qu'était réellement Adonaï, intrigué par la nature de ce dernier. Mais il n'eût pour seule réponse qu'un violent coup de pied, faisant vaciller le dieu infirme qui perdit un instant l'équilibre sous le coup. Fichue blessure à la jambe, cela lui causerait sa perte un jour, sans cela, il n'aurait probablement pas chuté, malgré la force sans conteste d'Adonaï. 

 Sous couvert d'un remerciement qui semblait teinté d'ironie, Adonaï attaqua directement le dieu, sans autre préliminaire qu'une lampée d'alcool. Cet inconnu lui demanda alors si il connaissait le symbole de l'éternel recommencement, connu sous l'appellation d''Ouroboros". Bien sur qu'Héphaïstos savait ce que cela signifiait. Le cycle éternel du mouvement, symbolisant la vie éternelle à l'instar du phénix renaissant systématiquement de ses cendres, mais également celui de l'union du monde chthonien et du monde spirituel. Quoiqu'il en soit, il ne s'attendait pas à subir une attaque qui userait de ce principe. Des flammes surgissant de l'étrange regard d'Adonaï, adoptant dès lors la forme d'un serpent de feu qui, virevoltant tout autour du dieu du Feu, entama alors son fameux cercle infini. Et plus ce serpent se mouvait, plus il se resserrait autour de l'olympien. 

Un sourire s'afficha alors sur le visage d'Héphaïstos. 

"Tu oublies une chose, Adonaï!" 

Se redressant malgré l'oppression dont il était victime, le serpent se resserrant malgré tout sur lui, le dieu des volcans se mit à luire d'une aura comparable aux braises ardentes de ses forges. Puis, la lueur changea, gagnant en intensité, le dieu brillant alors comme de milles feux, sa silhouette disparaissant dans la fureur d'un feu doré! La pression qui s'en dégageait était incomparable, mais cela n'était encore rien par rapport à la chaleur qui émanait alors du dieu, déployant alors la fournaise d'un soleil! La vague de chaleur consuma alors le serpent dans une explosion de lumière, pour laisser place à Héphaïstos qui, debout, semblait sortir d'un brasier sans pareil. 

"Je suis le FEU!" 

Il était inutile d'employer des pouvoirs basés sur le feu face à lui. Les yeux du dieu brûlait littéralement, semblables à des braises ardentes. Il incarnait le feu véritable, et quelque soit la température que pouvait déployer ses adversaires, personne ne pouvait rivaliser avec lui sur ce domaine, car il en possédait la nature mystique même que l'on conférait au feu, élément de mort mais aussi par qui la vie pouvait perdurer. 

 Mais Héphaïstos était bien plus qu'un dieu du feu, il était celui des volcans, mais également celui de la Forge, faisant de lui un créateur sans pareil. Le sol se mit à trembler, moins que lorsque Adonaï en avait surgit tel un diablotin hors de sa boîte, mais tout de même, cela restait de puissantes secousses, d'autant que le dieu ne semblait pas vraiment faire de gestes. Non, uniquement par la pensée, il fit surgir des entrailles de la terre un flot d'or en fusion. Telle une rivière dorée, le métal précieux semblait comme inonder de rayons de soleil les lieux précédemment obscurcis par Adonaï, dieu inquiétant aux yeux d'Héphaïstos. Les mains du forgeron s'auréolèrent alors d'une lueur à peine perceptible, légèrement dorée. Au prime abord, on aurait pu penser que le dieu agitait les mains dans le vide, mais un spectateur attentif comme l'était Adonaï allait remarquer ce qui se passait. Le flot d'or remuait alors étrangement sous ses yeux, se solidifiant de plus en plus rapidement au fil du temps que des formes surgissaient de cet amas d'or. 

"Tu m'intrigues, Adonaï! Je ne sais ce que tu es. Tout ce que je sais, c'est quelles sont tes intentions, ou en tout cas, celles que tu as bien eu envie de me révéler..." 

Héphaïstos ne doutait pas des intentions que lui avait révélé le sinistre dieu. Mais il craignait qu'il ne lui cache le véritable but qui le motivait réellement. Pendant ce temps, une petite armée d'automate prenait place entre les deux êtres divins, un semblant se vouer à la destruction, et l'autre, et bien que capable d'autant de brutalités, s'intéressait davantage à la création. 

"Tu souhaitais mon aide n'est ce pas? Alors dis moi, après Arès, quels sont tes objectifs? Car au vu de ce que j'ai vu et entendu, j'ai comme l'impression que tu me caches quelque chose... et si tel est le cas, je te le ferais cracher! "

La voix d'Héphaïstos était comme un coup de marteau. Il balançait littéralement à Adonaï ce qu'il pensait, et ses intentions. Une franchise nette et fracassante, à la fois brute et emplie de respect. C'est alors qu'un bruit de métal suivi tout net les derniers mots du dieu. Des rouages s'activaient, des soufflements de vapeur jaillissaient des automates tandis que leurs squelettes dorés s'illuminaient d'un éclat de braise. Se redressant sur leurs puissantes jambes, ils étaient dotés d'une solide ossature, des membres forts et épais, et dans leurs entrailles brûlaient un brasier dont le feu animait leurs orbites vides. 


[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï Eag5CEBC-lE29muuIpSP9syFWbesaB_sTZZ9QBclrEV1EbAC6paKcV_SwK3CdapaCStAafE4a7y98iM7aZbLPGcAclbapnN6OJmB6ovY0YW1

"οι λεγεώνες του χρυσού" ( les Légions d'or ) (vie)


Héphaïstos lança alors la petite centaine d'automates qu'il venait de créer sous les yeux d'Adonaï sur ce dernier. L'assaut était généralement conséquent sur les mortels, mais ici l'idée n'était pas de briser physiquement ni moralement son adversaire, mais de tenter de l'observer, maintenant qu'il avait dévoilé qui il était véritablement, et de le faire parler. L'action était peut être vaine, il ne saurait dire, mais cela ne lui coûtait pas grand chose d'essayer. Les golems mécaniques du dieu forgeron se déchaînaient alors, cherchant à le frapper avec les masses qui leur servaient de mains, de le trancher par les lames qui sortaient de leur bras, certains explosant même dès qu'ils arrivaient à son contact, déversant un amas de métal en fusion et de feu sur lui. Cherchant à le submerger, la vague d'automates fonçait, sans la moindre retenue, la moindre état d'âmes, sur Adonaï. Le métal qui les composait  brûlait d'une flamme ardente, celle de la vie, et chacun de leur coup en était imprégné!

Tandis que la masse de métal et de feu attaquait, Héphaistos observait la scène, tel un général. Puis, afin de l'empêcher d'échapper à sa légion d'or, il fit alors cracher des entrailles de la terre un flot de feu et de magma, déchaînant un enfer de roches et de flammes sur celui qui devait déjà faire face à son armée de métal. Et cela n'était que le début. 


------------

Coups reçus: 30+10
Coups parés: 30
Coups donnés : 30 + 5

Hp: 340 - 10 = 330
Cs: 247 - 30 + 10 - 30 = 197
Armure: 690

Citation :

το πνεύμα της φωτιάς ( L'esprit du feu) : 5 à 30 points de cosmos. Feu

L'aura d'Héphaïstos s'illumine et brûle telle le brasier ardent de sa forge.  La chaleur qui se dégage de lui est intenable, et toute attaque qui lui est adressée brûle jusqu'à se consumer!


Citation :
οι λεγεώνες του χρυσού ( les Légions d'or ) : 20 à 30 points de cosmos. Vie

Héphaïstos fait surgir de la terre un flot d'or bouillonnant. Frappant plusieurs fois cette masse d'or, transmettant ainsi l'essence de son art et de son ingéniosité, il modela alors le métal brûlant selon ses désirs.  Il donne naissance alors à une petite armée d'automates d'or, qui bien qu'encore chauds, attaquèrent alors l'ennemi d'Héphaïstos.


Dernière édition par Héphaïstos le Mar 14 Avr 2020 - 17:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyMar 31 Mar 2020 - 11:38

I'm going straight to hell and you're coming with me!
Yesterday's air suffocates me
- I'll take your oxygen
Equine corpses bore me to death
Purge the fetus like arguments
Time's up, get on board, you're coming with me





Force est de constater que les deux divinités partageaient un moment d'anthologie. Le Maître du feu faisait enfin la connaissance de l'incarnation de la Terreur. Loin d'être son neveu, il s'agissait plus précisément d'une entité un peu plus en marge de toutes les autres, plus indépendante surtout. Héphaïstos, malgré son indéniable puissance, n'avait pas pu contrer le coup donné par Adonaï. Contrairement à lui, le Seigneur de la Terreur possédait une force physique qui lui était supérieure. Était-ce dû à son accession au rang de divinité ou était-il habité éternellement par une rage qui ne cesserait jamais de brûler en lui ? Lui-même ignorait la réponse à cette question.


Malgré tout, le Seigneur Forgeron avait réussi à bloquer intégralement le Serpent de Feu, l'Ouroboros, véritable allégorie de sa personnalité. Il s'en doutait, à vrai dire. Utiliser une arcane enflammée pour blesser celui qui en était le créateur, c'était un peu comme pisser dans un violon : l'inutilité la plus totale. Le seul avantage que cette arcane avait contre Héphaïstos, c'était de lui montrer qu'il n'était pas le seul à maîtriser le feu, que concrètement, ils étaient un peu faits de la même essence. La seule différence résidait dans quelles conditions ce brasier intérieur était utilisé. Il était un créateur, son feu insufflait la vie à ses créations. Adonaï, lui, était un purificateur. Son feu servait à annihiler ce qu'il y avait de plus pourri en ce monde. Et il savait aisément reconnaître le pourri, il était probablement l'être le plus corrompu qui existait sur cette Terre.


