Je ne fais que passer

 Les Portes de la Guerre

Les portes de la guerre

Zéphyr avait passé les portes de la guerre, mais pas comme, il l’avait voulu un berserker l’avait attrapé à la gorge juste avant qu’il n’atteigne les portes de la guerre pour ensuite, l’envoyer rejoindre Milan dans le champ de Mars. Pendant son long vol le jeune adolescent soupira, il n’avait pas sentir venir l’esprit, mais cette fois, il ne se laisserait plus avoir par surprise. C’est pourquoi le chevalier de Bronze effectua un soldat pendant son vol, avant d’atterrir au sol indemne tout en regardant attentivement les portes de la guerre, car le soldat d’Arès allait à mon avis traverser les portes dans peu de temps. Pour autant, il ressentit que Milan était encore présent et se décida donc de le rejoindre pour lui dire que finalement le camp d’Arès n’était pas si vide que cela.

Il était donc maintenant dans le champ de Mars, il devait avouer qu’il préférait largement le champ de Mars aux portes de la guerre, mais ce n’était que le début du domaine d’Arès alors autant ne pas s’emballer trop vite, car peut-être qu’un autre domaine plairait encore plus au jeune chevalier de Bronze qui regardait tout autour de lui afin de vérifier la présence du berserker qu’il l’avait envoyer bouler dans le champ de Mars, mais, il ne vu personne à l’horizon. Même Milan avait disparut, il devait sûrement être proche de la sortie du champ de Mars, car il ne ressentait plus autant son cosmos qui était pourtant très puissant. L’adolescent restait sur ses gardes, il se demandait vraiment si cela n’était pas un piège, car deux domaines pour un seul soldat d’Arès cela sentait assez mauvais.

Peut-être un petit tour du Dieu de la guerre pour piéger quelques chevaliers d’Athéna, mais hors de question de se faire avoir sans avoir mis un berserker d’Arès à terre. Et puis Milan et Gaël était là et tout les deux étaient de puissants chevaliers d’Athéna. Il n’allait aucunement se cacher derrière eux, mais il savait que si un ennemi puissant se pointait en face de lui, il ne ferait pas long feu du tout, car pour l’instant, son niveau n’arrivait même à celui d’un chevalier d’Argent même s’il s’en rapprochait petit à petit. L’atmosphère dans le champ de Mars était pesante, on pouvait donc imaginer les grandes batailles qui avaient du avoir lieu dans ce domaine.

Zéphyr qui était toujours sur ses gardes sentit rapidement que l’élément qui régnait dans ce domaine n’était pas le même que dans le précédent et après quelques secondes de concentration, il put facilement remarquer que l’élément présent dans ce lieu était la foudre. Il est vrai que Milan avait raison découvrir des nouvelles choses et de nouveaux endroits étaient vraiment passionnant et l’adolescent adorait ça. Pour autant le jeune chevalier ne devait pas en oublier la mission que lui avait confié le Grand Pope c’est pourquoi après avoir vérifié une dernière fois que le berserker n’était pas encore arrivé dans le champ de Mars, le jeune adolescent se mit en marche afin de rattraper Milan et lui dire qu’il avait enfin trouvé un homme d’Arès. C’était plus l’homme d’Arès qui l’avait trouvé, mais, Zéphyr préférait l’autre version.

Zéphyr marcha donc d’un pas décidé en direction de son maître avant de subitement penser à Gaël qui n’était lui toujours pas arrivé au champ de Mars. Que pouvait-il bien faire qu’il le retarde à ce point, il est vrai que Zéphyr avait été distrait par ça curiosité, mais Gaël lui ne devait pas posséder ce problème alors pourquoi était-il aussi lent. Enfin, bon, il rattraperait son retard en courant comme allait le faire Zéphyr pour rattraper Milan qui avait prit de l’avance sur lui. C’est pourquoi Zéphyr couru jusqu'à atteindre la fin du champ de Mars afin de rejoindre son maître et lui dire qu’il y avait finalement un signe de vie dans le domaine du Dieu de la Guerre. C’est en arrivant vers la sortie qu’il remarqua Milan qui était presque sortit du champ quand Zéphyr se mit à crier.  

Attendez Maître, il y a un berserker à l’entrée du domaine d’Arès !

Les portes de la Guerre

L'aérodynamisme du saint était tout bonnement impressionnante, parcourir une telle distance sans subir de gros ralentissement était tout bonnement stupéfiant!

Aidé par son armure, le Cardinal des Calamités, pris en chasse l'opportun qu'il avait envoyé balader ailleurs, loin de l'entrée, cette petite entorse lui sera certainement reproché plus tard mais le plus important était de savoir à qui il avait à faire, et pour cela autant rassemblé les intrus ensemble afin de s'en occuper en une fois.
"N'oublie pas que je suis faible mon doux..." fit l'armure non sans inquiétude.
il est vrai qu'il ne l'avait pas encore réparé et que son combat précédent, des plus féroces, ne lui avait pas laissé de simple impact, c'est une chance qu'elle puisse se modeler afin de cacher le plus gros des dégâts aux yeux des inconnus! Après s'être occupé des saints un petit détour dans les forges du Royaume ne sera pas de trop...

