Se sentir chez soi ... Pour la première fois.

*Home. Sweet Home.*

Désolation. C'est le premier mot qui te vient à l'esprit. Et pourtant, autant dire que tu te sens déjà chez toi. Aucune fioriture. Aucune vie. Une terre aride, un paysage morbide. L'Enfer doit sûrement ressembler à cela. Tes volutes ténébreuses émanent de toi désormais, alors que ta cuirasse sombre épouse désormais parfaitement tes formes. Cadeau de Phobos. Tu ne l'en remercieras jamais assez.

*Tente de ne pas le tuer, ce maître là...*
"Comme si je le pouvais."

Non, tu n'as aucune envie de meurtre le concernant. Et de toute façon, tu n'es pas assez sotte pour t'en prendre à un Dieu. Ta mégalomanie ne va pas jusque-là. Qui aurait cru que tu étais capable d'être raisonnable ? Tu joues un instant avec tes longues mèches d'argent, tournant plusieurs fois sur toi-même pour profiter du paysage. Tu te stoppes net, tes iris d'or se posant sur un point précis au niveau du sol.

"Oh, que fais-tu là, toi ? Mignonne ..."

Tu t'abaisses, ta main gantée cueillant une petite araignée perdue là. Elle initie son ascension, remontant ton avant-bras pour venir te loger sur ton épaule, comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Tu inspires. Quelle sera donc ta première mission en tant que berserkers, serviteur d'Arès, garde personnelle de Phobos ?

"Ca manque de sang. De corps découpés, déchiquetés. J'ai hâte d'apporter ma touche personnelle à ce territoire."

Tu ressens quelques cosmos plus loin. Devrais-tu te présenter à eux ? Qu'est-ce qui t'attend, là-bas ? Beaucoup de choses. Beaucoup d'enseignement. Tu en apprendras certainement bien plus d'eux que de celui que tu as froidement assassiné. Après une nuit "d'amour". Dire qu'il ne l'a pas vue venir celle-là. Tu souris en repensant à ce souvenir. A l'effluve de son sang. A cette lame brillante qui lui appartenait et qui lui a percé le coeur sans résistance. Tu main glisse sur ta hanche pour caresser le fourreau de l'arme que tu gardes depuis auprès de toi. Elle t'est précieuse. Elle est un trophée. Le symbole de l'élève qui a dépassé le maître.

Pas après pas, je descends le domaine, observant, cherchant des points d’améliorations, cela me permet de faire mentalement un état des lieux. Je constate avec tristesse que Sparte a perdu de sa superbe. Et notre père qui envoie l’un des nôtres à l’abattoir, Deimos sera mieux jouer ce coup là que moi. Et puis je le sens d’humeur taquine avec le paternel. En parlant d’humeur taquine, voila qu’une vision délicieuse apparaît devant moi. Ma petite araignée! Avant de revenir directement à spartes, j’ai parcouru la terre à la recherche de guerriers. Le résultat fut appréciable. Une seule en a été digne, je mise sur la qualité plus tôt que la quantité.

« Tu es en retard »

Voilà mes premiers mots de bienvenue, une façon de rappeler qui dicte et édite les règles. Ce n’est pas un reproche, le chemin a du être long et éprouvant, et cette humaine mérite ma considération.
Ma main se tend vers l’épaule et l’araneide vient vers moi, délicatement, danse entre mes doigts puis reste dans le creux de ma paume. Je ferme le poing, en plongeant mes yeux bleus rois dans le regard dorés ma belle veuve noire. Un sourire cruel orne mon visage. L’avertissement est claire, je donne et je reprends à ma guise. Je ne fais pas durer la tension plus longtemps, mon poing dépose le petit être fragile de nouveau sur son épaule.

« Ils te traiteront de monstre, aveuglés par leur humanité domestiqué, ne voyant pas la véritable beauté »

Les paroles sont accompagnées par mes doigts qui caressent la joue de mon gardien. Cette peau blanche qui mérite une teinte plus rouge, j’en frissonne. Je suis le maître des monstres, je les créent , les recherchent et les adoptent. A mes côtés, ils trouvent un véritable foyer.