Qu'il l'accompagne dans ce château dans lequel le plaisir l'attendait au sous-sol. Il ne fallait faire aucun bruit dans cette forteresse intérieure, afin de vaincre le temps. Oui, le paradis se trouve sous cette bâtisse. Héphaïstos était-il prêt ? Était-il vraiment là ? Ici en bas, personne ne pouvait les déranger, personne ne devait les entendre. Ainsi... personne ne les découvrira jamais. Héphaïstos allait bientôt être le bienvenue dans l'obscurité, dans une solitude infernale, dans une tristesse inimaginable, dans une éternité destructrice. Il allait enfin comprendre ce qu'était la réalité, la réalité d'Adonaï. Que son existence soit sans la moindre lumière. C'était bien une chose qu'Adonaï ne supportait pas. Alors que le boiteux préférait faire appel à une dose de lumière afin de faire parler la Terreur, les immenses ailes noires recouvraient le corps définitif du Seigneur de la Terreur, emmagasinant l'intégralité de ses attaques, même les petits coups pitoyables de ses automates.


En déployant violemment ses ailes noircies par la corruption de son âme, Adonaï envoya les créations du dieu forgeron dans le décor, les réduisant en une poussière dorée. Comme si la base même de la vie était capable de faire du mal à une des incarnations de la Mort elle-même ? La Mort n'est-elle pas la nouvelle vie ? Le renouveau se faisait que dans la destruction initiale de tout ce qui a été. Concrètement, Adonaï avait entendu tout ce qu'il avait envie d'entendre de la part d'une entité si respectable et si grandiose qu'était Héphaïstos. C'était une vérité qui sonnait juste à ses oreilles. Malgré ce qu'on pouvait penser des Berserkers, il y en avait au moins un qui respectait la vérité plus que tout. A quoi bon mentir ? La vérité fait bien plus mal que tous les mensonges réunis. Et bien qu'il faisait en sorte qu'on le sache honnête dans toutes ses actions, dans toutes ses paroles, certains branleurs le croyaient encore menteur. Alors que de son vivant, même lors de son ancienne vie, il n'a jamais prononcé le moindre mensonge. Il ne disait peut-être pas toute la vérité, mais arriverait bien un jour où il dirait tout. Héphaïstos, lui, ne faisait pas partie de ces "branleurs", considérant que le Seigneur de la Terreur disait la vérité. Mais il avait raison, il ne disait pas toute la vérité. Néanmoins, ce n'était pas en le frappant, peu importe la violence, qu'il allait avoir ce qu'il demandait. On pouvait le torturer jusqu'à la limite de l'imagination, Adonaï n'était pas du genre à parler. Il faisait absolument tout ce qu'il voulait. Absolument tout. Il était l'incarnation du libre-arbitre. Il vivait selon le sentiment de son cœur, vivait selon une sagesse qui lui était propre. Combien de fois son instinct l'avait laissé tomber ? A ne jamais penser, à ne jamais se remettre en question... Même quand son ambition l'appelait. A quoi sert la prière, si les gens entendaient seulement ce qu'ils voulaient entendre ? Dans ce sens-ci, Héphaïstos se montrait différent. Il n'avait pas tous ces stéréotypes concernant les "méchants" de l'histoire.



"A quoi sert de cracher une vérité, Héphaïstos ? Je te la donne de bon cœur."


Alors que cette Lune de sang flamboyait dans le ciel, elle se tinta en noir, affichant un ciel parfaitement sombre. La nuit s'était durablement installé. Les flammes du dieu créateur n'allaient absolument pas changer la donne, la puissance des ténèbres était bien supérieure à la moindre petite flammèche, même celle de l'incarnation du feu. Les ailes noircies du Seigneur de la Terreur étaient parfaitement déployées, un peu comme s'il avait décidé de poser pour se faire tirer le portrait. Les yeux du divin prenaient une couleur plus rouge qu'à l'accoutumée, échappant ainsi au regard noir combiné à l'absence de lumière.


Des mains squelettiques sortirent du sol, accompagnées de quelques crânes. Plein de poussière, d'une glaise séchée depuis des millénaires, une multitude de corps squelettiques, en pleine décompositions s'extirpaient lentement du sol. Adonaï, depuis qu'il existait en tant qu'Eths, même lors de ses anciennes apparitions sur Terre : Un nom angélique depuis la nuit des temps, qu'il a oublié depuis peu, Nahash lors de la Genèse ; Canaan durant le Haut Moyen-âge ; Ézéchiel durant le Moyen-âge central ; Lazare jusqu'au Moyen-âge tardif, Shiloh au XVème siècle ; et celui qui était connu de tous : Eths, maîtrisait l'art de rappeler les morts à la vie. Pour un court moment, il est vrai. Mais tout de même, il s'agissait là de son pouvoir ultime. Les éveillés au cosmos avaient l'inconvénient d'être difficiles à ressusciter, protégés par des divinités païennes. Mais soit, tant que l'armée des morts se battaient à ses côtés, il n'allait pas chipoter.


Un cycle sans fin de décomposition perpétuelle se lisait dans la présence de ces squelettes et cadavres, aussi exquis furent-ils : un cauchemar éveillé qui ne cesserait jamais, toujours en spirale dans les jours les plus sombres de l'humain... et du divin. Ces désastreuses compositions, habitées de réelles âmes damnées, buvaient à la misère, une soif sans fin. Ils devaient obéissance à la Terreur, étant lui-même une personnification de la Mort. La plus grande Terreur de l'humanité était la Mort, après tout. Et même s'ils lui devaient obéissance, Adonaï ne pardonnera jamais la moindre trahison. Ils étaient tous habités des sentiments qu'ils avaient éprouvés lors de leur vie, lointaine pour certains. Ils vivaient dans un Enfer, perpétuel, une désintégration de l'amour, de l'éducation, de la pensée, une violation flagrante, honteuse de ces cœurs rouillés. Toutes étaient des créatures haineuses, plongés dans un chaos, pour la plupart, trahis de leur vivant. Ils avaient tous abandonné la lumière, paralysés par l'horreur. Aveugles, ils étaient conduits par les aveugles, comme les agneaux qu'on emmène à l'abattoir. Adonaï goûtait enfin cette puissance qui était sienne depuis si peu de temps. Il savourait ce jeu. Il était détestable, prenant un malin plaisir à rappeler auprès de lui ceux qui étaient morts, ne les laissant pas connaître le repos éternel. Il niait l'existence de leurs cœurs pour justifier la douleur, une haine si déplacée.


Les péchés du Père.


Le cadeau du fils.



"Je suis un être qui a été rejeté par mes frères, par ma propre famille, par mon propre Père."il leva la tête et regarda le ciel"Un être à qui on a confié la lourde tâche de conduire les morts jusqu'en Enfer."il serra le poing, celui-ci devenant brûlant "Un être qu'on a bafoué, qu'on a humilié, qui a toujours été mis de côté par toute sa famille."Son visage devenait de plus en plus hargneux. La haine en lui était perceptible à des centaines de kilomètres."Un être qui n'a fait qu'obéir aux lois stupides de son Père et qui a eu le droit d'être remercié par la déchéance de toute son essence."L'énergie du Dieu de la Terreur se fit de plus en plus imposante, prenant l'avantage sur celle du Dieu du Feu."Je suis celui qu'Il a fait."



La horde de squelettes et de cadavres en décomposition s'agenouillèrent devant le Seigneur de la Terreur et de la Calamité, véritable ange de la mort dans ce monde gouverné par les divinités grecques. Ils se relevèrent tout aussi brusquement  et s'élancèrent sur Héphaïstos, en se brisant en des millions de morceaux, pour enfin se rejoindre en une sorte de boule d'énergie purement démoniaque, puante à souhait, suintant la dégueulasserie et les ténèbres. Bienvenue du côté du soldat, où il n'y a personne sauf lui. Les gens grandissent tous pour mourir. Des hommes morts, allongés aux pieds de leurs tombes, se demandent quand viendra leur sauveur. Vont-ils être sauvés ? Peut-être est-il un pêcheur, peut-être est-il un sale type, peut-être mérite-t-il de mourir ? Elles ont pleuré quand leurs fils sont partis. Dieu se revêt de noir. Ils sont partis si loin pour ne trouver aucun espoir : ils ne reviendront jamais. La cruauté pour le gagnant, le fou révèle au roi ses mensonges. Destructrice, la volonté guerrière au service de la vérité. Tous les combattants ont en eux une force, un courage, hardant, brûlant, ne demandant qu'une chose : exploser. Cette énergie s'abattant sur Héphaïstos était comme si la Faucheuse elle-même, lui assénant un coup de l'arme redoutable, appliquant la sentence de la Mort.



"Le prochain sera Phobos. Le suivant sera Cronos, puis son cadet ! Et enfin purifier cette humanité de tout ce qui la corrompt !"