Assez vite il repéra son javelot humain mais aussi, il constata qu'il retrouvait enfin le contrôle de son corps, l'armure enlevant ses tentacules de son corps petit à petit. Un sourire s'afficha sur son visage en remarquant où ils étaient, et se fit la remarque que c'était surement la première fois qu'il passait autant de temps ici, d'habitude le Champs de Mars n'est qu'un point de passage pour lui, son domaine étant situé plus en amont, là où la lumière laisse place à l'ombre, tel un rideau cachant l'entrée des domaines privés de ses Dieux.

Malgré ce sourire, il n'en gardait pas moins une haine tenace envers les intrus et se précipita vers le boulet qu'il avait lancé plu tôt afin de le ressaisir et l'immobilisé au sol, aidé cette fois de ses tentacules dorsale, pas question de le laisser avancer plus que ça!
Un pieds posé sur le torse du jeune homme, la Calamité scruta l'horizon à la recherche de l'autre, il était encore loin mais nul doute qu'il viendrait à la rescousse de son ami, après tout c'est de rigueur chez les saints de ce qu'il avait cru apprendre d'eux.
Des pleutres croyant que la Paix peut être obtenue par le dialogue, l'amour et la tolérance... Foutaise! la Paix s'impose, se martèle à grand coups de poings des les gencives et en décimant les peuples oppresseur!
Décidant alors de s'occuper de son paillasson, il dirigea un regard froid et un visage inexpressif vers ce dernier et lui fit:
"Tu es bien téméraire d'être venu ici Saint, crois-tu que le Royaume d'Arès est un lieu touristique? Dit moi ce que tu viens faire ici, ou plutôt non..."

Le Cardinal le saisi par les épaules afin de le relever, puis après un long soupire lui fit :
"Je vais te tuer et APRÈS je te demanderai ce que tu viens faire ici."

Était-ce parce qu'il était curieux ou par simple jeu que Zyss ne commença pas à frapper tout de suite? Certainement, il s'entait que l'autre Saint était plus fort, et il avait besoin de ce genre de défi pour s'affirmer en tant que Cardinal!
Il laissa alors un petit compte à rebours commencer sa course folle, une course funeste pour le jeune homme devant lui si personne ne venait à intervenir...

PS: Ce qui est en rose ne peut être entendu.

À peine avait-il rattrapé son maître et l’avait prévenu de la présence d’un berserker d’Arès qu’il se fit à nouveau immobiliser par l’homme d’Arès, mais cette fois c’étaient les tentacules de son armure qui le maintenait au sol. Zéphyr fut surpris, car, il n’avait encore rien vu venir ce qui commençait légèrement à l’agacer, mais, il ne fallait pas perdre son calme sinon son jugement en serait affecté. Pour autant maintenant qu’il avait trouvé un homme d’Arès, il n’avait plus rien à faire et allait laisser son maître gérer cette affaire. Il n’allait pas engager un combat contre cet homme même si celui-ci n’arrêtait pas de prendre le chevalier de Bronze pour un jouet qu’on secoue dans tous les sens.

L’adolescent ne pouvait pas bouger son adversaire avait bien ficeler le jeune chevalier avec les tentacules de son armure et pour être sur de sa prise ce berserker avait posé un de ses deux pieds sur le torse du chevalier de Bronze. L’homme d’Arès n’avait pas l’air heureux de me voir pourtant, il devrait être heureux, car, il n’y avait pas l’air d’avoir beaucoup de monde dans le domaine d’Arès donc, il devait sûrement beaucoup s’ennuyer. Alors que grâce à l’adolescent et son maître, il allait pouvoir se divertir un peu et discuté. Zéphyr ne comptait pas tenter quelque chose pour se libérer et attendait que l’homme d’Arès se décide à le libérer, car, il n’avait aucune mauvaise attention.

"Tu es bien téméraire d'être venu ici Saint, crois-tu que le Royaume d'Arès est un lieu touristique? Dit moi ce que tu viens faire ici, ou plutôt non..."

Zéphyr écouta attentivement les paroles du berserker, mais, il n’eu même pas le temps d’ouvrir la bouche pour essayer de s’expliquer que l’homme le prit par les épaules avant de le relever et soupirer.

"Je vais te tuer et APRÈS je te demanderai ce que tu viens faire ici."

Zéphyr regarda le berserker était-il vraiment sérieux ou était-il juste fou pour dire des paroles ayant si peu de sens. S’il était mort comment pourrait-il lui demander ce qu’il venait faire dans le domaine d’Arès. Cela n’avait aucun sens pour un soldat d’Arès par contre s’il avait été dans le royaume d’Hadès là par contre cela aurait été possible, mais passons, car ce n’était pas le moment d’y penser. Il ressentit aussi que son maître était tout proche de lui, et même si proche qu’il posa son coude sur la tête de son disciple qui commençait à avoir l’habitude de ses petits gestes. Ensuite, Milan commença à parler à l’homme d’Arès afin de commencer notre mission et peut-être gagner du temps pour que Gaël pointe enfin le bout de son nez.

