[quête d'affichage] La Boite de Pandore

Il ne manquait que ça pour finaliser une ballade en forêt dont elle se serait bien passé. Quand on lui avait dit d'aller trouver une sorte de divinatrice grecque, elle s’était imaginée se rendre dans un temple ou du moins un lieu habitable et habité pour discuter âprement et remporté le débat, et si la victoire n'avait pas été sienne, l'éliminer aurait être une option valable.
Bien sur en tant que femme seule sur les routes, elle avait suffisamment côtoyé de porcs libidineux guidés par leur ridicule petite chose s'agitant en dehors de leur pantalon mais depuis sa seconde vie, ce genre de violence ne lui était plus arrivé et Hadès savait à quel point ça ne lui manquait pas.

Un des deux assaillants avait choisi de l'attaquer armé d'une lame, tandis que l'autre, peut être moins stupide, ou plus affairé, restait en retrait avec la jeune femme ne se laissant pas faire pour autant.

A une autre époque, un couteau l'aurait fait réfléchir à deux fois sur sa capacité à affronter le danger mais aujourd'hui, face à des humains, le danger c'était elle.

Sans lui laisser l'avantage de premier coup elle se servit du pouvoir que la mort lui avait conféré, gelant le sol sous les pas de l'homme déterminé à l'attaquer. Déséquilibré, il n'eut pas le temps de repousser les deux mains qu'elle abattit sur ses oreilles, chacune arborant dans le centre de sa paume un pic de glace lui perforant les tympans avant de s'immiscer dans son cerveau.

Il ne restait qu'un déchet entre elle et sa proie et la sentence ne se fit pas attendre plus longtemps.

Désarçonné et inquiet de la facilité avec laquelle son acolyte avait était rendu inoffensif, il ne prit pas la peine de se déplacer, jetant son arme dans la direction de la jeune femme qui échappa de justesse à l'enfoncement de la lame dans son flanc, non sans subir une balafre au bras droit.

Ce contre temps la frustrait d'avantage et s'emparant du couteau l'ayant blessé elle rattrapa l'assaillant prenant la fuite, le fauchant au passage afin qu'il se retrouve dans la même posture que sa victime libérée.

Les mains levées au dessus de son visage, le regard mauvais, l'homme grommela un chapelet d'injures dont elle ne saisi que la substance plus ou moins subtile. Il ne lui en fallut pas plus pour se saisir de ce qui dépassait encore du pantalon de l'allongé, lui tranchant avec le reste de sa virilité. La douleur semblait à la hauteur des mythes l'entourant et ce fut presque un geste de compassion quand elle lui trancha la gorge.

Il avait été plus que temps de mettre les voiles, évitant de peu la horde protectrice de la divinatrice. Cette dernière lui avait révélé la place de ce qu'elle cherchait … mais comme tous les devins et autres médiums, sous forme d'une énigme sans rime :

Ce que tu cherches … la boite de Pandore donc
se trouve à la bordure de deux continents où l'occident et l'orient se croise … des milliers de possibilités hélas
Suit le chien de Zeus … dans ses souvenirs directs, il ne lui semblait pas avoir noté ne serait ce qu'un anecdote à ce sujet. Cerbère était bien un chien, à trois têtes d'une part mais surtout il n'appartenait pas à Zeus.
Et le frère te révélera le cadeau de la promise.

Les choses étaient plus ou moins claires selon la dernière phrase.

La promise dotée d'un cadeau était Pandore en personne et le cadeau des dieux de l'olympe était la boite elle même. D'après ce qu'elle avait fini par assimiler des histoires divines loin de celles apprises durent son laps de vie, Pandore et sa boite était un cadeau empoisonné, une punition envers celui qui donna aux humains, le feu.

Ce dernier, avant que Zeus ne le fasse enchaîner au flanc d'une montagne, expliqua à son frère Épiméthée d'en faire autant... mais la jeune femme couverte de grâces données par les Dieux avait de quoi détourner le frère de cette recommandation et non seulement il accepta le cadeau mais il eut tôt fait de l'épouser. Ce n'est que plus tard après les noces que poussée par sa curiosité la jeune femme n'ouvrit le cadeau que Zeus lui avait fait en ordonnant de le laisser clos, laissant s'échapper sur terre les fléaux des Hommes.

Il lui fallait trouver le frère, de celui qui allait épouser la promise donc, le frère d'Épiméthée .. autrement dit Prométhée en personne.

Ce n'est qu'à cet instant que le souvenir du chien de Zeus lui revint en tête. L'aigle qui dévore chaque jour le foie de Prométhée est aussi appelé ainsi... le chien de Zeus.

Elle aurait du chemin à faire avant de rejoindre la chaîne de montagne du Caucase et plus précisément le sommet du Mquinwari.

Roule petit dès

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'Dé Saint Anthologie' :

Résultat : 1

La lueur perceptible aurait dû lui apporter un soutient sans limite, alimentant une soif de réussir et de vivre surtout qui semblait lui faire défaut. Elle perdit l'équilibre une fois, se rattrappant maladroitement sur le sol neigeux et glissant.

Aussitôt redressée et malgré son courage et sa volonté sa vision se brouillait tandis qu'elle fixait avec véhémence cette lumière inatteignable. Son impuissance à vaincre les éléments fit naître la colère, moteur des dernières chances.

Une fois ... deux fois ... dix fois elle parvint à avancer dans le linceul immaculé et mortellement glacé pour autant son objectif ne faisait que s'éloigner.

A présent son souffle était court et douloureux... ses mouvements lourds et sans amplitude.

Elle.cligna des paupières frangées de flocons emprisonnés dans ses cils mais le paysage ne gagna pas en netteté. Dans un dernier effort elle elança son corps vers l'avant mais l'énergie lui fit défaut et c'est dans un son ouaté, presque agréable qu'elle chutta sans trouver de force a puiser ... le monde l entourant devenant peu à peu une toile sans consistance alors que l'inconscience l'invitant en son sein.

Sa silhouette et l'empreinte de sa chute ne tardèrent pas à s effacer doucement, la montagne couvrant peu a peu son sommeil dangereux comme pour la faire sienne. La sensation de froid disparue... celle d'urgence vitale ne fut bientôt qu'un vague souvenir.

Hyujae perdit connaissance.