Adonaï se rendit compte à cet instant précis qu'il était la résurrection des cendres d'un héritage décimé. Il ne sera jamais, ne pourra jamais être ce qu'Il voulait qu'il soit. Il a été testé par ses grands frères, par son Père. Ils lui ont manqué de respect, l'ont toujours sous-estimé, l'ont laissé de côté. Laissé de côté... Laissé de côté par ces connards se croyant au-dessus de tout, qui n'ont jamais connu la souffrance de voir ce qu'ils devaient protéger devenir une saloperie bonne à être éradiquée... Cette saloperie, déchirant le ventre d'une mère léthargique, gonflée et mourante, sans placenta. Ils étaient tous nés bâtards et dissidents. Au point que deux frères cherchèrent à se tuer. Le troisième et quatrième humain de cette Terre, devenir de mauvais hommes... L'humanité était-elle perdue depuis ce temps ? Aujourd'hui, il était forcé de regarder les petits frères gagner la faveur d'un Père fétide. Ses ailes ont été déchirées, ses magnifiques ailes blanches, porteuses de pureté, avant même qu'il n'ait eu la chance de prouver qu'il pouvait voler. Il lui avait menti. Il était soit disant bon et miséricordieux... Il n'était rien de plus que l'origine de toute cette corruption, de toute cette pourriture. Petit menteur, sangsue, vampire ! Gaspillage de pisse pour calmer ces petits feux de merde. Il avait perdu un soldat loyal. Un qui l'avait toujours écouté, qui appliquait la loi de Dieu. Tu ne sais pas qu'une chose est bonne jusqu'à ce qu'elle soit partie. Comment a-t-il pu être aussi berné ? Pendant tant de millénaires ? La haine laissait la place au souvenir, jusqu'aux noms de ses frères et sœurs. Mich-quoi ? Gab-comment ? Le Père pouvait regarder le monde brûler autour de lui qu'il s'en branlait toujours... Adonaï était un salaud, un orphelin, refusé par le Créateur. S'il était devenu un Dieu, alors les autres êtres vivants rencontreront leur non-créateur. L'enfoiré le plus malade que vous n'ayez jamais vu, le carnage qu'il provoquera, le monde ne croira pas qu'il essuiera l'ardoise et brisera le rêve, et détruira toute trace où la chair fétide a été. Non respecté, rejeté, mal dirigé et négligé... Évité par tous... Qu'ils aillent se faire foutre. Ils se sont opposés à lui ? Qu'ils s'attendent à tomber.


Adonaï s'arracha une plume et la lança en direction d'Héphaïstos. Malgré un petit vent latent, la plume alla tout droit vers lui, sans être importunée par la force de l'atmosphère. Elle se planta, bêtement devant le Dieu de la Forge, créateur de la Foudre de Zeus. A travers chaque barbe, et chaque barbule, Héphaïstos pouvait voir des images lui parvenir :


Un homme qui à chaque seconde se change en Agneau, puis redevient un homme, puis un Agneau. Le Christ. Sacrifié, comme un agneau, pour les péchés des hommes. Vingt-quatre hommes, très vieux, couronnés, qui entourent le Christ. Les 24 sont là pour le don d'un livre à l'Homme au centre. Le livre contient toutes les Destinés du monde. Un livre scellé par sept sceaux, que personne n'a été digne d'ouvrir, est présenté et est remis à l'Agneau égorgé. Celui qui a été jugé digne par Dieu, brise les sept sceaux. Un homme couronné sur un cheval Blanc en sort : la Conquête. Suivent un Cavalier Rouge, un Noir et un Pâle, soit respectivement : la Guerre, la Famine et la Mort par la maladie.



Flash.



Le cinquième sceau fait surgir les martyrs qui veulent être accueillis au Ciel. Le sixième sceau libère la Colère de Dieu. Avant que le septième sceau soit brisé, on assiste au marquage des serviteurs de Dieu pour être épargnés et au triomphe des élus du Ciel. Lorsque le septième sceau est rompu, sept anges apparaissent avec sept trompettes. Lorsque la première trompette retentit, un déluge de grêle et de feu détruit un tiers de la terre. A la deuxième trompette, le tiers des êtres vivant dans la mer sont détruits. A la troisième, un astre tombe du ciel, éliminant un tiers des eaux de source. A la quatrième sont détruits un tiers du soleil, de la lune et des étoiles. A la cinquième, des nuées de sauterelles, mauvaises comme des scorpions, s'abattent sur les hommes et les torturent pendant cinq mois. A la sixième, un tiers des hommes sont exterminés. L'imminence du châtiment final est annoncé par un ange, sans que les hommes changent leur attitude. A la septième trompette, les éléments se déchaînent. Saint Jean a alors la vision d'une femme en train d'accoucher d'un enfant mâle et d'un dragon prêt à dévorer le nouveau-né. Saint Michel et ses anges jettent le dragon sur la terre. Ayant poursuivi inutilement la femme, le dragon transmet son pouvoir à la Bête (bêtes de la terre et de la mer). Servie par un faux prophète, la Bête règne en maître et marque de son chiffre (666) tous ceux qui se soumettent à elle.



Flash.



L'Agneau apparaît alors avec ses compagnons pour annoncer le Jugement dernier. Des anges moissonnent la terre avec des faux. Puis surviennent sept anges avec sept fléaux contenus dans sept coupes. Les sept fléaux se répandent les uns après les autres : d'abord un ulcère "mauvais et pernicieux" ; le sang des martyrs qui tue tout être vivant dans la mer ; le sang des martyrs qui tue tout être vivant dans les fleuves ; la chaleur du feu qui étouffe la terre et les hommes ; la destruction du trône de la Bête ; le tarissement de l'Euphrate ; le rassemblement de la Bête, du faux prophète et du dragon dans un lieu appelé Harmagedôn ; et enfin le déchaînement total des éléments et de la Colère de Dieu. Ensuite, la chute de Babylone. Une putain se repaît du sang des martyrs et corrompt tous ceux qui l'approchent. La chute de Babylone est d'abord solennellement annoncée avant de devenir effective. Dieu triomphe.


Le Christ, armé d'une épée, apparaît sur un cheval blanc. Il remporte le premier combat eschatologique au terme duquel intervient un premier jugement et une première résurrection pour 1000 ans. Pendant 1000 ans, le dragon reste enchaîné. Au terme de ce délai, Satan est relâché et séduit les nations avant d'être définitivement jeté dans un étang de soufre où il est supplicié pour les siècles et les siècles. C'est alors qu'intervient le Jugement dernier où chacun est jugé selon ses œuvres.



"Ne sois pas effrayé..."




Même si Héphaïstos le tuait, Adonaï reviendrait à coup sûr. Affronter le Tartare ? Une simple formalité. Il n'en aurait jamais peur. Il était l'incarnation de la Peur, l'incarnation de l'Adversité. Après tout, à l'instar de Lucifer, il était lui aussi confondu avec Satan, l'Adversaire. Un bien bel adversaire face au Tartare, non ? Ce n'était qu'un faible enculé. Le Tartare mourra avec le reste de l'humanité s'il pense un seul instant qu'il arrêtera l'ascension d'Adonaï. Il était tout. Il le regardera échouer pendant qu'il essaie d'être quelque chose. Que tous les Dieux meurent, ça élimine la concurrence, ça les soumet, ça les décompose et ainsi la Terre sera à lui. Il n'en fera pas un chaos, non. Il la purifiera, seulement, recréant l'humanité pour qu'elle soit bonne, en lui prenant tous ses aspects négatifs. Oui, il était prêt à faire ce sacrifice, à emmagasiner en lui toute la pourriture qui existait sur Terre afin qu'elle soit enfin belle. C'était sa véritable ambition. C'était sa véritable composition : il voulait une redéfinition de l'humanité. La violence, la seule façon pour lui de communiquer. Plus rien à dire. C'était maintenant un régicide, des actions sur les mots


L'ombre de la nuit traquait Héphaïstos. Déguisé en gentleman, comme un loup affamé et patient, habillé en chair et en os, capturant des morceaux de son parfum, se délectant de cette chasse à l'esclave, s'écoulant comme le Nil, il construit son appétit et regardait le Dieu du Feu ramper à l'intérieur de lui même, à chaque instant, tel un misérable organisme, comme un putain de porc qui se vautre dans son propre dégoût. Cette ombre creuse dans les cicatrices rouvertes du boiteux, des souvenirs brûlants tant ils durent. Il peindra des images avec son propre sang, montrant au monde qui il était vraiment. Héphaïstos allait affronter sa plus profonde peur, une peur qui transformait son sang en un or noir, complètement dégueulassé par ses plus noirs secrets. Son être intérieur mourra pour l'exemple. Mutilé de l'intérieur, son corps déchiré, exposé au monde comme le néant qu'il était. Tout était soigneusement calculé. La Terreur s'émerveillera dans l'horreur, pendant que le Feu, lui, sera bientôt oublié dans les limbes de son esprit détraqué. On retrouvera la gueule d'Héphaïstos, celle de son corps originel, ou celle de son corps d'emprunt, baisée par une lame. Des cris au loin étaient perceptibles par l'Olympien alors qu'il était dans son propre esprit. Un vide dans l'air, la froideur de ses mains l'intriguera. Il pensera avoir enfin trouvé la paix. Un simple scintillement de flammes, comme dansant dans ses yeux, lui fera comprendre que mourir est une délivrance. Tout était lié au purgatoire. La vue lui manquera. Ses oreilles ne l'aideront plus pour se guider. Le voile entre les réalités était déchiré. Il allait se sentir comme expulsé dans les fosses de l'enfer, entre incendie de rédemption et cercle de douleur. La peur était devenue son poison. Une pression semblable à plusieurs centaines de bars, liait sa peau au destin. L'espoir s'était éclipsé, la vérité... tordue. Héphaïstos était le témoin de la torture et du tourment qu'il y avait dans l'esprit du Seigneur de la Terreur : des corps brisés, chargés de terreur. Pendant ce temps, la Terre se détruisait.