- Je vois que tu as trouvé un nouveau compagnon de route Zéphyr. J'ai eu peur qu'on ne finirait par trouver aucun Berserker. C'était si vide jusqu'à présent. M'enfin chapeau pour la décoration. C'est quand même bien plus chouette ici qu'en enfer, enfin du peu que j'en ai vu.  

Zéphyr se mit à sourire en écoutant les paroles de son maître, car on ne pouvait pas vraiment dire que l’homme d’Arès était un compagnon pour l’instant, mais bon, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réservera.

Je ne sais pas si on peut appeler cela un compagnon, mais oui, j’ai fait une nouvelle rencontre.

L’adolescent regarda le berserker, il avait l’air plutôt puissant plus puissant que lui, mais, il n’arrivait pas à savoir jusqu’ou allait sa force, mais pour autant, il ne pensait pas que sa puissance dépasse celle de son maître. Milan reprit ensuite, la parole pour expliquer la situation à l’homme d’Arès afin de clarifier la situation.

- Le Grand-Pope nous a envoyé discuté diplomatiquement avec Arès à propos d'une espèce de compétition qui devait être organisé entre nos deux camps. Il a retrouvé ça dans des notes de la déesse Athéna je crois. Est ce que le Seigneur des lieux est ici ?

Zéphyr espérait que sa nouvelle connaissance allait calmer ses ardeurs, car lui et son maître n’avaient aucune mauvaise attention envers le camp d’Arès et était juste venu dans leur domaine pour parler gentiment avec eux, car c’était leur mission. Pour autant, si cet homme continuait encore à être agressif, il n’aurait pas d’autre choix que de se défendre et attaquer ce berserker même si pour une fois, Zéphyr n’avait pas envie de se battre.

- Je suppose que c'est toi qui nous servira de guide ou de prix à payer pour continuer notre avancée ? Je suis un peu déçu de ne pas vous voir plus nombreux. J'espérais vraiment voir l'ensemble des troupes d'Arès de mes propres yeux. Ma curiosité me perdra. A qui avons nous l'honneur ?

Il n’était pas le seul déçu, il aurait bien aimé voir plusieurs soldats d’Arès, mais bon, on ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut. Et puis ce n’était pas plus mal, car si pas mal de soldats d’Arès étaient comme celui qu’il venait de rencontrer, on n’aurait jamais fini notre mission avant des années donc en avoir juste trouvé un ce n’était pas plus mal. Maintenant que la situation était claire, il espérait vraiment que l’homme change de registre et commence à comprendre qu’il avait fait une erreur en attaquant le jeune adolescent qui était venu sans aucune mauvaise attention.

L'armure ce mit à rire, qualifié la Calamité de compagnon de jeu était d'un ridicule sans nom et d'une absurdité féroce.

Alors que le jeune homme subissait les multiples manipulation dû à une certaine impatience de Zys quand à cette situation, l'autre Saint vint à lui, l'interpellant comme un client qui tournait en rond dans un magasin et qui trouvait enfin un vendeur pour l'aiguiller. Ce comportement laissa quelque peu pantois la Cardinal qui cessa toute activité avec le jeun homme pour aller à la rencontre de l'intrus qui, sans avoir le besoin de poser la question une nouvelle fois, expliqua leurs motivations.
Jamais il n'avait entendu parler d'un tel évènements entre les deux camps, chose qui vint attiser la curiosité du Cardinal mais qui dû par contre mettre les hola tout de suite quand aux dernières déclarations du Saint:

"Tout d'abord laissez moi vous dire que vous n'irez pas plus loin, il est hors de question que je vous fasse visitez ces terres divine. Vous m'avez pour quoi? Un guide touristique? Ha! Vous ne manquez pas de culots les saints!" fit il avec tout l'ironie dont il pouvait disposer.

Il toisa les deux saints en percutant qu'eux non plus ne s'était pas présenté, mais après tout il s'en fichait pas mal, on ne demande pas le nom à la chèvre qu'on égorge...

"Pour une fois tu devrais peut être songé à être pacifique tu ne pense pas? Ton état et surtout MON état ne nous permettra pas de nous battre efficacement contre eux... de plus ce saint à l'armure d'Or, je pense l'avoir déjà rencontré, il y a bien longtemps... avant que je ne naisse" fit l'esprit de l'armure

Serrant le poing face à cette réalité ainsi exposé, Zys devait à nouveau considérer à échouer à son rôle de gardien, encore une fois des intrus arrivait au mauvais moment, à un moment de faiblesse pour lui et son armure.
Le vent soufflait, comme pour souligner son désarroi puis après un silence qui sembla durer une éternité le cardinal vint à s'assoir sur ses tentacules qui avait former un siège, certes sommaire, mais au moins de quoi s'assoir sans être au sol. Il caressa son armure au niveau de l'épaule en guise de remerciement puis soupira à nouveau avant d'entamer le dialogue :

"Considérez ce jour comme chanceux pour vous, vous n'avancerez pas plus certes, mais je vous autorise un moment de répit en ces lieux, mais ne songez pas non plus à y camper..." fit il avec ironie puis continua.
- Je suis le Cardinal des Calamités, Zys, Gardiens des Portes de la Guerres et dirigeant de la Fosse, mais dites moi chevaliers... Le protocole ne vous incite-t-il pas à vous présenter AVANT de demander l'identité d'autrui?"