« es tu prête? »

A peine arrivée, que je décide de l’embarquer chez les titans. Elle est jeune mais son potentiel est grand. Un diamant brute, que j’ai hâte de polir entre mes mains. Tous, ils ont été des incapables, son père, sa famille, son maître, incapables de voir plus loin que leur bout de leur nez. Elle sera parfaite, l’assassin capable du pire. Et le pire ici, on connaît bien.

Un cosmos qui t'est familier s'élève, si puissant que tu ne peux guère le rater. Si impressionnant que tu ne peux que le respecter. Tes iris d'or le sonde. Tu ne bouges pas d'un iota. N'importe qui aurait certainement pris ses jambes à son cou, mais toi, tu attends avec impatience ce que ton maître attend de toi. Ses mots te surprennent, tu hésites un instant avant d'afficher un large sourire malicieux, presque enjôleur. Oh, je connais ce regard, vas-tu donc oser, avec cette divinité qui t'a prise sous son aile ?

"Quoi ... Je vous ai manqué, Maître Phobos ?"

Un frisson parcourt ton échine, malgré toi, lorsque sa main vient cueillir ta partenaire éphémère. Tu l'observes, l'air sérieux tandis que celui à l'apparence féminine joue avec elle. Rares sont ceux qui osent les toucher de la sorte. Un léger tressaillement s'empare de toi alors que son poing se referme sur ta précieuse.

*Tu retiens ton souffle, je le ressens. Tu ne supportes pas que quelqu'un leur fasse du mal, n'est-ce pas ?*

Tu tentes de faire abstraction de cette voix qui te torture tantôt alors que ton regard soutient celui de Phobos. Ne pas baisser les yeux. Dissimuler tes émotions. Faire abstraction de la faiblesse que t'inspire ces petites bêtes. Et pourtant, le soulagement est sans doute palpable lorsque ta compagne retrouve ton épaule, saine et sauve. Tu clignes des paupières, intriguée par ses paroles. Si poétiques, si flatteuses. Tu laisses ses doigts parcourir ta joue sans rompre le contact visuel.

"Oui. Maître Phobos."

Sur tes lippes, un sourire s'étire. Ton impatience est palpable, si palpable. Ton regard doré reflète le sadisme de tes pensées. Le froid. Le sang. La mort. Tout ce que tu aimes. Ton apprentissage ne fait que commencer. Ton ancien maître n'arrivera jamais ne serait-ce qu'à la cheville de celui-ci. Tes prunelles glissent vers ta sombre cuirasse. Tu te mords la lèvre inférieure.

"Il me tarde de faire ma première victime sous vos ordres. J'ai attendu ... Spécialement pour l'occasion." Et tes yeux trouvent de nouveau les siens. Tu ne le décevras guère. "Qui sera l'heureux élu ?"

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Ven 3 Jan 2020 - 14:56

Se sentir chez soi... Pour la première fois.

Renouveau...

Asie

Bien des jours ont passé depuis les derniers événements... J'étais ainsi passé de village en village afin de "libérer" l'humanité du joug de sa fausse protectrice divine... Athéna...

Oui, je m'étais leurré ces deux dernières années et je me maudissais pour ma naïveté. Mais combien de fois avais-je entendu parlé de la Divinité de Guerre, Arès, et j'avais trouvé la voie qui m'attendait depuis toujours. Ce territoire n'était pas aisé à trouver, mais j'avais été comme guidé jusqu'ici, comme si ma destinée prenait enfin un sens.

Cet endroit a connu bien des guerres et le paysage décharné n'en est que le témoin. Pourtant, je me sentais apaisé, plus encore que lorsque je méditais dans le Jardin des Sals Jumeaux... Je marchais, guidé par les fluctuations du Cosmos qui oscillaient entre rage, haine, colère, mort... mais aussi courage, témérité, vaillance, force...

Je suis attiré par deux Cosmos distinctes à proximité, dont l'un d'essence divine, ma perception ne pouvait me tromper. Je décide de m'avancer vers eux, peut-être pourront-ils m'aider à me présenter au Seigneur Arès, et me permettre de lui prêter allégeance, car tel était mon but en ce jour.

