[Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois

Sujet: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Dim 22 Sep 2019 - 2:37

Au début, il n'y avait rien. Seul le silence recouvrait tout. Puis, des sons commencèrent à se faire entendre peu à peu, comme si la nature s'éveillait doucement. Très vite, le vent souffla dans les feuilles des arbres rapidement suivit par les piaillements des oiseaux et celui des petits rongeurs en quête de nourritures. Comme si, partout, toute trace de vie commençait à s'animer.

Puis, bientôt on put entendre le léger martèlement régulier de sabots et de piétinement sur le sol. Ici et là, des discussions allèrent bon train. Le point du jour devait déjà être assez avancé pour que la populace s'agite de la sorte. La température ambiante était déjà relativement chaude aussi. Le soleil était déjà haut dans le ciel.

Mais tout cela, un jeune homme à la longue chevelure légèrement bleutée n'en avait aucune idée. Endormi sur un matelas de paille et tout emmitouflé qu'il était dans ce qui lui servait de cape de voyage de couleur brune, déchirée et effilée par endroit. Ce ne fut que lorsqu'il revint lentement à lui et qu'il entreprit tout d'abord d'ouvrir un œil, qu'il en eut une vague impression.

La route avait été longue avant qu'il ait pu parvenir jusqu'ici. Mais surprit par la nuit, la fatigue et l'épuisement, il avait été contraint de faire halte dans ce village. Par chance, il trouva refuge dans une grange non gardée. L'endroit semblant désert, il ne voulut pas s'y éterniser pour autant et comptait filer dès les premières lueurs du jour. Du moins, c'était initialement ce qu'il avait prévu mais c'était sans compter sur son état de fatigue et du sommeil qu'il avait à récupérer. Il dormit tant et si bien que ce ne fut que lorsque l'astre solaire dépassa son zénith qu'il fut plus enclin à prêter attention à ce qui l'entourait.

Que son réveil fut difficile, ce n'était pas rien de le dire. Les rayons de lumière l'aveuglèrent à tel point qu'il tenta de s'en protéger à l'aide de son bras qu'il vint plaquer contre ses yeux mi-clos. Mais très vite le vagabond fut très vite arraché à sa plénitude par des éclats de voix qui lui parvinrent d'un peu plus loin.

'' Retournez d'où vous venez, fillette. Nous ne voulons pas que vous nous attiriez le mauvais sort sur notre village. ''

En y prêtant l'oreille, on pouvait clairement entendre que c'était la voix d'un homme qui avait prononcé ces propos insensés. Tout autour des murmures et des chuchotements faisaient mention d'une chevelure blanche comme neige...

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Ven 27 Sep 2019 - 23:33

Aujourd’hui, le soleil brille assez fort. Mais ça n'a pas d importance puisque pour le moment, j'ai extrêmement faim. Certes le sommeil est très omniprésent mais moins que la faim. Je pourrais bien aller chercher de la nourriture dans cette immense forêt, mais qui me dit que je ne vais pas finir en repas, je pourrait très bien cueillir mais je n'ai pas envie de me prendre des branches ou des buissons dans la face. Je continue donc ma route avec la faim. Elle est vraiment fatigante cette envie, peut être quand chantant elle disparaîtra… Oralement ou mentalement ? Mentalement, je vais pas utiliser de la salive pour rien. Mais quoi donc ? Je me souviens d'un chant de paysan sur mon trajet sans destination. C'était quoi déjà ? A oui ：

«Savez-vous planter les choux ?
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux ?
A la mode de chez nous. »

« On les plante avec le doigt.
À la mode, à la mode,
On les plante avec le doigt.
À la mode de chez nous. »

«Savez-vous planter les choux ?
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux ?
A la mode de chez nous. »

« On les plante avec le pied.
À la mode, à la mode,
On les plante avec le pied.
À la mode de chez nous. »

«Savez-vous planter les choux ?
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux ?
A la mode de chez nous. »
On les plante avec la main.
À la mode, à la mode,
On les plante avec la main.
À la mode de chez nous.

«Savez-vous planter les choux ?
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux ?
A la mode de chez nous. »

« On les plante avec le nez.
À la mode, à la mode,
On les plante avec le nez.
À la mode de chez nous. »

«Savez-vous manger les choux ?
A la mode, à la mode,
Savez-vous manger les choux ?
A la mode de chez nous. »

Manger ?! Décidément elle ne veut pas partir. Un soupire m’échappe. Suis-je vraiment obligé de m'arrêter sur le chemin ?

En regardant au loin je vois un village… peut être m'aideront ils ? Je décide de faire escale dans ce lieu.

Arrivé là-bas, on peut voir un joli petit monde, c'est bien animé ici. Je remarque alors que les habitants me donnent de vif coups d’œil et disent encore des messes basses. Je ferme les yeux et un soupire sortie de ma bouche. Qu'ils sont ennuyants. Puis un type s'approche d'un pas déterminé, me fixant avec dégoût.