Quels punitions subira-t-il quand à ce nouveau manque au devoir? Maitre Phobos l'attend depuis bien trop longtemps déjà... si cette discutions en vient à trop durer il devra ôter la tête d'un des deux en guise de pardon, voilà à quoi songeait le Cardinal en attendant la réponse des deux zigotos qui prenait les terres d'Arès pour un parc de loisirs...

Zéphyr se demandait vraiment si leur nouvelle connaissance allait bien sagement le servir de guide et nous faire visiter le domaine d’Arès, car d’après ce qu’il avait entendu les hommes d’Arès étaient plus portés sur la violence et le combat donc l’idée de servir bien gentiment deux chevaliers d’un autre camp n’était pas trop une option pour eux. Pourtant, ce serait la meilleure solution, car le chevalier de la Licorne et le chevalier du Capricorne n’avait aucune attention de se battre enfin, il en était sûr pour l’adolescent, car pour son maître, il ne pouvait être sur de rien.

"Tout d'abord laissez moi vous dire que vous n'irez pas plus loin, il est hors de question que je vous fasse visitez ces terres divine. Vous m'avez pour quoi? Un guide touristique? Ha! Vous ne manquez pas de culots les saints!"

On ne vous demande pas d’être un guide touristique juste de nous emmener à votre Dieu. Nous n’avons aucune mauvaise attention, nous voulons juste parler avec lui afin de remplir notre mission et rentrer au plus vite au Sanctuaire. Comme ça, vous serez à nouveau tranquille dans votre domaine rapidement.

Il avait eu raison de penser que l’homme d’Arès n’accepterait pas de le servir de guide, mais, il faudrait bien qu’il s’y mette, car sinon nous devrions passer à des mesures que le jeune adolescent ne voulait pas employer pour une fois. Les deux chevaliers allaient devoir combattre ce Berserker et avancer de nouveau à l’aveuglette dans le domaine d’Arès afin d’atteindre son palais. Ce n’était pas la solution la plus simple et surtout la meilleure pour engager une conversation amicale, mais pourtant, il y serait bien obliger si l’homme continuait de dire qu’on ne pouvait pas avancer plus dans le domaine d’Arès.

"Considérez ce jour comme chanceux pour vous, vous n'avancerez pas plus certes, mais je vous autorise un moment de répit en ces lieux, mais ne songez pas non plus à y camper..."
- Je suis le Cardinal des Calamités, Zys, Gardiens des Portes de la Guerres et dirigeant de la Fosse, mais dites moi chevaliers... Le protocole ne vous incite-t-il pas à vous présenter AVANT de demander l'identité d'autrui?"

Le Berserker utilisa les tentacules de son armure afin de se créer un siège afin de s’asseoir et se donner un air supérieur, mais pour Zéphyr cela voulait dire tout autre chose. Si cet homme ne l’avait pas encore attaqué, il devait sûrement avoir une raison. Soit, il pensait ne pas être de taille contre Milan ou affronté deux chevaliers de suite. Soit, il n’était pas au mieux de sa forme et essayait d’éviter le combat pour l’instant le temps qu’il retrouve ses forces, mais, il pouvait aussi attendre afin que d’autres Berserker vienne à son secours afin de l’aider à repousser les deux chevaliers d’Athéna.

Zéphyr écouta son maître se présenter et faire une blague sur ça personne qui ne le fit pas rire, mais bon ce n’était pas le plus important pour l’instant donc, il préféra oublier cela pour l’instant. Il ne savait pas que Milan était en partie responsable de la libération des Berserker, mais s’il l’avait fait, c’était qu’il y avait sûrement une raison, car sinon, il n’aurait jamais fait cela. Son maître continua en faisant l’idiot peut-être pour titiller un peu cet homme qui avait un caractère assez particulier, mais pour lui ce n’était pas la meilleure idée, mais bon, il devait savoir ce qu’il faisait.

Je suis Zéphyr le chevalier de Bronze de la Licorne et maître oublié les blagues par rapport à mon armure, car elles ne sont absolument pas drôles.

Zéphyr espérait que cette situation allait évoluer faire la solution pacifique, mais, il n’y croyait déjà plus, car sinon cela ferait longtemps qu’il aurait commencé à avancer vers le prochain domaine. Milan et l’adolescent allaient devoir prendre une décision rapidement, essayer de convaincre une dernière fois le Cardinal Zys sinon, il allait devoir passer grâce à la force afin de pouvoir accomplir leur mission en allant parler au Seigneur de ce domaine. Milan parla ensuite, au chevalier de Bronze quelques instants après pour avoir son avis sur la situation.

- Pense-tu que nous allons nous retrouver dans une impasse Zéphyr ?

J’ai bien peur maître que nous somme déjà dans une impasse, car jamais il ne nous laissera passer. Il essaye de nous retenir dans ce domaine afin de gagner du temps. Pour quelle raison, je n’en sais rien, mais elle ne doit sûrement pas être bonne pour nous donc qu’allons nous faire maître ?