J'étais endormi depuis longtemps, toutes ces années, je m'éveillais enfin à la réalité. Et j'allais faire un sacerdoce d'éveiller ces pauvres âmes qui errent actuellement au Sanctuaire.

Très vite, je rejoins les deux êtres présentes en ce lieu.

« Navré de vous déranger... Permettez-moi de me présenter, je me nomme Hogo Ewen, ancien Saint de la Vierge, banni du Sanctuaire, détenteur, même si je me refuse plus ou moins à la porter, de l'armure de la Vierge Noire. J'ai été guidé en ce lieu afin de prêter serment allégeance à sa majesté Arès... Je sens en vous un Cosmos Divin altesse, peut-être pourriez-vous me venir en aide ? »

Je m'incline légèrement, respectueusement, avant de me redresser.

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Sam 4 Jan 2020 - 16:39

Ton arrogance me fait sourire, avouer que tu m’as manqué est une preuve de faiblesse, tu devines à mon sourire que tes propos sont véridiques. C’est l’une des seules formes de considérations que tu obtiendras de ma part. La peur pendant l’espace d’un instant à empli ton cœur et ton cerveau. Les volutes invisible de ton odeur caresse mes narines, j’inspire profondément, l’odeur de l’effroi est un délice. Elle se sente prête, alors qu’elle a peu d’information. C’est une mort certaine qui l’attend, c’est le quotidien des Spartiens. Né pour la guerre, nourrir au combat. Aucune autre vie ne nous correspond. J’inspire profondément, une lumière rouge entoure mon corps et la Kamui de la peur épouse mon corps, s’adaptant à cette nouvelle forme que j’incarne.
Je commence enfin à me sentir revire mon poing ganté d’une armure lourde s’ouvre et se ferme, un léger frison me parcours l’échine. La guerre m’appelle et je compte bien l’honoré.

Je me penche au-dessus d’Akane, saisit entre mes doigts son menton, mon visage n’est plus qu’à quelques centimètres du sien. L’autre main passe dans ses cheveux. Je sonde le plus profond son âme pour être sûr qu’elle soit prête. Mon doigt caresse ses douces lèvres. Ton ancien maitre a eu une mort bien heureusement. Brave enfant !

"Un jour, tu seras la reine des Arachnides."

La main dans ses cheveux descend au niveau du dos, rapprochant ton corps du mien.

"Et ce jour-là, peut être aurais-je la chance de connaitre ce que ton maitre a pu gouter."

C’est une marque de profond respect que je t’offre, celui du choix. En effet, je suis une sapolerie de gamin divin, je me sers et prends sans me poser aucune question en général. Mais je suis las de cette facilité qu’on m’offre, une peu de résistance ne me fait pas de mal. Si j’osais vous décrire vraiment ce qui me plait dans la guerre, je n’aurai pas votre approbation. Par pitié gardez votre moral, et allez au diable ! Alors que mes lèvres frôlent les tiennent voulant plus, je sens une présence intruse sur les terres sacrés d’Ares.

La contrariété m’envahit, mes pupilles se rétrécissent, violemment je m’éloigne de la Veuve noire, la poussant, la délaissant, faisant face à celui qui vient de pénétrer les portes du domaine.

"Bien sûr que tu me déranges, je n’ai que faire de tes excuses ! Va-t’en !"

Tel un prince, enfin une princesse, de la main j’invite Akane à me rejoindre. Malheureusement pour mes divines oreilles, l’intrus continue de parler. Et mon ichor ne fait qu’un tour. Altesse, il m’a pris pour qui ? Une princesse avec robe blanche et fleurs dans les cheveux. Comment ose t il se présenter ainsi ? Comment ose t il m’appeler ainsi ? Comment ose-t-il tout court vivre ? Son armure est une injure aux véritables serviteurs des divinités.

"Guider ? Allégeance ? Connais-tu véritablement le sens de ces mots !"