« Reculez ! »

Il me pousse essayant de me faire tomber mais je reprend mon équilibre in extrémiste. Je redirige mon attention vers l'homme et je vois une horde de personnes, un véritable troupeau. Ils doivent être rapide …ou c'est moi qui est lente ? La même voix grave finit par refaire surface ：

« Retournez d'où vous venez, fillette. Nous ne voulons pas que vous nous attiriez le mauvais sort sur notre village. »

Pourquoi agit-il comme ça ? Je n'ai rien fait du moins il me semble. Des murmures se font de nouveau entendre, encore des rumeurs ? Qu'est-ce qu'ils sont ennuyants, ils font encore plus de bruits que les piaillement des oiseaux. Enfin bon…

« Très bien. Mais puis-je savoir au moins la raison de ce rejet et de cette colère ? »

« Il n’y a rien à vous dire démon aux yeux rouges. Ta simple présence ici est néfaste, fille du diable. Tout le monde est au courant de vos mauvais tours. »

Démon aux yeux rouges ? Fille du diable ? Mauvais tours ? Qu'est-ce qui raconte celui-là. Je me gratte la tête dans ma réflexion... Son raisonnement est absurde. Je ne suis jamais venu mettre les pieds ici, ce type doit faire erreur sur la personne. Puis revenant à la réalité, je vois que l’homme prend une fourche des mains d'un autre et me la pointe de façon menaçante . Je recule de quelques pas et met mes mains devant moi pour essayer une quelconque tentative de le calmer. Décidément, il va m'embrocher celui-là, si je ne pars pas.

Je me retourne et commence à m'en aller. Tout de même, cela ne règle pas mon problème de faim… Tiens, une grange, elle est sacrément écarté des autres bâtisses … Il y a peut être de la nourriture dedans, je pourrais apaiser mon ventre… mais si je me fais prendre, ils voudront ma mort. Mourir de faim ou mourir embroché ça revient au même, non ? … Mais voler est un acte méprisable dans ce monde, même si c'est censé apaiser la douleur de quelqu'un ? … Cela reste voler…Hum... C'est ennuyant de devoir faire un choix. Autant contourner le village et trouver de la nourriture en chemin… Si il y en. Pourquoi c'est si important de se nourrir ? En soit cela ne sert a rien à part s'épuiser à mâcher.

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Dim 29 Sep 2019 - 6:58

A cause de tout ce remue--ménage, le jeune homme à la longue chevelure n'eut d'autres choix que de se forcer à se lever. Et puis, il fallait le dire aussi, sa nuit avait duré bien plus longtemps que prévu, il risquerait sans doute gros s'il se faisait prendre à roupiller sur la propriété d'un autre, lui qui était un parfait étranger et n'était connu ni d'Adam ni d'Eve par les villageois. Une chance d'ailleurs qu'il ne s'était pas encore fait attraper la main dans le sac. Peut être que toute l'agitation aux portes du village avait eu pour effet d'y focaliser toute l'attention.

Se redressant lentement en position assise, il s'étira en levant ses bras en l'air, tout en baillant bruyamment avant de se frotter les yeux. Une fois ceci fait, il s'attacha les cheveux à l'aide d'une cordelette rouge qu'il avait en sa possession pour éviter que cela ne le gêne trop. Il se mit sur pieds, épousseta sa longue cape brune à capuche de l'éventuelle paille qui avait pu y rester niché et marcha en direction du long manche en bois laissé là, dont il se servait en guise de bâton de marche.

Au pied de celui-ci, se trouvait un petit baluchon de voyage dont il défit le noeud pour s'emparer d'une belle pomme bien rouge et bien juteuse qu'il posa à côté, avant de nouer les quatre coins du bout de tissu à l'extrémité de son accessoire de randonnée. Un accessoire qu'il porta en levier sur son épaule gauche à l'aide de sa main du même côté. De l'autre, il s'empara du fruit qu'il avait sortit, l'amena à sa bouche et y croqua à pleine dents avant de se diriger vers l'entrée de la grange.

Au dehors, le soleil brillait déjà de milles feux. De temps à autre, la brise était légère et rendait le temps vraiment agréable. Pour ce qui était de la décision du vagabond de se lever aux aurores par contre, encore une fois c'était raté.

Rejoignant le sentier devant la vieille bâtisse, le regard du voyageur fut irrémédiablement attiré par une tignasse d'un blanc immaculée. En y regardant d'un peu plus près, il se rendit alors compte qu'il s'agissait de celle d'une jeune adolescente qui ne devait même pas encore avoir atteint vingt printemps. Tout fut tout de suite plus clair dans son esprit. '' Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne voit pas quelqu'un comme ça tous les jours'' pensa-t-il.

Quelque peu pour le moins intrigué tout de même, il haussa un sourcil tandis que le reste de ses traits restèrent le plus parfaitement neutre possible. Tout en croquant à nouveau dans la pomme, il interrompit sa marche et s'interrogea.

'' Hoy toi ! C'est toi la source de tout ce raffut de si bon matin ? Dis moi, qu'est-ce que quelqu'un comme toi peut bien faire par ici ? ''

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Sam 5 Oct 2019 - 1:25

Contourner le village est le seul choix qui s'offre à moi pour le moment. Surtout depuis l'agressivité de l'habitant. Alors que je suis dans ma réflexion, quelque chose me perturbe, une nuisance sonore plus précisément, en y prêtant attention je remarque qu'il s'agit d'un grand homme plus âgée que moi qui s'approche.

Il ressemble à un voyageur avec sa cape brune déchirée à certains endroits et son sac sur l'épaule. Il a de longs cheveux noir voir un peu bleuté qui sont attachés et n’affiche aucune expression particulière.

Il porte quelque chose à ses lèvres, à en observer c'est une pomme. Une pomme bien rouge et luisante. Elle me donne l'eau à la bouche, elle semble tellement bonne , j'ai envie de la dévorer, apaiser ce ventre douloureux, mais… Il est déjà en train de l'engloutir. Je pourrai très bien prendre se qui reste de ses mains, mais voler est considéré comme quelque chose de mauvais. J'ai tellement faim, et elle est tellement belle, je m'imagine déjà son goût, un goût sucré et un peu acidulé. Si seulement il pouvait me donner un tout petit morceau, j'ai tellement faim. Je pourrai demander... seulement réclamer de la nourriture à cet étranger alors que l'on ne s'est même pas présenté, serait impoli… Elle est ennuyante cette famine.