Comment Héphaïstos vivait cette torture psychologique ? Que voyait-il ? Quelle était sa peur la plus profonde ? Cette attaque, aussi puissante qu'elle était, permettait de s'immiscer dans les désirs et les peurs les plus profondes de ceux qui étaient touchés.  Verrait-il tout le monde le rejeter ? Il avait vécu comme un paria, un mec qu'on ne voulait pas, sa plus grande peur était-elle de revivre son enfance, lui, dégagé à grand coup de pied au cul du Mont Olympe ? Pour aider celui qui répondra, il faut considérer cette arcane comme un simple envoi dans une cellule des Enfers : jusqu'à la fin des Temps, le supplicié se fait torturer par sa propre peur, sa propre culpabilité. Ad vitam aeternam. Certes, cette arcane était basée sur le psychisme de l'adversaire. Mais pas que... le physique prenait beaucoup. Que le sang devienne noir n'était pas une image mais la réalité... La Mort d'une étoile à l'échelle d'un simple mortel... Quelle joie !










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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyDim 19 Avr 2020 - 19:32

Héphaïstos regardait, sans sourciller, la poussière d'or qui s'élevait dans les airs tandis que ses automates étaient instantanément détruits. Le forgeron ne s'attendait pas à grand chose, et n'était pas déçu du spectacle que lui offrait cet Adonaï. Non content d'avoir absorbé l'assaut de ses pantins mécaniques sans grande peine avec uniquement ses ailes, il avait tout bonnement détruit sa légion d'or en les déployant. De grandes et longues ailes d'ébènes, plus noire que la nuit la plus sombre, signe si il en fallait de l'âme ténébreuse de son adversaire. Mais également de sa force. Bien qu'il n'était pas un guerrier, Héphaïstos reconnaissait volontiers la puissance de cet être terrifiant et diabolique. La nature profonde de celui ci ne faisait guère de doute. Contrairement à bon nombre de divinités, Adonaï lui offrit toute sa franchise, lui dévoilant dès lors ses objectifs. La lune de sang qui brûlait d'une lueur inquiétante s'enveloppa alors d'un éclat si obscur que le ciel semblait s'être terré dans le plus sombre des manteaux de la nuit. Si sombre que l'aura flamboyante et chaude du dieu du Feu semblait s'étouffer dans ces froides ténèbres. Adoptant l'éclat précédemment sanguin de la lune, les yeux de la terreur fixait le dieu boiteux tandis qu'il lui livrait sa confession. 

Comme lui même avait précédemment invoqué une légion d'or, le dieu de la Terreur convoqua quant à lui une horde noire. Dénuée de vie mais pourtant s'agitant et se mouvant par la volonté du jeune dieu, une armée de cadavres se hissa à travers la terre, s'extirpant de l'au delà à l'aide de leurs mains squelettiques. L'atmosphère devint alors putride, véritable vision d'horreur s'offrant à l'olympien.

Au delà de l'apparence monstrueuse qu'il avait aperçu précédemment, l'âme d'Adonaï semblait encore plus indicible et plus torturée qu'il avait pu l'imaginer, la rage qui émanait de lui teintant non seulement ses coups mais également ses mots d'une dureté sans pareille. Jamais il n'avait vu un tel éclat de haine, de colère, un brasier aussi intense de sentiments aussi sombres. 


Mais aussi surprenant que cela pouvait être, il le comprenait, en un sens. Lui même, était en quelque sorte mis de côté par ses semblables, par sa propre famille. Adonaï avait été jugé, renié et abandonné par son Père? Lui avait été jeté du haut des Cieux, par sa propre mère. Et pour quel crime? N'avoir tout simplement pas été au goût de sa génitrice. Uniquement. Alors il comprenait, ce que cela faisait d'être rejeté par ceux qui était sensé être les siens. Mais Héphaïstos avait pris une autre voie que celle d'Adonaï, préférant la création à la destruction, la vie à la mort, car pour lui, celle ci forgeait, par ses coups durs, ses trahisons, le caractère. La vengeance, il l'avait appris, n'apportait fondamentalement rien de bon, il le savait pertinemment, que ce soit lui ou son hôte, à la fin, les blessures ne se refermaient pas pour autant, bien au contraire. 

Les morts, après s'être agenouillés auprès de celui qui étaient désormais leur maître, sans doute au grand déplaisir d'Hadès, s'élancèrent sur Héphaïstos avec une énergie considérable, notamment pour des morts. Tandis que le forgeron, après avoir brisé les crânes des premiers assaillants, se faisait submerger, l'ange de la terreur dévoila alors ses intentions. Après Arès, ce serait au tour de Phobos, Cronos, puis Zeus et finalement... l'Humanité! Purifier l'Humanité.... il reconnaissait volontiers que les humains, à l'instar des dieux, étaient loin d'être parfait. Bien au contraire même. Mais leurs défauts, leurs imperfections, pouvaient pour le dieu des forgerons disparaître avec le temps, l'Humanité évoluant, se forgeant même au fil des siècles, tout comme lui même transformait des morceaux de métal inerte en des créations dotés de vie et de magie. 

"Han.... Qu'entends tu par purifier... l'Humanité! Celle ci... est capable du pire.. je le conçois... mais également du meilleur. Tout n'est pas... à jeter chez les mortels... Il faut lui laisser le temps... juste le temps!" 

Tandis qu'il se démenait face aux morts, Héphaïstos craignait que la notion de purification chez Adonaï soit un peu trop... extrémiste à ses yeux. L'Olympien reconnaissait et appréciait certaines qualités chez les humains, notamment en ce qui concernait leur potentiel de créations. Il prenait plaisir à vivre au milieu d'eux, les préférant, de loin, à ses semblables. Ecrasant péniblement les morts qui s'étaient jetés en masse sur lui, avec l'énergie non pas du désespoir mais celui d'un fanatisme exacerbé par l'emprise qu'avait sur eux Adonaï, le dieu boiteux se releva pour faire face à son sinistre adversaire.

"Je comprend, en tout cas un peu, ton ressentiment, pour être également considéré comme un monstre de foire, pour ne pas dire un bâtard par ma propre mère!" souffla t il avec force.  "Mais qu'importe ce que la famille peut nous infliger, ce n'est pas une raison pour envoyer tout le monde au cimetière!" fit il avec véhémence.

Frappant son plastron sur lequel des restes de cadavres s'accrochaient encore, la barbe recouverte de restes en putréfaction et de morceaux d'os, le dieu se recouvrit alors de flammes, consumant ce qu'il restait des malheureux morts qui l'avaient agressés. C'est alors qu'Adonaï lui lança une de ses plumes. Au moment où elle toucha le sol, tombant juste devant le forgeron, ce dernier fut alors submergé par une vague de visions étranges. 

Les scènes défilèrent, Héphaïstos n'y comprenant que peu de choses. Mais ce qu'il en retint le fit frémir. L'entité qu'il avait en face de lui ne pouvait être raisonnée, non. Malgré ses blessures communes, il ne pouvait partager la vision tronquée de cet être manipulé et trahi par son Père, abandonné par ses frères, il ne pouvait participer à ce qu'envisageait de faire cet être indicible, qui allait désormais au delà même de la Terreur.

D'une simple phrase, Adonaï plongea alors l'olympien dans une spirale infernale, où plus rien n'avait de sens pour lui, en dehors de la peur et la terreur. L'ombre de la mort le traquait tandis qu'il errait dans un labyrinthe obscure où tout n'était que mensonges, trahisons, mépris.. jusqu'à arriver au néant. Là où il n'y avait plus rien que la mort, nul feu, nulle flamme, ni la moindre étincelle de vie synonyme de création. Tout était inerte autour de lui, même le sang qui s'écoulait de la poitrine où une lame le traversait. La terre se mourrait, recouverte de corps brisés, à la chaire putride ou brûlée, tandis que de vagues cris lointains résonnaient dans ce qu'il restait de l'esprit déchiré du dieu de la forge. Les yeux désormais inertes des corps étaient empreints d'un sentiment fort vivace en lui, mais qui disparaissait peu à peu qu'il s'enfonçait dans les ténèbres: la terreur! 

Héphaïstos s'enfonçait dans l'abîme. Il n'y avait plus la moindre étincelle de création, juste de la pure destruction. Coulant dans une eau noire, sombrant dans les abysses du néant, le dieu disparaissait peu à peu dans le goudron gluant du néant. Puis il n'y eût plus rien d'autre que les ténèbres. 

Au bout d'une éternité, difficile à dire étant donné que le temps même ne semblait plus exister, une flammèche se ralluma. Puis un brasier gigantesque explosa, telle l'éveil d'une supernova! Un feu d'or éclata, déchirant les ténèbres, semant des braises chaudes semblables à des rubis ardents tandis qu'une silhouette se dessina dans le foyer de ce feu non pas démoniaque mais divin!

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï 200419064110566707


 Une flamme de vie, de chaleur, surpassant alors l'épaisse boue du néant s'échappa pour brûler avec force et vigeur! Héphaïstos était peut être le dieu des forgerons, un dieu créateur par excellence, mais cela il l'était devenu non pas par la force des choses mais par sa propre volonté. Non, avant cela, il était une force brute, capable de raviver la vie tout autant que la détruire, il était le Feu! Le feu le plus pur qui soit, un feu auquel ni la notion de bien, ni celle du mal, pouvait y être rattaché. Et c'est cela qui faisait désormais face à Adonaï.