C’est une question rhétorique, le ton de ma voix ne t’invite clairement pas à répondre. Chaque guerrier d’Arès n’est pas choisi au hasard. Ils sont préparés, surveiller dès leur naissance. Ils passent des épreuves et son soumis à des heures d’entrainement. Ils n’arrivent pas ici la fleur au fusil en reniant leurs armures, et demandant à prendre le thé avec Arès. C’est une récompense de poser le genou devant le divin père. Un spams de rire secoue mes épaules, j'imagine des humains débarquant ici avec un sourire béant, "Arès nous a guider jusqu'ici". Ridicule.

"Atlesse…. je t’interdis de m’appeler ainsi, tu n’as aucun droit de m’adresser la parole ! T’aider, ai-je l’air d’une assistance sociale ? Bonjour bienvenue au bureau des bannis du sanctuaire…..

Mon père ne va pas se contenter des restes de ma tante !" dis je en crachant au pied de l'intrus.

J’ai le droit à une ridicule révérence, il l’a lu même avouer avoir reconnu mon aura divine, et me fait une simple courbette, j’ai arraché des colonnes vertébrales pour moins que cela. Je ne suis pas un roi, je suis un dieu. Je suis le meilleur mélange, celui de la beauté et de la guerre, maitrisant la foudre tel Zeus. Ma seule arrivée dans le monde des hommes créent des tempêtes et désastres. Les rois et reines se jettent à mes pieds implorant ma miséricorde. J’inspire profondément faisant grandir la colère au fond de moins. Sous mon armure, des insectes sortent, cherchant un refuge autre que ma cuirasse.
J’attrape l’impudent par le cou et le soulève du sol.

"Allégeance …. retourne voir celui qui t’a donné cette armure maudit, tu n’es qu’une putain qui se met sur le ventre devant le plus offrant. "

Un Scolopendre sort de sous mon casque, rampe sur mon visage sans que cela me fasse osciller. Ils sont ici chez eux, pas lui. Les insectes qui sortent de mon bras se répandre sur l’armure de la vierge noire. Je lâche l’homme tel un vulgaire sac. Mon regard se tourne vers Akane, prête à obéir. Je me masse le visage de la main, cherchant à prendre la bonne décision.

"Des putains, j’en ai plein mon antre, des guerriers moins, viens avec moi chez les titans, et voyons de quoi tu es capable."

Il veut rejoindre Arès, il devra d’abord se plier aux caprices des enfants divins. Les humains n’approchent pas aussi facilement Dieu le père, ainsi soit-il.

Un signe de tête auprès de la Veuve noire. Nous allons bientôt partir.

"Berserker de l'araignée, tiens toi prête à affronter les dieux les plus anciens encore présent dans ce monde, nous allons chasser du titans."

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Sam 4 Jan 2020 - 20:11

Un jeu s'installe. Un jeu particulier où sa main se promène sur ton visage puis au sein de ta longue crinière d'argent. Tes pupilles d'or ne lâche pas le visage du fils d'Arès. Malgré toi, les prémices d'un sourire s'immisce au coin de tes lippes. Tu te sens si excitée à cet instant, par cette mission qu'il va t'offrir dans peu de temps. Phobos est proche, mais tu ne t'en éloignes pas. Tu emprisonnes éphémèrement la lèvre inférieure entre tes dents, pour faire suivre au passage de ses doigts.

La Reine des Arachnides. Ne l'es-tu pas déjà, en quelque sorte ? Cette fois, un sourire, authentique, illumine ton fasciés. Il te rend plus douce. Plus innocente. Une main t'attire, ton sourire s'élargit aux mots de ton maître. Tu susurres quelques mots, juste pour que le divin soit le seul à entendre.

"Peut-être ... Un jour ..."

Un effleurement de lèvres, rapidement exécuté dans l'œuf par une voix qui s'élève. Tu détournes le regard. Un homme, somme toute étrange. Ton maître s'éloigne, te repoussant alors que tu recules de quelques pas en arrière, gardant tout de même ton équilibre. Tu ressens une certaine colère. Tes iris d'or scrute celui qui se présente comme étant l'ancien Saint de la Vierge.