D'ailleurs… Il vient pas de me poser une question ? Hum… je ne sais plus, cette magnifique pomme me fait perdre la tête. Mais je ne peux pas, je ne dois pas faire cela…Par contre, parler en mangeant ne risquerait pas de le faire étouffer ? Si c'est le cas je ne pourrais pas l'aider, je n'ai aucune compétence en cela. Bah, c’est pas mon problème, j'ai d'autre chose à faire comme soulager cette douleur qui tord mon estomac.

A ça y est cela me reviens, il me demandait si c'était moi qui avait fait tout ce bazar avec les villageois et aussi qu'est ce que je foutais là. Ce sont de bonnes questions, mais rien que d'y réfléchir m'ennuie au plus au point. Y a rien à dire sur une routine lassante et sur des habitants aux réflexions irrationnelles. Ses questions me semblent ma foi inutile, cependant ne pas lui répondre peut-être considéré comme une marque d'irrespect. Voyons voir comment puis-je formuler mes réponses… Un soupire m'échappe . J'imagine que je vais commencer par les bases
du respect à moins que cela l'agace … Tant pis.

Bonjour Monsieur. Veuillez m'excuser, il semblerait que ma présence en ces lieux ai irrité les villageois et ai provoqué toute cette agitation. Je m'incline tout temps accompagnant mes paroles d'un ton neutre voir avec une petite pointe de fatigue. Quant à votre seconde question, je suis seulement divers chemins que l’on me propose, et si je me retrouve ici c'est par un simple hasard.

Après avoir prononcée mes paroles, un silence s’installe. Je continue de fixer l’étranger dans les yeux jusqu’à se qu’un bruit résonne… C'était mon ventre.

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Sam 5 Oct 2019 - 8:02

Pris au dépourvu, les sourcils froncés, le voyageur avala de travers et s'étouffa quelque peu lorsque l'adolescente le qualifia de l'appellation ''Monsieur'', lui qui pensait n'avoir que quelques années à peine, de plus qu'elle.

Tournant le dos à cette dernière, il toussota plusieurs fois, tout en se frappant la poitrine du dos de la main avec laquelle il tenait sa pomme. Lorsque cela lui passa, il s'essuya la bouche avec le dos de cette même main et refit face à la fillette, un sourire carnassier sur les lèvres. Un sourire qui, il fallait le dire, pouvait faire plutôt peur. Pour avoir oser l'appeler de la sorte, de toute évidence, cette petite voulait mourir il n'y avait pas de doutes à avoir là-dessus pensa-t-il.

Ecoutant ce qu'elle avait à dire avec attention, il resta néanmoins focalisé sur la façon dont elle l'avait appelé. Pas même la courbette qu'elle effectua ne trouva grâce à ses yeux. De même, il en vint à se dire également qu'il commençait à mieux comprendre pourquoi la présence de la jeune fille avait irrité les autres villageois et provoqué autant d'agitation si elle s'était montrée aussi ''désobligeante'' avec eux aussi.

Attendant qu'elle ait fini de parler, il fit un pas, puis deux dans sa direction, réduisant de ce fait le peu de distance qui les séparait, le même sourire toujours sur le visage.

[Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois First_and_final_smile_by_chopsticks_x

''Excuses moi, je crois que avoir mal entendu. C'est moi que t'as appelé Monsieur peut être ? Si tu voulais mourir mais il fallait le dire tout de suite...''

Mais avant que le vagabond n'ait eu le temps de décider quoi faire de la fillette pour se venger et de l'affront qu'elle avait commis en le nommant de la sorte et du fait qu'à cause de cela il s'était étouffé avec son fruit, quelque chose attira son attention. Un gargouillement...

Tss. Sauvé par le gong, c'était le moins que l'on puisse dire. Inspirant profondément avant de soupirer, l'étranger détourna le regard de dépit et revint sur ses pas. Tout sembla plus clair dans son esprit. '' Evidemment qu'elle devait avoir faim et que c'était sans doute la raison qui l'avait pousser à se rendre au village'' pensa-t-il.

Ramenant ce qu'il restait de son fruit entre ses dents pour avoir la main libre, il s'agenouilla et posa délicatement au sol son baluchon toujours solidement noué à son bâton de marche. Puis, il desserra suffisamment le noeud pour libérer le manche de bois qu'il posa par terre lui aussi, avant de se saisir de sa pomme - qui était dans sa bouche - avec sa main gauche et, de sa main droite il attrapa le baluchon en tissu pour le jeter doucement à la demoiselle.

'' Tiens attrapes, chipie.''

Il ramassa par la suite le bâton avec sa main droite et se releva, en n'oubliant pas de croquer à nouveau dans son en-cas, ou du moins, dans ce qu'il en restait.

'' Il devrait y avoir deux autres pommes, une miche de pain de la veille et une petite gourde d'eau dedans. Sers toi. ''

Croquant à nouveau, il remarqua alors, juste derrière lui, un très gros rocher qui bordait le sentier. Un rocher sur lequel il alla s'asseoir en attendant que la fille à la chevelure immaculée ne trouve son bonheur. Bien que son geste pouvait donner l'impression que c'était beaucoup, en réalité c'était plutôt anodin et normale selon lui. Même s'il ne le mentionna pas, il était aussi en quelque sorte en partie reconnaissant envers la petite pour lui avoir sauvé la mise en occupant l'attention des habitants alors qu'il se la coulait douce.