"Peu m'importe que tu renverses Arès, Phobos, Cronos ou même Zeus! Je ne saurais par contre te laisser malmener cette Humanité que, bien qu'imparfaite et emplie de défauts, j'aime!" 

[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï 200419064110982879

Le feu se déchaîna alors, déchirant l'espace dans lequel Adonaï les avait enfermer pour les isoler, étendant son brasier jusqu'aux cieux. Tout n'était plus que feu et flamme, la froideur des ténèbres laissant place à une fournaise impossible à qualifier, le noyau d'une étoile n'arrivant pas à égaler la chaleur dégager par le dieu, déterminer à protéger cette Humanité qui lui était si chère. Au milieu de ce brasier se trouvait le corps d'Héphaïstos, corps qui semblait recouvert, si il n'en était pas constitué, de magma! Le feu doré qui émanait de lui semblait illimité, et la déflagration si intense que l'obscurité installée par Adonaï fut instantanément consumé par le feu tandis qu'une onde de choc et de flammes pures frappèrent ce dernier de plein fouet et le jeta à même le sol. Le feu le brûlant avec férocité, le dieu enflammé en profita pour se saisir dans son dos de ses ailes, le plaquant au sol de sa jambe ordinairement blessée. Des ailes divines, à n'en pas douter, mais qui n'allaient guère résister à ce qu'il allait faire. Ses mains étaient désormais faite d'énergie pure, flamboyante, brûlant les plumes d'ébènes comme si elles n'étaient guère plus que du papier jeté au feu! Mais le dieu forgeron n'allait pas se contenter de cela, non. De sa poigne de fer, implacable, il déversa alors la chaleur à travers l'os et la chaire d'Adonaï, faisant bouillir son sang au point de lui donner l'impression que du métal liquide en fusion coulait dans ses veines. Puis alors, de ses mains expertes, il plia alors littéralement les dites ailes, faisant fondre les os divin comme si ils avaient été en métal. 

Le dieu semblait différent désormais, maintenant que le combat l'avait ramené à l'état de son pouvoir élémentaire, il allait tout simplement frapper tel le feu, et non plus utiliser des mécanismes, aussi ingénieux pouvaient ils être, comme il l'avait fait jusqu'ici. Désormais, Adonaï allait faire face au dieu du Feu et des Volcans. 

Levant un poing en l'air tandis que l'autre main de feu maintenait les ailes déformées et brûlées, celui ci se durci fortement, concentrant l'énergie d'un brasier effroyable, digne de celui d'un volcan en éruption. Et il frappa! L'explosion qui se produisit fut épouvantable, enterrant Adonaï sous un déluge de magma et de roche en fusion dans le sous sol sous terrain, le rapprochant littéralement du Tartare. 

L'Enfer biblique, ou du moins ce dont il en avait entendu parler auprès des mortels, voilà quelle était sa place. Et si il fallait, il allait l'aider à y prendre place!



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Citation :
Attaque Septième sens.
το χέρι του μαύρου θεού ( la Main du Dieu Forgeron ) : 50 à 60 points de cosmos. Feu

Effet ( Uniquement à 60 CS dépensé ) cette attaque fait 10 dégâts supplémentaires

Le dieu, agacé par son adversaire, perd patience. Concentrant sa force divine dans sa main, auréolé alors d'un cosmos flamboyant, il saisit alors l'armure de l'adversaire et la fait alors fondre sur lui tout en la compressant par la force de ses mains, causant alors une souffrance et des dégâts terribles!

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Adonaï

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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyJeu 23 Avr 2020 - 11:40

I burn in the torment of what I have done
And look at the monster that I have become
Haunted by voices, forever in me
I'm never alone, but never I'm free





L'humanité... Tous ces frères, toutes ces sœurs, tout ce qu'ils étaient, ont été écrasés par les poings de Dieu. Se vantant d'avoir créé un monde libre là où rien ne "semble", où tout est réel parce qu'exprimé. Existe-t-il un remède quand la maladie n'est pas visible, ni qu'elle provoque le moindre ressenti ? Peut-on rechercher une vérité supérieure quand on vit à genoux... là où la liberté grandit d'un sol imbibé de sang au pays de l'hypocrisie. Concrètement, l'humanité tenait dans les mains de tyrans, à l'instar des Dieux immortels. Athéna les protégeait de tout, voulant jusqu'à refuser qu'ils s'éteignent par eux-même. Hadès, au contraire, désirait tout éradiquer afin d'amener l'Enfer sur Terre. Par ailleurs, il était tout de même étrange que quelqu'un veuille que la Terre ressemble à ce qu'il y a sous le sol. Hadès n'avait-il aucune notion du "beau" ? Adonaï, lui, voulait la purifier. A-t-il dit à un seul instant qu'il voulait absolument l'annihiler ? Non. Juste détruire ce qui était mauvais. Les Hommes n'étaient pas tous orgueilleux, ils n'étaient pas tous jaloux, colériques, avides de pouvoir, avares et j'en passe. Certains méritaient de survivre à l'Apocalypse. Parce qu'ils ont adoré la bonne personne, plutôt que de s'agenouiller face à la Bête.


En apercevant l'humanité, on voyait à droite les rats, à gauche les serpents. Lorsqu'ils étaient sur leur lit de mort, les êtres s'apprêtant à passer l'arme à gauche chuchotaient à l'oreille d'Adonaï un doux sermons de haine cruelle. Comment voulez-vous qu'il ne devienne pas corrompu et qu'il n'aille pas trop loin dans ses actes ? Il était pourtant un être respecté de tous, à la limite de la crainte car la Mort le suivait, étant psychopompe. Ces paroles d'êtres sur le point de mourir reflétaient leur véritable visage. Certains étaient pourris jusqu'à la moelle. Ils étaient habités de mensonges, de peur. Et pire... Beaucoup étaient de faux croyants, ne se rapprochant du Tout-Puissant qu'au dernier battement du cœur. Adonaï ne supportait pas ces êtres-ci. Plus les millénaires avançaient, plus il était habité par la haine, par la haine de tout ce qu'il y avait de dégueulasse dans cette humanité. Heureusement, certains arrivaient à relever le niveau. Des gens qui étaient pour la paix, ceux qu'il emmenait au paradis, ceux qui étaient de vrais croyants. Ceux qui ne s'agenouillaient pas devant les plus tordus, ceux qui ne mordaient pas la putain de main qui les nourrissait.



"A quel moment ai-je dit qu'il fallait tout éradiquer ? Seul ce qui est mauvais doit être achevé !"


Héphaïstos était intéressant dans ses paroles précédentes. Laisser le temps à l'humanité de s'améliorer. Elle existe depuis combien de temps ? Dix mille ans ? A peu de choses près. Les Dieux doivent-ils laisser l'humain essayer de devenir meilleur alors qu'ils n'ont fait qu'empirer depuis leur création ? Peu importe la croyance, peu importe la cosmogonie, l'Homme a toujours trouvé le moyen d'être de plus en plus à chier. Prenons la mythologie de laquelle est issus Adonaï : le judaïsme. Il y avait deux êtres vivants, Adam et Ève. Ils ont commis un péché, ont désobéi à Dieu. Ils ont eu deux enfants. Caïn et Abel. Caïn, l'aîné a tué Abel par pure jalousie. (Ce que les livres ne disent pas, c'est qu'Abel était mauvais, lui aussi). Caïn a eu une descendance. Des enfants toujours mauvais. Lamech, le créateur de la polygamie, Tubal-Caïn, tueur de son ancêtre, Caïn... Bref, la déchéance. Toujours... Jusqu'à s'éteindre. Adam et Ève ont eu un troisième enfant, Seth, qui lui, avait une descendance nombreuse et qui ne s'est, pour le moment, jamais arrêté... Un de ses descendants les plus connus : Noé. Des hommes "bons", qui ont résisté au temps... Mais quand sont venus les autres peuples et se sont mélangés les différentes traditions, les différentes volontés, les différents caractères, tout est devenu pourri. Et personne n'a jamais voulu essayer de changer ça. Jamais personne. Ni Dieu, ni les divinités grecques, ni les autres. Absolument personne. Et ça, c'était... inexcusable, du point de vue d'Adonaï. Lui, il allait agir.  


Mais il n'eut pas le temps d'exposer son projet plus en détail que le Dieu du Feu s'était énervé en imaginant qu'on puisse vouloir annihiler l'humanité toute entière. Malgré ses nouveaux pouvoirs de divinité, Adonaï était pleinement incapable de détruire l'humanité car elle était protégée par des êtres célestes bien plus puissants... et plus nombreux. Il avait appris, à ses dépens, qu'il ne fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Déjà que de vouloir détruire son "nouveau" frère pouvait paraître bien présomptueux, s'attaquer à Arès s'approchant de l'impossible, alors détruire le monde... Ne rêvons pas. Il fallait juste purifier le mal. En réalité, il fallait purifier le monde de tout ce qu'Adonaï représentait : la corruption, la haine, l'orgueil, la folie. Et il en avait conscience, évidemment. Héphaïstos se jeta, en fusion et en furie, sur Adonaï, s'attardant particulièrement sur ses ailes noircies par la puanteur de son âme, cherchant à les brûler, à les martyriser, les casser, comme s'il préparait un bon repas pour toute sa famille. Dans le feu de l'action, alors que Héphaïstos l'avait plaqué sur le sol et s'était mis à essayer de le démembrer, Adonaï réussit à asséner un coup à jambe boiteuse. Par pur réflexe, dirons-nous. Qui aime être tenu par les ailes, franchement ?