Tu hausses un sourcil. Il s'adresse directement à ton maître. Et toi, es-tu invisible ? Ton ego en prend un coup, et sait-on à quel point il peut être démesuré. Pense-t-il que quelques courbettes lui apporteront les faveurs du Dieu de la Guerre ? Tu t'apprêtes à assister à un beau spectacle, tu le sens, et tu restes en retrait, simplement pour le savourer. Le fils d'Arès ne faillit guère à sa réputation. Tu es si fière, de faire partie de sa garde personnelle. Un peu d'action tandis que les pieds de l'intrus quitte le sol. Un sale quart d'heure l'attend certainement.

Tes doigts glissent sur ton épaule, afin que ta chère arachné ne vienne pianoter de ces pattes sur ta main. Tes iris dorés ne loupent pas une miette de la scène, détaillant ces délicats insectes grouillant vers l'armure de l'impudent qui rejoint bien vite le sol. Phobos se tourne de nouveau vers toi, tu attends, sagement, patiemment ... Un défi ? Dommage, tu aurais tellement voulu voir ton maître à l'œuvre. Mais soit ... Sous les mots du Dieu de la Peur, tu t'avances, toisant quelques instants l'intrus du regard avant de te détourner vers celui qui retient toute ton attention.

"Rien ne me ferait plus plaisir que de vous suivre, et vous faire honneur, Maître. Je suis prête à les affronter, à me tenir à vos côtés. Mon corps et mon esprit sont vôtres."

Après tout, une offre si alléchante ne se refuse pas.

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Mar 7 Jan 2020 - 5:06

Je construis des abysses...
C'est si beau... quand c'est au fond de ta peau...
Que je l'aime... ton doux regard qui plisse...
C'est si beau... quand je défonce ton cerveau...

Il s'était rendu compte que sa grande soeur ne s'était pas directement dirigé vers le monde des Titans. En même temps, même si on est assoiffé de sang, c'est jamais plaisant de rendre visite à son arrière-grand-mère à l'EHPAD. Déjà, c'est limite si elle nous reconnaît, et pour peu qu'elle arrive à le faire, elle n'est jamais foutu de nous considérer comme autre chose qu'un enfant alors qu'on a bientôt 38 ans. "Alors c'est bientôt le certificat d'études à ton âge ?", alors que bon, tu paies des impots depuis vingt ans. Mais bon... il faut bien faire quelques sacrifices pour récupérer le chèque de la vieille. Faudrait pas que le moindre centime ne nous échappe, hein ? C'était un peu le même principe là. Les Titans, c'était les vieux qu'on a foutus à l'hospice, et les Berz, c'était les petits jeunes venus rendre visite.... avec courtoisie. Bon, Adonaï n'avait jamais rencontré "courtoisie" de sa vie, donc difficile de venir avec. Quoi, c'est une blague surfaite ? Possible.

Pendant sa légère téléportation, il se rendit compte que Phobos était resté au Royaume de la Guerre et qu'en plus, il n'était pas seul. Oh, quand Dieu l'père donne un ordre, il faut obéir, non mais. Phobos était le gentil fils de la fratrie, à l'instar du satellite de Mars, qui s'en rapproche inexorablement, tandis que Deimos, lui, s'en éloigne.

"Oh, oh tiens voilà quelqu'un, Petit Ours Brun."

Cette voix venait d'on ne sait où. Peut-être par ici, ou bien par là. Ou alors là-bas. Possiblement directement dans les crânes vides des protagonistes. Après tout, la voix de la Terreur avait ce quelque chose d'insaisissable et et de bien dégueulasse surtout. Lors de son passage "éclair" en Cardinal, il avait pu rencontrer par deux fois le jeune homme présent ici. Le Chevalier d'or de la Vierge... Par contre, pour son nom, c'était une autre histoire. Impossible de s'en rappeler. En même temps, était-ce vraiment nécessaire de se souvenir du patronyme d'un être sans utilité aucune ? Adonaï apparut, comme s'il venait de derrière un pilonne.