"URGH...il parle beaucoup trop le cornu dorée..." fit d'une voix dégouté et blasé l'armure du Cardinal.
Cette idée était partagé, ce chevalier était bien trop calme, voir naïf s'il pensait réellement pouvoir amadoué le gardien qu'il avait devant lui de la sorte. Au moins dans le flot de bêtise qu'il faisait coulé il évoqua le but de ces deux intrus : aller jusqu'à Arès.
La Calamité se dit alors que leur annoncer qu'il était parti pourrait abréger ses souffrances avec eux, mais il jugea qu'ils n'avaient pas à le savoir et puis, lui même ignorait où était parti le Roi, mais cela importait peu, Il faisait ce qu'Il souhaitait et personne ne pouvait Lui reprocher.

Mais Zys ne devait pas prendre à la légère ce Milan, il était donc un gardien d'Athéna, l'autre petit poney était donc Zéphyr un simple bronze, en soit il ne représentait pas une menaces... Mais qui sais de quoi il était capable.

"Le fait que vous ayez aider le Grand Arès ne vous octroi aucun droit ici, mais recevez mon respect en compensation" fit alors la Calamité lorsqu'un évènement bien antérieur à sa révélation en tant que berserker est lieu.

Puis, alors que les deux compagnons se dirent quelque chose que le Cardinal ne put entendre, il ressenti un troisième cosmos pénétré Sparte, et au vue du timing, nul doute qu'il s'agissait là d'un autre Saint sûrement venu avec les deux précédents. Cela relevait un nouveau soucis et autant d'interrogation que l'ironie de ces prochains mot allait révéler:
"Pour une visite de courtoisie je vous trouve bien nombreux, fit-il d'un ton résolument calme. Qu'en pensez-vous Saint? Cela ne ressemble-t-il pas à une tentative maladroite d'invasion?"

Son cosmos s'intensifia de nouveau, comme pour ponctuer ses derniers mots, si tel était le cas le premier qui aura un mot malheureux finira la tête dans le sol et, qu'il soit bléssé ou non, il le fera!

Le Cardinal des Calamités n’avait vraiment pas l’air motivé à leur servir de guide jusqu’au palais du Dieu Arès. Zéphyr pensait même que ce berserker essayait de gagner du temps pour une raison inconnue. Peut-être, attendait-il du renfort afin de pouvoir repousser le chevalier de Bronze et Milan ou peut-être qu’il savait pertinemment que personne ne pourrait venir l’aider alors, il essayait de gagner du temps, car, il n’avait aucune chance de battre les deux chevaliers d’Athéna en l’état actuel des choses. Milan avait peut-être les mêmes soupçons que son élève, car lui aussi pensait que leur discussion allait dans une impasse, car jamais l’homme d’Arès ne nous permettrait de continuer dans le domaine de son dieu.

D’un seul coup, il ressentit un cosmos venant des portes de la guerre, il connaissait très bien ce cosmos qui appartenait à un autre chevalier d’Or d’Athéna qui n’était autre que Gaël le chevalier d’Or des Poissons. Il était donc enfin arrivé sur le domaine du Dieu de la guerre, il savait très bien qu’il n’était pas content de devoir faire équipe avec Milan et l’adolescent, mais ce n’était pas une raison pour faire ralentir le groupe. Enfin peut-être que l’arrivée de Gaël allait jouer en notre faveur, car trois chevaliers d’Athéna contre un d’Arès cela allait faire comprendre au Cardinal que si nous avions de mauvaises intentions cela ferait longtemps qu’il aurait commencé à foutre le bordel dans le
domaine d’Arès.

"Pour une visite de courtoisie je vous trouve bien nombreux, fit-il d'un ton résolument calme. Qu'en pensez-vous Saint? Cela ne ressemble-t-il pas à une tentative maladroite d'invasion?"

Finalement, ce n’était pas une si bonne nouvelle l’arrivé de Gaël sur le domaine du Dieu de la Guerre, car cela n’avait fait qu’énerver le berserker qui était déjà pas mal tendu depuis qu’il avait trouvé deux chevaliers d’Athéna sur le domaine de son dieu. Il avait intensifié son cosmos afin de montrer sa force et son mécontentement, mais cela permit une chose, il savait maintenant qu’il ne pourrait pas gagner contre le Cardinal en l’état actuel des choses. Il aurait bien aimé être capable de le battre ou au moins de le mettre en difficulté, mais vu la différence de niveau cela allait être compliqué. Pour autant, il ne fut pas tellement impressionné par son cosmos et Milan non plus vu qu’il se mit à rire en entendant les paroles du berserker.

- Une invasion ? A trois ? Cela me semble bien mince comme force d'offensive à moins que tu ne sous-entende par là que les Berserkers sont peu nombreux et vos forces totalement démunies ? Je l'ai déjà dit nous sommes venus en paix et la seule personne qui a manifesté la moindre agressivité ici, c'est vous mon cher Cardinal. Je vous serai donc grès de modérer un tantinet vos propos.

Il est vrai qu’une invasion à trois, c’est peu probable surtout que dans les trois, il y avait un chevalier de Bronze sans expérience, mais ça bien sûr, il ne le savait pas. Par contre cela voulait peut-être dire que les forces d’Arès étaient peu nombreuses dans son royaume, lâcher une telle information était une faute qu’il ne fallait pas commettre, mais bon aujourd’hui, il avait de la chance, car les visiteurs n’avaient aucune mauvaise intention. Puis Milan commença à son tour à intensifier son cosmos afin de montrer au Cardinal qu’il n’était pas du tout impressionné et surtout pour lui montrer ça force qui était écrasante, il fallait l’avouer.