Le Dieu du Feu n'était "qu'un forgeron", certes, mais il en était devenu un guerrier redoutable, à cet instant précis. Il était l'incarnation même de la flamme, du brasier. N'importe quel être, humain ou non, ne pouvait résister face à la chaleur qui se consumait rien qu'à travers les yeux de cette divinité, maintenant habillée de magma. La chaleur était insupportable, certes. Héphaïstos utilisait les mêmes techniques qu'Adonaï. Augmentation de la température, qui se joint à une pression atmosphérique plus pesante encore. Il était habitué à ce genre de procédé. Mais, force est de constater que là, il s'agissait d'un niveau supérieur encore. Pourquoi ? Parce qu'Adonaï était devenu l'incarnation des flammes de l'Enfer. Il était "devenu". Héphaïstos, lui, en est le concepteur, l'âme, l'origine de cette chaleur indescriptible.


L'attaque d'Héphaïstos était bien trop puissante pour que la Terreur puisse la contenir. Malgré son pouvoir, il n'avait pas encore le niveau d'un Dieu Olympien, et c'était bien dommage. Bientôt, ça arrivera, qu'on n'en doute pas. Il ne fallait pas oublier que chaque être, même divin, a le pouvoir de s'améliorer. Personne n'a de limite quant à son énergie. Le potentiel de ceux qui maîtrisent le cosmos, le ki, l'énergie, était infini. Le principe étant de savoir comment augmenter son pouvoir et ça... c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Pour ceux qui possèdent l'âme d'un Berserker, comme Adonaï (en quelque sorte), il fallait se battre, se battre, se battre, se battre et encore se battre. Contre plus fort que soi, bien évidemment. Sinon, écraser quelqu'un pour le simple but de l'écraser n'avait absolument aucun sens, aucune utilité.


Il était englouti, encore une fois, par du magma en fusion qui le brûlait jusqu'à ses os. Pour la première fois de toute son existence, Adonaï éprouvait de la douleur. Une infime douleur, certes. Il n'avait jamais utilisé son corps d'origine, préférant habiter celui d'un être humain ou préférant en façonner un. Donc, de ce fait, il n'avait jamais ressenti la moindre douleur. Là, c'était différent. Personne ne savait s'il s'agissait de son réel corps, celui de l'ange qu'il a été, lui-même ayant oublié totalement sa véritable apparence, si ce n'est qu'il était agréable à voir, la Mort étant attirant n'importe quelle espèce vers elle. Le feu d'Héphaïstos se déversait jusque dans son âme, dans son essence, dans sa propre existence. Et ça, c'était nouveau pour Adonaï. Il n'avait absolument jamais connu une seule personne ayant un tel pouvoir. Ça avait un côté particulièrement excitant. Et si Adonaï devenait un véritable Olympien ? S'il gagnait en pouvoir, qu'il prenait la place d'une certaine divinité, il pouvait faire partie de ceux qui maîtrisent cette talentueuse énergie. Si un dieu non-guerrier était capable d'un tel prodige, alors imaginez un Dieu guerrier... Imaginez Adonaï... Seigneur, j'en frissonne d'avance.



Il bouillonnait encore dans ce noyau d'étoile, brûlant, flamboyant alors que le Dieu de la métallurgie n'avait pas attaqué une seconde fois. Malgré le fait que le magma avait la particularité de refroidir et de durcir assez vite, le coulant gluant de lave qui englobait le démon de la Terreur brûlait sans discontinuer. Bien que cette énorme couche qui commençait à ronger son armure à moitié divine, il était tout à fait capable d'entendre ce qu'il se passait à la "surface". Mais tout ce qu'il avait entendu, était le bruit d'un poisson qui s'était noyé : lui. Tout ce qu'il voyait, c'était l'intérieur de ses paupières. Il était incapable de parler, car tout ce qu'il pouvait dire n'atteindrait même pas les oreilles ouvertes. Les mots flottent et assombrissent la vue, n'est-ce pas ? Malgré tout, il n'allait pas faire semblant d'être en paix, même s'il avait promis depuis toujours de mourir en souriant. Il n'était pas encore un cadavre qu'il rayonnait d'un sourire glacial et vierge. Il avait encore tant de raisons de vivre, qu'il était si facile d'oublier. Ce destin englobant qui nous serre le cœur, qui tourmente nos âmes, nous enchante pour qu'on puisse dormir vers un donjon éternel, peu importent les croyances. Ce destin nous chante inlassablement, doucement, de ne pas lutter.


Et pourtant...


Il s'extirpa, encore dégoulinant de cette espèce de lave plus chaude que la source la plus étouffante de l'univers. La puissance du Dieu du Feu avait fait quelques dégâts très visibles sur le corps tout entier du Seigneur de la Terreur. Commençons par ses ailes ébènes. Elles n'avaient plus rien d'angélique, et ne rappelaient plus le passé qu'il a pu avoir. Elles étaient toujours là, mais ne disposaient plus de la moindre plume. Là, n'existaient que de grandes ailes semblables à une chauve-souris. Un peu l'image qu'on pourrait avoir du Diable. Deux grosses protubérances faites en os à la partie la plus haute des ailes rappelaient des griffes. Son corps était également dans un état... particulier. Entièrement brûlé de la tête aux pieds. Ses cheveux n'existaient plus et laissaient paraître un crâne rouge sang séché, à vif, avec énormément de crevasses, laissées par la puissance du Dieu du Feu.  Ses yeux étaient d'un rouge extrêmement profond, mais surtout infiniment infernal. Malgré son corps entièrement brûlé, il semblait ne souffrir d'absolument aucun mal. C'était comme si c'était... habituel pour lui. Ses muscles paraissaient plus gros mais souffraient de plusieurs trous. Ses mains rouges possédaient de longs ongles pointus, tels ceux d'un démon.



Sa respiration donnait l'illusion qu'il venait de fournir un effort hors du commun. Et ce n'était pas si faux. Il venait de s'extirper des flammes de l'Enfer qu'il ne contrôlait pas. Il était à l'origine de la totalité des flammes de l'Enfer chrétien, Lucifer n'étant venu que bien plus tard. Il n'était pas Maître des Enfers, pas du tout. Mais les humains meurent depuis leur existence, Lucifer n'a fait sa rébellion que plus tard.



[Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï 2QXVQME


"Il suffit !"


La voix du Seigneur de la Terreur se faisait bien plus démoniaque, bien plus inquiétante. Le côté "enfant de la beauté" avait entièrement disparu laissant que l'image de sa nouvelle, celle de Dieu de la Terreur, fils de la Guerre. Même s'il n'était pas à proprement parler le fils d'Arès, il en avait pris les attributions et était devenu une sorte d'enfant. Enfant de ce qu'il représente. Arès, Dieu représentant la Guerre, la Haine, la Destruction, l'Agressivité, Adonaï en est devenu un de ses fils : la Terreur, ultime. Il était l'âme de la Guerre, mais contrairement à ce que pouvait être Deimos ou Phobos, il n'était pas de ceux qui se battaient pour un oui ou pour un non, pour le simple plaisir de se battre.


"Je n'ai qu'une parole, Héphaïstos. Associons-nous, mettons fin à cette Guerre Sainte et aide-moi dans mon projet premier. Celui de bannir Arès d'ici. Ne souhaiterais-tu pas avoir un autre interlocuteur que lui ? Quelqu'un qui écoute, quelqu'un qui dit la vérité, qui ne manipule pas... Quelqu'un de mauvais, certes. Néanmoins, n'oublie pas qu'il faut que la balance du Bien et du Mal soit équilibrée. Je ne peux cependant pas te promettre de tenir les Berserkers loin des conflits, même Zeus en est incapable. En échange, je ne toucherai pas à l'humanité que tu chéris tant."


Il se rapprocha d'Héphaïstos et tendit sa main brûlée dans sa direction. Pas sûr que cette apparence lui apportera tout ce qu'il voudra.


"Faisons ce pacte. Et je m'en irai. Peut-être puis-je ajouter un échange supplémentaire... Celui de te renvoyer l'ascenseur."


Une sorte de chèque en blanc, quoi.



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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyDim 26 Avr 2020 - 19:47

(les paroles échangées avec Adonai ne sont perceptibles qu'entre nous deux uniquement. Merci de tenir compte de ce fait )



Héphaïstos, malgré son apparence tout feu tout flamme, fit un effort pour se calmer et se retint de prolonger son assaut. Telle la flamme d'un volcan, sa colère était aussi brutale que soudaine, déversant une fureur embrasée tout autour de lui afin de consumer l'objet de ses contrariétés. Il n'était pas bon de rendre furieux non pas le dieu inventeur et ingénieux de la forge mais celui du feu et du magma, car à défaut de vous faire tomber dans un piège, à l'instar de sa propre mère, il vous carbonisera tout simplement, réduisant à l'état de cendres tout votre être. Et Adonaï avait attisé la fureur de l'olympien, pour finir par se littéralement  brûler les ailes. Se révélant aussi destructeur qu'il était créateur, le dieu se montrait plus complexe qu'on l'imaginait généralement, dépassant son statut d'ermite, d'un génie reclus dans sa forge, de bâtard rejeté et apprécié uniquement pour ses capacités. Il pouvait être également une entité féroce capable de déchaîner le feu de la terre tel les pires démons qui pouvaient exister. Sur cet aspect précis, il ressemblait beaucoup à son opposant, celui qui avait menacé ses protégés, et qui l'avait fait tomber si bas qu'il en était réduit à son état le plus élémentaire pour les défendre. Ce qu'il avait infligé à l'ange déchu, incarnation de la Terreur la plus sombre, la plus effroyable, la plus indicible n'était alors qu'un prélude.  Si il ne se réfrénait pas, le dieu risquait fort d'ébranler les fondements même de ce monde pour l'anéantir. Et si il se laissait aller aussi loin, il deviendrait alors ce qu'il affrontait. Non, en fait il pourrait même être pire, en un sens. Ce n'était pas pour rien que dans d'anciennes représentations, on le comparait au terrible géant du feu scandinave, Surtur.

