Kalen - Chevalier d'Athéna

Kalen

Athéna

VOTRE HISTOIRE

Kalen, de son véritable nom, Adam Aengus Sinclair, est né dans le village de Culloden, à l’ouest d’Inverness, dans les Highlands. Dernier enfant d’une famille à la marge du village. Pensez-vous, un père fossoyeur, ça n’aide pas vraiment à se faire des amis. En revanche, ça vous garantit une découverte précoce des insultes et des coups en tout genre en guise de sociabilisation. Il faut dire qu’à naître une nuit de lune rousse, en arborant une chevelure blanche comme la neige et un teint pâle comme l'astre nocturne, dans une région où l’on brûle encore des personnes pour sorcellerie, le petit garçon avait tout pour finir au fond du Loch Moray.

Mais il n’y avait pas qu’au sein du village que l’hostilité se faisait sentir. Son père et ses frères et sœurs eurent tôt fait d’isoler l’enfant et d’en faire le responsable de tous les maux familiaux. C’était bien plus pratique que d’accuser le whisky, dont le père abusait sans modération, ou les prêches fanatiques du curé du coin. Kalen s'évertua donc très tôt à fuir dans les bois environnants ou à se cacher dans les marais pour éviter de se faire rosser. Il était le mouton noir du village. Il développa donc une méfiance naturelle vis-à-vis du genre humain et prit l’habitude de ne compter que sur lui-même.

C’est cet enfant à moitié sauvage, rejeté par les siens, qui croisa  un beau matin la route d’un messager d’Athéna, en mission de reconnaissance. Imaginant qu’il s’agissait d’un esprit surgit des  brumes du marais, comme dans les légendes que les anciens racontaient au coin du feu, Kalen bondit sur l’inconnu, armé d’un simple bâton. Ce dernier le repoussa aisément mais la témérité et le feu qu’il perçut dans les yeux de l’enfant le persuadèrent de l’arracher aux terres du nord pour le mener jusqu’au Sanctuaire.

C’est là, au milieu des autres apprentis, qu’il débuta sa formation. Bien que son cadre de vie ait changé, le garçonnet, âgé d’à peine 8 ans, continua d’agir selon les mécanismes de survie qui étaient les siens sur sa terre natale. Il ne se mélangeait pas aux autres plus que nécessaire, préférant passer son temps à errer dans le cimetière. Parfois, il lui semblait entendre des voix, pensant qu’on le suivait. Mais jamais il ne perçu d’autre présence que la sienne.

Outre le cimetière, il existait deux endroits ou Kalen se sentait à sa place. Le premier était la bibliothèque renfermant les archives d’Athéna. Le jeune garçon y apprit à lire et à écrire le grec ce qui lui permit de se perdre longuement parmi les ouvrages accessibles aux apprentis. Il découvrit un univers qui lui était jusqu’alors inconnu et une soif de connaissance qui ne le quitta pas.

L’autre havre de paix était un lieu qu’il avait découvert au hasard de ses explorations dans les montagnes entourant le Sanctuaire. Il s’agissait d’une caverne qui avait dû être occupée bien des siècles auparavant. Tout du moins, c’est la conclusion que Kalen avait tiré des différentes inscriptions et des quelques objets retrouvés dans la grotte. S’agissait-il d’un ermite ? D’une personne banni du Sanctuaire ? De la retraite d’un chevalier de la précédente guerre Sainte ? C’était un mystère que le garçon désormais devenu un jeune homme n’était, pour le moment, pas parvenu à éclaircir. Mais c’est là qu’il venait se ressourcer, méditer et contempler les étoiles entre deux entraînements auprès de son maître.

Un nouveau jour se lève. La destinée est en chemin…

MES INFOS +

Kalen se définit comme un homme libre et anticonformiste. Il abhorre les manières et les ronds de jambe, leur préférant les joutes verbales et l’humour noir. Provocateur, il affiche clairement un certain mépris pour toute autorité qui lui semble non fondée.

Cependant, derrière ce calme irrévérencieux, se cache une âme cultivée et un cœur ardent défendant une conception personnelle de la justice et ne supportant pas que l’on s’en prenne aux plus faibles.

Pour autant, compte tenu de son vécu d’enfance, Kalen est un loup solitaire. Il accorde très rarement sa confiance mais lorsque cette dernière est acquise, sa loyauté ne saurait s’arrêter à la porte des Enfers. Il cherche constamment à mettre ses actes en cohérence avec ses convictions et il n’accepte généralement de s’associer que pour une cause lui semblant juste.

Kalen  considère également que l’usage de la force peut parfois s’avérer un mal nécessaire quand une personne représente un danger pour la collectivité et, à vrai dire, même s’il ne l’avouera jamais publiquement, une petite bagarre de temps à autre n’est pas pour lui déplaire. Cependant, il veille à ne jamais perdre son sang-froid.