- Nous pouvons continuer à nous regarder dans le blanc des yeux et à montrer à l'autre qui a le plus gros cosmos des deux où vous pouvez nous fournir et une réponse claire, nette et précise et nous convoyer plus haut si la réponse est positive. Je sens que votre patience commence à avoir ses limites et je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose de fâcheux que vous pourriez regrettez à l'avenir.

Zéphyr aurait bien aimé rentrer dans la conversation afin de calmer un peu les tensions qui régnaient dans le champ de Mars, mais il préféra se taire et laisser faire son maître, car de toute façon si cela s’envenimait ce serait sûrement Milan qui s’en occuperait. Enfin, Gaël pouvait lui aussi se mettre dans le bain, mais, il ne comptait pas la dessus, car il n’appréciait pas trop le chevalier de Bronze et Milan, mais bon, qui sait, pour une mission, peut-être, pourrait-il faire un effort. En tout cas, il espérait que si cela tournait mal, le chevalier des Poissons vienne les aider au cas où d’autres berserker se pointeraient au champ de Mars.

Le Chevalier d'Or se mit à rire suite à sa déclaration... Sous estimait-il autant les forces des Saints?
Un berserker suffit à gérer une guerre d'humain, alors trois peuvent être suffisant pour venir anéantir un camps possédant des adeptes du cosmos.
Préférant ne pas relever sa condescendances mais surtout du fait que l'impatience et la colère montait sévèrement au nez du Cardinal, c'est alors que Milan avait commencer aussi à montrer les dents, faisant augmenter à son tour son cosmos dans le but d'écraser celui de Zyss.
Il déployait un pouvoir prodigieux, bien plus impressionnant que le sien, mais qu'importe la différence de puissance, un berserker se battra qui que soit son adversaire!

À peine avait-il ouvert la bouche pour annoncer le début du duel qu'une atmosphère des plus unique s'installa, il était arrivé!
Se stoppant net Zyss s'agenouilla en attendant de voir Phobos apparaître ou plutôt se révéler au sein des guerriers.
"Tient donc! Ainsi, ce sont des saints d'Athéna qui te retiennent ici, Zyss!" fit alors le Dieu envers sa créature.
- Veuillez accepter mes excuses pour tout cela mon maître... Mais en effet, ces guerriers se devaient d'être stopper." répondit le Cardinal toujours agenouillé.

La présence du sombre Dieu, mais surtout son cosmos, avait totalement changé l'atmosphère. Cette même énergie divine pénétrait chaque chose, sondant et s'immisçant dans le vivant : la peur faisait son office.
"Han~" fit l'esprit de l'armure de Zyss.
Que lui arrivait-elle? Elle semblait absorber avec délices tout ce cosmos, son esprit ne pouvant réprimer des sursaut de plaisir, à cela la Cardinal put apercevoir le métal se mouvoir avec plus d'intensité, son aspect grouillant s'intensifiant. Une vive et douce chaleur se propageais dans chaque pièces de métal, les tentacules se mouvaient avec nervosité et vigueur.
C'est alors que le casque de Zyss, habituellement discret, étant plus proche d'une coiffe, se mit à s'étendre sur l'ensemble de son visage, faisant disparaître toute trace d'humanité et ne laissant que deux billes violacé transpercé l'armure.

Se relevant et se mettant devant son maître, droit, les bras balant, il attendit le premier ordre de Phobos. Tel un carreau chargé dans une arbalète, le Cardinal ne demandait qu'à être lancé.
Mais cela c'était uniquement au bon vouloir de la Peur.

Alors que le dialogue devenait de plus en plus difficile avec le Cardinal de la Calamité une aura obscure se mit à envahir tout le champ de Mars. D’un seul coup un éclair s’abattit sur le champ de Mars juste avant que les ténèbres n’envahissent la zone. Un froid glacial et de forte bourrasque de vent commençait à s’abattre sur la zone qui entourait les trois chevaliers avant que quelques éclairs ne permettent d’éclairer le champ de Mars qui devenait de plus en plus effrayant. Puis soudain un puissant cosmos se mit à envahir la zone, ce cosmos n’était pas amical, mais par contre, il était puissant bien plus que celui du Cardinal ce qui n’allait pas arranger les affaires des chevaliers d’Athéna, car un puissant adversaire allait faire son apparition.

D’un seul coup, une nuée de chauves-souris se rassemblèrent au sol avant de former petit à petit un corps humain ce qui surprit Zéphyr qui était autant émerveiller par ce tour qu’effrayer, car il n’aurait jamais pensé que cela était possible enfin pour un mortel. Le nouveau venu avait du style, il était effrayant, il fallait le dire et ce n’était pas juste son apparence qui donnait cette impression au chevalier de Bronze, mais son cosmos qui avait envahit tout le champ de Mars. Zéphyr écouta attentivement les paroles du nouvel arrivant sentant qu’il allait jouer un rôle assez important dans les prochaines minutes, mais surtout afin de voir comment était son caractère, car s’il était comme le Cardinal, on était foutu.