Et tandis qu'il mâchait, il se demandait alors si elle pouvait être digne de confiance ou si les villageois avaient raison de se méfier d'elle de la sorte. Elle ne payait pas de mine après tout. Mais, tout comme on ne pouvait choisir l'opinion que les autres pouvaient avoir de nous, on n'était encore moins capables de pouvoir décider de son apparence. Le physique, comme tout un tas d'autres choses que l'on pouvait posséder, faisait assurément parti de ceux sur lesquels on ne pouvait vraiment avoir un droit de regard dessus. Peut être méritait-elle le bénéfice du doute finalement.

'' T'es bien certaine au moins de ne leur avoir rien fais pour les mettre dans un tel état au moins ?''

Son trognon de pomme jeté aux oubliettes, notre jeune héros attendit la réponse de son interlocutrice et qu'elle ait fini de faire son choix avant de se remettre sur pieds en s'appuyant sur son bâton. Puis, il commença à faire quelques pas ici et là avant de reprendre sur son ton habituel :

'' Allez viens suis moi, on va en avoir le coeur net. ''

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Dim 13 Oct 2019 - 23:37

Pendant que je répondais à sa question l'étranger s'étouffa avec sa pomme, il allait quand même pas crever devant moi ?! J'ai déjà assez de problème comme ça, et je ne tiens pas à se qu'on me donne une seconde accusation toute aussi ridicule que la première.

Quand j’eus terminé mon petit discours, l'homme m'approcha avec un sourire carnassier, puis prononça des menaces de mort en mon encontre. Est-ce parce que j'ai essayé être respectueux ? Et il n'a pas apprécié ? Pourtant cela ne lui sert strictement à rien je vais bientôt crevé par mon manque d'alimentation, à moins ça lui donne un certain plaisir de massacrer des personnes.

Alors qu'il était dans sa réflexion toujours le sourire au lèvre, il changea d'expression avec un air déçu quand mon ventre avait fait des siennes… l'homme s'éloigna de moi puis commença à dénouer son sac avant de me le balancer. Je réceptionna l'objet en reculant de quelques pas. Je ne voulais pas de sa miséricorde, mais il avait prit l'initiative de me dire ce que je devais faire… J'imagine que je n'ai plus trop le choix, il pourrait mal le prendre si je refusais de saisir l'un de ses en-cas.

«Merci. »

Il s’éloigna et s'assit sur un rocher, il me reposa alors la même question. Je lui avais pourtant dit que le simple fait d'être venue ici avait irrité les habitants. Était-ce pour avoir une certitude ? Enfin j'imagine que je vais devoir détailler… fatigant.

« Je ne suis jamais venu dans ce village auparavant, je ne faisais que passer. Quand je croisais les regards des habitants, ils les détournaient de moi et prononçaient des mots inaudible là où j'étais. Puis un homme s'avança et a commencé a me menacer, créant alors toute cette agitation. S'en suivit notre croisement. » Disais- je d'un ton monotone.

Je pris l'une des deux pommes et l'engloutis rapidement. Finalement, J'aurai bien voulu en manger encore une autre mais vu le contenu du sac, il avait pas masse de nourriture, il tiendra seulement quelques semaines, voir moins.

L'étranger se leva à l'aide de son bâton, fit quelque pas et m'ordonna de le suivre… je devrais vraiment suivre ce type ? Je veux dire, qu'il avait quand même tenté de me tuer puis il a eut pitié de moi… cela reste qu'il a cherché a m’aider…je devrais peut-être suivre monsieur le psychopathe... Pas monsieur, il avait l'air d'avoir changé de comportement suite à cela. Le psychopathe ? L'homme bouffeur de pomme ? L'homme qui a pitié des autres ?... c'est ennuyant de chercher un nom, surtout si il est à rallonge. Autant lui poser la question.

«Excusez-moi, sans vouloir vous contrarier, Comment devrais-je vous nommer ? »

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Mer 23 Oct 2019 - 4:38

Le jeune homme écouta la réponse à sa question en plissant légèrement les yeux, l'air suspicieux. Il se demandait si elle disait vrai et s'il pouvait lui faire confiance. D'après elle, c'était la première fois qu'elle y passait mais cela s'était avéré suffisant pour créer autant d'agitation. Etait-ce réellement ce qu'il s'était passé ? ''En même temps, vu son physique particulier, les gens parlaient, il n'y avait rien d'étonnant à cela'' pensa-t-il. Aller jusqu'à la menacer pour ça, était encore autre chose.

S'appuyant sur son bâton pour se remettre sur pieds, il fit quelques pas ci et là avant de prendre finalement sa décision et lui demanda de le suivre. Sans attendre, il se mit alors en route en direction du village qu'elle venait tout juste de quitter en espérant qu'elle s'exécuterait et qu'elle ne ferait pas de manière. Mais bien évidemment, il ne pouvait la forcer à le suivre si elle ne le voulait pas. Quoi de plus normal après tout, elle venait de s'en faire chasser.

Mais avec grand étonnement, la fillette lui demanda alors comment elle pouvait bien pouvoir le nommer sans risquer de le contrarier. A cette question, l'autre en lui jetant un rapide coup d'oeil commença tout d'abord par émettre un petit ''pfeuh" narquois avant de véritablement se pencher sur la question.

'' On m'a donné bien des noms par le passé. Je te dirais bien de m'appeler comme tu veux, mais... j'ai bien peur que ça ne soit pas vraiment une très bonne idée. Tu peux m'appeler Kuro, si tu veux. ''

Sa réponse donnée, cette fois-ci, il entra véritablement au sein du village. Et comme la petite l'avait énoncé, de vifs coups d'oeils accompagnèrent les messes basses et les chuchotements des habitants, qui ne tardèrent pas à se faire remarquer de part et d'autre de l'artère principal. Du moins, jusqu'à ce que cela ne finisse par alerter un grossier personnage armé d'une fourche qui fit son irruption et alla se placer en trombe au devant de nos deux protagonistes.