"Tu viens de la part d'Athéna, Vier... Oh." ▬ En tant que forgeron, formé par un être aussi pimpant que la plus douce des plantes, et que désormais divinité, le maître de la Terreur reconnut l'aura sombre qui rappelle un changement d'allégeance. Une sorte de baguette de Sureau en humain, quoi. Lunatiques, ces bêtes-là ▬ "Qu'est-c'que t'as fait encore comme connerie ? Serait-ce lié à ton entrevue avec Lucifer ?" ▬ à cet instant, la voix d'Adonaï se fit bien plus sombre et fantomatique, comme si quelqu'un d'autre parlait à sa place telle une marionnette ▬ "Faire confiance à mon frère était une bien mauvaise idée. S'il a été banni du Paradis, c'est bien pour une raison..." ▬ sa voix redevint celle qu'elle était avant, c'est-à-dire une voix dérangeante et horriblement dégueulasse.

"Soit. Si tu viens voir l'Unique.... Mauvais timing."

Il fit enfin attention à l'autre personne présente. Pas mal la donzelle, de quoi pimenter quelques nuits par semaine. Sans pour autant en abuser. Quoique... l'abus n'était-il pas dans la nature de la Terreur ? Un peu, un peu, c'est vrai. Mais chut, les enfants ne sont pas censés savoir que les cigognes n'existent pas mais qu'il s'agit en réalité d'une cartouche de 22 long riffle dans l'buffet. L'enfant, la pire MST de la création. Adonaï n'aimait pas la compagnie des enfants. Bon, c'était pas le sujet. Il s'adressa à Phobos.

"Elle a intérêt de savoir se battre. Être bien foutue n'est pas une qualité qu'on recherche. Quoique..." ▬ il fit un clin d'oeil à son frère ▬ "Bon, on y va ? C'pas que j'ai pas qu'ça à foutre, mais j'aimerais bien être revenu pour le dîner. Puis, y'a moyen qu'on aille manger du Saint après. Noir ou jaune, peu importe." ▬ il dit cette dernière phrase en regardant la Vierge dans les "yeux", tout en s'écartant des autres.

Même vue de dos, il en ferait bien son quatre heure.

Sa sœur ou l'autre ? Surprise !

-> Titans !

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Jeu 9 Jan 2020 - 14:48

Se sentir chez soi... Pour la première fois.

Renouveau...

Une putain... en étais-je réduit à cela ? J'avais eu vent de ces femmes ou hommes qui livraient leur corps pour de l'argent, délibérément ou par obligation, parfois même sous la contrainte... Je ne me sentais pas vraiment de cet acabit, mais les paroles de la divinité en face de moi ne laissait aucune équivoque... Peut-être devrais-je m'habituer à ça...

Mes pas m'avaient guidé ici, sans que je saches réellement pourquoi, visiblement pour répondre à un appel abstrait, complètement subjectif, sans fondement solide... mais j'étais là... et maintenant ?

Je me sens toisé, méprisé, je sens la colère, le dédain... Mes "courbettes" semblent gênées, limite agacées... Je m'exprime comme je l'ai toujours fait, avec respect, peut-être devrais-je agir autrement... Je le réalisais, j'étais sur les terres du Seigneur de la Guerre, j'allais devoir prouver ma valeur au prix du sang, et justement, la divinité qui s'adresse à moi me propose de la suivre en terre des Titans, afin de faire mes armes, de démontrer que je sais me battre...

J'allais répondre, mais voilà qu'un autre très puissant Cosmos parvient jusqu'à nous. Je sens quelque chose de familier devant le Dieu qui vient me rejoindre et d'ailleurs, lorsqu'il s'adresse à moi, je dirais qu'il me connaît... étrange... Il savait des choses sur moi, notamment l'épisode avec Lucifer...

« Ma décision avec Lucifer a permis un sursis pour l'humanité, je n'ai pas à rougir de mon choix et aujourd'hui, je n'ai plus aucun regret. Sacrifier la vie des Saints, voir même la mienne, pour sauver des millions d'autres m'importait peu, et me paraissait même logique. Mais depuis peu, les Chevaliers d'Athéna m'ont démontré une toute autre facette de leur personnalité... Qu'ils aillent au Diable tous autant qu'ils sont... justement... »

Mes paroles transpiraient le sarcasme à l'encontre de mes anciens compagnons d'arme.