Il avait en face de lui un Dieu et pas n’importe lequel Phobos le fils d’Arès le dieu de la Guerre, ce qui n’était pas la meilleure nouvelle, car connaissant la réputation du père, il y avait peu de chance que le fils soit meilleur enfin, il faut toujours laisser une chance donc, il espérait vraiment qu’il était différent de son père. La force d’un Dieu était surprenante, mais ce qu’elle lui permettait de faire l’était encore plus, car en un instant, il venait d’enlever tout l’éclat que possédaient les armures d’Athéna afin que celle-ci soit toute terne. Zéphyr regarda son armure avant de soupirer, car même s’il savait que cela n’était que temporaire, il n’aimait pas trop qu’on touche à son armure même si ce n’était qu’une armure de Bronze, il tenait à elle plus qu’a sa propre vie.

Le Dieu de la peur demanda ensuite, aux deux saints de s’agenouiller devant lui, car c’était la règle dans le domaine d’Arès et vu qu’il était dans le domaine de ce dieu, il fallait obéir aux règles, c’est pourquoi après avoir vu son maître s’agenouiller et lui lancer un regard, il s’agenouilla à son tour afin de satisfaire le Dieu de la peur. Puis son maître expliqua la situation au fils d’Arès espérant sûrement débloquer la situation, car la discussion avec le Cardinal allait dans une impasse et petit à petit vers un affrontement direct ce qui n’arrangeait en rien les deux camps, car malgré la puissance du Dieu, il ne fallait pas oublier que Gaël n’avait pas encore fait son apparition. Ce serait du trois contre deux, mais cela ne voulait pas dire que les trois chevaliers en sortiraient vainqueurs vus la puissance du fils d’Arès et celle du Cardinal qui dépassait largement celle du chevalier de Bronze.

Il se demandait quel chevalier d’Athéna avait pu se sacrifier pour rattraper les erreurs d’autres chevaliers qui n’avaient pas montrés de respect envers le Dieu de la Peur. Dans un sens, il comprenait leur geste, mais dans un autre sens cela le gênait qu’un chevalier est du, se sacrifier pour laver l’affront fait envers Phobos. Il n’avait pas peur des malédictions, mais par contre, il était curieux alors, il apprécia la question de son maître, car si le Dieu lui répondait, il connaîtrait l’identité du chevalier qui s’était sacrifié pour les autres.

Quel atmosphère pesante, quel prestance, quelle puissance!
Le Seigneur Phobos avait éffacé d'un geste toutes les autres traces de cosmos, seul la Peur régnait en maître sur les lieux.

Cependant des choses étranges se produisait autour du Cardinal : sa vue était devenue troublé, les bruits étaient sourds et sa haine s'étaient prodigieusement décuplé!

Il ne voyait plus les saints que comme des tâches sombre et menaçante, le moindre de leur geste apparaissait comme violent et étrangement lumineux. Ses sens étaient stimulé de bien des façons mais cette fois ils semblaient altéré...

"Tu n'était pas censé découvrir cela tout de suite... Tu n'es pas prêt. fit de façon douce et triste Medlena.
- C'est toi qui en est la cause? répondit surpris le Cardinal
- On peux dire oui, nous diront que la puissance de Maître Phobos m'a quelque peu... stimulé?" ajouta-t-elle dans un petit gêné.

Il était encore loin d'avoir découvert toute les possibilité de sa partenaire, et cela annonçait bien des découvertes passionnante!
Mais pour le moment, et on pouvait le dire, la rage l'aveuglait totalement et lui retirait tout jugement.
Alors que Phobos semblait s'entretenir avec les Saints, le Cardinal luttait contre lui même, le souvenir de sa main contre la gorge de la Licorne revint, lui procurant une excitation morbide et charnelle.
Il voulait reprendre cette gorge, il voulait la tordre, la compresser, la broyer, l'étaler, l'étirer...

Sa respiration augmenta à l'évocation de ces pensées, ses muscles se tendirent, il était prêt à bouger et sa jambe avait d'ailleurs commencé à s'élancer vers le petit saint!
"STOP!" fit l'armure en plantant ses aiguillons interne afin de maîtriser le maître des Calamités qui fut figé brusquement.
Une sensation de caresse, douce et tendre, parcouru son visage, une voix douce lui chuchotait des promesses, des guerres à venir mais surtout de quoi jouer et s'amuser.
Lentement les entraves de l'armure disparurent, le souffle de Zyss revint à la normal, mais ce masque qu'il portait ne lui permettait aucunement de se calmer!

Puis, d'un geste théâtrale, les ténèbres s'en allèrent en même temps que Phobos se transformait à nouveau et s'en allait. Il n'avait pas besoin de mot à prononcer ou d'ordre à donner pour que son Cardinal comprennent qu'il lui fallait Le suivre.
L'étrange masque avait disparue en même temps que Phobos, redonnant ses sens originaux. Sans un mot le Cardinal commença à suivre la nuée de mammifère nocturne, lança un ultime regard vers la Licorne qui pouvait voir un visage dérangeant au possible, reflétant la folie de celui qu'on nomme Le Cardinal des Calamités.