'' Encore vous ! Je vous avais dis de ne plus vous approchez du village !''

Sans lui laisser le temps de finir, le dénommé Kuro se servit du bâton qu'il tenait dans sa main droite pour aller en placer l'extrémité derrière les talons de l'homme. Une simple pression de sa paume sur le torse de ce dernier fut alors amplement suffisant pour faire tomber le villageois à la renverse avant que le même manche en bois ne finisse par lui être braqué dessus.

'' En voilà une manière d'accueillir des visiteurs. Vous pensez vraiment qu'une fille comme elle pourrait vous faire du mal ? ''

A ces propos, tous ceux qui furent témoins de la scène firent mine de reporter leur attention sur l'adolescente en question. Celui à terre ne sembla pas se laisser intimider et reprit de plus belle :

'' C'est elle ! C'est elle qui a emporté nos enfants ! Sans elle le malheur ne se serait pas abattu sur le village ! ''

Fronçant les sourcils, cette fois-ci ce fut au tour du vagabond de se tourner vers celle à la chevelure immaculée. ''Qu'est-ce que c'était que cette histoire'' se mit-il à penser. Elle qui était haute comme trois pommes avait l'air inoffensive sous son aspect pour le moins ''mystique''.

Comprenant son incompréhension, ou à moins que ça ne soit parce qu'on commençait à jouer cartes sur table, une bonne femme les larmes aux yeux prit la parole à son tour, très vite suivit d'autres éclats de paroles et de fonds de discussions inaudibles.

'' Depuis peu, on raconte qu'une femme aux cheveux blancs comme neige peut être aperçu dans la forêt la nuit. Nos enfants ont commencé à disparaître depuis qu'elle rode autour de notre village ! Et voilà que maintenant vous nous ramener quelqu'un comme elle, c'est forcément elle ! On devrait la brûler vive sur la grande place !''

'' Je crois bien qu'on ferait mieux de filer. A moins que tu ne préfères rester avec eux ?''

Laissant le choix à la demoiselle de rester ou non avec la populace, le voyageur lui, s'empressa de quitter le coeur de toute cette agitation, de peur de se prendre lui aussi les foudres de la foule. Qu'allait donc bien pouvoir choisir de faire la belle ? Qu'allait elle bien penser de tout cela ?

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Ven 25 Oct 2019 - 17:54

Je décidais de suivre l’étranger qui pris la direction vers le village. Sur le chemin il répondit à ma question, disant que je pouvais l'appeler comme je le voulais, mais il se ravisa que je devrais plutôt le nommer Kuro.

« Kuro... » marmonnais-je à moi-même. C'est un nom qui semble assez simple à retenir.

Traversant l’allée principale les habitants répétèrent leurs cycles sans fin de chuchotement et de leurs jeux de regards, ça devient lassant. Cette dissonance attira l’œil de la personne avec la fourche qui m'avait menacé dans un passé pas si lointain. Nous balançant le même discours qui était que l'on devait pas être ici. Mais avant qu'il en rajoutait une couche, Kuro utilisa son bâton pour m'être à terre le villageois et le calmer en même temps. L'étranger pointa son bout de bois vers l'autre. Pratique comme outil pour l'utiliser de cette façon, il fait souvent ce genre de chose ? pour qu'il agisse aussi rapidement, et sa trique peut faire office d'arme de menace ? C'est multifonction cet objet ? Reportant mon attention, l'étranger pris encore une fois une initiative en prenant ma défense, je fais tant que ça pitié ?

Les habitants me fixèrent. Je fis un simple mouvement pour les saluer et cela avait eut pour effet de créer des échanges de divers mots comme répugnant, immonde, monstre... décidément ce village me détestait au plus haut point. L'ancien agresseur finit par se plaindre que j'avais pris des enfants. Qu'est-ce qui raconte lui ? J'y comprend rien qu'est-ce que j'aurais avoir avec des mômes ? Tout aussi intrigué, l'homme aux cheveux noir me fixa.

« J'ai rien avoir là dedans. »

Une voix femme m'interrompit racontant que depuis qu'une femme aux cheveux blanc est apparut dans ces lieux, les gosses du village ont commencé par disparaître, et du coup ils accusent la première fille au cheveux blanc venu, d’être le malfrat... ils sont pas possible d'accuser les autres à tort et à travers.

L'agitation se répéta mais bien plus violemment que la dernière fois, avec des menaces de mort cette fois-ci. Kuro me posa une question suite à se soulèvement mais il débuta sa marche hors du village avant même que je ne puisse lui répondre, je haussa un sourcil et le suivit, j'imagine qu'il ne s'attendait pas à une réponse de ma part.

De retour à la case départ, je décidais de m'asseoir sur un rocher et commença me gratter l'arrière crâne tout en fermant les yeux. Décidément ce village est un amas de problème … le plus simple serait de le contourner mais si on s'approche trop près, ils pourraient nous massacrer, et avec une foret aussi dense, difficile de se faire un périmètre de sécurité... et pis si un jour, je revenais involontairement ici et que leur problème n'était pas réglé ça sera la même histoire … je peux toujours y retourner maintenant et me faire embrocher mais j'en ai assez de leurs réactions extrémiste, ils sont ennuyeux... la nuit ? Ça doit être bien surveillé le soir avec leur rumeur et si je le fais, ils me prendront pour cette criminelle...

Involontairement, mon grattement se fit de plus en plus rapide et fort, puis ma main empoigna une partie de mes cheveux, proche de les arracher.Un gémissement de frustration sortit de mes lèvres et aussitôt mon bras retomba ballant le long de mon corps, j'ouvris les yeux et me leva. A moitié sortie de ma réflexion, je remarque que Kuro est toujours là. J’accompagnai mes paroles tout en m'inclinant.