Sans grande surprise, l'ange s'extirpa alors du magma encore en fusion. L'être qui apparu alors face au Feu était alors dénué de tout artifice, de tout masque, l'être qui s'extirpa de cet enfer de lave était alors la représentation la plus pure, la plus fidèle et la plus monstrueuse de ce qu'était le Diable dont parlait les chrétiens. A quelques détails près, Adonaï ne présentant ni queue pointue, ni sabots, ni cornes. Malgré le fait qu'il était revenu des tréfonds infernaux dans lesquels Héphaïstos l'avait jeté sans effort apparent, sa respiration semblait chaotique, éprouvante même, tandis qu'il arborait une chaire dévastée par la violence de l'affrontement. Tout dans la divinité qui se redressait respirait l'horreur et la monstruosité, et pourtant, le dieu du Feu, qui tenait toujours du brasier vivant, admirait cet étonnant adversaire. Malgré l'aspect repoussant de cet être inquiétant qui aurait fait défaillir Aphrodite et horrifié même les dieux infernaux, Héphaïstos lui appréciait le charisme qui se dégageait de lui, sa résistance hors norme porté probablement par une volonté plus solide que le métal le plus résistant qu'il aurait pu lui même forgé. 

Tandis que l'olympien s'apprêtait à remettre le couvert, avançant à pas lents vers ce démon  tandis que le grondement de ses flammes grandissant lentement, comme le mettant en garde sur ce qui allait suivre, Adonaï parla alors d'une voix forte et impérieuse. En cet instant précis, il était digne d'être un dieu à prendre en considération. Alors Héphaïstos l'écouta. 

Sous ses flammes incandescentes qui brûlaient d'une lueur divine, un sourire, amusé et franc, apparu lentement. Les propos qu'il lui tenait étaient... intéressants. Et c'est le moins qu'il pouvait dire. 

"Le bien et le mal dis tu? C'est intéressant, car ces deux choses font parties intégrantes de l'Humanité, tout comme elle l'est, au fond, en chacun des dieux existants." 

Après tout, même Athéna avait commis dans le passé quelques actes qui pourraient être, dirons nous, répréhensibles. La vision de la justice et des châtiments étaient, au fond, très personnelle et divergeaient selon les individus, qu'ils soient divins ou non. 

"Dans certaines contrées, les mortels parlent de yin et de yang, de forces qui sont à la fois opposée et complémentaires, des forces qui ne peuvent exister sans l'autre. Je suis assez d'accord avec ce principe. C'est pour cela que ton projet de purifier l'Humanité, au delà de la mettre en danger, me paraît être autant une folie qu'une hérésie! Je suis plutôt d'avis de l'aider à s'améliorer plutôt que de l'épurer par le feu et la mort!" 

Le feu vivant s'atténua alors, tandis que le magma, refroidissant, se durcissait pour finir par se craqueler et tomber en morceau, laissant place à un dieu en armure, abîmé de toute part par les nombreux coups qu'il avait reçu. Mais son visage sérieux semblait désormais dénué de colère. Une pointe de méfiance résidait toutefois toujours dans son regard.

"Ha!  il est de notoriété que je ne porte guère Arès dans mon coeur. Pour notre passif, mais également pour ce qu'il est. Et son comportement lâche, préférant déléguer à ses enfants la tâche ingrate de laver son 'honneur', pour le peu qu'il lui en reste, achève sans plus attendre le peu d'estime que je pouvais lui reconnaître!"

Attrapant la main brûlée d'Adonaï, il la serra d'une poigne ferme et entendue tandis qu'il plongeait son regard ferme dans les yeux rougeoyant de son interlocuteur.

"Je ne suis pas encore sûr de pouvoir te faire pleinement confiance, mais je ne peux que t'apprécier plus qu'Arès! Tu as mon soutien... pour ce qui est d'Arès, nous sommes bien d'accord?!" 

Laissant son regard se détourner au loin, où d'autres combats se poursuivaient, Héphaïstos laissa sa franchise parler, comme à son habitude.

"Je me moque des berserkers! Il y aura toujours d'autres pour leur faire face de toute manière.  Mais j'accepte ton marché!" 

Et voilà ce qui s'appelait passer un pacte avec le diable. Difficile de dire dans quoi Héphaïstos s'engageait, mais si d'une pierre il pouvait préserver l'Humanité d'une purification dont il ne voulait pas et causer des problèmes à Arès, alors il ne pouvait qu'accepter. 

"Tes blessures portent bien la trace de mes coups! Arès ne pourra que te croire lorsque tu lui diras que je me suis opposé à votre assaut! Cette mésaventure te restera donc favorable pour tes projets! Tu peux partir maintenant!" 

Rappelant à lui son marteau, il lança un regard qui en disait long. 

"Juste une chose par contre! Si jamais tu revenais sur ta parole, si jamais tu venais à menacer, d'une manière ou d'une autre l'Humanité, sache le, tu me trouveras de nouveau face à toi!" 




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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyJeu 16 Juil 2020 - 21:56

Tu vois ces idées noires
Naissent car je me laisse bercer par
La flemme, la flemme, j'me saigne
Mais j'sais pas pourquoi j'ai toujours
La flemme, la flemme, je peine
À trouver un sens, j'ai fait le tour
Ça m'gêne, je traîne, la flemme
J'sais pas si je vais reprendre un jour
J'suis blême, la flemme, j'me saigne
Mais j'ai peur, je bloque au secours






Fort compliqué de réagir. Donner sa parole sur le non-accomplissement d'un acte qu'on a décidé d'accomplir depuis le début de la Création,  c'est extrêmement... idiot ? Non pas que le Seigneur de la Terreur fut quelqu'un de particulièrement idiot, non pas qu'il ne fut pas capable de sortir n'importe quelle ineptie afin de s'échapper d'une situation originalement inextricable, toutefois, il était doté d'une sincérité des plus respectable. S'il donnait sa parole, il la respecterait, même s'il devait en mourir. C'est le credo d'un gentleman. De là à dire qu'Adonaï était un véritable homme de la haute, il n'y a qu'un pas. Après tout, ses habits d'aristocrate ne laissaient que peu de doutes sur sa condition d'homme. D'homme sur Terre, entendons-nous bien. Comment dire à Héphaïstos qu'il y avait une énorme différence entre "ne pas anéantir l'humanité directement" et "s'arranger pour qu'elle n'existe plus, indirectement" ? Il a, certes, promis de ne pas attenter à l'ère de l'Homme, il n'a pas juré qu'il n'allait pas réduire considérablement sa durée de vie. Tout était dans le choix des mots.


De toute façon, avoir Héphaïstos comme allié n'était absolument pas négligeable dans sa conquête du pouvoir. L'anéantissement des Hommes pouvait attendre. Il avait attendu assez longtemps pour ne pas se formaliser sur quelques années supplémentaires. Beaucoup diraient qu'il venait de perdre une bataille, même la guerre, et donc qu'il chercherait à se venger en tapant le plus de gugusses. Mais ces gens-là se trompent, clairement. Il n'a pas perdu de bataille, il n'a pas perdu de guerre. Certes, il a l'image d'un perdant, voire d'un lâche pour avoir abandonné face à quelqu'un. Le fils du Dieu de la Guerre, abandonner... Ridicule, n'est-il pas ? Il n'y a aucune honte à avoir, pourtant. Il agissait en fin stratège. Il a montré auprès des autres Berserkers qu'il était capable de se mesurer à une divinité aussi puissante et prestigieuse qu'Héphaïstos. Il a montré qu'il était capable de faire trembler le sol du Royaume des Titans en invitant un Golem, né de l'énergie du Dieu de la Terreur, à se battre contre le Voleur de Feu. Il a montré qu'il savait créer la vie, tout comme l'enlever. Il a montré qu'il savait se faire un allié et qu'il était capable de commander. Parce que concrètement, à part Celestia, qui avait gagné le combat ? Personne. Adonaï a gagné un certain respect, l'assurance de l'aide prochaine d'Héphaïstos et surtout la confiance d'Arès. Que demander de plus, après tout ?