Undernier regard, un dernier geste et les forces d'Arès s'était retiré... pour le moment.

avec Phobos

Les Portes de la Guerre

Cela n’amusait pas trop le jeune chevalier de Bronze de devoir s’agenouiller devant le Dieu de la Peur, mais c’était pour le bien de leur mission et surtout pour ne pas commettre à nouveau un incident avec ce dieu. Il espérait que cette mission allait se finir vite, car finalement, il n’aimait pas trop le domaine d’Arès, car si tous les chevaliers du Dieu de la Guerre étaient aussi dérangés que le Cardinal de la Calamité, il ne devait pas s’ennuyer ici. Déjà, qu’il trouvait Gaël insupportable, mais finalement à côté de Zyss, il était gentil le chevalier d’Or des Poissons, car au moins, il n’était pas fou. Il espérait qu’avec les paroles de son maître la discussion pourrait se débloquer et leur permettre de remplir leur mission.

Phobos fut légèrement surpris par les paroles de son maître, mais était surtout amusé que les chevaliers d’Athéna soit si pressés que ça de se battre contre les Berserkers, car malheureusement, ils n’étaient pas trop des enfants de cœur, mais ça il le savait déjà vu comment Zyss l’avait traité il y a peu. Pour autant, il reconnut que la Déesse Athéna possédait de puissants chevaliers ce qui n’était pas faux vu la force de son maître qui dépassait déjà la force de certains Dieu. Il se demanda alors si un jour lui aussi atteindrait une telle puissance, mais pour l’heure, ce n’était pas la question et surtout, il en était loin, très loin. Phobos expliqua ensuite que si Hadès avait des spectres, son père quant à lui avait des monstres ce qui n’était pas faux.

Un vent froid se leva sur le champ de Mars alors que Phobos continua ses explications ce qui leur permit d’apprendre qu’Arès n’était pas présent dans son domaine ce qui allait pas mal compliquer leur mission. Pour autant, même s’il avait été, la, le Dieu de la Guerre n’aurait pas traité avec de simple mortel sauf s’il était le Grand Pope ce qui n’était pas le cas même donc heureusement pour nous qu’il n’était pas là sinon les trois chevaliers seraient venus dans le domaine d’Arès pour rien. Heureusement, Phobos allait tenir compte de leur visite et en parler à son père ce qui était une bonne chose pour nous vu que notre mission était finalement accompli malgré quelques soucis pour le jeune adolescent.

Il invita ensuite les deux chevaliers à retrousser chemin s’il n’avait plus rien à leur demander. Avant de partir le Dieu précisa qu’il y avait eu un incident entre un chevalier de Bronze et le Cardinal du Feu, mais ne précisa pas son nom ni son armure ce qui embêta légèrement Zéphyr qui était de nature curieux. Enfin, ce qui était sur, c’est que cela ne pouvait être lui vu que Zyss était le premier chevalier d’Arès qu’il voyait depuis sa naissance. Le Dieu de la Peur partit ensuite et pas de n’importe quelle manière avec classe, car, il fallait l’avouer le Dieu était doué pour faire des entrée et sorties impressionnantes.

Zéphyr regarda les deux personnes partirent avant de remarquer que le Cardinal le regardait avec une tête assez étrange, il devait vraiment lui manquer une casse à ce type, mais pour le moment, il préféra oublier cet instant, car qui sait ce qu’il imaginait en regardant le chevalier de Bronze. Puis d’un seul coup, il entendit Milan lui parler ce qui lui permit de vite passer à autre chose et se concentrer sur une nouvelle tâche retrouvée Gaël qui n’était toujours pas arrivé dans le champ de Mars.

- Bon on va retourner au Sanctuaire. On va essayer de prendre Gaël avec nous, s'il daigne nous écouter, ce dont je doute. S'il le faut vraiment, je l’assommerais pour le sortir d'ici. Ooooh mais c'est qu'il n'est pas tout seul là bas, la poiscaille ! Allez Zéphyr, mettons nous en route !

Il est vrai que Gaël n’allait pas nous écouter sagement, car vu ça personnalité assez étrange, il n’écoutait que lui ou les personnes supérieurs à lui soit le Grand Pope et Athéna. Pour autant, Milan avait raison, il n’était pas seul aux portes de la guerre ce qui voulait dire que d’autres chevaliers d’Arès avaient fait leurs apparitions ce qui n’était pas une bonne nouvelle surtout connaissant le caractère du chevalier d’Or qui s’emportait pour un rien. Zéphyr était pareil, mais pour une fois, il avait préféré rester en retrait et laisser son maître gérer, c’est pour cela qu’il espérait que leur camarade n’était pas en train de créer des problèmes alors qu’il venait à l’instant de remplir leur mission sans faire de dommage collatéral.

Le chevalier de Bronze de la Licorne se mit alors à suivre son maître d’un pas déterminé afin de retrouver le plus rapidement Gaël afin de retourner au Sanctuaire faire notre rapport au Grand Pope. Il se demandait déjà ce qu’il allait faire en rentrant au Sanctuaire, un entraînement, une nouvelle mission ou une rencontre, mais pour le moment le plus important était de sortir rapidement du domaine d’Arès.

Les portes de la guerre