«Veuillez m'excusez mais je dois réfléchir... seule. Merci pour votre aide et votre générosité messire Kuro, je vous souhaite une bonne continuation. » disais-je avec un faible sourire. Je posa son sac à terre près de ses pieds, me retourna et m'en alla dans la forêt pour me vider un peu l'esprit et peut-être trouver une solution.

Un doux vent se promenait à travers toute la forêt, réalisant un concerto avec les arbres et ses habitants, un léger ruissellement d'eau pouvait parfois se faire entendre, se mélangeant avec les autres virtuoses. Cette mélodie pouvait être à la fois mélancolique et joyeuse suivant la personne qui l’écoutait mais elle en restait pas moins douce. Ces multiples sons s’empilèrent inlassablement, calculé au nanoseconde près, donnant l'impression que cette harmonie ne s’arrêterait jamais. Je continuais à avancer, regardant parfois le feuillage des arbres jouer avec les ombres et le rayonnement du soleil, parfois les divers animaux, certains curieux, d'autre fuyard. C’était apaisant à regarder, cela me donnait envie de somnoler un peu, mais une partie de moi restait centré sur cette rumeur. Elle est vraiment problématique et ennuyante.

Soudain, le calme et la tranquillité fut perturbé pendant un court instant par un cri strident qui résonna dans toute la forêt, me faisant arrêter d'un coup. J'observais d'où venait sa provenance mais... rien. Quelque chose m'effleura alors l'avant-bras droit, en jetant un coup d’œil on pouvait voir une entaille avec du sang qui en dégoulinait. Je me retourna un peu pour voir la chose qui m'avait toucher, c’était une dague maintenant planté dans l'arbre derrière moi. Des bruissements se fit entendre puis un gamin en larme et gémissant sortit du décor et se cramponna à moi, comme si sa vie en dépendait. Qu'est-ce qui foutais là lui ? Le môme se calma un peu et ouvrit les yeux, il fixa une de mes mèches blanches et la suivit jusqu'à son origine. Croisant mon regard le gamin paniqua et recula, éclatant en sanglot . Qu'est ce qui l'a ? Qu'est-ce que je lui ai fait ? C'est un enfant victime de la rumeur ?

« Hé ! Calme toi ! Je vais pas te faire de mal. Je ne suis pas la femme de cette histoire... » Le gamin ne sembla pas se calmer, il est fatiguant bon sang... Hm ? « Petit, tu crois vraiment que je me serrais fait ça si j’étais le criminel ? » Tout en parlant je pointais du doigt ma plaie et la dague. Aussitôt le môme redevenait silencieux et me serra encore plus fort qu'avant. Les gosses... ils sont pas possible. J'essayais de l’écarter de moi,mais c'était en vain. « Tu devrais partir. Si tu veux savoir la sortie c'est par là .» J’accompagnai encore ma parole par un simple geste pointant l'endroit où je suis rentré dans ces lieux, il hésita un petit moment mais finit par obéir.

Quand le gamin avait disparu de mon champs de vision, une voix de femme rouillé, me sembla-t-il, se prononça « Maudit gamin », je tournais plusieurs fois la tête mais impossible de déterminé d’où cela venait, à croire que c’était la forêt qui parlait.

Elle se manifesta de nouveau « Oh ! Qu'avons-nous là ? Une jeune fille, très … rafraîchissante, tendre, jolie, et pile dans ma tranche d'âge préféré. Dommage qu'elle soit aussi plate qu'une planche de bois, elle ne séduira jamais quelqu'un avec une telle poitrine. Hi hi hi hi ! »

Suite à cette intervention qui me semblait inutile, deux autre dagues se plantèrent dans l'arbre. J'ai même pas eut le temps de bouger et ça ne m'a pas touché... elle est si mauvaise que ça pour viser ?

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Ven 25 Oct 2019 - 21:40

Suite aux lancés des couteaux, des bruissements ne tardèrent à se faire entendre dans les bois. D'abord un peu éloigné, puis tout près de la fillette. Puis, sans crier gare, une voix put parvenir à ses oreilles.

" Décidément, tu as le don pour t'attirer des ennuis. ''

Cette voix, c'était celle du vagabond qui venait de faire son irruption devant la demoiselle, son bâton tournoyant entre ses mains. Les sourcils froncés, le regard rivé dans la direction d'où pouvait provenaient les dagues.

'' Qui est là ? Montrez vous !''

Ses propos furent prononcés tout haut afin qu'ils puissent atteindre la mystérieuse voix. Voix qu'il avait clairement pu entendre en suivant la petite à la trace.

En effet, une fois tout deux sortis du village, le moins que l'on puisse dire était que l'un et l'autre avaient chacun leur propre manière bien à eux de réfléchir. Et tandis que la jeune fille se posta sur un rocher, les yeux fermés, tout en se grattant la tête pour repenser à ce qui venait d'être dit, l'autre ne put que hausser un sourcil en la voyant faire.

Elle lui avait clairement affirmé qu'elle n'avait rien à voir dans l'histoire qu'on venait de lui énoncer. Le voyageur avait décidé de lui accorder sa confiance. Tout portait à croire que c'était un coup monté. Tout en se grattant le menton, il trouva tout cela très intéressant et sourit intérieurement.

De toute évidence, la première piste les conduisait dans la forêt. Là-bas, ils trouveraient peut être des indices. Restait encore à savoir si la jeune fille allait vouloir elle aussi éclaircir ce mystère et chercher à clamer son innocence auprès de ces villageois qui l'avaient si injustement jugé.