« Ils ont choisi de me bannir et j'ai mis du temps avant de comprendre, finalement, tous les bienfaits de cette décision, quelle voie elle m'ouvre, quelle liberté je ressens aujourd'hui et de laquelle je peux jouir. C'était en fait la meilleure chose qui pouvait m'arriver. »

Je claque discrètement la langue lorsqu'il m'apprendre que le Seigneur Arès a quitté le Sanctuaire. Bien, cela me laissait le loisir d'accompagner l'autre Divinité, de lui démontrer de quoi j'étais réellement capable. L'armure noire de la Vierge que j'avais enfermé dans le Plan Astral jusqu'alors allait finalement me servir un peu... Très bien...

« Je vais vous accompagner en territoire ennemi afin de faire couler du sang de Titans. Vous serez ainsi en mesure de constater par vous-même que vous pouvez compter un nouveau guerrier à vos côtés et non une... putain... ? »

Je ne réponds rien à l'allusion du frère de Lucifer... Je dois dire que l'idée de me voir allongé, nu comme un ver, une pomme dans la bouche sur un plateau d'argent, n'attire pas réellement une envie pressante... mais bon... J'allais devoir m'y faire j'imagine.

Territoire des Titans

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois. Jeu 9 Jan 2020 - 17:34

Il ne dit rien et plus son silence est long plus ma patience s’effrite. Que croit il ? Quelle idée avait’il des berserkers pour etre en état de choc après quelques paroles? Oui nous sommes courageux, mais c’est de la folie. Tu dis témérité je dis simplement entêtement, vaillance, une simple dose d’audace, force, du cosmos à l’état brute. Là où tu vois des valeurs, je ne pose que des mots qui décrivent la réalité, et ainsi je déchire le voile de ton mensonge. C’est sûrement plus douloureux que ton hymen ou ton rectum. Qu’importe, je ne suis pas là pour faire du tricot.
Tu es troublé et je n’ai que faire de tes sentiments, l’empathie, c’est une belle connerie. La seule chose qui compte à mes yeux, c’est mon désir.

Mon frère arrive, je le regarde encore une fois de plus faire son show. Mes yeux se plissent comme si j’essayais de lire à travers lui. Encore une fois cette impression d’avoir un être incomplet en face de moi. « Frère » « paradis » quelle est donc cette mauvaise blague. Mon poing se serre et je le toise de haut en bas, faisant comprendre par un regard que je suis la solution à son problème. Ou du moins, j’éradiquerais ce qui me dérange. Je m’interpose entre lui et Akane lui masquant la présence de la Veuve noire.

« Ne touche pas à mes jouets ! »

La rivalité entre frère, toujours la même rengaine. Malheureusement il n’a pour l’instant qu’un seul jumeau, le reste est une chose étrange que je n’arrive pas à percer. Il ose remettre en cause les compétences d’Akane et indirect il remet en cause ma capacité à choisir. Je ne réponds pas à la provocation, c’est trop facile, il faut plus pour m’énerver... quoi que!

Je m’approche de lui, à chacun de mes pas, des insectes tombent au sol. Grouillant telle une masse, se précipitant à retourner dans le terre aride de Spartes.

« Et toi tu sais te battre ? »

Je m’adresse à celui qui possède la puissance de Deimos. Comment avons nous pu laisser passer cela ?
Le monde est en train de changer et d’évoluer sous nos yeux. Je dois m’adapter. Est ce pour cela que je ne pouvais pas rejoindre mon corps originel ? Une remise en question de notre clan? Je siffle entre mes dents, montrant mon exaspération.

Il est temps de s’offrir une bonne guerre pour arrêter de cogiter.