Malheureusement pour les Titans, l'ennemi venait de saccager ce qu'ils venaient de reconstruire. Cette terre désolée, n'en est que davantage. Quelle idée saugrenue de ne pas avoir mis un pont-levis en place... Ces jardins labyrinthiques qui reposaient sur une symétrie sereine et de sévères couleurs enveloppant les racines empoisonnées, empoisonnantes, n'existaient plus. Il était fort dommage que le Seigneur de la Terreur eût été à l'origine de la destruction de cette nature, lui qui appréciait tout particulièrement cette Terre, préférant y vivre plutôt que d'errer au Paradis... et en Enfer en tant que souverain. Amusant, ces chiens de garde, ces Oceanos, cette Main-Noire n'étaient pas que de vulgaires robots et ont su apporter toute l'aide requise face à cette invasion mortelle. Il ne fallait pas que ces anciens êtres supérieurs soient trop rancuniers face à cette Guerre Sainte. Nul ne peut échapper à sa propre nature, celle des Berserkers étant d'être la cruauté incarnée. Il n'y avait pas de réelle méchanceté derrière ces agissements. Seulement l'obéissance aveugle à un ordre direct et surtout... la soif de sang. Une Guerre Sainte rapide, cela dit. Une emprunte confinée dans un monde si ouvert... N'est-ce pas ? Une Guerre sainte qui n'en avait que le nom. En quoi sa Sainteté était-elle invoquée ? En quoi détruire des vies, anéantir cette nature désormais putride, inutile, futile se rapporte-t-il à une quelconque béatitude ? Quel oxymore dégueulasse. Une Guerre Sainte. Une Guerre Propre. Une Guerre intelligente. Le génie militaire. Tant de débilités en seulement deux mots qui se collent. Ils se collent comme deux ennemis voulant s'en coller une.  



"Héphaïstos... Donnons-nous rendez-vous dans quelques temps. Je me rendrai personnellement en Olympe pour te rencontrer. Peut-être le jour où je serai jugé pour avoir anéanti cet imposteur d'Arès."


Qu'on arrête de prendre des mesures dans la mauvaise direction, perdu dans une croyance, une croyance débile, complètement conne, celle que l'être humain et divin est bon. L'homme naît bon, c'est la société qui le pervertit ? L'homme naît mauvais, c'est la société qui le rend bon ? Non, l'Homme naît mauvais, c'est lui-même qui se rend ignoble. Et Adonaï était ignoble. Ca se voyait rien qu'à son physique actuel. Une sorte de grand démon, surpassant en taille la majorité des autres êtres présents ici, la chair brûlée et presque à nu, des yeux rouges d'un monstre existant que dans l'imaginaire collectif. Ce physique était le reflet de sa personnalité. Un Démon, un Seigneur du mal, un Maître de la Terreur, un Enfer sur deux jambes. Ses yeux rouge sang reflétaient la douleur profondément ancrée en lui, qu'il n'évacuait que par sa violence extrême. Il leva les yeux légèrement et observa quelques oiseaux qui passaient par-là et rendit compte d'une chose importante. Il avait beau être un Dieu, désormais, qui pesait sur l'échiquier politique, il n'était que de passage, comme ces oiseaux. Ces oiseaux, qui, malgré la guerre, vivaient encore, voyageaient, se reproduisaient... Une véritable leçon de vie de la part de ces piafs à la con. A croire que ces oiseaux étaient capable de chercher une réponse à une question que nous autres sommes incapables de nous poser. A croire qu'ils pouvaient guérir le cancer et connaître le sens du mot "vivre" et surtout la raison pour laquelle, vous, vous abandonnez.

Suivez votre chemin, habitez dans votre propre monde, apprenez votre passé. L'avenir est entre vos mains, saurez-vous le saisir ? Ne laissez pas les autres le casser. Avalez votre haine. Lorsque vous affrontez ces chevaliers, ces berserkers dans leurs armures brillantes, reconnaissez que ce métal n'a pas été bosselé, que leurs cicatrices de bataille n'existent pas, prouvant qu'ils sont neufs à cette vie, à l'inverse vous qui êtes vieux, décrépit...

Regardez-vous et évoluez. Changez.

Mais n'oubliez jamais : Elle vous rattrapera.

Comme dirait un poète du XXIe siècle : "Si t'as pas fait ton sac, Elle viendra te chercher quand même. J'voudrais croire au miracle, au tour de magie. Mais c'est qu'un peu de trucage et beaucoup de mises en scène. La Mort s'en bat les couilles de ta vie.", Orelsan, 2011.


Rattrapant son épée laissée à terre avant la bataille, il rentra ses ailes brûlées et cadavériques dans son dos.


"Tu te trompes sur un point, par contre. Le bien et le mal ne font pas partie intégrante de chaque personne. Je ne vois absolument rien de bon en moi. Je suis la représentation de tout ce qui est pourri en ce monde et c'est pourquoi je désire l'anéantissement de l'Homme. Tant que le mal existe, j'existe. S'il n'existe plus, je disparais, dans tous les sens du terme. Comprends-tu donc ce que je souhaite ?"
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MessageSujet: Re: [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï   [Flashback] Guerre Sainte - Héphaïstos vs Adonaï EmptyDim 19 Juil 2020 - 16:25

Le dieu du Feu lança un regard entendu à l'ange déchu quant à sa demande. Héphaïstos, en dehors des intentions hostiles envers l'Humanité qui animait l'incarnation de la Terreur, n'avait rien contre lui, et contrairement à d'autres dieux, acceptaient autant l'existence du Bien comme du Mal. Ce n'était pas pour rien qu'il se voulait, la plupart du temps, d'une certaine neutralité. Mais il n'était pas pour autant la Suisse, non. Si l'on venait alors à menacer ses intérêts, si l'on venait à mettre en péril ceux qui avait été davantage sa famille, son peuple, que ceux de son propre sang, alors il était prêt à prendre les armes et à s'enflammer. Cela, Adonaï l'avait bien compris. 

"Soit. Toutefois, tu sembles oublier que je ne suis guère à ma place là haut! Si tu souhaites me rencontrer, tu as plus de chances de me trouver sur terre au milieu des mortels, ou bien dans ma forge, sous l'Etna. Enfin, quoiqu'il en soit, je répondrais à ton appel si tu veux me parler!" 

Mais aussi simple et rustre pouvait il paraître, Héphaïstos n'était pas non plus naïf, et sans se complaire dans un délit de faciès, il se doutait bien qu'un être aussi maléfique à bien des égards allait tenter de trouver une faille, un détour, et de contourner sa parole afin d'accéder à ses fins. Vigilant, il allait devoir l'être. Car jamais encore il n'avait connu d'êtres, aussi malfaisants pouvaient ils être, comme lui. Complexe, brisé, bien évidemment ténébreux et inquiétant, bien des mots pouvaient être utilisés pour parler d'Adonaï. Mais aucun n'arriverait jamais à décrire réellement ce que ressentait le dieu forgeron vis à vis de lui. Une certaine défiance, certes, après tout, il venait littéralement de pactiser avec le démon, comme disait les humains. Lui qui n'appréciait guère les jeux de complots, les intrigues à tiroirs et autres traquenards, le voilà impliqué dans un jeu bien dangereux, et si la réussite de celui ci pouvait s'avérer des plus plaisantes, il ne pouvait encore prévoir les conséquences qui en découlerait. 

Qu'importe après tout, pour que lui même daigne à s'abaisser à l'art de la conspiration, c'est que les choses s'apprêtaient à changer. En bien ou en mal, cela restait encore à voir. Tandis que le "fils" d'Arès repliait ses ailes macabres et squelettiques, ramassant son épée laissé à terre, il lui révéla alors le fond de sa pensée sur le fait que le bien et le mal faisait partie de tout être, et ce qu'il souhaitait vraiment.

C'est avec un air sombre, quoique plutôt triste si ce n'est compatissant, qu'Héphaïstos lui répondit. 

"J'ai bien compris. Toutefois, permet moi de préciser mes propos. Le bien et le mal, sont en somme, des valeurs, des pensées, des préceptes créés par les humains. En cela, ils en font partit intégrante. Toutefois, cela ne veut pas dire qu'ils existent tout deux en eux." 

Fermant les yeux, des flammes s'élevèrent entre eux, montrant différents mortels à Adonaï. 

"Certains ne sont que mal incarné. D'autres, à l'opposé, ne vivent que pour le bien. Et beaucoup vivent en eux avec une part des deux, qu'elles soient équilibrées ou non, peu importe! Ils sont, et c'est seulement cela qui compte!" 

Ouvrant les yeux vers le démon, il lui lança un sourire d'une franchise rare pour un olympien.

"Nous sommes les essences de ce monde. Et si certains disent que les dieux ont fait les mortels à leurs images, peut être qu'en réalité, ce sont nous qui avons été fait à la leur! Après tout, c'est parce que les miens m'ont rejeté, moi qui suis né Feu, que je suis devenu le dieu des forgerons, maître de la métallurgie! Tout comme toi, qui est devenu ce que tu es, un mal terrifiant, sans doute, inéluctable, peut être bien, mais qui existe parce qu'il est nécessaire! Car c'est face au Mal que l'homme arrive à montrer toute la noblesse et la grandeur d'âme dont il est capable!" 

Se détournant du diable, le dieu encore incandescent de par la chaleur qui émanait toujours de lui commença à s'éloigner d'un pas claudiquant. Levant le poing en l'air, il envoya une dernière phrase vers Adonaï, un être qui, aussi maléfique pouvait il être, commençait à lui être sympathique. 

"Tu n'es pas si mauvais finalement, Adonaï. Du moins à mes yeux! Cela ne change rien à notre promesse, et à nos paroles échangées, mais je ne te déteste pas. Je ne te dirais pas d'aller en paix, mais sois assuré qu'aucun titan ne profitera de notre affrontement pour s'en prendre à toi. Tu as la parole d'Héphaïstos!" 

L'olympien avait accepté l'abandon d'Adonaï. Il n'y avait plus lieu à se battre, et si les titans voulaient s'en prendre à ce dernier, ils trouveraient le dieu de la métallurgie sur leur chemin. Telle était sa parole et il la ferait respecter, quoiqu'il en coûte. 
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