La réponse à cette interrogation ne tarda pas à arriver lorsque la petite fille vint poser son baluchon à ses pieds tout en le remerciant, chose à quoi il haussa un sourcil une énième fois. Elle lui fit alors part de son souhait de vouloir rester seule pour réfléchir, ce qu'il comprenait très bien bien et dodelina de la tête pour bien montrer que le message était bien passé. Si c'était ce qu'elle voulait, il respecterait sa décision. Mais cela ne l'empêchera pas de mener l'enquête de son côté.

'' Si c'est ce que tu veux. ''

La regardant s'éclipser, il attrapa son baluchon de sa main libre et alla l'accrocher à la branche d'un arbre. Puis, alerté par un cri strident, il partit, à son tour, sur les traces de celle à la chevelure immaculée, conscient qu'elle pouvait être en danger.

Il assista, silencieusement dans son coin, adossé à un arbre à toute la scène impliquant l'adolescente et le garçon, qui lui arracha un fin sourire narquois avant de rechercher d'où pouvait bien provenir la voix rauque qui s'était adressée à elle. Puis, faisant son irruption devant la victime des attaques, il attendit, sur ses gardes, la suite des événements.

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Dim 27 Oct 2019 - 21:37

D'autre dagues arrivèrent mais elles furent intercepté par … Kuro ?! Il râla sur le fait que je m'attirais toujours des problèmes … il est vrai que depuis que l'on s'est rencontré je le gênais plus qu'autre chose. Mais qu'est-ce qui faisait là au juste ? Il m'a suivi ? Au moins qu'il a entendu le cri et que cela l'a attiré ici, ou sinon c'est peut-être le gamin qui m'avait sauté dessus auparavant, qui la prévenu. Les lancers d'armes s'arrêtèrent et Kuro demanda à ce que la voix sorte de sa cachette et qu'elle se présente. Un silence pesant se fit à la place. Après plusieurs minute, rien n'arriva, je décidai de m'exprimer .

« il semblerait qu'elle soit partie... Merci de m'avoir protégé, messire Kuro. »

Vu dans le pétrin où je suis, il vaudrait peut être mieux chercher la menace... et puis pour que l’étranger intervienne à un tel moment, cette histoire doit l’intéresser. Je m'approchais de l’endroit où les armes avaient été projeté et en écartant un buisson, il n'y avait rien . En observant au sol on pouvait voir une emprunte dans la terre... si cet être représentait bel et bien un être humain, ses pieds eux ne le figuraient plus, totalement déformé elles étaient, on pouvait seulement supposé que les extrémités constituaient à être des talons.

Je suivis le chemin tout tracé par les pas de la personne. L'environnement se changea, la nature mourrait pour laisser place à un terrain rocheux. Les traces disparurent totalement quand la terre et la boue n'existait plus. Nous revoilà encore une fois au point de départ, il n'y a vraiment rien à faire. L'endroit était recouvert de pierre, en face de moi se trouvait un immense mur qui n’était autre qu'une falaise, impossible de savoir où est-ce qu'elle commencé et où est-ce qu'elle se terminait. Il n'y avait vraiment rien ici, pas de vie, pas de son, seulement le silence et les rayons du soleil qui frappaient, la végétation se trouvait loin de nous, on voyait à peine les arbres.

Je décidai de tourné à droite et de longer le mur. Pas un bruit, puis petit à petit, on pouvait entendre une légère chute d'eau qui grandissait à chaque pas que l'on faisait . Arrivé, ma vision devenait réalité, nous nous retrouvions en face d'une énorme chute d'eau. Le liquide qu'il crachait me semblait plutôt étrange, elle avait beau être bleu, elle en restait pas moins très clair, on pouvait y voir à travers et observé son fond. Elle devait être très pur.

Cela m'avait fait pensé que je ne m’étais pas hydraté depuis longtemps, j'avais maintenant la gorge sèche avec toute cette marche. Je m'approcha, me baissa vers le petit lac formé avec le cours d'eau et y trempa mes lèvres, cette eau qui n'avait aucun goût en restait pas moins fraîche et délicieuse. Je reporta mon attention sur mon bras droit où du sang séché s’était formé suite à mon agression, je le trempa pour le nettoyer puis le ressortis. Des filets de mon sang apparurent à la surface de l'eau mais le liquide revenait à son état originel, limpide.

Ça faisait un petit moment que l'on n'avait plus d'indice. Que faire ? Rebrousser chemin et chercher une autre solution ? Je fixais l'eau pur jusqu'à que je vois mon reflet se former, à en observer je n'avait aucun signe de fatigue, ni de faim, seulement de la poussière par-ci par-là. En dérivant à peine le regard, j'observais la forme de la cascade mais elle était très trouble à cause des chocs qu'elle provoquait. Mes yeux se posa par la suite sur le reflet de cette immense falaise, il n'y avait vraiment rien à décrire, à part les érosions qui se creusaient un peu partout et dont certaines roches menaçaient de s'effondrait, on y trouvait aussi un gros trou a moitié cacher par une partie un peu avancé et qui semblait être taillé... c'est bizarre quand même, en levant les yeux pour voir la grotte pour de vrai, je remarqua qu'alors que la partie avancé pouvait faire office de chemin. En me décalant, la grotte me paraissait assez grande pour qu'un humain puisse passer et elle avait l'air profonde aussi.

« Venez. » J'appelais l'étranger.

Je me remis à marcher jusqu'à se que le passage se relie avec le sol sur lequel nous étions. Nous montions le chemin et arrivions jusqu'à la grotte. Nous nous enfoncions a l’intérieur, les parois de l'antre se modifiaient peu à peu en mur taillé devenant ainsi un long couloir. Le corridor déboucha sur une grande pièce où d'innombrable cages se présentaient, certaines vides, et d'autres pleines d'enfants qui pleuraient et hurlaient pour revoir leurs parents.