« Ne va pas croire que c’est aussi simple.... »

C’est histoire avec Lucifer ne me plaît guère. Il se prend pour le sauveur de l’humanité ou bien ai je
Mal compris. Je hais ces guerriers imbu d’eux même. En ces quelques mots, il vient de me prouver qu’il ne faisait pas confiance à ses frères d’armes. Il suffit de comprendre pourquoi il a perdu son armure. Un mauvais point pour lui. Ma main se pose lourdement sur son épaule, une pression s’abat sur lui, démontrant ma toute puissance divine.
Je viens de t’offrir quelques minutes de répit, ma bonté me perdra. Tu sembles croire que c’est une proposition, c’est un ordre.

« aucune initiative, sauveur de rien du tout, et je ne te laisse pas le choix de nous accompagner »

Je te pousse pour que tu ouvres le chemin. Des soit disant sauveurs de l’humanité, j’en ai croisé des tas, ils ont tous finit six pieds sous terre! Et l’humanité est toujours là. Quand est ce que les héros comprendrons qu’il n’y a rien à sauver. L’humanité est une maladie qui n’a pas de vaccin. Un farfaron de plus ou de moins ne m’impression pas.

J’attrape la main de ma belle veuve, la fait tourner sur elle même avant de me pencher comme si nous dansions un tango ......mortel.

« Tu m’imagines pas à quel point! »

Un sourire gourmand s’étire sur mon visage. Tu pensais que je t’avais oublié, absolument pas. Je réponds à tes derniers mots. Je caresse ta joue avant de poser mon doigt sur tes lèvres, t’imposant le silence, petite effronté que tu sois.

Nos trois silhouettes disparaissent entourées d’une fumée noire, teleportation immédiate pour le Cronos Labyrinthe.

Une voix désincarnée, effrayante, qui te fait pourtant sourire. Un nouveau protagoniste fait son entrée au sein de cette terre que tu considères déjà comme la tienne. Ton chez toi. La voix prend forme, tes iris d'or le sonde. Un cosmos puissant, autant que celui qui t'a prise sous son aile. Il s'ensuit un échange entre le nouveau venu et la Vierge noire. Echange plutôt insignifiant pour tes douces oreilles. Toi, tu n'attends qu'une chose : la guerre. La peur. Le sang. Assouvir cette soif de meurtre. Mais surtout ... surtout, le défi. Les Titans, ils seraient certainement tes plus redoutables adversaires.

Le "terrifiant" s'adresse à Phobos, à ton sujet. Oh, il n'allait pas être déçu de toi. Mais tu n'as guère le temps de lui répondre que son interlocuteur prend ta défense. Un jouet ? Un jouet ... A l'accoutumé, tu en possèdes, mais tu en es pas un. Mais soit ... s'il le désire ... Tant qu'il te laisse t'abreuver de la peur, de l'effluve énivrant de la chair et du liquide de vie. L'idée de les voir s'affronter t'excite tout de meme au plus haut point.

Tic ... Tac. Le temps s'écoule et ton impatience s'accroît. Allons-y, Messieurs Dames, nous voulons nous battre. Combattre. Abattre. Assez de blablas, plus d'actes. Il ou elle - peu importe - se saisit de ta main. Tu tournoies avec tant de grâce que tu pourrais être comparée à une danseuse étoile. Mais hors de question de te voir porter l'un de ces tutus roses. Pas ton genre du tout. Le noir, c'est la vie, n'est-ce pas ? Mais tu ne prononceras pas mot, pour cette fois, puisque la fine phalange de Phobos t'intime le silence. Dommage, tu avais quelques répliques en stock. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois. Tu en profites tout de même pour glisser délicatement tes dents sur la pulpe de son doigt.

Un regard. Partons, s'il vous plait ... Suffisant pour qu'il comprenne tes envies. Paupières closes, tu te laisses emporter par cette volute noire qui t'inspire un doux cocon de peur.

=> Royaume des Titans

Sujet: Re: Se sentir chez soi ... Pour la première fois.

» Rentrer à la maison sans se sentir chez soi
» Il faut bien une première fois à tout ...
» [PV Aarhyel - Hevruka] Nul ne rencontre deux fois l'idéal. Qui le rencontre même une fois ?
» Première aventure ou première rencontre qui sait ?
» Une fois n'est pas coutume.