« SILENCE ! » c’était la même voix de la forêt qui calma les enfants « Fichus gamins ! Vous n'avez donc pas compris que vous ne reverrez plus jamais votre famille. Vous êtes des rats, mes rats. Des cobayes qui me servent juste à retrouver ma beauté et ma jeunesse d'antan » un grognement de colère résonna dans la pièce par cette même voix « Si seulement ce beau jeune homme n'était pas venu, j'aurais pu volé le visage de cette gamine. »

Intrigué je jeta un coup d’œil sur la personne... elle ne ressemblait plus vraiment à quelque chose... Certes, elle avait de long cheveux blanc comme les miens... mais son visages était difforme elle était tellement ridé qu'on ne pouvait même plus voir ses yeux... la seule chose que l'on pouvait encore catégorisé d'encore humain, c’était son énorme pif en plein milieu de son visage, son corps était courbé à un point que humainement cela était impossible … Quant à ses bras,ils avaient l'air aussi fins que des pattes de poulet. Jeunesse d'antan ? C’était possible au moins qu'elle était humaine avant ?

Enfin bon là n’était le problème, comment devions-nous libéré les enfants ? Je regardais Kuro peut-être qu'il avait une idée derrière la tête pour nous sortir de là ?

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois Sam 30 Nov 2019 - 16:49

Hrp : désolé pour l'attente et le petit post [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois 964394671

La fillette le remercia de lui avoir prêter secours, ce à quoi il répondit à l'aide d'un simple haussement d'épaules.

'' Mieux vaut rester sur nos gardes, elle ne doit pas être très loin et nous ne savons pas à qui nous avons à faire. ''

Après un rapide coup d'oeil sur les environs, ce fut avec un sourcil relevé, que le vagabond suivit les agissements de la jeune fille. Des agissements qui semblaient la mener sur une piste. Curieux, mais aussi agréablement surpris, il la suivit à la trace.

Très vite leur route les mena au delà de la forêt, et leur fit emprunter des chemins rocailleux sur lesquels il était bien plus difficile de repérer des indices ou d'éventuelles empruntes.

Malheureusement, bien que bien partis, nos deux aventuriers tombèrent dans une impasse. Mais c'était sans compter sur l'ingéniosité de la petite qui était bien décidée à montrer la voie et de quoi elle était capable.

Une fois parvenus dans le repère de ce qu'il semblait être une très vieille femme, l'adolescente se tourna alors vers le dénommé Kuro dans l'attente de savoir quoi faire.

'' Je vais essayer de faire diversion. Toi, essayes de trouver le moyen de libérer les enfants. ''

Sans plus attendre, le voyageur s'avança au devant du danger, tenant son bâton toujours en main, ne sachant pas trop dans quoi il s'était lancé et s'il n'aurait pas été préférable finalement que les rôles aient été inversés. Il espérait cependant, pouvoir gagner assez de temps à la fillette pour qu'elle puisse trouver le moyen de les libérer tous...

'' C'est dommage. Si je n'étais pas venu, nous ne nous serions pas rencontré...''

Moi qui pensais qu’il donnerait un peu plus d’explication, le plan se fit très simplement, je libère les enfants et lui, il s’occupe la vieille femme. Alors qu’il s’avançait directement vers la geôlière, je me glissais en toute discrétion vers la cage où se trouvait les gosses. Certains d’entre eux gémissaient des « à l’aide » alors que d’autre essayaient de m’attraper les bras. Je mis un doigt à mes lèvres pour les faire taire ils semblaient qu’ils étaient très coopératifs. J’observais comment je pouvais ouvrir la porte de fer, une simple serrure y était incrustée. Je regardais autour de moi pour voir s'il n'y avait pas une paire de clé qui trainait. Tournant la tête vers la femme je vis les clefs à sa taille. Je soupirai. Il fallait que je fasse d’une autre façon.

Je m’approchai d’une table en bois avec de nombreuse feuilles et livres. Bon nombre de connaissance étaient éparpillés sur la table avec quelques fioles. Je feuilletais les livres pour voir si je pouvais avoir des informations sur les substances à l’intérieur des verreries, passant à la va-vite sur les rituels occulte, magie sombre, ou les pages indescriptible. Après ma perte de temps sur les livres, je m’attaquais aux notes sur les papiers marqués dessus “ aphrodisiaque... explosif... perte de cheveux...”. Soudain une dague se planta dans la table … mais je ne devais pas me déconcentrer, si je m’écartais de mon travail, on risquait tous d’y passer et si Kuro faillait à son devoir, le résultat serait le même. J’imagine que chacun tient la vie des autres dans leurs mains, c’est peut-être ça, la confiance... Je regardai une feuille et vit “ fait fondre n’importe quel métaux”, je relis plusieurs fois la description de la solution et la pris. Aussitôt je m’approchai de la cage.

“écartez-vous”

Je versais le contenue sur la serrure et ouvrit la porte. Les enfants hurlèrent de joie et se précipitèrent vers moi. Je perçue une étrange présence derrière moi et j’esquivai une lame.

“Sale petite peste !”

“Suivaient ce couloir, descendaient le sentier, longeaient la falaise par la droite et dépassaient la source quand cela sera fait enfuyaient vous dans la forêt.” Disais-je tout en montrant le couloir.

Les plus vieux des enfants prirent les plus jeunes dans leurs bras et obéirent à mes instructions. J’attendis qu’ils disparaissent de ma vue avant de revenir près de Kuro.

“Et maintenant ?”

Sujet: Re: [Fb Lith/Kurayami] La roue tourne... parfois

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